Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Grâce aux 13 réformes mises en place entre 2019 et 2020, le Gabon espère gagner 10 places dans le Doing Business 2022 que devrait publier la Banque mondiale en octobre prochain, ont indiqué des responsables de l’Agence nationale de promotion des investissements (Anpi), lors d’une réunion au sommet de l’État. Ces réformes, déjà notifiées à la Banque mondiale, incluent la création d’entreprises, le permis de construire, le raccordement à l’électricité, le commerce transfrontalier, l’octroi du permis de construire, le transfert de propriété et la justice commerciale.

Des mesures qui ont déjà un impact concret sur le climat des affaires. « Aujourd’hui, sur la sécurisation du foncier, le pays a fait des efforts incroyables. On arrive à avoir un foncier sécurisé sur une période suffisamment longue pour pouvoir investir, et donc, rendre compétitif le Gabon », témoigne par exemple Anthony Sowan, directeur général de Agri fund for Africa (AFA), un fonds d'investissements basé au Maroc ayant pour mission le développement du secteur agricole en Afrique.

Dans le rapport Doing business 2020 (celui de 2021 n’a pas été publié), le pays se maintient à la 169e place sur 190 pays évalués. Et d’ici 2025, l’objectif du Gabon est de gagner 30 à 40 places. C’est d’ailleurs l’un des deux objectifs assignés à la task force sur la réforme du cadre des affaires, qui a lancé ses activités le 16 avril dernier. Il est aussi question de relancer les activités du Haut conseil pour l’investissement (HCI), plateforme de dialogue public-privé sur les réformes liées à l'amélioration du climat des affaires au Gabon.

Lors de la dernière évaluation, des avancées avaient déjà été enregistrées vers l’atteinte de ces objectifs. Selon des informations issues du gouvernement, l’élaboration de la feuille de route des réformes Doing Business 2021-2023 a été réalisée à 85% et celle de la matrice des réformes du HCI à 60%. Par ailleurs, un accord d’assistance technique et financière (don) de la Banque mondiale pour la mise en œuvre de certaines réformes de la feuille de route Doing Business 2021-2023 a été obtenu. Après l’adoption de ces réformes, le pays devra en plus s’assurer qu’elles sont réalisées à temps pour voir son classement s’améliorer.

Sandrine Gaingne

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Au Gabon qui se prépare à une éventuelle troisième vague de la Covid-19, les autorités vont renforcer le dispositif de riposte aux portes d’entrée terrestres du Cameroun et de la Guinée Equatoriale. Une séance de travail y relative s’est tenue le 29 août 2021 à la direction régionale de la santé du Woleu Ntem, entre le responsable de la commission technique du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil), Pr Romain Tchoua et le responsable de la commission technique provinciale, Dr Ludger Boulingui.

« On a retenu une stratégie plus adaptée, une stratégie personnalisée à la zone. Nous allons renforcer les personnels qui y sont déjà présents et également exiger que des tests soient refaits systématiquement dans ces frontières-là », a déclaré Pr Romain Tchoua.

Pour le responsable de la commission technique provinciale du Woleu-Ntem, l’ensemble des enjeux devrait permettre d’améliorer tout ce qui se fait sur place. « Nous avons reçu un certain nombre de recommandations qu’on va régler dans l’immédiat par rapport à quelques manquements constatés », a indiqué Dr Ludger Boulingui.

Cette décision intervient dans un contexte où le Gabon enregistre une baisse généralisée des cas positifs dans toutes les provinces. Mais en 15 jours, le Cameroun voisin a enregistré 1250 nouvelles infections et 15 décès liés au coronavirus, rapporte le très sérieux blog lurgentiste.com. Du 10 au 25 août 2021, le pays est passé de 82 mille 605 et 1341 décès à 83 mille 855 cas positifs et 1356 décès selon la situation épidémiologique officielle. Pour les officiels gabonais, « Il est donc essentiel de renforcer le dispositif à ce niveau afin d’éviter de nous retrouver avec des cas importés des pays voisins ».

Selon les chiffres du Copil, depuis le début de la pandémie de la Covid-19, le Gabon a enregistré 25 819 cas positifs sur les 1 078 893 tests réalisés, dont 89 cas actifs, 25 565 guérisons et 165 décès.

Brice Gotoa

Tous les titres fonciers cédés en 2011 aux aménageurs privés par l’Etat afin d’y réaliser des lotissements font depuis le 27 mai 2021, l’objet d’une mutation au profit de la République gabonaise. Ce, en vue « de réorganiser la distribution des terres aux populations notamment les plus défavorisées », a annoncé dans un communiqué le 25 aout 2021 le directeur général de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (Anuttc).

