L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) accuse la société NET Gabon de procéder à des contrôles sans mandat dans des établissements agroalimentaires.
Dans un communiqué publié le 10 août l’Agasa informe avoir « initié une procédure auprès du procureur de la République afin de faire cesser les agissements de cet établissement et mettre fin aux abus constatés sur le terrain ». L’agence explique que, « la société NET Gabon dont l’activité a trait à l’hygiène publique, l’assainissement, la dératisation, la désinfection, effectue des inspections et des contrôles sanitaires, en violation des textes législatifs et réglementaires en vigueur ».
A en croire, l’Agence, malgré le retrait des actes administratifs afférents à leurs activités, cette structure continue d’usurper les titres et de percevoir des fonds indus, en exerçant des contrôles à caractère répressif sans aucune habilitation en la matière. L’Agence rappelle que l’usurpation de titre ou de fonction sont passibles d’une peine d’emprisonnement de trois ans au plus et d’une amende de deux millions de FCFA, en application de la loi n°006/2020 du 30 juin 2020 portant modification de la loi n°042/2018 du 5 juillet 2019 portant code pénal.
La société NET Gabon, elle, n’a pas encore réagi officiellement à cette dénonciation de l’Agasa qui représente le bras armé de l’Etat en matière de contrôle de produits agroalimentaires et phytosanitaires.
L’Agence appelle à la vigilance des opérateurs économique et des usages quant aux signes distinctifs de ses agents contrôleurs/inspecteurs sur le terrain en l’occurrence : une carte professionnelle, une carte d’assermentation, un ordre de mission, un gilet ou blouse et un véhicule, tous avec le logo de l’Agasa.
Sylvain Andzongo
Le ministère de l’Enseignement supérieur organise du 11 au 13 août 2021 une campagne nationale d’information et de sensibilisation sur l’orientation des nouveaux bacheliers. Selon un communiqué commis par ce département ministériel, l’objectif poursuivi est de promouvoir l’ensemble des filières de formation accessibles aux nouveaux bacheliers.
« Il s’agit essentiellement des filières de plus en plus adaptées à l’environnement social, culturel, aux secteurs économiques à fort taux d’employabilité. Leur intérêt tient à la fois aux opportunités d’employabilité offertes aux apprenants et aux réponses apportées concrètement aux besoins du monde professionnel », renseigne le communiqué.
Cette sensibilisation intervient dans un contexte où sur 26 764 candidats présents à la session 2021 du baccalauréat aussi bien à l’enseignement technique et professionnel qu’à l’enseignement général, 20 712 ont obtenu leur examen d’office et au second tour. Soit, un taux de réussite global de 77,38%. Aussi, sur sa page Facebook, le président de la République, Ali Bongo Ondimba a également recommandé aux nouveaux bacheliers de s’orienter en fonction des besoins du marché de l’emploi. « A vous désormais de choisir la filière qui vous intéresse et vous offrira à terme les meilleures opportunités sur le marché de l'emploi », avait indiqué Ali Bongo Ondimba. L’objectif du Gabon est de privilégier de plus en plus pour les jeunes diplômés, une formation en adéquation avec la demande de l’emploi.
Les représentants des universités, instituts et grandes écoles publics et privés du Gabon et de l’étranger, apprend-on, participeront à cette rencontre ainsi que l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), l’Agence nationale de formation et d’enseignement professionnels (ANFEP) et l’Office nationale de l’emploi (ONE). Cette campagne se déroulera de 9h00 à 16h00 sur 21 sites à Libreville et à l’intérieur du pays.
Brice Gotoa
Pour la première fois de son histoire, le groupe singapourien Olam international intègre le classement des 500 entreprises les plus importantes du monde en termes de chiffre d’affaires.
Selon Fortune 500 global, au cours de l’exercice 2020, Olam international a enregistré des revenus de plus de 26 milliards de dollars avec un bénéfice de plus de 178 millions de dollars. Ce qui en fait la 469e entreprise la plus importante dans le monde d’après la liste de Fortune sur un total de 500 entreprises classées.
