Alios Finance Gabon (AFG), filiale du Groupe Alios Finance SA et pionnier de l’activité de crédit-bail au Gabon s’achemine, vers la fin du paiement de son emprunt obligataire émis en 2014.
Dans un récent communiqué, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), dépositaire central unique des valeurs mobilières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), informe que Alios Finance Gabon SA, émetteur de la valeur « Alios Finance Gabon 6,25% Net 2014-2021 » procèdera le 13 août 2021, à l’amortissement du principal à hauteur de 908,5 millions de FCFA et la mise en paiement des intérêts pour un montant de 113,56 millions de FCFA, soit une annuité de 1,02 milliard de FCFA. La date d’ouverture des opérations d’encaissement est fixée au 14 août 2021.
Alios Finance Gabon a décidé d’émettre sur le marché financier de l’Afrique centrale un emprunt obligataire d’un montant de 10 milliards de FCFA, au taux brut de 6,25% l’an sur une période de sept années. AFG a sollicité la société BGFIBourse en qualité d’arrangeur et agent placeur, à l’effet de mobiliser ces ressources auprès du public de la sous-région.
Les fonds collectés lors de cette émission devaient servir au financement de ses activités (financement des crédits, développement du réseau agence ; accroissement de la notoriété…). Finalement c’est 6,35 milliards de FCFA qui ont été levés. Selon le calendrier prévisionnel, Alios Finance Gabon devrait avoir achevé le remboursement de cet emprunt contracté en 2014 au 31 décembre 2021.
S.A.
Le Gabon annonce l’introduction du « QR Code » (un type de code-barres en deux dimensions, constitué de modules noirs disposés dans un carré à fond blanc) dans les formulaires phytosanitaires et alimentaires destinés au commerce extérieur.
Dans une publication parue le 22 juillet, l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) informe les opérateurs économiques du secteur alimentaire et phytosanitaire que des modifications ont été apportées aux différents formulaires mis à leur disposition. « Le QR Code permet de : garantir la traçabilité des données déclarées ; sécuriser nos documents contre les falsifications », explique l’Agasa. Les nouveaux formats entreront en application obligatoire à compter de ce 1er août 2021.
L’Agence indique que les documents concernés sont : les formulaires de demande d’importation ; ceux de demande d’importation des produits alimentaires d’origine animale et mixte ; certificat sanitaire vétérinaire à l’importation ; certificat vétérinaire à l’importation des produits alimentaires d’origine animal et mixte ; formulaire de demande d’importation des produits alimentaires d’origine végétale ; certificat phytosanitaire des produits alimentaires d’origine végétale, etc.
C’est donc pour contrôler la qualité des aliments que le pays renforce ainsi son dispositif de sécurité car jusqu’ici, le Gabon ne disposait que de formulaires ordinaires à l’import/export peu ou prou sécurisés. Ce qui ne garantissait pas toujours la qualité des denrées entrantes ou sortantes dans le pays.
En attendant l'imposition du QR Code, le FAO indique que « Sur le plan de la sécurité sanitaire des aliments, le Gabon qui importe 96% de ses denrées alimentaires possède un cadre juridique et réglementaire obsolète et inadapté ».
Sylvain Andzongo
Le Gabonais Henri-Max Ndong Nzue pourrait bientôt prendre la tête de la direction exploitation-production du groupe Total Énergies en Afrique. Selon des informations d’Africaintelligence, confirmées par des sources à la présidence de la République, l’ingénieur gabonais est pressenti pour remplacer le français Nicolas Terraz à ce poste. Ce dernier occupe cette fonction depuis 2019.
Pour l’instant, le groupe pétrolier français n’a pas encore fait de communication sur le sujet. Mais, si la nomination est officialisée, Henri-Max Ndong Nzue sera le tout premier Africain à diriger la branche exploration et production de Total Énergies au sud du Sahara et l’un des cadres africains les plus hauts placés au sein d’une major pétrolière. Déjà, plusieurs filiales de Total Énergies sont gérées par les Africains, à l’instar de la filiale gabonaise. Ce qui laisse croire que le groupe français est aujourd’hui tourné vers une politique d’africanisation de son management.
