Le Nouveau Gabon

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En grève depuis cinq mois devant les locaux du ministère chargé des Eaux et forêts, à Libreville, le Syndicat national des professionnels des eaux et forêts (Synapef) est monté d’un cran ce 27 juillet.

En effet, le Synapef affirme avoir séquestré le directeur du cabinet du ministre Lee White. « Ludovic Nkok Banak, Directeur de cabinet du ministre des Eaux et forêts, empêché de sortie de l'Immeuble-Siège pour détournement et séquestration illégale de bons de caisse des agents. Le cabinet Lee White enclin à créer une tension sociale exacerbée », déclarent les grévistes dans une note. Sans autres détails. Mais l’on apprend qu’il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour faire revenir le calme.

Cette situation est née d’une poussée de colère le vendredi 23 juillet dernier. Plusieurs agents du ministère chargé des Eaux et forêts en grève ont constaté que leurs virements bancaires n'étaient pas effectifs. Ils disent avoir été informés par les services de la Solde qu’une mesure de mise sous bons de caisse de leurs salaires jadis viré à la banque, avait été initiée à leur encontre par la tutelle, pour cause de grève et absence aux postes. Ce qui a créé de vives tensions.

Mécontent de cette situation, le Synapef a alors rédigé un communiqué pour condamner « avec fermeté cette mesure illégale qui vient heurter la dignité des agents après les évènements douloureux du 01 septembre 2020 soldés par des blessures graves parmi les syndiqués ». Le Syndicat a alors annoncé qu’elle entreprendrait des « démarches visant à la mise en évidence du préjudice causé aux agents » devant les instances habilitées ».

Pour sa part, le ministère des Forêts ne commente pas encore ses accusations. Les grévistes, eux, ne démordent pas. Ils ont relancé leur mouvement de grève illimitée depuis le 17 février dernier. Ils revendiquent le paiement et le retour des primes des agents du secteur, notamment la prime sectorielle. « Dans les dispositions de l’article 285 du Code forestier, l’État nous concède une prime sur la base des taxes et redevances qui sont payées en matière forestière. Et c’est cette ristourne, dont le gouvernement nous a privés depuis 2014, que nous voulons. D’autant plus que la prime sectorielle a été restaurée en 2015 dans d’autres départements ministériels comme les Mines et les Hydrocarbures », déclarent les grévistes.

Deux mois après le lancement de la première grève en juillet 2020, le ministre de tutelle, Lee White, avait signé le 2 septembre suivant avec le Synapef un protocole d’accord. M. White avait promis que le paiement de la prime revendiquée serait pris en compte dans la loi de finances 2021. Une plateforme de dialogue avait été créée. Les syndicalistes avaient alors suspendu leur mot d’ordre de grève. Mais, déclare Didier Atome Bibang, président du Synapef, plusieurs mois après, cette régularisation n’a pas été satisfaite.

Sylvain Andzongo

Depuis plus d’un an, l’Etat gabonais a dépensé plus de 20 milliards de FCFA pour financer la gratuité du transport public urbain, a récemment affirmé le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, sur Gabon 1ere.

Cette mesure de gratuité avait été instituée au mois d’avril 2020, dans le but de faciliter les déplacements des populations en pleine crise de la Covid-19. La gratuité est assurée par les compagnies publiques à l’instar de Trans’Urb, Sogatra.

Plus d’un an après son lancement, la gratuité du transport reste effective au Gabon. Cette mesure a permis de booster le trafic terrestre en zone urbaine dans le pays. Selon les données bilan de la direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), le nombre de passagers transportés a atteint 12,2 millions de personnes en 2020 contre 2,1 millions en 2019 dans le Grand Libreville.

Mais cette hausse du trafic ne fait pas les affaires de la compagnie de la Société gabonaise de transport (Sogatra). Actuellement au bord de la banqueroute, cette société publique de transport cumule à ce jour une dette qui se chiffre à 22 milliards de FCFA, selon le ministre des Transports. Et la gratuité du transport urbain n’a fait que renforcer ses difficultés financières.

