Le Nouveau Gabon

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La Secrétaire générale du ministère de la Fonction publique, Habiba Issa épouse Yanga, a procédé le 13 juillet à Libreville, à la remise officielle du compte-rendu des travaux de suivi du Forum de la fonction publique et du rapport d’exécution à mi-parcours, du plan de régularisations des situations administratives 2020-2021, aux partenaires sociaux.

« De ce rapport à mi-parcours, il ressort que de janvier à juin 2021, 1 684 situations de reclassement ont été régularisées, avec un impact dans toute l’administration gabonaise. S’agissant des recrutements, 1 962 agents ont été recrutés selon la répartition suivante : 1 161 sortants écoles et 801 reclassements, toutes administrations confondues », a-t-on appris au cours de la cérémonie.

Habiba Issa épouse Yanga a indiqué que, le plan progressif de régularisation étant toujours en cours, le ministère de la Fonction publique tient à rassurer les partenaires sociaux qu’il ne ménagera aucun effort afin d’atteindre les objectifs qu’il s’est assignés.

La responsable précise que cette démarche vise à répondre aux exigences du Plan d’accélération de la transformation (PAT) qui préconise une gestion rationnelle des effectifs dans la fonction publique. Car, jusqu’ici, les partenaires sociaux se plaignent des retards dans la prise en charge financière des agents publics nouvellement recrutés ou en situation de reclassement.

Évaluées à 683 milliards FCFA dans la loi de finances 2020, les dépenses de personnel de l’Etat gabonais se situent à 685,1 milliards FCFA dans la loi de finances 2021, soit une hausse de 2,1 milliards FCFA. Elles se décomposent en solde permanent ainsi qu’en primes et indemnités des fonctionnaires. Cette évolution s’explique principalement, selon le ministère de la Fonction publique, par la prise en charge des actions de recrutements des forces de défense et de sécurité, ainsi que la régularisation des situations administratives dans les secteurs de la santé et de l’éducation.

S.A.

La société Façade maritime du champ triomphal (FMCT), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), cherche des opérateurs pour la construction d’un bâtiment de 5 niveaux d’environ 4000 m2 sur un terrain de 3 200 m2, sur le site de la Baie des rois en bord de mer. Un avis d’appel à manifestation d’intérêt y relatif a été lancé le 13 juillet 2021 par la FMCT.

Cette annonce de construction d'un immeuble de bureaux et de commerce concerne également les travaux d’aménagement paysager, des voiries et la création de parking. Selon la FMCT, cet avis d’appel à manifestation d’intérêt est réparti en quinze (15) lots. Ils vont des fondations spéciales au gros œuvre en passant par les travaux de menuiseries intérieures et les espaces verts.  

« Le présent appel à manifestation d’intérêt s’adresse aux candidats qui ne sont pas concernés par des mesures d’exclusion et d’incapacité. Les soumissionnaires doivent justifier aux fins d’attribution du marché, de leurs capacités juridiques, techniques et financières », indique le communiqué de l’appel à manifestation d’intérêt.

Selon le même document, les consultants peuvent s’associer et présenter une candidature unique. Pour cela, ils doivent présenter un accord de groupement entre sociétés. Cet accord doit préciser le statut juridique, le chef de file du groupe, le rôle et les titres de chaque membre.  Les candidats ont jusqu’au 26 juillet 2021 pour le dépôt de leurs dossiers.

La Baie des rois est un projet immobilier gigantesque qui prévoit la construction à Libreville d’un quartier d’affaires, de logements, d’établissements de loisirs, de commerces divers et d’espaces verts sur une superficie de 40 hectares. Ce site touristique, situé sur le bord de mer, semble de plus en plus se dessiner avec ce énième appel à manifestation.

La FMCT, qui porte ce projet depuis son redimensionnement par l’État sous la supervision du FGIS, devrait également ériger sur ce site un port de plaisance de 150 places, une station de service pour bateaux, une promenade du front de mer et des kiosques dans la zone nord.

Brice Gotoa

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Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) apporte son appui au Gabon dans le cadre de la réhabilitation des locaux de stations météorologiques. Il a d’ailleurs lancé un appel d’offres à cet effet.