Né en 1965, Henri Max Ndong Nzue est un ingénieur diplômé de l’École polytechnique de Paris et de l’École nationale des statistiques et de l’administration économique de la même ville. Il a intégré le groupe Total depuis plusieurs années. Au sein de cette multinationale, il a gravi une à une les marches de l’échelle managériale avant d’être nommé en 2015 directeur général de la filiale gabonaise. Il est d’ailleurs le tout premier Gabonais à occuper cette haute fonction dans le pays. Durant sa carrière au sein de cette structure, il a travaillé en France, au Yémen, aux Pays-Bas, en Norvège. Il connait donc bien le groupe.
À la direction exploitation-production, l’ingénieur devra affronter les perturbations occasionnées dans le secteur pétrolier par la pandémie de Covid-19. Une conjoncture qui a, en partie, entrainé la baisse des bénéfices de Total Gabon au cours de l’année 2020. En effet, la filiale locale de l’entreprise française a enregistré un résultat net en baisse de 274%.
Sandrine Gaingne
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Les difficultés de la Société gabonaise des transports (Sogatra) ont été évoquées par le ministre des Transports au cours de l’émission « Face à vous » sur Gabon 1ère. A en croire Brice Constant Paillat, cette société publique de transport cumule à ce jour une dette qui se chiffre à 22 milliards de FCFA. Soit une dette fournisseur estimée à 1,5 milliards de FCFA et une dette sociale à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).
Cette dette a été accumulée notamment en raison des charges de cette structure qui bénéficie pourtant d’une subvention de l’Etat à hauteur de 4 milliards de FCFA. La Sogatra c’est « 858 agents, 386 millions de masse salariale net mensuelle, 36 bus, 4 milliards de subventions annuelles de l’Etat. Et si vous ne prenez rien que la masse salariale de 386 millions de FCFA rapportée à l’année, vous avez absorbé la subvention accordée par l’Etat à la Sogatra », a expliqué Brice Constant Paillat.
Liquidation
Aujourd’hui, si rien n’est fait pour relever cette entreprise, elle pourrait être mise en « liquidation », d’après le membre du gouvernement. D’où la nécessité de trouver des solutions en urgence. Et la « seule alternative » qui se présente aujourd’hui dans ce cas, c’est de mener une « réflexion en profondeur sur la Sogatra en incluant les partenaires sociaux, pour définir le modèle qui doit être celui de la Sogatra dans le contexte actuel. J’ai assigné à la direction générale de la Sogatra de rencontrer les partenaires sociaux ». Aussi, un comité interministériel a été mis en place pour proposer une solution devant permettre de relever cette structure.
Par ailleurs, il est impératif selon le membre du gouvernement, de réduire de manière « drastique les effectifs. Il faut revoir les modalités de la gouvernance, il faut revoir l’organigramme qui est pléthorique », a-t-il soutenu.
Trans’Urb
Les difficultés de la Sogatra ont certainement été aggravées avec l’arrivée en avril 2020 dans le secteur du transport urbain de la société Trans’Urb. Cette dernière opère sur le même réseau d’exploitation que la Sogatra.
Et avec Trans’Urb dans le secteur, le gouvernement a pensé à redéfinir les missions de la Sogatra. Dans ce sens, le gouvernement mène actuellement une réflexion dans le but de réorienter la Sogatra vers le transport interurbain, afin qu’elle desserve le Grand Libreville et l’intérieur du pays. « Ce sont les modèles que nous sommes en train d’étudier aujourd’hui pour voir s’ils sont rentables. Ça a déjà été expérimenté à l’époque », souligne le ministre des Transports. Cependant, déplore-t-il, l’état du réseau routier et le problème de pièces de rechanges pourraient constituer des obstacles.
La Sogatra est une société parapublique créée dans le but de proposer des services adaptés à sa clientèle et de participer à la résolution de la problématique du transport urbain et interurbain au Gabon. Mais, à cause de ces différentes difficultés financières, la Sogatra peine à remplir la mission de service public qui lui a été confiée par l’Etat, conclut le ministre des Transports.
Sandrine Gaingne
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En cette fin du mois de juillet 2021, la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), filiale d’Eramet, enregistre son cinquième déraillement de train depuis le début de l’année, soit une moyenne de près d’un déraillement par mois.
En effet, l’entreprise a publié ce jour un communiqué informant « l’ensemble des usagers de la voie ferrée du déraillement du train marchandises n°2101, ce jeudi 22 juillet 2021 aux environs de 11h 34, entre les gares de Mbel et Oyan. Une équipe pluridisciplinaire est déployée sur les lieux pour organiser l’intervention dans les meilleurs délais ».