Raison pour laquelle, le gouvernement envisage de mettre fin à cette gratuité dans le but de préserver les emplois à la Sogatra. Mais, « je n’ai pas pour l’instant reçu d’instruction par rapport à l’arrêt de la gratuité », « Pour l’instant, le chef de l’Etat compte accompagner les populations gabonaises », soutient le ministre des Transports.

S.G

Prévu pour ce 27 juillet 2021, l’entrée en vigueur de la taxe dénommée « redevance passager », instaurée par le gouvernement gabonais sur les billets d’avion, est reportée à une date ultérieure. Selon un communiqué du directeur général des impôts, ce report tient compte des discussions en cours au sujet des modalités d’application de cette taxe.

« Par conséquent, les dispositions prévues par le communiqué du 16 juillet 2021 sont annulées. Un communiqué ultérieur sera publié en temps opportun, pour informer les différents opérateurs économiques de la date définitive arrêtée pour le début de la levée de cette contribution » a déclaré Gabin Otha Ndoumba, directeur général des Impôts.

Cette taxe sera collectée par les compagnies aériennes et les sociétés émettrices des billets d’avion auprès des passagers des vols commerciaux (toutes classes comprises) à destination ou en partance du Gabon. Son entrée en vigueur devrait avoir des conséquences sur les prix des billets d’avions.

Ainsi, pour les vols d’une durée excédant 2 heures, les redevances sont fixées à 32 798 FCFA par passager en classe économique, 39 357 FCFA en classes affaires et 65 596 FCFA en première classe. Quant aux vols de moins de 2 heures, les redevances sont fixées à 26 239 FCFA par passager en classe économique, 32 798 FCFA en classe affaires et 42 638 FCFA en première classe.

Si cette nouvelle obligation fiscale décidée par le gouvernement le 27 avril dernier vise à contribuer au financement du projet d’aménagement de l’aéroport de Libreville et de ses environs, elle est toutefois mal perçue par les transporteurs aériens.

Au Gabon, les mouvements commerciaux des avions ont chuté de 38,5% pour se situer à 2 030 vols contre 3 302 en 2020. Aussi, le nombre de passagers transportés par voie aérienne a fléchi de 48,1%, soit 80 909 personnes, selon les chiffres de la dernière note de Conjoncture de la direction générale de l’économie et de la politique fiscale.

Brice Gotoa

 

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L’activité créée par le nouveau protocole de mise en œuvre de l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche (APP), signé avec l’Union européenne (UE) le 29 juin dernier, devrait générer un chiffre d’affaires 576 milliards de FCFA par an. Comme l’explique le ministre de la Pêche, les 32 000 tonnes de thons que les navires européens sont autorisés à pêcher chaque année dans les eaux gabonaises dans le cadre de cet accord représentent « 32 millions de kg de thons par an ». « Si vous multipliez ça par la valeur d’un kilogramme de thons transformés, c’est-à-dire en boite (à peu près 18 000 FCFA), ça vous place autour de 576 milliards de FCFA », a affirmé Biendi Maganga Moussavou dans l’émission Face à vous sur Gabon 1ère.

Transformation

Mais pour que ce chiffre d’affaires soit entièrement généré au Gabon, toute la chaine de transformation du poisson pêché par les navires européens doit être localisée dans le pays. Or, pour l’instant, le Gabon ne dispose pas d’usines de transformation de ces produits halieutiques. Le ministre de la Pêche l’a d’ailleurs reconnu lors son entretien sur Gabon 1ère. Il y a « un potentiel de transformation que nous devons accompagner avec la mise en place d’usines. Nous avons une usine qui est du côté de Barracuda, une usine très belle dont nous travaillons à la relance. Et nous pensons implanter une autre usine à côté du port. La task force qui a été mise en place dans le cadre du Plan de l’accélération de la transformation de l’économie gabonaise travaille à rendre ce projet concret. Nous avons un atout pour cela. C’est la volonté, le potentiel et nous avons aussi les financements qui devraient nous permettre d’aller dans ce sens », explique Biendi Maganga Moussavou.  