« C’est un exploit retentissant d’être classée parmi les plus grandes entreprises du monde selon le chiffre d’affaires, ce qui témoigne du travail acharné et de l’engagement affichés par nos équipes à travers le monde », s’est réjoui Olam Gabon.
Contrôlée par le fonds souverain singapourien Temasek Holdings, Olam est présent dans plusieurs pays dans le monde. Notamment au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Turquie, en Inde… Au Gabon, le groupe est présent dans les secteurs agricole, forestier, des transports, de la logistique et de la santé.
Pour 2021, les entreprises du Fortune Global 500 ont généré des revenus totalisant plus d'un tiers du PIB mondial. Elles ont généré 31 700 milliards de dollars de revenus (en baisse de 5%), 1600 milliards de dollars de bénéfices et elles emploient 69,7 millions de personnes dans le monde.
En rapport à la déclaration de Libreville de 2005, les responsables d’universités ont prescrit le transfert et la capitalisation des formations dans l’espace CEMAC. Ce projet qui vient d’être validé par le Conseil des ministres doit passer devant la Conférence des présidents, avant son adoption.
Suivre une formation dans un établissement d’enseignement supérieur dans un pays de la CEMAC et la capitaliser dans un autre pays de la sous-région sera bientôt possible. C’est ce qui ressort du Conseil des ministres sectoriels chargés de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique des Etats membres de la CEMAC qui s’est tenu le 6 août en visioconférence.
La réunion présidée par Jacques Fame Ndongo (photo), ministre camerounais de l’Enseignement supérieur, a donné son avis favorable au projet de réglementation fixant les modalités techniques de gestion du système de crédits capitalisables et transférables dans l’espace CEMAC (SCTC) de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Formation professionnelle.
« Nous voulons opérationnaliser les diverses composantes du système LMD [Licence, master doctorat, Ndlr] notamment la transférabilité et la capitalisation des crédits. Il y a également le principe de la mobilité académique pour les enseignants », a déclaré le ministre camerounais.
Cette mesure qui a été proposée en avril dernier par la session extraordinaire de la Conférence des recteurs des universités et des responsables d’organismes de recherche de l’Afrique centrale compte parmi les principaux projets intégrateurs de la sous-région. Elle découle de la Déclaration de Libreville du 11 février 2005 et vise à mutualiser les ressources et compétences pour offrir à la Communauté un enseignement supérieur et une formation professionnelle de qualité, et surtout en adéquation avec le marché de l’emploi et les normes mondiales.
Trois autres projets ont été validés dans le cadre de la mise en commun du système d’enseignement supérieur dans le CEMAC. Il s’agit du projet de création de la cellule communautaire assurance qualité dans l’espace CEMAC, du projet portant création du Label CEMAC de l’excellence confié à la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (FERDI), et du projet portant supplément au diplôme dans la CEMAC.
Les textes adoptés seront transmis aux instances supérieures, notamment la Conférence des présidents de la CEMAC pour adoption.
Vanessa Ngono Atangana
Pour apporter des solutions durables aux questions de la protection de l’environnement, le Gabon veut construire un centre de traitement et de valorisation des déchets pour le Grand Libreville. C’est le but de l’audience accordée ce 9 août par le ministre gabonais de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot, à la délégation de consultants de la Banque européenne d’investissement (BEI) en mission technique à Libreville.
Cette équipe de la BEI va poursuivre les échanges initiés depuis 2020 dans le but d’accompagner le pays dans des projets à caractère environnemental. « Aujourd’hui c’est une étape supplémentaire puisque nous avons maintenant des consultants techniques qui viennent sur le terrain dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet à caractère environnemental. Il s’agissait de faire le point avec ces équipes qui prendront tout une semaine pour pouvoir échanger avec les différents responsables sectoriels en charge de ces questions », a déclaré Carmen Ndaot.