Pour l’heure, le bilan humain ou matériel n’a pas encore été dévoilé par la Setrag. Rien sur les causes de cet énième accident. Mais la société présente les excuses d’usage aux voyageurs pour « le désagrément causé et les remercie de la bonne compréhension ».
Ce n’est pas la première fois cette année que la société connaît un accident ferroviaire et ceci aux mêmes endroits. Le 22 avril, lors du troisième déraillement de l'année, l’entreprise a signalé un « incident impliquant le train minier n° 1470 (…) aux environs de 7 h 17 min entre les gars d’Oyan et Mbel ». Des perturbations dans les horaires de transport des passagers ont été signalées. Plusieurs voyages ont été annulés ou reportés. Ce qui pourrait avoir un impact sur les performances de l’entreprise.
Déjà, au cours des trois premiers mois de l’année en cours, indique le ministère de l'Économie, le nombre de passagers par rails a chuté de 30,7%. Une contre performance qui est attribuée aux restrictions de déplacement entre le Grand Libreville et l’intérieur du pays, d’une part, et aux déraillements des trains minéraliers, d’autre part.
Selon le diagnostic posé par l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF), la principale cause de ces accidents est liée à l’état défectueux de la ligne ferroviaire Owendo-Franceville (648 kilomètres). À en croire l’ARTF, le Transgabonais compte 35 défauts dont 33 présentent des risques de déraillement et 2 des risques de dégradations. Selon la Setrag, il faut un montant de 126 milliards de FCFA pour corriger toutes ces anomalies sur le chemin de fer gabonais, vieux de 40 ans.
Pour remédier à la situation, l’Etat gabonais et la Setrag, ont procédé le 25 juin 2021 à la signature de l’avenant N°2 de la Convention qui lie les deux parties. Ce nouvel engagement a pour but d’accélérer et d’achever les travaux de réhabilitation du chemin de fer gabonais lancé depuis quelques années.
A mi-mars 2021, 140 km de cette voie avaient déjà été renouvelés sur les 648 km à l’exception des ouvrages, d’après Christian Magni, directeur général de la Setrag.
S.A.
« www.6nmo.com ». C’est le nom du site qui fait fureur en ce moment au Gabon en promettant une distribution d’aides sociales du gouvernement aux agents publics sur une période couvrant pratiquement une décennie.
Cette situation a fait réagir le ministère de l’Emploi, de la Fonction publique le 21 juillet. Le ministère martèle que, « Il s’agit d’un faux site web dont il ignore les intentions et invite les agents publics à ne surtout y introduire leurs données personnelles, au risque d’être victime de piraterie ».
Au moment où nous mettons sous presse, le faux site web ne semble plus fonctionnel. Le visiteur qui ouvre le lien tombe sur une page qui exige d’être administrateur et d’introduire des identifiants personnels afin de poursuivre la navigation.
Mais quelques heures auparavant, une page d’accueil présentait le message suivant : « La liste des bénéficiaires de subventions gouvernementales de 600 000 Franc CFA qui ont travaillé entre 2010 et 2021 a été annoncée. Vérifier si votre nom est répertorié et obtenez votre subvention également ». Cette mention est accompagnée de curieux commentaires d’internautes qui semblent avoir été désignés comme bénéficiaires. Que nenni.
A ce sujet, le ministère invite plutôt les « uns et les autres à redoubler de vigilance et de prudence face à la recrudescence des fake news sur les réseaux sociaux et à ne pas se fier qu’aux communiqués officiels émis par les services appropriés ».
Cet acte de piraterie informatique rappelle une situation révélée en août 2016 par le ministère de la Défense nationale. La « Grande muette » avait alors indiqué que le Gabon fait l’objet de trois types de menaces à savoir : la cybercriminalité, les atteintes aux données à caractère personnel et l’importation illégale de matériel de télécommunication, satellitaire et militaire.
A l’époque, le ministère de la Défense nationale avait recommandé une plus grande prudence quant à l’application dénommée « Regag », une application « hackers », mise en place au Gabon. Car, derrière cette application, se cachait une cellule de cybercriminels chargés d’alimenter l’application et les réseaux sociaux de faux contenus. Outre l’échange de données incontrôlées, ce type d’application est reconnu pour pirater et usurper l’ensemble des données personnelles de ses utilisateurs.