« Le projet de renforcement des services d’information sur le climat pour le développement résilient et l’adaptation au changement climatique au Gabon invite les PME en bâtiment de bonne réputation à soumettre des offres/propositions scellées pour la construction et/ou réhabilitation des locaux d’astreintes de stations météorologiques dans les localités de Cocobeach, Kango, Nyoniè (dans l’Estuaire), Mayumba (dans la Nyanga), Gamba et Ntchongorove (dans l’Ogooué Maritime). Celles-ci fourniront aussi un devis des coûts financiers détaillés ». Les soumissionnaires ont jusqu’au 16 juillet prochain pour déposer leurs offres.

L'objectif de ce projet, indique le Pnud, est de lutter contre les effets du changement climatique et de contribuer au renforcement des capacités de suivi de l’information climatique au Gabon. Une fois réhabilitées, ces stations permettront d’alerter les décideurs à temps pour d’éventuels risques climatiques ou météorologiques. Ces infrastructures sont en liaison avec deux stations satellitaires dont s’est doté le pays depuis 2016.

S.A.

Christine Mba Ndutume est le nouveau maire de Libreville. Investit par le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), elle a été élue ce 14 juillet 2021 au cours d’une session extraordinaire du conseil municipal convoquée par son prédécesseur Eugène Mba. Sur les 145 votants, elle a été plébiscitée par 117.

Christine Mba Ndutume est le 3e maire élu à la tête de cette commune urbaine depuis le mandat débuté par Léandre Nzué en 2019. Ce mandat arrive à terme en 2023. Elle est par ailleurs la 2e femme maire de Libreville après Rose Christiane Ossouka Raponda, l’actuel Premier ministre.

Le nouvel édile, peu connu du grand public, est pourtant présent dans la scène politique gabonaise depuis plusieurs années déjà. Originaire de Kango dans la province de l’Estuaire, elle a été sénatrice du 1er siège pour le compte du PDG lors de la 4e législature au sénat. Depuis le mois de mai dernier, elle est le 2e adjoint au maire du 4e arrondissement de la commune de Libreville. Cette expérience l’aidera certainement dans ses nouvelles fonctions.

Christine Mba Ndutume remplace à la tête de cette Mairie, Eugène Mba. Ce dernier avait annoncé sa démission le 17 juin dernier après seulement 5 mois passés à la tête de cette mairie. Une décision « motivée par le légitime souci de préserver la sérénité au sein de notre institution et de maintenir la cohésion et la bonne entente au sein de ma famille politique, le Parti démocratique gabonais pour lequel je reste un militant discipliné et fidèle », avait-il assuré.

Après sa démission, Eugène Mba a assuré pendant environ un mois son intérim à la tête de cette commune. Il va continuer d’assurer ses fonctions de conseiller municipal au sein de cette mairie.

Sandrine Gaingne

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Le ministre des Eaux et forêts, Lee White, et son ministre délégué, Charles Mve Ellah, effectuent depuis ce 14 juillet des consultations publiques. Ces échanges avec les populations, qui ont débuté avec les communautés de Cocobeach dans la province de l’Estuaire, ont pour objectif de trouver des solutions durables au conflit homme-éléphant au Gabon.

« Nous allons ainsi pouvoir échanger avec les populations et les différentes autorités provinciales et locales sur ce conflit et les principales recommandations qui en découleront permettront de consolider la stratégie du gouvernement en matière de gestion de conflit homme-éléphant au Gabon », a indiqué le ministre Lee White.

Toutes les localités les plus touchées par le conflit homme-éléphant au Gabon sont concernées par ces consultations participatives et inclusives qui vont s’achever le 29 juillet prochain.

Cette tournée est lancée dans un contexte où les populations de plusieurs localités du pays se plaignent de plus en plus de la destruction de leurs plantations par les éléphants. Une situation qui a créé, il y a quelque temps, de vives tensions dans la localité de Mekambo dans la province de l’Ogooué-Ivindo.

Face à cette situation, le gouvernement avait déjà annoncé la construction des barrières électriques pour éloigner les éléphants des plantations. Par la suite, le gouvernement a adopté en juin dernier, un projet de décret qui autorise l’exécution des battues administratives et, le cas échéant, l’usage du droit de légitime défense par les populations. Dans la loi de finances 2021, un montant de 1,6 milliard de FCFA est prévu pour la gestion des conflits hommes-éléphants et sera financé grâce à un prêt de la Banque mondiale.