Selon le chargé d’affaires de la délégation de l’Union européenne au Gabon, Jean-Jacques Forté, « le projet qui a été présenté est d’une importance stratégique et le besoin est criant. Le montage du dossier a été jugé satisfaisant pour la phase de présélection et maintenant il s’agit de travailler ensemble pour aller plus loin vers la concrétisation du projet ».
Entamées en février 2020 lors de la visite de prospection à Libreville de Nikolaos Milianitis, chef de la représentation régionale de la BEI pour l’Afrique centrale, les discussions entre les deux parties avaient été relancées à l’occasion d’une séance de travail par visioconférence le 7 septembre dernier, après des mois d’interruption liée à la crise sanitaire.
Le Haut-commissariat à l’environnement et au cadre de vie conduira l’équipe de la BEI cette semaine pour des consultations techniques avec les différents acteurs publics et privés concernés par la mise en œuvre de ce projet.
Cette visite de terrain s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Clean Oceans Project Identification and Preparation » (COPIP), qui vise à identifier et à préparer la mise en place de projets de gestion des déchets solides, des eaux usées et des eaux pluviales en Afrique subsaharienne.
Brice Gotoa
Selon la Fédération gabonaise des sociétés d’assurance (Fegasa) le chiffre d’affaires global du marché de l’assurance au Gabon est de 64,23 milliards de FCFA à fin juin 2021 contre 62,011 milliards de FCFA à la même période l’an dernier, soit une augmentation de 3,58%.
Pour expliquer cette performance haussière, la Fegasa écrit : « sur les deux principales banches d’assurances, seule l’assurance Vie est en considérable augmentation de 23,96% en se chiffrant à 12,162 milliards de Francs CFA contre 9,811 milliards de Francs CFA en 2020 à la même période ». L'assurance-vie ici est une forme d'assurance dont l'objet est de garantir le versement d'une certaine somme d'argent lorsque survient un événement lié à l'assuré : son décès ou sa survie.
A contrario, indique la même source, l’assurance dommages, regroupant à la fois des assurances de responsabilité (civile familiale, civile du conducteur, etc.) et des assurances de biens (mobilier, dommages causés au véhicule, etc.), quant à elle, baisse de 0,25% en se chiffrant à 52,068 milliards de FCFA contre 52,200 milliards de FCFA en 2020 à la même période.
Dans ce chiffre d’affaires global des compagnies, la Fegasa distingue la part générée par les intermédiaires d’assurances qui est de 63,93%, soit 41,062 milliards de FCFA dont 4,792 milliards de FCFA pour la branche vie et 36,270 milliards de FCFA pour la branche dommages.
Les bureaux directs des compagnies d’assurances quant à eux n’ont généré que 36,07% du chiffre d’affaires global, soit 23,168 milliards de FCFA dont il faut distinguer 7,371 milliards de FCFA pour la branche Vie et 15,797 milliards de FCFA pour la branche dommages.
Sylvain Andzongo
Dans le cadre du Contrat d’apprentissage jeunesse (Caj), le ministre du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, le directeur général de l’Office national de l’emploi (ONE), Hans Landry Ivala et le président du Syndicat des boulangers et pâtissiers du Gabon (Syboulga), Jabert Nguembet Yasser, ont signé le 6 août 2021 à Libreville, une convention de partenariat pour l’insertion professionnelle des jeunes Gabonais.
Cette convention qui s’inscrit dans le cadre du dispositif One-Entreprendre, prévoit l’engagement des trois parties en vue de l’immersion pendant 6 mois à 2 ans, au sein des boulangeries et pâtisseries affiliées au syndicat, de 50 demandeurs d’emploi âgés de 20 à 40 ans afin de les former au métier de boulanger-pâtissier. « Ce qu’on attend de cette convention c’est d’abord d’accompagner les jeunes dans notre activité et les former. On a vraiment des difficultés dans cette activité car c’est un travail de nuit. Pour nous, plus on forme les jeunes plus ça va nous aider pour lancer notre activité. Et dans la convention le ministère du Commerce doit nous accompagner pour certaines difficultés qui sont sur le terrain », a déclaré Jabert Nguembet Yasser.