S.A.
Le coût du bitumage d’un kilomètre de route est « assez cher » au Gabon a reconnu le ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi, invité le 16 juillet dernier à l’émission « Face à vous » sur Gabon 1ère.
Pour contrecarrer cette difficulté, le gouvernement gabonais compte jouer sur les intrants utilisés pour les travaux de construction des routes. « Les intrants sont une question transversale. A ce sujet, nous avons commencé avec mon collègue en charge du pétrole, à regarder comment intervenir sur tout ce qui est intrant. C’est-à-dire le bitume, le gravier, les carrières. Si nous avons des réponses simultanément sur tous ces éléments, nous pourrons apporter une solution au coût de la route », a expliqué Léon Armel Bounda Balonzi.
Concrètement, il est question pour le gouvernement de réduire le coût des intrants ainsi que des coefficients de vente. Car, pour l’instant, le bitume utilisé au Gabon est importé, et le concassage de graviers se fait par des structures étrangères. Sur ce dernier point, le membre du gouvernement souligne que le ministère des Mines a mis une carrière à la disposition du génie militaire pour pouvoir concasser le rocher à moindres coûts.
Le ministre Bounda réagissait ainsi aux remarques de Karl-Heinz Nziengui Nziengui, un ingénieur de génie civil invité sur le même plateau. D’après ce spécialiste du développement des infrastructures, l’Etat gabonais débourse entre 1 milliard de FCFA et 2 milliards de FCFA pour bitumer un seul kilomètre de route. Un montant 10 à 20 fois supérieur au coût moyen du kilomètre bitumé en Afrique qui tourne autour de 100 millions FCFA selon l’AgenceEcofin.
Le Gabon dispose d’un linéaire routier de 10 000 km, dont seulement 2000 km sont en état selon le ministère des Travaux publics. Dans la loi finances 2021, un budget de 156,7 milliards de FCFA est destiné aux constructions, logements et équipements collectifs au Gabon.
S.G
Lee White, le ministre des Eaux et forêts, de la mer, de l’environnement, a inauguré le 18 juillet dernier la barrière électrique du village Ghietu-y-Batu, situé à 15 kilomètres de Gamba.
Construit par l’Agence nationale des parcs nationaux (Anpn), cet ouvrage ceinture une superficie de 141,7 ha. Le projet a été réalisé dans le cadre du programme de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) du pétrolier Assala Gabon SA (filiale d’Assala Energy) au bénéfice des communautés locales, grâce à l’expertise technique de l’ONG internationale Space for Giants qui œuvre pour la préservation de la faune et de la flore.
Selon le Secrétaire exécutif de l’Anpn, Christian Tchimambela, l’entretien de la barrière électrique est primordial pour garantir le bon fonctionnement de cet ouvrage : « Un protocole d’accord a été consenti entre l’Anpn et le Conseil départemental de Ndougou pour la maintenance. Dans ce cadre, les communautés locales qui y bénéficient sont responsables de son entretien. L’Anpn, quant à elle, s’engage à maintenir le bon fonctionnement des matériaux et des équipements pour permettre l’électrification de la clôture » a-t-il déclaré.
Le programme de RSE vise à construire quinze barrières électriques sur l’ensemble du territoire national et à travers un investissement de 1,2 millions de dollars (soit près de 667 millions de FCFA) sur une durée de 3 ans. « Depuis le début du projet, quatre barrières électriques ont été installées ; ce qui représente 25 % du nombre de barrières réalisées, soit plus de 568 hectares (5 680 000 m2) protégés. Nous attendons avec impatience la construction des autres barrières », a déclaré Daniel Marini, Directeur Général d’Assala Gabon SA.
La construction de ces barrières intervient dans un contexte où les populations de plusieurs localités du pays sont en conflit avec les animaux sauvages. Ces derniers, en quête de pitance, quittent de plus en plus les forêts et saccagent les plantations et les cultures situées autour des habitations des populations.
Cette situation décriée par les populations a créé il y a quelque temps de vives tensions dans la localité de Mekambo dans la province de l’Ogooué-Ivindo où les populations se sont levées pour protester contre la destruction de leurs plantations par des éléphants.