Selon les termes du nouveau protocole de mise en œuvre de APP, il est prévu que les parties « encouragent la coopération économique dans le secteur de la pêche et de la transformation afin de stimuler les investissements, la valorisation des ressources, la création d’emplois et l’établissement d’un juste équilibre entre l’offre et la demande. Des incitations sont consenties aux navires dans ce cadre. Plus spécifiquement, le Gabon se fixe comme objectif, à terme, le transbordement ou le débarquement de l’ensemble des produits pêchés dans ses eaux ».

Et pour faciliter le développement de la politique de la pêche au Gabon, l’UE a prévu de verser au Gabon un appui à la mise en œuvre de la politique sectorielle de la pêche du pays, dont le montant annuel est d’un million d’euros (656 millions de FCFA). La compensation pour l'accès aux eaux et ressources halieutiques de la zone de pêche du Gabon, calculée sur la base d'un tonnage de référence annuel de 32 000 tonnes, est d’un peu plus d’un milliard de FCFA par an.

Inquiétudes

Malgré les assurances données par le membre gouvernement, les termes de cet accord de pêche entre l’Union européenne et le Gabon inquiètent les Gabonais. Plusieurs citoyens soutiennent que les gains potentiels de cet accord ne devraient pas suffire pour compenser les impacts que l’activité pourrait causer sur l’écosystème gabonais. Pour eux, le pays est plus perdant que le Gabon ne dispose pas encore des instruments nécessaires pour contrôler les quantités de poissons pêchés par les navires européens.

Mais, le ministre de la Pêche se montre optimiste. « Nous sommes désormais le deuxième partenaire de l’Union européenne grâce à la signature de ce partenariat de pêche durable. C’est important parce que ça nous donne une carte de visite. Et sur la carte, on sait désormais que le Gabon est le deuxième partenaire de l’UE, que le Gabon a un potentiel de développement de l’industrie thonière. Nous avons la possibilité de développer des emplois dans cette activité thonière ».

Ce nouveau protocole a l’ambition de contribuer à la préservation des ressources maritimes, à la sécurité alimentaire et à la diversification de l’économie gabonaise. Ce, en cohérence avec les objectifs du Plan stratégique Gabon émergent 2025 (PSGE 2025). En fait, dans son PSGE 2025, le Gabon ambitionne, à l’horizon 2025, de faire de la pêche un nouveau pôle de croissance et de création de richesses. L’un des objectifs est de faire du Gabon un exportateur de produits halieutiques à valeur ajoutée vers des marchés régionaux et internationaux. 

Sandrine Gaingne

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Le commandant en chef des Forces de police nationale (FPN), le général de division Serge Hervé Ngoma (photo), vient de suspendre quatre officiers de police de leurs fonctions pour avoir sorti de la prison centrale de la ville de Tchibanga, dans la province de la Nyanga, leur collègue, a-t-on appris dans une décision signée le 25 juillet 2021. Ces « officiers sont suspendus de leurs fonctions, par mesure conservatoire, en attendant les conclusions du conseil d’enquête », renseigne la décision du commandant en chef.

Ces suspensions concernent le colonel Abraham Elanga, directeur régional des Polices urbaines sud, les commandants Jean Martin Litouki et Hugues Noël Ekang Ekomie, respectivement commissaire central de Tchibanga et chef d’antenne Police judiciaire (PJ) de Tchibanga, ainsi que Levy-Gaël Moussavou-Mbongo, chef d’antenne de l’Office central de lutte anti-drogue (Oclad). Ces « policiers visés sont mis, toutes affaires cessantes, à la disposition de l’Inspection générale des Forces de police nationale pour les besoins des enquêtes en cours », indique le document.

Selon le commandant en chef des FPN, les dispositions consacrant la nomination des responsables par intérim seront prises par la direction générale de l’organisation et des personnels afin d’assurer la continuité du service public.

Ces quatre officiers suspendus ont dans la journée du 25 juillet sorti de prison de Tchibanga le chef d’antenne des services de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) de la province de la Nyanga qui avait été placé sous mandat de dépôt, le 23 juillet, par le procureur de la République de Tchibanga pour complicité de violence et voies de faits.

Brice Gotoa

Selon le ministère de la Justice (Minjustice), les 21 candidats de la prison centrale de Libreville (PCL) ont décroché l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), selon les résultats officiels parvenus à la direction de la prison centrale de Libreville.

