Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) invite les élèves ayant obtenu le baccalauréat gabonais session 2021 et désireux d’obtenir une bourse d’étude pour l’année académique 2021-2022, de s’inscrire sur la plateforme eBourse, apprend-on d’un communiqué officiel de l’agence.

« A cet effet, il est demandé à tout bachelier de procéder à la création d’un compte et d’effectuer la demande de bourse en ligne sur eBourse en se connectant sur www.anbg.online », renseigne le communiqué de la direction générale de l’Agence. Cette dernière précise que cette campagne d’inscription se poursuit jusqu’au 30 septembre 2021.

Pour cette rentrée académique 2021-2022, le gouvernement mettra en application le projet de décret adopté en conseil des ministres le 29 avril dernier qui rompt avec certaines anciennes dispositions instituant le régime des bourses en République gabonaise. A en croire le ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick Mouguiama Daouda, les critères d’attribution des bourses d’études au Gabon ont été revues pour donner plus de chance à tous les Gabonais, notamment les personnes handicapées et les sportifs.

Actuellement, la volonté du gouvernement est de promouvoir à la fois l’excellence et les formations porteuses d’emplois. Le Gabon a dépensé 30,68 milliards de FCFA en matière de bourse pour ce qui concerne l’enseignement supérieur en 2019, selon les données disponibles de l’ANBG.

A noter que c’est depuis 2020 que la plateforme eBourse a été mise en place pour permettre aux demandeurs de bourses de postuler depuis un smartphone ou un ordinateur sans avoir à se déplacer. Ce qui permet de de d'éviter tout contact physique entre les usagers dans un contexte de crise sanitaire.

Brice Gotoa

Selon un récent rapport de Gsma (l’organisme qui regroupe les opérateurs télécoms dans le monde) et la Commission économique pour l'Afrique  (CEA), avec 40% de sa population (1,8 million d’habitants), le Gabon affiche le meilleur taux d’accès aux réseaux sociaux dans la Ceeac (Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Rwanda, São Tomé-et-Principe) début 2021.

Dans ce classement, le Gabon est suivi respectivement de São Tomé-et-Principe (32%) ; le Cameroun (17%), le Congo (15%), la Guinée équatoriale (9%), l’Angola (8,5%), le Rwanda (6,5%), le Burundi (6%) ; la RD Congo (5%) et le Tchad (5%). « Facebook est de loin le réseau social le plus populaire ici, avec une base totale de 14 millions d'utilisateurs en janvier 2021. Il est également devenu la plateforme préférée de nombreux entrepreneurs du commerce électronique dans toute la région », indique le rapport.

Le Gabon domine littéralement ses pairs de la Ceeac en termes d’accès aux réseaux sociaux au point où, selon Gsma, cela impacte le classement du top cinq du commerce en ligne. En effet, le pays est classé numéro un de la région avec 38,3% de la population préparée aux achats en ligne. Viennent respectivement par ordre : le Cameroun (32%), le Rwanda (30,9%) ; l’Angola (30,4%) ; le Congo (14%).

Cela a également un autre impact au niveau des paiements numériques car, indique le rapport, seuls le Gabon et le Rwanda enregistrent un pourcentage de paiements numériques supérieur à la moyenne de 34 % en Afrique subsaharienne, au cours de la période sous revue.

S.A.

Dans son rapport publié ce mois d’août sur l’économie gabonaise, le Fonds monétaire international (FMI) révèle que les autorités devraient annoncer une liste d’entités publiques à fermer à fin septembre 2021, afin de rationaliser les dépenses non prioritaires de l'Etat.

« La rationalisation des entités publiques permettra également de renforcer la prestation de services et de réduire les transferts à moyen terme. Après analyse de leur situation financière, un groupe de travail devrait remettre d'ici fin septembre 2021 une première liste d'entités publiques à fermer et recommander des mesures d'amélioration de la gouvernance et de la gestion financière (...) pour celles à conserver sous la propriété de l'État. Ces actions aideront les autorités à atteindre leur objectif de maintenir la masse salariale globalement constante en termes nominaux », indiquent le rapport.

