Trois ressortissants du Gabon figurent dans la liste des 100 French African Young Leaders pour le compte de la promotion 2021. Cette initiative de la French African Foundation (FAF) rassemble les jeunes talents africains et français influents dont Samantha Biffot, dans la catégorie Business services. Cette réalisatrice franco-gabonaise a été sélectionnée pour ses labels Princesse M Productions et On est ensemble Productions. La deuxième laureate gabonaise s’appelle Cynthia Ogouma Aworet, Secrétaire général à Junior Achievement, dans la catégorie éducation. Et enfin, Boris Rendambo, président directeur général et fondateur de Ozamba Sports dans la catégorie sport.
« Je suis honorée d'avoir été sélectionnée pour participer à l'édition 2021 du programme French African Young Leaders. Je remercie la French-African Foundation et félicite tous les autres lauréats. J'ai hâte d'assister aux séminaires prévus, d'y rencontrer les intervenants et mes pairs d'horizons divers afin de partager des expériences et d'œuvrer ensemble pour une relation pérenne et gagnant-gagnant entre la France et l'Afrique », a commenté Cynthia Ogouma Aworet.
Ces jeunes ont été sélectionnés parmi près de 3 000 candidats âgés de 28 à 40 ans, venus de la France et des pays du continent africain. Selon la French African Foundation, le programme Young Leaders a pour but d’identifier, de rassembler et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène franco-africaine afin de les faire travailler ensemble sur des projets tournés vers l’impact et la résilience. Il offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et au Sénégal, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés.
« Le développement personnel des Young Leaders contribue également au développement collectif de la promotion. Un développement dont la France, l’Europe et l’Afrique ont besoin », soutient Thierry Deau, PDG de Méridiam.
Pour l’année 2021, la young leaders de la French-African Foundation a des lauréats venus de 25 pays africains, 78 profils qui viennent d’Afrique francophone, dont 65 lauréats sont des nationaux et 35, des binationaux. Le Nigéria, le Bénin et le Sénégal sont majoritairement représentés avec respectivement 9, 7 et 6 lauréats.
S.G.
Pour ses vacances en famille, l’ancien footballeur camerounais Samuel Eto’o Fils a choisi la destination du Gabon. L’information est donnée par le footballeur sur sa page Facebook dans un post publié dans la nuit du 7 au 8 juillet 2021. « Vacances au beau Gabon avec ma famille », a-t-il écrit. Il ne donne pas de précisions sur la date encore moins sur le lieu où se déroulent ses vacances dans le pays.
L'annonce de la présence de l'ancien pichichi de la Liga espagnole en terre gabonaise a servi de prétexte au ministère du Tourisme pour faire la promotion des potentialités touristiques du Gabon. « La beauté de ses côtes et ses plages magnifiques ne laissent aucune célébrité africaine où mondiale indifférente. C'est d'ailleurs ce qui a motivé l'international footballeur camerounais Samuel Eto'o à faire le choix de notre pays pour passer ses vacances en famille au détriment de Dubaï et autres destinations touristiques dans le monde. De quoi être fiers, confiants et sereins sur la volonté de nos autorités à faire de la destination Gabon, la plus prisée en Afrique Centrale afin de mieux développer notre secteur pour lui permettre de contribuer considérablement au PIB ».
Ces vacances de l’international Camerounais au Gabon constituent un vrai coup de publicité pour le tourisme gabonais fortement sinistré depuis plus d’un an par la pandémie du Covid-19. « La pandémie de la Covid-19 a engendré un certain nombre de désagrément dans un secteur qui était déjà fragile », a récemment souligné le ministre du Tourisme Pascal Houangni Ambouroué, sur Gabon 1ère.
En raison de cette situation, le chiffre d’affaires dans le secteur du tourisme, l’hôtellerie et la restauration au Gabon a chuté de 20,5% à 1,3 milliard de FCFA au premier trimestre 2021, selon les dernières données du ministère chargé de l’Economie. A en croire la présidente du Club de tourisme de Libreville (CTL), Jocelyne Halajko, dans une récente interview accordée au Nouveau Gabon, les opérateurs du secteur du tourisme ont vu leur chiffre d’affaires baisser de 80% à fin 2020.
Le ministère du Tourisme ainsi que les acteurs du secteur essaient depuis quelques temps de trouver des solutions pour la relance de ce secteur qui pour l’instant, ne contribue qu’à hauteur de 3% au PIB du pays. Et le choix de la destination Gabon par des célébrités telles que Samuel Eto'o ne pourrait que contribuer au développement du secteur.