Selon le directeur général de l’ONE, il s’agit de donner aux jeunes la possibilité d’acquérir déjà un savoir-faire métier dans les différentes structures que comporte le Syboulga, « mais après nous allons prendre ce relais parce qu’on veut en faire des auto-entrepreneurs. Cette formation est offerte par le gouvernement, elle est gratuite mais il y aura un concours du plan d’affaire. L’idée c’est de leur permettre d’être présentés à une banque puisqu’on veut en faire plus tard des champions », a expliqué Hans Landry Ivala.
Cet accord intervient dans un contexte où le gouvernement gabonais œuvre pour la réduction de la pauvreté et la création d’emplois. Aussi, le secteur d’activité « boulangerie-pâtisserie » a été durement frappé par la crise sanitaire liée à la Covid-19. Ce secteur a besoin d’être particulièrement soutenu par les pouvoirs publics en vue de sa restructuration.
Pour Hugues Mbadinga Madiya, cette signature est un petit pas pour le Gabon mais un grand signal donné au monde de l’entreprenariat. « Dans tous les pays du monde, le commerce et l’industrie sont les sources de la richesse d’un pays. C’est un signal adressé aux jeunes pour leur dire venez dans le commerce, dans l’industrie car ce sont des sources de création de richesse, d’emploi et de valeur ajoutée », a indiqué le membre du gouvernement.
Ce partenariat initié avec la boulangerie devrait s’ouvrir avec les différents corps de métier au niveau du commerce. L’objectif est de faciliter l’entreprenariat et d’aider à la prise en main notamment des jeunes gabonais.
Brice Gotoa
Le président du Mouvement populaire des radicaux (MPR), Féfé Onanga, a décidé de rejoindre les rangs de la majorité présidentielle gabonaise. Il a fait une déclaration publique ce 6 août pour l’annoncer.
« Dans l’intérêt supérieur de la nation et pour le bien-être des populations, le MPR décide d’intégrer la majorité présidentielle comme force de proposition et d’action à compter de ce jour. Nous y allons pour lui dire (au président de la République, NDLR) ce que nous pensons tout haut et ce que les populations pensent tout bas », a justifié Féfé Onanga.
Membre du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) pendant plus de 40 ans, Féfé Onanga avait basculé dans l’opposition « radicale » il y a huit ans. Lors des élections de 2016, l’homme politique de 68 ans avait soutenu la candidature de Jean Ping. Il était jusqu’ici présenté comme l’un des grands soutiens de ce dernier dans l’Ogooué-Maritime.
Son ralliement ce 6 aout à Ali Bongo n’a pas manqué de provoquer des réactions tant au sein de l’opposition gabonaise qu’au sein de la majorité. « Je salue cette décision, que je sais libre et réfléchie. Elle vient souligner, une fois de plus, la pertinence de l’offre politique que nous portons aux côtés du président de la République, Ali Bongo Ondimba, ainsi que notre capacité à continuer de rassembler le plus grand nombre de compatriotes autour de sa vision pour le Gabon », s’est réjoui, Marc Logan Tchango, membre du bureau politique du PDG et Conseiller municipal à Port-Gentil.
Dans l’opposition et une partie de la société civile, c’est l’incompréhension qui domine. « Moi en tant qu’ancien PDGistes, je viens faire des propositions au chef d’État. Nous allons partir dans la majorité présidentielle pas pour être comme spectateurs, mais pour être des acteurs. Et nous devons faire des propositions parce que nous sommes proches des populations. On va leur dire ce que l’on pense. Et s’ils ne peuvent pas nous comprendre c’est bien, s’ils peuvent nous comprendre c’est tant mieux », justifie pour sa part le nouveau soutien d’Ali Bongo, sans pourtant convaincre ses compagnons de ces huit dernières années.