Seulement, le FMI se garde de dévoiler les entités publiques qui pourraient être fermées. Mais, dans un précédent rapport publié en 2017, l’institution financière notait déjà que, depuis 2016, une annexe à la loi de finances présente une liste de 110 opérateurs bénéficiant de transferts du budget de l’Etat. Ces opérateurs interviennent dans des domaines variés, comme la protection sociale, les transports, la communication ou bien l’industrie et les mines. « Cette liste intègre des structures qui ne disposent pas de la personnalité juridique et constituent en réalité des services rattachés à l’administration centrale », indiquait le rapport. Ce dernier a alors prescrit la rationalisation de ces entités qui grèvent le budget de l’Etat.

 A titre d’illustration, au 30 septembre 2020, l’État a octroyé des subventions de l’ordre de 95,3 milliards de FCFA aux entreprises et autres entités publiques, selon le rapport d’exécution budgétaire du troisième trimestre 2020.

Sylvain Andzongo

Selon des prévisions du centre de recherche The Economist Intelligence Unit (EIU), le Gabon fait partie des rares pays d’Afrique qui auront le mieux réussi leur campagne de vaccination d’ici 2022. En fait, d’après le rapport du centre de recherche britannique publié le 25 aout 2021, d’ici fin 2022, le Gabon aura vacciné entièrement sa population.

Trois autres pays africains au même titre que le Gabon auront atteint à fin 2022 leur couverture vaccinale généralisée. Il s’agit de l’Egypte, de l’Ethiopie et du Kenya. L’Afrique du Sud, Maurice et le Maroc, pour leur part, auront atteint cet objectif dès 2021. Les autres pays africains ne seront entièrement vaccinés qu’à partir 2023, selon les prévisions de l’institution britannique.

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PIB

Pour le centre de recherche The Economist Intelligence Unit (EIU), les pays qui restent à la traine, s’agissant du déploiement de leur campagne de vaccination, subiront de lourdes conséquences sur leur économie sur les trois prochaines années. « Les pays qui auront vacciné moins de 60 % de leur population à l’horizon mi-2022 enregistreront au total des pertes de PIB de 2300 milliards de dollars, sur la période 2022-2025 ». Ces pertes, selon l’étude, concerneront beaucoup plus les pays émergents où le taux de vaccinés reste très faible à ce jour. De ce fait, apprend-on, les pays d’Afrique subsaharienne pourraient perdre 2,9 % de PIB, du fait de la lenteur de la campagne de vaccination, contre seulement 0,1 % de perte de PIB pour les pays d’Europe de l’Est sur la période 2022-2025 selon les prévisions.

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Parts de PIB perdues en fonction des retards dans la vaccination.

Les efforts du Gabon

Ainsi, si l’on s’en tient au rapport d’EIU, les efforts consentis par les autorités gabonaises pour vacciner les populations pourrait payer d’ici la fin de l’année prochaine. Il faut en effet dire qu’à l’heure actuelle, les autorités multiplient les stratégies pour encourager la majorité des personnes à se faire vacciner. Notamment, les personnes vaccinées sont exemptées de certaines mesures barrières mises en place. Telles que le couvre-feu, l’accès à certains lieux, etc.

Aussi, le Gabon a réceptionné ces derniers mois 410 000 doses de vaccins Sinopharm et Sputnik V. Le pays attend en ce moment 165 600 du vaccin américain Johnson and Johnson. Par ailleurs, l’Etat gabonais met un accent particulier sur la sensibilisation sur le bien-fondé de la vaccination qui est, d’après les autorités nationales et internationales, le seul moyen pour venir à bout de cette pandémie.

Cependant, pour l’instant, de nombreuses personnes peinent à suivre le gouvernement dans son élan. Raison pour laquelle, certains Gabonais doutent que, d’ici 2022, le pays ait atteint comme le prévoit EIU, sa couverture vaccinale généralisée. Ce d’autant plus qu’une partie de la population reste réticente au vaccin qui n’est d’ailleurs pas obligatoire. A la date du 20 aout 2021, 76 226 personnes ont été vaccinées au Gabon soit seulement 7% de la population. L’objectif du gouvernement étant de vacciner plus de 60% de sa population avant la levée de toutes les mesures barrières.  