Sandrine Gaingne
« Silence ça tourne » est le nom d’un atelier cinématographique dédié aux jeunes vacanciers gabonais. Le concept qui débute ce mois de juillet est porté par la cinéaste gabonaise Matamba Kombila. Destiné aux enfants âgés de 8 à 14 ans, ce projet permettra aux participants de découvrir le processus de réalisation d’un court métrage.
« Le but de mon atelier est vraiment de faire connaitre les métiers du cinéma et d’initier déjà les jeunes à cet art pour qu’ils comprennent qu’ils peuvent avoir des opportunités de travail, et que dans l’avenir on commence à développer au Gabon et dans la sous-région une industrie du cinéma ou du film », a indiqué Matamba Kombila.
Ce camp de vacance « Silence ça tourne » intervient dans un contexte où le cinéma est encore en développement au Gabon. « C’est pourquoi il est important que les enfants s’intéressent dès maintenant à ce domaine », a-t-elle affirmé.
Les jeunes aborderont entre autres : la recherche des idées, leur développement en groupe ; l’écriture collective du scénario ; la découverte du matériel cinéma, comme la caméra, le caméscope, le micro, les éclairages ; la préparation du tournage, connaitre les différents rôles ; le tournage en lui-même et le montage final en format numérique.
Brice Gotoa
Ce n’est pas de sitôt que le top management du Centre hospitalier régional Estuaire de Melen (Chrem) récupérera ses indemnités suspendues le 23 juin dernier par Guy Patrick Obiang Ndong, le ministre de la Santé publique.
En effet, le membre du gouvernement a reçu le 7 juillet à son cabinet, pour une séance de travail, l'ensemble du personnel de cette structure, les partenaires sociaux et des responsables administratifs et financiers du ministère. « Dans son propos introductif, le ministre a réitéré la décision de suspension des primes et autres indemnités du directoire de cette structure avant de donner la parole aux différents responsables des services », renseigne-t-on au ministère de la Santé.
Au cours des échanges, les partenaires sociaux ont regretté le manque de communication avec la direction de l’hôpital à l’origine des multiples dysfonctionnements observés au Chrem. Ils ont, à cet effet, présenté au ministre, les difficultés auxquelles ils sont confrontés quotidiennement et qui perturbent l’activité médicale non sans rappeler à l’assistance l’impérieuse nécessité de bénéficier du minimum en matière d’instruments, de consommables et des autres produits de santé pour une prise en charge idoine des patients.
Dans son intervention, le ministre a encore fustigé le laxisme de la direction générale. Rappelant ainsi que l’achat des médicaments, consommables et l’entretien des équipements biomédicaux sont des rubriques prioritaires dans la planification des dépenses d’un hôpital.
Pour permettre une reprise des activités médicales au Chrem et au regard des disponibilités budgétaires actuelles, Guy Patrick Obiang Ndong a marqué sa détermination à les orienter vers l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant notamment dans les services de la gynécologie et de la pédiatrie, de la réanimation, de l’imagerie médicale, la stomatologie, l’ORL et la chirurgie. Une planification des actions associées devrait lui être présentée dans l’urgence.
Au terme de cette séance de travail, le ministre a réitéré aux praticiens la volonté du gouvernement d’améliorer la prise en charge des populations gabonaises au Centre hospitalier régional Estuaire de Melen.
Pour rappel, dans le cadre de l’évaluation des projets d’établissements des formations sanitaires, le ministre de la Santé a effectué une visite inopinée au Chrem le 23 juin. Au cours de cette visite, il a constaté de nombreux dysfonctionnements dont les principaux tiennent à l’insuffisance d’alimentation en électricité et en eau potable, à l’obsolescence du plateau technique, à la mauvaise gestion des déchets biomédicaux et des recettes de l’hôpital et aux absences injustifiées du personnel soignant.
Face à cette situation, le ministre a alors décidé de la suspension temporaire des indemnités du directeur général et des directeurs. Il a indiqué que les économies ainsi engrangées serviront à l’achat des médicaments, consommables et autres produits de santé et la réparation de la climatisation du bloc opératoire.
Sylvain Andzongo
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Le directeur général du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), Pierre Moïse Mba, a récemment réuni au siège social de cette entreprise, à Libreville, des consignataires spécialisés dans l'exportation du bois.
« Le directeur général du CGC a rencontré les consignataires pour une meilleure application des textes réglementaires. La non-application des textes réglementaires notamment l'arrêté Nº 008187/MT du 20 février 2015 fixant les taux de modalités de liquidation, de recouvrement et de répartition de la commission sur le droit de trafic maritime a été au centre des échanges. Cette séance de travail avait pour objectif de rappeler aux concernés la nécessité de se conformer à l'application stricte de cet arrêté », apprend-on à la fin de cette réunion.