Les autorités gabonaises continuent de mener la réflexion pour trouver des solutions pérennes à ce conflit homme-faune tout en préservant l’homme et la faune. Dans la loi de finances 2021, un montant de 1,6 milliard de FCFA est prévu pour la gestion des conflits hommes-éléphants et sera financé grâce à un prêt de la Banque mondiale.
S.A.
Le Centre de formation et d’enseignement professionnels de Mvengue à Franceville vient de lancer un concours pour sélectionner ses tout premiers apprenants. Ledit concours se tiendra sur l’ensemble du territoire national le 13 août 2021. « Les filières ouvertes sont : génie mécanique, génie électrique et électronique, ingénierie du soudage et fabrication métallique, ingénierie de la maintenance des ordinateurs, ingénierie de la conduite des machines agricoles », indique un communiqué de l’Agence nationale de formation et d’enseignement professionnels.
Peuvent faire acte de candidature, les personnes âgées de 16 ans minimum et 27 ans au maximum à la date du concours. Les candidats doivent avoir le niveau 4e pour le certificat d’aptitude professionnelle industrielle (CAPI) et le niveau terminal pour le Brevet de technicien supérieur (BTS). Le dépôt des dossiers de candidatures se fait du 23 juillet au 2 août 2021 au complexe Basile Ondimba pour Libreville. Et à l’intérieur du pays, ça se fera dans les centres de formation professionnelle, au lycée Janvier Nguema Mboumba de Lambaréné et au lycée technique Nyonda Makita de Mouila.
Le Centre de formation et d’enseignement professionnels de Mvengue a été créé le 7 avril 2021. Il est spécialisé dans le génie mécanique, le génie industriel et électronique ainsi que l’ingénierie du soudage. « Nous avons un panel de formation, l’équipement pédagogique qui va véritablement permettre aux jeunes apprenants de pouvoir être insérés sur le marché de l’emploi. C’est vraiment la valorisation de toute la chaîne de la formation professionnelle depuis le CAP jusqu’au niveau supérieur qui est aujourd’hui concrétisé par ce centre de Mvengué », expliquait le ministre de l’Emploi Madeleine Berre, en avril dernier.
L’Etat gabonais veut ainsi assurer la formation initiale et continue dans les métiers porteurs en vue de répondre à la demande du marché de l’emploi. A noter qu’entre novembre 2020 et avril 2021, six centres de formation professionnelle ont été créés au Gabon dans l’optique d’améliorer l’adéquation formation et emploi.
S.G
Le ministère chargé de l’Education nationale vient de lancer un avis d’appel d’offres national pour la réalisation des travaux de construction du Lycée du 2ème arrondissement de Franceville.
« Sont admis à concourir, tous les soumissionnaires non concernés par les mesures d’exclusion et d’incapacité de l’article 93 du … code des marchés publics. Les soumissionnaires doivent justifier aux fins d’attribution du marché, de leurs capacités juridiques, techniques et financières », indique le ministère, non sans préciser que les offres doivent être déposées au plus tard le 13 août 2021.
Financés par l’Etat gabonais, ces travaux répondent aux objectifs fixés dans le Plan stratégique Gabon émergent en 2025. A savoir, construire d’ici 2023, 4000 salles de classe. Ce qui devrait permettre selon les autorités, de limiter à 35 le nombre d’élèves par classe, et permettre l’application réelle de l’école obligatoire au Gabon.
Dans l’optique d’améliorer la qualité de l’enseignement dans le pays, plusieurs établissements scolaires ainsi que des salles de classes ont été construits ou réhabilités ces dernières années. Notamment à travers le Projet d’investissement dans le secteur éducatif (Pise), financé par l'Agence française de développement (AFD). 15 établissements scolaires, et plus de 240 nouvelles salles de classe construites seront livrés d’ici 2022 grâce à ce projet.
Pour l’année 2021, le budget prévisionnel alloué au secteur de l’éducation nationale se chiffre à 296,6 milliards de FCFA et couvre l’enseignement pré-primaire, l’enseignement secondaire, l’enseignement technique et professionnel, l’enseignement supérieur… Outre l’amélioration du cadre d’accès à l’éducation et à l’enseignement, une partie des ressources de ce budget finance des programmes de construction et de réhabilitation des établissements scolaires et des salles de classe à travers le pays.
Brice Gotoa