Méthodologie

Pour sa part, le centre de recherche britannique soutient que pour parvenir à ces projections, s’agissant des critères, il a été pris en compte les accords d'approvisionnement, les contraintes de production, l'hésitation à la vaccination, la taille de la population et la disponibilité des travailleurs de la santé. Puis, les données sont ajustées par les analystes pour refléter les conditions spécifiques sur le terrain. « Tout d'abord, nous avons répertorié les pays qui atteindront 60 % de couverture vaccinale contre le coronavirus entre la mi-2022 et le début de 2023 (représentés en orange sur la carte chronologique mondiale de la vaccination ci-dessus, ndlr) et ceux qui atteindront ce taux de vaccination en 2023 et au-delà (représentés en rouge, ndlr) », justifie EIU.

Il poursuit, « nous avons ensuite calculé l'augmentation « virtuelle » de la croissance du PIB en 2022-25 que des délais de vaccination plus rapides offriraient à chacun de ces pays. Enfin, nous avons comparé ces données avec nos prévisions de croissance du PIB « régulières » pour évaluer les pertes de PIB mondiales et régionales dues à des calendriers de vaccination retardés. Toutes les données sont calculées aux taux de change du marché », explique EIU.

Sandrine Gaingne

Dans sa récente note d’analyse publiée le 24 août dernier, l’agence de notation Fitch indique qu’elle s'attend à ce que la dette publique brute du Gabon tombe à 74,4% du produit intérieur brut (PIB) en 2021, contre 77,4% en 2020.

Cette baisse entre les deux exercices, indique l’Agence de notation, est la conséquence d’un « récent assouplissement des pressions sur les liquidités en raison de la hausse des prix du pétrole et d'un nouveau programme du Fonds monétaire international (FMI) ». Dans la même veine, Fitch prévoit une amélioration du contexte macroéconomique qui permettra que la dette publique du pays tombe à 73,8% d'ici la fin de 2022.

Néanmoins, Fitch considère que « le fardeau de la dette souveraine du Gabon est soutenable, [mais] avec des risques pour la capacité de remboursement de la dette reflétant les problèmes de liquidité et de gestion des finances publiques ».

Car, environ 37% du fardeau total de la dette publique du Gabon est à des conditions concessionnelles. Environ 24 % de sa dette est sous forme d'euro-obligations et un petit montant est constitué de prêts commerciaux. La banque centrale (Beac) détient environ 9 % de la dette gabonaise, dont 7 % sous forme d'avances à long terme que le Gabon a la possibilité de rembourser et 2 % en obligations d'État. Le reste de la dette intérieure est sous forme de prêts bancaires et d'émissions sur les marchés régionaux.

Le taux d’endettement du Gabon prévu par Fitch n’est pas très loin des estimations du FMI. Selon les données de Bretton Woods compilées par l’Agence Ecofin, avec un taux d’endettement estimé à 71% en 2021, le Gabon est classé deuxième État le plus endetté de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad). Ce qui est largement au-dessus du seuil en vigueur dans la zone Cemac (70% du PIB). Le pays est devancé par le Congo, présenté comme le pays le plus endetté (91% du PIB) de cette communauté économique.

Sylvain Andzongo

La question de la construction et de la réhabilitation des prisons de Nkoltang et de Libreville était au centre d’une réunion présidée le 25 août par Erlyne Antonela Ndembet Damas, ministre de la Justice.

« Au cours de cette séance de travail qui a vu la présence des techniciens du ministère des Travaux publics, conduits par le ministre Léon Armel Bounda Balonzi et les principaux responsables de la Sécurité pénitentiaire dont le général de brigade Jean Germain Effayong Onong, commandant en chef dudit corps, les principales parties ont convenu de la mise en place d’une équipe censée veiller aux études et à la conception du projet », apprend-on.

Aussi, la rencontre au ministère de la Justice a également été l’occasion donnée au Garde des Sceaux de repréciser les enjeux : travailler avec pragmatisme dans la conduite du dossier ; faire des comptes rendus hebdomadaire de l’évolution des études devant aider à la réalisation du projet ; la nécessité de respecter les normes internationales en matière de construction de prison, avec en ligne de mire l’exigence de respect des droits de l’Homme.