Toujours selon la même source, ce taux de réussite de 100% a pu être possible grâce aux instructions données par le gouvernement gabonais via le ministère de la Justice, Garde des Sceaux et chargée des droits de l’Homme en vue d’œuvrer en faveur de la formation et de la réinsertion des détenus en fin de peine ou non. Car au même titre que les autres élèves, « les détenus jouissent de leur droit à l’éducation ».

Ainsi, ce taux de réussite « considérable et encourageant », précise le Minjustice, est une conséquence de la promotion, du développement et de la diversification des programmes d’enseignement et de formation au profit des détenus, et d’une volonté de faire des établissements pénitentiaires des espaces de concurrence, de science et d’éducation.

De façon globale, selon le ministère en charge de l’Éducation, sur un total de 40 573 candidats inscrits à l’examen du BEPC au Gabon en 2021, 30 557 ont été reçus, soit un pourcentage de réussite de 79,39%.

Sylvain Andzongo

 

(Le Nouveau Gabon) – Le Centre hospitalier régional Georges Rawiri (CHRGR) de Lambaréné va bénéficier d’une unité de soins intensifs mise en place par une équipe de spécialistes en anesthésie et réanimation en mission de formation dans la province du Moyen-Ogooué.

Selon un communiqué du ministère de la Santé, cette unité de réanimation, première du genre dans un Centre hospitalier régional, est dotée d’appareils de dernière génération notamment des respirateurs, des aspirateurs, des poux seringues électriques, des oxymètres pour la prise en charge des patients en phase aiguë. Elle a une capacité litière de trois lits au démarrage des activités.
« Cette unité de soins intensifs contribuera à améliorer la prise en charge des patients d’une part, et d’autre part, à augmenter la capacité litière de la structure avec l’expérience acquise par le personnel », a déclaré Pr. Ervais Richard Obame, anesthésiste-réanimateur et responsable de la mission.

Pour le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, par ailleurs initiateur de cette formation, il s’agit d’une action qui vient matérialiser la volonté du président de la République d’améliorer le plateau technique des structures sanitaires de l’intérieur du pays.

La mise en place de cette unité de soins intensifs s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du volet sanitaire du Plan d’accélération de la transformation (PAT) que vient de valider le Gabon afin d’améliorer l’offre de soins dans le pays.

Après le CHRGR de Lambaréné, apprend-on, l’équipe des spécialistes se rendra respectivement dans les centres hospitaliers régionaux d’Oyem, Makokou et de Mouila avant de faire un bilan à mi-parcours pour cette première phase et poursuivre dans les cinq CHR restants.

 Brice Gotoa

 

Ouvert ce 23 juillet 2021 à Tokyo au Japon, le Gabon est représenté à la 32ème édition des Jeux Olympiques (JO) par 5 athlètes répartis dans 4 disciplines différentes. Il s’agit de Sara Myriam Mazouz, Antony Obame, Guy Maganga Gorra, Adam Mpali et Aya Mpali, respectivement en judo, en taekwondo, en athlétisme et en natation.

Les 5 compétiteurs tenteront de se surpasser, malgré le contexte particulier desdits jeux afin de faire honneur au pays et au drapeau gabonais. A cet effet, le président gabonais Ali Bongo a adressé ses encouragements à ces 5 athlètes participant à cette compétition.

« Le Gabon n'est pas seulement un champion en matière d'environnement ou de parité. Il est également dans le domaine du sport. A toutes nos Panthères engagées à l'occasion des Jeux Olympiques de Tokyo, j'adresse, au nom de la Nation toute entière, mes plus vifs encouragements. Donnez le meilleur de vous-mêmes. Honorez notre drapeau. Rendez-nous fiers ! », peut-on lire sur la page Facebook d’Ali Bongo Ondimba.

C’est dans un contexte de Covid-19 que s’est ouverte cette édition des JO de Tokyo. Actuellement confrontées au variant Delta, les autorités japonaises ont décidé d’imposer un huis clos quasi-total sur l’ensemble des évènements prévus.

Le Gabon est à sa 11e participation des JO et compte à son actif une médaille d’argent remportée par Anthony Obame en taekwondo aux Jeux de Londres en 2012, soit 40 ans après la première participation (1972).