En effet, au cours de cette réunion, il a été relevé que plusieurs consignataires n’appliquent pas la réglementation qui prescrit le reversement à l’État des commissions relatives aux droits de trafic payables par les compagnies maritimes.
En sa qualité de directeur général du CGC, Pierre Moïse Mba a indiqué qu’il s'est engagé depuis sa récente prise de fonction à défendre au mieux les intérêts du gouvernement, notamment par une application stricte des textes réglementaires.
Mais d’un autre côté, l’État perçoit des droits de sortie, payable à la douane, dans le secteur au sens de la loi de finances 2020. Les produits ayant subi une première transformation sont soumis à un droit d'exportation de 7,5% ; ceux ayant subi une seconde transformation sont soumis à un droit de 3% et ceux ayant subi une troisième transformation ne sont pas soumis au droit de sortie.
S.A.
La Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) en collaboration avec la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (Cipres) organise depuis le 5 juillet 2021 à Libreville la phase expérimentale des travaux sur les indicateurs et tableaux de bord actuariels des organismes de prévoyance sociale de la zone Cipres.
Durant deux semaines (jusqu’au 16 juillet), les participants à ce séminaire vont débattre mais aussi être formés par des hommes d’expériences dans ce domaine technique et produire les outils qui vont contribuer à pérenniser la Cnamgs.
« Ces travaux vont permettre à la caisse de pouvoir revisiter son modèle économique et également permettre à la caisse de pérenniser son activité à travers une analyse de ses statistiques qui vont nous permettre de voir les branches qui sont les plus déficitaires et apporter à travers ces travaux-là ses indicateurs qui vont donc nous permettre une meilleure gestion de la caisse », a déclaré Séverin Maxime Anguile, directeur général de la Cnamgs.
Pour le représentant du ministre des Affaires sociales, Roger Mikala Manfoumbi, ces travaux ont un intérêt particulier en ce sens qu’ils aideront les acteurs à s’approprier les bonnes pratiques en matière d’étude actuarielles. « Les standards internationaux AISS (Association internationale de la sécurité sociale), Cipres, recommandent fortement l’utilisation de l’actuariat dans l’aide au pilotage des Organismes de prévoyance sociale (OPS). Pour s’arrimer, les caisses africaines de la branche maladie doivent implémenter des tableaux de bord d’aide à la gestion du risque », a expliqué Roger Mikala Manfoumbi.
L’Actuariat est une technique appliquant les méthodes de la statistique et du calcul des probabilités aux problèmes d'assurance et de prévoyance. Les différents thèmes qui seront abordés au cours de ce séminaire aideront La Cnamgs à mettre en place des indicateurs d’analyse d’impact financier du risque et de maîtrise des coûts.
Brice Gotoa
Le Gabon souhaite renforcer sa coopération bilatérale avec le Maroc dans le domaine de la santé. A cet effet, le ministre de la Santé a sollicité ce 7 juillet 2021 de l’ambassadeur du Maroc Abdellah Sbihi, l’intensification de la formation des médecins spécialistes ainsi que le parrainage d’un institut marocain dans le domaine de la formation professionnelle médicale. Cet appui permettrait selon le ministère de la Santé, de renforcer les capacités du personnel sanitaire gabonais et améliorer l'accès aux soins des populations gabonaises.
Plusieurs médecins gabonais ont déjà été formés par le Maroc. « On enregistre à ce jour, plus d’une cinquantaine de médecins spécialistes et une centaine de techniciens supérieurs gabonais formés au Maroc », explique-t-on au ministère de la Santé.
Le Gabon et le royaume chérifien collaborent déjà depuis plusieurs années dans la formation du personnel gabonais de santé. Dans ce sens, plusieurs accords ont déjà été signés entre les deux pays ces dernières années. Notamment, des accords pour la formation des spécialistes en gestion du médicament de l’Office pharmaceutique, la formation sanitaire publique, l’appui au laboratoire national de santé publique du Gabon pour la mise en place d’un management de qualité, la formation des cliniciens gabonais sur la prise en charge des urgences médico chirurgicales, obstétricales et néonatales.
S.G
Du 5 au 27 juillet, Mathias Otounga Ossibadjouo (photo), le ministre gabonais de la Décentralisation mène des missions de vulgarisation de la décentralisation sur toute l’étendue du territoire. Cette mission rentre dans le cadre de la mise en place des organes liés à cette réforme.