« En ce qui concerne la construction et la réhabilitation de l’ensemble des prisons du Gabon, tous les appels d'offres ont été passés. Le gouvernement et les entreprises adjudicataires ont signé tous les contrats ; en un mot, tout est sous le format de financement, les études sont en cours », apprend-on.

Cette annonce de réhabilitation et de construction des prisons de Nloltang et de Libreville intervient quelques jours après qu’Erlyne Antonela Ndembet Damas, a annoncé, à la télévision, la lutte contre la surpopulation carcérale. En effet, le 18 août, le membre du gouvernement a indiqué que ces travaux en milieu carcéral vont aider le Gabon « à asseoir encore plus la notoriété du pays auprès des instances internationales, en matière de respect des droits de l’Homme ». Surtout que le Gabon est actuellement membre du Conseil des droits de l’Homme de l'ONU.

Mais en attendant le développement de ces infrastructures carcérales, l’on note que la prison centrale de Libreville, par exemple, était extrêmement surpeuplée ; construite pour accueillir 500 prisonniers, elle contenait environ 3 000 personnes, selon le rapport 2019 de l’ambassade des Etats-Unis au Gabon sur les droits de l’Homme.

Sylvain Andzongo                                   

Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba a invité le gouvernement et les collectivités locales du Grand Libreville à trouver des solutions idoines et pérennes au problème d’insalubrité. C’est le but de l’audience accordée le 25 août 2021 par le Chef de l’Etat au ministre de l’Intérieur qu’accompagnait le maire de la commune de Libreville, d’Owendo et d’Akanda.

« Nos villes ont des problèmes d’insalubrité et d'occupation anarchique des espaces publics, sans oublier les questions de voiries. C’est de ces questions-là que nous avons eues à traiter avec le chef de l’Etat qui a instruit le gouvernement à trouver des solutions rapides avec les collectivités locales que nous sommes », a déclaré Jeanne Mbagou, maire de la commune d’Owendo.

Les rues de Libreville, Owendo et Akanda sont jonchées d'ordures ménagères de toutes sortes. Ces ordures souvent déversées sur la chaussée obstruent la circulation dans certaines rues du Grand Libreville. La société Clean Africa payée par l’Etat gabonais pour débarrasser la capitale de ces déchets ne fait pas bien son travail, selon les usagers.

Il serait donc nécessaire, d'après les populations, que les parties concernées par cette question fassent le nécessaire pour régler de manière efficace et rapide ce problème d’insalubrité avant le retour de la grande saison des pluies le mois prochain.

Brice Gotoa

Une enquête réalisée au Gabon en février 2020 par Afrobarometer, un réseau panafricain de recherche par sondage, révèle que les Gabonais font peu confiance à la police et à la gendarmerie. Selon les résultats de ce sondage mené en collaboration avec le Centre d’études et de recherche en géosciences politiques et prospective (Cergep), seulement 7% de la population a encore entièrement confiance à ces agents de sécurité.

« En effet, près de la moitié des Gabonais (45%) ne font ‘’pas du tout confiance’’ aux agents des forces de l’ordre, et 30% leur font ‘’ juste un peu confiance’’, contre seulement 7% qui leur font ‘’beaucoup confiance », explique Afrobarometer dans cette enquête dont l'échantillon est constitué de 1200 adultes Gabonais.

Par ailleurs, Afrobarometer fait savoir que deux tiers (66%) des Gabonais estiment que « la plupart » ou « tous » les policiers et gendarmes sont impliqués dans des affaires de corruption, en plus des 30% qui pensent que « certains d’entre eux » sont corrompus. Aussi, 47% des « Gabonais ayant eu recours à l’assistance de la police affirment avoir dû verser un pot-de-vin ou faire un cadeau ou une faveur pour obtenir l’assistance dont ils avaient besoin ». Et 98 % des Gabonais pensent que certains policiers et gendarmes sont impliqués dans les affaires de corruption.