D’après Dexter Ilbert Meye M’Obiang, directeur général de l’Anuttc, ces promoteurs immobiliers privés qui avaient bénéficié de l’appui de l’Etat n’ont pas atteints les objectifs qui leur étaient fixés. En fait, ces terrains avaient été cédés en 2011 à ces opérateurs privés en vue d’y réaliser sur fonds propre des lotissements afin de donner corps au projet de construction de 5000 logements. « Le constat qui se dégage est que les terrains cédés à ces promoteurs immobiliers privés font plutôt l’objet de spéculation réduisant à néant l’engagement des pouvoirs publics de garantir un accès à la propriété pour les plus grands nombre ».

Pourtant, rappelle le DG de l’Anuttc, le chef de l’Etat avait signé en janvier 2021 une ordonnance qui donnait trois mois à ces promoteurs immobiliers pour se conformer à la réglementation. Il était attendu d'eux qu'ils produisent des études validées par l’Anuttc et sollicitent les autorisations requises (permis de lotir et permis de construire) préalables à tous les travaux. Malheureusement, aucun aménageur n’a satisfait à ces exigences.

S.G

Depuis le 26 août dernier, Francis Nkea Ndzigue, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, fait de petites annonces dans les réseaux sociaux au sujet des détournements de deniers publics au Gabon.

Dans l’un de ses derniers tweets, il déclare : « Suite à la révélation de plusieurs cas de détournements de deniers publics perpétrés ces derniers temps au sommet de l’Etat, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption tient à rappeler que le président de la République conduit actuellement une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption et infractions assimilées. Autrement dit, tous les coupables seront soumis à la rigueur de la justice. Selon l’article 506 du Code pénal, le détournement de deniers publics est passible de la peine de vingt ans de réclusion criminelle au plus et de 100 000 000 FCFA d’amende au plus ».

Le membre du gouvernement se garde pour l’instant de révéler de quels cas de détournements de deniers publics il s’agit. Il ne nomme personne mais il ne fait aucun mystère sur le fait que la Justice sera mise en branle contre les coupables. « En pleine relance économique, nous ne pouvons pas tolérer de tel comportement au sommet de l'Etat », indique le membre du gouvernement. Ce qui laisse présager qu’une opération de lutte contre les détournements de la fortune publique est en cours au Gabon. Mais les contours restent encore secrets.

Le membre du gouvernement rappelle alors les dispositions de la loi gabonaise : « Se rend coupable de corruption active toute personne qui propose ou remet un pot-de-vin sous quelque forme que ce soit à un fonctionnaire ou un agent public pour que celui-ci accomplisse ou s’abstienne d’accomplir un acte de sa fonction. La loi punit toute personne physique ou morale (une entreprise par exemple) qui a proposé ou remis un avantage quelconque à un agent public, un fonctionnaire, un membre de la force publique ou un magistrat pour obtenir de celui-ci une décision en sa faveur ou celle d’un tiers ».

Ces annonces de Francis Nkea Ndzigue interviennent près de cinq mois après que la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite a lancé le 17 mars dernier à Libreville l’audit de 42 administrations. Les résultats de cet audit n’ont pas encore été rendus publics.

En effet, Francis Nkea Ndzigue a annoncé en début d’année que son département ministériel va procéder, en 2021, à la sensibilisation, au contrôle et à la sanction. « Nous allons privilégier le contrôle. Désormais la Navea [Autorité nationale de vérification et d’audit] fera le contrôle de ministère en ministère. La Navea ira de ministère en ministère pour vérifier les dotations budgétaires ; vérifier les encaissements et vérifier ce qui a été fait avec ces encaissements. Nous allons privilégier la sanction disciplinaire sur les agents publics », avait affirmé M. Nkea Ndzigue.

Sur la période 2012-2016, le Gabon a perdu 600 milliards de FCFA à cause de paiements frauduleux à des fournisseurs, selon une récente enquête de l’Agence nationale d’investigation financière. Ce qui a amené le gouvernement à durcir le ton en matière de lutte contre ce fléau.

Sylvain Andzongo

Patrice Neveu, l’entraîneur de l’équipe nationale du Gabon reste à la tête des Panthères jusqu’en 2023. Le nouveau contrat entre le technicien français et le gouvernement gabonais a été signé ce 27 août 2021 à Libreville.

« Ce vendredi 27 août, j'ai signé le prolongement du contrat pour 2 ans du sélectionneur national des Panthères du football comme décidé par le président de la République Ali Bongo Ondimba » a affirmé le ministre gabonais des Sports Franck Nguema.

A la tête de l’équipe fanion gabonaise depuis deux ans, Patrice Neveu aura deux missions prioritaires. Premièrement, qualifier le Gabon pour la coupe du monde 2022, et ensuite, conduire jusqu'à la victoire de l'équipe nationale lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se joue en 2022 au Cameroun.