Dans cette veine, Mathias Otounga Ossibadjouo séjourne depuis le 5 juillet à Mouila dans la province de la Ngounié. « Un séminaire, à l’intention des élus locaux et des Secrétaires généraux des collectivités locales avec pour objectif de responsabiliser les autorités décentralisées et déconcentrées (…) a été animé par le ministre de la Décentralisation. En effet, il a été question pour l’équipe qui accompagnait le ministre, d’exposer sur les avancées de la mise en œuvre de la décentralisation, à savoir l’adoption d’un certain nombre de textes en application de la loi organique », apprend-on du ministère.
Cette étape a été marquée par l’ouverture des travaux relatifs aux différents décrets adoptés et promulgués. Notamment la loi organique numéro 001/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation ; la loi portant transfert des compétences de l’Etat aux collectivités locales ; le décret numéro 00112/PR/MDCDT du 10 avril 2020 portant création, attributions et organisations du ministère de la Décentralisation, de la cohésion et du développement des territoires ; ainsi que le décret numéro 000304/PR/MDCDT du 14 août 2020, fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de la décentralisation.
Ces textes de lois et règlements confèrent aux gouvernants locaux le pouvoir d’orienter l’action des collectivités locales vers une vision économique et d’impulser un développement à la base et de rapprocher l’administration des administrés afin de développer la cohésion et le développement des territoires. « Les collectivités locales doivent donc être des promoteurs de développement. La mise en œuvre dans les tous prochains jours des organes de la décentralisation permettra une meilleure visibilité de celle-ci », explique le ministère.
En termes d’organes de la décentralisation, il est prévu par la loi organique de juin 2015 la création au sein des collectivités locales des comités d’initiatives et consultatifs. Sans oublier des formes de coopération locale. Au titre de ces formes de coopération, il y a la communauté urbaine, le syndicat des communes et l’entente inter-collectivités locales qui sont des établissements publics financés par les collectivités en partenariat. Pour permettre à la tutelle d’encadrer la coopération décentralisée, la loi a également prévu la création d'une commission nationale de la coopération décentralisée.
S.A.
Dans un communiqué rendu public ce 7 juillet 2021 par le groupe Canal+, un groupement de diffuseurs de signaux de télévisions dénoncent la reprise frauduleuse par SatCon de leur chaîne et contenu au Gabon.
« Nous condamnons fermement la diffusion illégale au Gabon par l'opérateur Satcon des chaînes beIN Sports, des chaînes distribuées par Canal+ International (A+), Gabon télévision, de La Liga, des chaînes et contenus appartenant aux membres de la MPA, des chaînes Startimes, de Thema (Novelas TV, Nollywood TV), de TNT Africa et de certaines compétitions de l'UEFA », indique le communiqué.
Pour ces diffuseurs, seuls ceux qui obtiennent une autorisation de diffusion de la part des titulaires de droits peuvent retransmettre les signaux et le contenu de leurs chaînes. Ainsi, à en croire Canal+, Satcon continue de diffuser sans en détenir les droits, le signal de ces chaînes malgré leurs plaintes et la condamnation de la Haute autorité de la communication (HAC).
L’on se souvient en effet que le 10 mai 2021, Satcon avait été condamnée par la HAC à payer une amende de 20 millions de FCFA pour violation de la loi gabonaise sur le droit d’auteur et les droits voisins. Contactée par Le Nouveau Gabon, la société de redistribution des chaînes câblées de télévision Satcon n’a pas souhaité réagir aux accusations de ce groupe de diffuseurs.
S.G
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Selon la récente note de conjoncture du ministère de l’Economie, l’établissement Financière transafricaine (Finatra), filiale de BGFIBank, affiche des ressources évaluées à 30,8 milliards de FCFA, en baisse de 12,5% comparativement au premier trimestre 2020.
« Cette variation résulte essentiellement de la baisse continue des capitaux propres de 29,9% à 8,9 milliards de FCFA et des dettes bancaires (-2,7% à 21,9 milliards de FCFA), associée à la morosité de l’activité économique », explique la note de conjoncture.
Néanmoins, indique le ministère de l’Economie, Finatra fait mieux comparativement à son concurrent Alios Finance Gabon, le second établissement financier du pays recensé au cours de la période sous revue. En effet, indique la source, Alios Finance Gabon n’octroie plus de crédits depuis 2017. Ces deux établissements ont pour principales activités le crédit automobile, le crédit-bail, le crédit d’équipement et le crédit à longue durée.
Au cours de la période sous revue, les deux établissements n’ont réalisé aucun investissement. Par ailleurs, l’on note chez ce duopole une baisse des créances impayées de 25,0% à 3,3 milliards de FCFA à fin mars 2021, résultant du processus de recouvrement mis en place au sein des établissements financiers.
S.A.