Brice Gotoa

L’Etat gabonais vient mobiliser 26 milliards FCFA auprès des investisseurs de la Cemac dans le cadre de trois émissions de titres organisées le 21 juillet dernier. La première émission portait sur des bons de trésor assimilables (BTA), d’une valeur globale de 14 milliards de FCFA et d’une maturité de 26 semaines avec une échéance prévue pour le 21 janvier 2022. Pour cette opération, le pays fait carton plein en plaçant 100% des titres émis.

Concernant les deux autres émissions d’obligations du trésor assimilables (OTA) de maturités de 3 ans (5,25 %) et 5 ans (6,25%), le Gabon a respectivement récolté 10 milliards et 2 milliards de FCFA auprès des investisseurs du marché de la Beac. Soit un total de 12 milliards de FCFA. Mais cette enveloppe est en deçà des objectifs visés par l’Etat gabonais qui espérait mobiliser au moins 20 milliards à travers ces deux opérations.

Contrairement aux OTA de 3 ans de maturité souscris à hauteur de 10 milliards de FCFA, ceux de 5 ans de maturité n’ont pas connu l’engouement des investisseurs. Son taux de souscription se situe en effet autour de 20 % par rapport à l’objectif minimal de 10 milliards de FCFA et à 16,8 % comparativement à l’objectif maximal de 12,5 milliards de FCFA.

Ces derniers mois, l’on observe un manque d’engouement chez les investisseurs la sous-région vis-à-vis de certaines levées de fonds du Gabon. A titre d’illustration, les OTA de 25 milliards de FCFA émises par le Gabon le 20 janvier 2021 n’ont enregistré que 7 milliards de FCFA de souscriptions. Soit un taux de couverture de 28%. Celle-ci avait une maturité de 3 ans pour un taux d’intérêt de 5,5%.

Tout de même, les BTA du pays connaissent régulièrement du succès sur le marché de la BEAC tout comme l’emprunt obligataire émis par le trésor public en mai dernier. Ce dernier a permis de mobiliser jusqu’à 188 milliards de FCFA auprès des investisseurs de la Cemac. Soit, une sursouscription de 13 milliards de FCFA.

Pour cette année, le Gabon a prévu de lever la somme de 883,5 milliards de FCFA sur le marché de la BEAC. Soit 563,5 de BTA et 320 d’OTA.

SG

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Fabien Owono Essono, ancien ministre gabonais de l’Agriculture est décédé ce 23 juillet 2021. Attristées par la nouvelle de sa mort, plusieurs personnalités ont rendu un hommage à cet ancien député de la commune d'Oyem, qui a occupé plusieurs fonctions au sein de l’administration gabonaise.

Parmi ces personnalités, le Pr Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac). « Je me fais le devoir de rendre un hommage mérité à ce grand commis de l'Etat Gabonais et digne fils du Woleu-Ntem, notamment de la ville d'Oyem, dont le souvenir restera gravé dans la mémoire des populations qu'il avait su représenter valablement durant son mandat de député à l'Assemblée nationale », écrit le Pr Daniel Ona Ondo sur Facebook. Il poursuit, « le regretté Fabien Owono Essono, laisse en effet, un héritage humain, social et politique inestimable dans sa ville natale d'Oyem. Cet ancien ministre, qui était très apprécié de tous pour ses qualités intrinsèques, va sans nul doute manquer à notre localité qui perd un de ses illustres fils».

Docteur en économie, Fabien Owono Essono est né le 22 décembre 1945 à Oyem. Il a fait ses études primaires et secondaires au Gabon avant de s’envoler pour la France où il obtient son diplôme d’Economie. Il revient par la suite au pays où il va intégrer l’université Omar Bongo comme enseignant. Il va également occuper plusieurs fonctions eu sein de l’administration gabonaise. Notamment, les fonctions de Conseiller du président de la République,  directeur adjoint de cabinet civil du chef de l’Etat, directeur général d’Air Gabon,… avant d’être nommé ministre délégué en charge des PME, puis ministre délégué aux Finances  et ministre de l’Agriculture.

SG

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