Patrice Neveu est également chargé, selon le ministre des Sports, de qualifier les Panthères aux CAN 2023 et 2025. Il devra aussi construire l'équipe nationale Gabonaise de football des 10 prochaines années.

Ainsi, le technicien français qui affirmait il y a quelque temps vouloir conduire l’équipe gabonaise jusqu’au mondial, pourrait réaliser son rêve au cas où cette équipe se qualifie pour la phase finale de cette compétition internationale.

Patrice Neveu est à la tête de la sélection nationale gabonaise depuis 2019. C’est sous sa direction que le Gabon s’est qualifié pour la CAN 2021 qui se jouera au Cameroun l’année prochaine.

Sandrine Gaingne

La Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader) souhaiterait disposer d'un partenariat avec la mairie de Libreville pour un emplacement de 40 kiosques dans les six arrondissements de cette commune. Le 26 août 2021, la représentante de la Sotrader, Nellie Linda Matsanga est allée échanger à ce sujet avec le maire de Libreville, Christine Mba Ndutume.

L’installation de ces kiosques dans la capitale gabonaise, apprend-on, permettrait d'accompagner les Gabonais économiquement faibles dans la production et la distribution des produits agricoles. Les kiosques seront des espaces marchands occupés par des Gabonais sélectionnés par la Sotrader. Il est question d’après la société de transformation, de promouvoir le made in Gabon et d’offrir des produits frais à la consommation des populations.

Le projet « un kiosque, une famille » a été mis en place par la Sotrader, en partenariat avec l'Agence nationale de promotion des investissements (ANPI), l'Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) et l'Agence gabonaise de normalisation (Aganor), afin de permettre aux familles gabonaises économiquement faibles (GEF) de parvenir à une indépendance financière en commercialisant les produits de première nécessité à moindre coût.

Depuis plus de 2 ans, la Sotrader se dote de ses propres marchés agricoles afin de commercialiser des produits agricoles issus du programme Graine. L’implantation des kiosques dans la cité devrait encourager les coopératives et les agriculteurs indépendants à produire plus et inciter les Gabonais à s’investir dans l’agriculture pour réduire de 50% les importations alimentaires qui coûtent actuellement près de 550 milliards FCFA par an au pays.

Brice Gotoa

 

Le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong et le Comité national de vaccination contre la Covid-19 (Copivac), ont procédé ce 27 août 2021, au lancement de la première phase de la caravane itinérante de vaccination dans le Grand Libreville.

Tout au long de cette campagne, le comité national de vaccination sillonnera les différents quartiers du Grand Libreville accompagné des acteurs de la société civile, préalablement formés en qualité de mobilisateurs sociaux, pour l’atteinte des différentes cibles.

 « L’objectif recherché par cette campagne qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de vaccination contre la Covid-19, est l’intensification de la vaccination communautaire conformément à la phase 4 de son troisième axe stratégique », renseigne le ministère de la Santé dans un communiqué.

Les sites retenus pour cette première phase sont les ronds-points de Nzeng-Ayong et de Mindoubé 1 dans la commune de Libreville, le marché du premier campement dans la commune d’Akanda, le carrefour SNI pour la commune d’Owendo et le rond-point du PK12 pour la commune de Ntoum. « Cette campagne de vaccination est gratuite et volontaire basée sur un consentement éclairé et la pharmacovigilance », rappelle le ministère de la Santé.

Depuis le lancement de la campagne de vaccination en mars dernier au Gabon, les populations trainent le pas pour se rendre dans les centres de vaccination ouverts à travers le pays. Les efforts du gouvernement pour susciter leur adhésion massive à traitement préventif, peinent à dissiper les réticences. Pourtant, la vaccination est gratuite et elle constitue pour les autorités gabonaises l’un des moyens de prévention les plus efficaces contre la Covid-19. Raison pour laquelle elles encouragent les populations à se faire vacciner.

Selon les chiffres du Comité national de vaccination contre la Covid-19, du 20 août 2021, 76. 226 personnes éligibles ont été vaccinées, soit 7,51%. Le Gabon est loin de la cible prévue de 60% de la population totale vaccinée. Pourtant, selon une étude du centre de recherche The Economist Intelligence Unit (EIU), le Gabon d’ici 2022 aura vacciné entièrement sa population.

Brice Gotoa

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L’organisation non-gouvernementale (ONG) Brainforest a effectué du 23 au 26 août 2021 une mission de sensibilisation des producteurs de cacao sur de la déforestation, à Minvoul dans la province du Woleu-Ntem.