SG

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Le Burkinabè Loïse Tamalgo vient d’être nommé délégué général d’Eramet au Gabon, selon un communiqué officiel du groupe minier français. « Basé à Libreville, le nouveau délégué général d’Eramet au Gabon aura pour mission de soutenir le développement des activités de Comilog et Setrag, dans le cadre du partenariat entre Eramet et l’État gabonais, renforcé en 2020 par la création de deux fonds RSE destinés à financer de nouveaux programmes au profit des populations locales. Il représentera le Groupe Eramet au Gabon et s’attachera à poursuivre activement les relations de confiance avec les autorités du pays, les services de l’État, les ONG et les représentations internationales. », apprend-on.

Loïse Tamalgo, 44 ans, succède à Gaëtan Halna du Fretay. Il va travailler sur la supervision directe du directeur général adjoint d’Eramet en charge de la division mines et métaux, Kleber Silva, et de la directrice développement durable et engagement d’entreprise, Virginie de Chassey.

Jusqu’au début de l’année 2021, le nouveau représentant d’Eramet au Gabon occupait la fonction de vice-président chargé des relations publiques pour l’Afrique Subsaharienne de Huawei Northern Africa. Il avait à sa charge 22 pays d’Afrique subsaharienne principalement francophones où le groupe est présent.

Après une maîtrise en langues appliquées au tourisme et aux affaires à l’institut des Langues étrangères appliquées de Dakar, et un MBA en stratégie d’entreprise, il arrivé chez Huawei en tant que gestionnaire de compte. Dès 2010 et pendant dix ans, il a été directeur pays pour Huawei au Burkina Faso.

Deuxième employeur privé du Gabon avec plus de 7700 emplois directs en 2020, le groupe Eramet, au travers de sa filiale Comilog (64% des parts), extrait et valorise le minerai de manganèse à haute teneur, dont il est le 2e producteur mondial. Sa filiale Setrag opère le chemin de fer du Transgabonais dédié au transport de marchandises et de voyageurs.

S.A.

Après trois ans d'hibernation, une session du Haut conseil des investissements (HCI), plateforme de dialogue public-privé sur les réformes liées à l'amélioration du climat des affaires au Gabon, se prépare. Selon la Chambre de commerce du Gabon, dans la perspective de la tenue « imminente » de la 6e réunion du HCI, qui sera présidée par le Premier ministre, le Comité de suivi des réformes engagées depuis le dernier HCI tenu en 2018 a siégé le 9 juillet dernier à Libreville, sous la présidence du ministre chargé de la promotion des investissements, Carmen Ndaot.

« Cette rencontre visait d'une part à faire un état des lieux des réformes engagées, mais également de permettre une réappropriation par ses acteurs de l'outil en tant que plate-forme privilégiée de dialogue public-privé sur les réformes liées à l'amélioration du climat des affaires au Gabon », apprend-on. 

Selon la Chambre de commerce, la mise en place et la relance cet outil démontre clairement la volonté de l'État d'impliquer les privés dans l'identification, la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation des réformes publiques à travers six axes que sont : le renforcement et l'appui aux entreprises ; le secteur agricole ; le secteur industriel ; transport et logistique ; tourisme ; numérique.

Le HCI est né le 25 février 2014. Il vise in fine l’amélioration du climat des affaires au Gabon et de son rang au classement « Doing business » de la Banque mondiale. Durant la période d’hibernation du HCI, le Gabon affirme avoir réalisé les 13 réformes prescrites par le Doing Business entre 2019 et 2020. Ces réformes incluent la création d’entreprises, le permis de construire, le raccordement à l’électricité, le commerce transfrontalier, l’octroi du permis de construire, le transfert de propriété et la justice commerciale.

À travers ces 13 réformes qui étaient le tendon d’Achille du Gabon, le pays veut figurer parmi les meilleures économies africaines en gagnant 30 ou 40 places dans le rapport Doing Business d’ici 2025. Dans cette optique, le pays a d’ailleurs notifié à la Banque mondiale ses avancées. Dans le dernier rapport Doing business, publié en octobre 2019, le pays se maintient à la 169e place sur 190 pays évalués.

Sylvain Andzongo

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Le Gabon attend dans les prochaines semaines l’arrivée de 165 600 doses du vaccin américain Johnson & Johnson. L’annonce a été faite le 12 juillet 2021 par le ministre gabonais de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, au cours de la conférence de presse qu’il animait conjointement avec la présidente du Comité national de vaccination contre la Covid-19 (Copivac), Marielle Bouyou Akotet, sur la situation épidémiologique et vaccinale au Gabon.