SG
Dans le souci de limiter et réduire les perturbations de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, le ministère du Commerce relance l’opération de contrôle et de surveillance des marchés. Des brigades de la direction générale du Commerce vont sillonner les commerces pour enregistrer les difficultés auxquelles sont confrontés les commerçants.
« Il reviendra au gouvernement de concevoir des stratégies d’optimisation de la performance pour chaque type de canal, d’assurer la cohérence des canaux pour garantir la fluidité des circuits de distributions par un décret portant règlementation du commerce de distribution en République gabonaise. L’objectif visé est d’assurer un meilleur accès des produits alimentaires aux populations au bon endroit, au bon moment, en quantité et au juste prix », a déclaré Jean François Yanda, directeur général du Commerce.
Jusqu’à nouvel ordre, ces opérations de surveillance et de contrôle des marchés portent « exclusivement » sur la surveillance du niveau des stocks, la fausse déclaration des stocks, la possession des documents administratifs, l’absence de déclaration d’importation, la répression des activités illicites et entraves au commerce.
Au Gabon, fortement dépendant de l’extérieur, le marché alimentaire national est fragilisé par le dysfonctionnement du système d’apprivoisement. Celui-ci est caractérisé par un nombre important d’intervenants : grossistes, demi-grossistes, démarcheurs, supérettes et détaillants. Ce qui conduit souvent à une hausse des prix des produits sur le marché.
L’opération vise donc de lutter contre le phénomène des spéculations. Selon le directeur général du Commerce, certains opérateurs économiques dissimulent des stocks pour faire grimper les prix en cas de pénuries.
Sur le terrain, les agents contrôleurs seront identifiés par un ordre de mission, un badge et une carte d’assermentation, informe le ministère du Commerce. Aussi un numéro vert 1435 et le numéro du téléphone 062.99.75.99 sont mis à la disposition des opérateurs économiques et des consommateurs pour dénoncer des cas d’abus ou de fraude dont ils seraient victimes ou témoins.
Brice Gotoa
Les conférences budgétaires pour l’élaboration du projet de loi des finances de l’exercice 2022 ont débuté hier 5 août 2021 à Libreville. « Le but de ces conférences budgétaires est de programmer la bonne dépense et les besoins identifiés feront l’objet d’une étude par les techniciens avant les arbitrages du Premier ministre et du président de la République », explique le ministre du Budget et des Comptes publics, Sosthène Ossoungou Ndibangoye.
Il sera spécifiquement question cette année, d’élaborer une cartographie des indicateurs, objectifs et cibles à moyen terme, en cohérence avec le plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise (PAT). Des échanges avec des membres du gouvernement sur ce plan lancé en janvier dernier sont d’ailleurs prévus. Et « pour cette première journée, ce sont le Secrétaire général de la Primature, le ministre des Affaires étrangères et le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption qui ont présenté leurs besoins prioritaires au titre de l'année 2022 ».
Le ministère du Budget veut ainsi disposer d'une base de données composée de projets « réalistes et réalisables » à conduire pour mettre en œuvre les douze batailles clés retenues dans le plan d’accélération de la transformation en 2022, ainsi que les projections à moyen terme.
Ces conférences orientées vers « l’investissement et la démarche de la performance » vont s’achever le 13 août 2021, pour la phase ministérielle. La 2ème phase portera sur les séances techniques entre les services de la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP) et les administrations sectorielles.
Rappelons que pour l’année 2021, le budget adopté initialement par l’Etat était de 2681,5 milliards de FCFA. Il a été par la suite rehaussé de 362,2 milliards de FCFA, passant à 3043,7 milliards de FCFA.
S.G