« Il était question ici de définir qu’est-ce que la forêt, de montrer un peu les causes et les conséquences de la déforestation. Les communautés ont bien compris qu’il faut effectivement lutter contre la déforestation pour préserver la biodiversité et préserver leurs ressources notamment les plantations de cacao », a déclaré Ariole Meye Me Ndong, chef de projet cacao sous ombrage à Brainforest.

Cette mission s’inscrit dans le cadre du projet « Cacao sous ombrage comme développement économique zéro déforestation pour les communautés du Gabon ». Ce projet prévoit l’organisation de plusieurs formations en faveur des producteurs notamment des sensibilisations sur divers thèmes en rapport avec leurs activités. Cette sensibilisation a pour but d’informer et d’édifier les communautés sur les enjeux du projet.

Selon l’ONG Brainforest, les producteurs doivent être les premiers acteurs impliqués dans leur protection. « C’est pourquoi cette campagne de sensibilisation leur est destinée afin de les emmener d’une part à prendre conscience des conséquences de la déforestation et d’autre part à adopter les pratiques de gestion durable des plantations à travers la promotion de l’agroforesterie à base de cacao », a indiqué le chef du projet.

L’exploitation durable de ces plantations de cacao, apprend-on, est capitale pour garantir une productivité à long terme, assurer la résilience aux changements climatiques en cours et diversifier les sources de revenus des producteurs.

Le Gabon est considéré en Afrique centrale comme un modèle en matière de gestion des forêts. En encouragement aux mesures mises en œuvre pour lutter contre la déforestation, le pays a obtenu un financement de 17 millions de dollars soit environ 9,3 milliards de FCFA de la part de la Norvège.

Brice Gotoa

A l’invitation du Centre international de recherches médicales de Franceville (Cirmf), le microbiologiste français Didier Raoult est actuellement au Gabon, a-t-on appris auprès du Cirmf. Cette visite qui s’achève le 4 septembre 2021, sera marquée par la signature d’un accord-cadre entre le Cirmf et l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille que dirige le microbiologiste français. L’objectif de cette convention est d’intensifier la mobilité des chercheurs entre Franceville (où est basé le Cirmf) et Marseille, ville française dans laquelle officie le chercheur âgé de 69 ans.

Par ailleurs, durant ce séjour à Franceville, il participe à un sommet scientifique sur le transfert des microbes des grands singes vers l’homme, organisé par le Cirmf. Aussi, à en croire le professeur Jean Bernard Lekana Douki, directeur général du Cirmf, des discussions scientifiques sur la recherche ainsi que sur la recherche de financement pour la recherche au Gabon seront au centre de cette visite.

Propulsé sur la scène internationale en 2020 quand il avait proposé la chloroquine, comme traitement contre la Covid-19, et par la suite pour ses positions controversées sur cette pandémie, l’infectiologue Didier Raoult travaille depuis plusieurs années avec le Gabon. Notamment, à travers l’IHU.

Créé en 1974, le Cirmf est un laboratoire national de référence pour le diagnostic des maladies infectieuses. Il est aussi Centre régional de référence OMS pour les fièvres hémorragiques virales et des arboviroses.

S.G

L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) invite les élèves ayant obtenu le baccalauréat gabonais session 2021 et désireux d’obtenir une bourse d’étude pour l’année académique 2021-2022, de s’inscrire sur la plateforme eBourse, apprend-on d’un communiqué officiel de l’agence.

« A cet effet, il est demandé à tout bachelier de procéder à la création d’un compte et d’effectuer la demande de bourse en ligne sur eBourse en se connectant sur www.anbg.online », renseigne le communiqué de la direction générale de l’Agence. Cette dernière précise que cette campagne d’inscription se poursuit jusqu’au 30 septembre 2021.

Pour cette rentrée académique 2021-2022, le gouvernement mettra en application le projet de décret adopté en conseil des ministres le 29 avril dernier qui rompt avec certaines anciennes dispositions instituant le régime des bourses en République gabonaise. A en croire le ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick Mouguiama Daouda, les critères d’attribution des bourses d’études au Gabon ont été revues pour donner plus de chance à tous les Gabonais, notamment les personnes handicapées et les sportifs.

Actuellement, la volonté du gouvernement est de promouvoir à la fois l’excellence et les formations porteuses d’emplois. Le Gabon a dépensé 30,68 milliards de FCFA en matière de bourse pour ce qui concerne l’enseignement supérieur en 2019, selon les données disponibles de l’ANBG.

A noter que c’est depuis 2020 que la plateforme eBourse a été mise en place pour permettre aux demandeurs de bourses de postuler depuis un smartphone ou un ordinateur sans avoir à se déplacer. Ce qui permet de de d'éviter tout contact physique entre les usagers dans un contexte de crise sanitaire.

Brice Gotoa

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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