« Notre pays va recevoir dans les prochaines semaines 165 600 doses du vaccin américain Johnson & Johnson. Cette arrivée prochaine a été rendue possible grâce au mécanisme de l’initiative Covax », a déclaré le membre du gouvernement.

Le vaccin américain Johnson & Johnson, qui ne nécessite qu’une seule injection, viendra s’ajouter aux 100 000 doses du vaccin chinois Sinopharm et 10 000 doses du vaccin russe Spoutnik V, déjà utilisés dans le pays. Le sérum américain est annoncé dans un contexte où le pays connait depuis 4 semaines une baisse considérable du nombre de nouvelles contaminations et un bond en matière de vaccination. À ce jour, le Gabon ne compte plus que 95 cas actifs par rapport au mois d’avril ou de mai où ces chiffres franchisaient la barre des 3 000 cas actifs.

« La tendance baissière n’est pas synonyme de relâchement. Soyons prudents, il faut maintenir le principe de vigilance. Nous ne sommes pas à l’abri d’une 3e vague », a affirmé Guy Patrick Obiang Ndong.  Pour la présidente du Copivac, face aux mutations du virus, « nous devons respecter les principes qui contribuent pour le moment à notre protection ». « Il s’agit de la vaccination contre la Covid-19 et le respect scrupuleux des gestes barrières. C’est pour cette raison que de nouveaux centres de vaccination verront le jour afin de toucher plusieurs couches », a souligné Marielle Bouyou Akotet. 

Brice Gotoa

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Pour faciliter la vaccination du personnel des entreprises privées dans le pays, la Confédération patronale gabonaise (CPG) s’allie au Comité de pilotage de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil-Coronavirus). Un accord a pour cela été signé entre les deux entités le 9 juillet 2021.

Il est question, à travers cet accord, de permettre à toutes les entreprises privées formelles qui en feront la demande au secrétariat général de la CPG, de bénéficier de l’appui technique du Copil. Ce, pour procéder à la vaccination volontaire des salariés directement sur les sites de l’entreprise.

« La CPG qui compte 250 membres, joue le rôle de facilitateur pour ses membres, mais également pour toutes les entreprises du secteur privé formel », explique-t-on à la CPG. Car, apprend-on, plusieurs salariés dans le secteur privé rechignent à aller se faire vacciner dans les sites dédiés « faute de temps ». Selon le patronat gabonais, cette action a pour but de maintenir la sécurité des employés du secteur privé tout en maintenant la productivité au sein des entreprises très impactées par la crise sanitaire.

À fin juin 2021, le Gabon enregistre plus de 40 000 personnes vaccinées contre la Covid-19. À la date du 12 juillet 2021, selon les chiffres du Copil, 95 cas sont actifs dans le pays. Et depuis le début de la pandémie 919 919 tests ont été réalisés dont 25198 positifs pour plus de 24941 guérisons et 162 décès.

SG

Après une reprise annoncée de la croissance économique dans les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) au cours de l’année 2021 (+1,3%), après la récession de 2020, consécutive à la pandémie du Coronavirus, l’embellie va se poursuivre sur la période 2022-2024. Telles sont les prévisions contenues dans le rapport de politique monétaire de la banque centrale, édition de juin 2021.

« A moyen terme, la reprise économique amorcée en 2021 devrait se poursuivre entre 2022 et 2024 (…) Ainsi, la croissance économique devrait se consolider (…) à 2,7% en 2022, 2,2% en 2023 et 2,9% en 2024 ». Ces indicateurs seront principalement tributaires, apprend-on, des « performances du secteur non pétrolier ».

Selon la Beac, cette prévision optimiste est en lien avec le « contexte de recul de l’incertitude au niveau mondial grâce aux avancées de la vaccination contre la Covid-19, associé aux gains à tirer des réformes structurelles engagées dans le cadre du Pref-Cemac (programme des réformes économiques de la Cemac, NDLR) et des programmes de seconde génération avec le FMI ».

L’embellie annoncée est de bon augure pour le redressement des économies et les finances publiques (réduction du déficit budgétaire, hausse des recettes publiques, etc.) des pays comme le Cameroun, dont l’économie ne dépend pas des recettes pétrolières comme c’est le cas pour les autres pays de la Cemac. Exception faite de la République centrafricaine, qui ne fait pas encore officiellement partie des pays producteurs de l’or noir.

BRM

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