Afrobarometer qui reconnait l’importance des forces de l'ordre pour la sécurité de la population gabonaise déplore tout de même l’absence des postes de police ou de gendarmerie dans plusieurs zones du pays.

Tous ces griefs d’après le réseau ont créé un sentiment de défiance chez des citoyens vis-à-vis des agents de police et de gendarmerie. Raison pour laquelle Afrobarometer recommande à l’Etat d’engager « une réflexion avec l’ensemble des parties prenantes pour rétablir la confiance entre les agents de force de l’ordre et les populations, en mettant en place par exemple une police de proximité ».

Lors de la 3e édition des journées nationales de la sécurité intérieure (JNSI), le 12 août dernier, le président de la République Ali Bongo Ondimba a invité les forces de l’ordre à être « exemplaires et irréprochables » tant dans leur comportement que dans leur moralité.

Afrobarometer est un réseau panafricain de recherche par sondage qui produit des données sur les expériences et évaluations des Africains relatives à la démocratie, à la gouvernance, et à la qualité de vie.

S.G.

L'Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) informe qu’au 24 août, elle a agréé 415 opérateurs du secteur de l’alimentation de la rue sur 1100 formés dans l'Estuaire.

Pour officialiser ces agréments, le directeur général de l'Agasa, Alia Maheva Maganga-Moussavou, accompagnée de ses services techniques, ont effectué, le 24 août, une sortie de terrain dans les communes d’Akanda, Libreville et Owendo auprès des acteurs agréés encore appelés « ambassadeurs de l’alimentation de rue » (ADR).

« Il s’agissait, lors de cette sortie, d’aller à la rencontre des ambassadeurs de l’ADR, de procéder à l’apposition de stickers des acteurs agréés », apprend-on. Selon l’Agasa, ces deux éléments que sont l'agrément et le sticker sanitaire, constituent un gage de qualité et une marque de salubrité pour ces acteurs. Ce sont des références qui font la différence en matière de protection de la santé des consommateurs et de responsabilité de l'opérateur.

Depuis 2019 l’Agasa a lancé un programme qui vise la sensibilisation, la formation, l’accompagnement, la mise aux normes sanitaires et l’agréage des acteurs de l’alimentation de rue aux fins de les arrimer aux bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication dans l’intérêt sanitaire du consommateur.

S.A.

En arrêt depuis 15 ans, les travaux de réhabilitation de la salle de spectacle de Libreville vont bientôt reprendre. A ce sujet, le ministre gabonais de la Culture, Michel Menga M’Essone a rencontré le responsable de l’entreprise Mougoula Import, adjudicataire de ce marché, le 24 août dernier au musée national.

« Les conventions sont signées, nous sommes donc à la dernière phase pour que le travail débute. Le Premier ministre avait exigé que chaque fois que nous nous trouvons dans des situations comme celle-là, que les entreprises adjudicataires et nous puissions solennellement nous engager à respecter le cahier de charges. Nous allons respecter le temps et la qualité des ouvrages qui ont fait l’objet des inscriptions budgétaires », a déclaré Michel Menga M’Essone.

Bien que le coût des travaux et les raisons de l’arrêt des travaux n’aient pas été évoqués, le responsable de l’entreprise Mougoula Import a rassuré le ministre de la Culture de sa capacité et sa disponibilité à effectuer les travaux dans les brefs délais. « Nous allons respecter les délais que nous avons signés contractuellement », a rassuré Hassan Moulouba, responsable de la société Mougoula Import.

Outre la réhabilitation de la salle de spectacle de Libreville qui devrait permettre aux artistes gabonais d’avoir un espace culturel dédié, il est également prévu la réfection du bâtiment du ministère de la Culture et l’École nationale d'art et manufacture (Enam). La livraison des travaux de réhabilitation de ces trois édifices culturels est prévue pour décembre prochain.

L’Etat gabonais s’est engagé à réhabiliter les bâtiments publics pour ramener l’administration dans ces bâtiments et réduire le coût de location. Il est prévu de mettre en place un programme de rénovation de 407 bâtiments dans Libreville, évalués à 11 milliards de FCFA.

Brice Gotoa

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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