Le Burkinabè Loïse Tamalgo vient d’être nommé délégué général d’Eramet au Gabon, selon un communiqué officiel du groupe minier français. « Basé à Libreville, le nouveau délégué général d’Eramet au Gabon aura pour mission de soutenir le développement des activités de Comilog et Setrag, dans le cadre du partenariat entre Eramet et l’État gabonais, renforcé en 2020 par la création de deux fonds RSE destinés à financer de nouveaux programmes au profit des populations locales. Il représentera le Groupe Eramet au Gabon et s’attachera à poursuivre activement les relations de confiance avec les autorités du pays, les services de l’État, les ONG et les représentations internationales. », apprend-on.
Loïse Tamalgo, 44 ans, succède à Gaëtan Halna du Fretay. Il va travailler sur la supervision directe du directeur général adjoint d’Eramet en charge de la division mines et métaux, Kleber Silva, et de la directrice développement durable et engagement d’entreprise, Virginie de Chassey.
Jusqu’au début de l’année 2021, le nouveau représentant d’Eramet au Gabon occupait la fonction de vice-président chargé des relations publiques pour l’Afrique Subsaharienne de Huawei Northern Africa. Il avait à sa charge 22 pays d’Afrique subsaharienne principalement francophones où le groupe est présent.
Après une maîtrise en langues appliquées au tourisme et aux affaires à l’institut des Langues étrangères appliquées de Dakar, et un MBA en stratégie d’entreprise, il arrivé chez Huawei en tant que gestionnaire de compte. Dès 2010 et pendant dix ans, il a été directeur pays pour Huawei au Burkina Faso.
Deuxième employeur privé du Gabon avec plus de 7700 emplois directs en 2020, le groupe Eramet, au travers de sa filiale Comilog (64% des parts), extrait et valorise le minerai de manganèse à haute teneur, dont il est le 2e producteur mondial. Sa filiale Setrag opère le chemin de fer du Transgabonais dédié au transport de marchandises et de voyageurs.
S.A.
Après trois ans d'hibernation, une session du Haut conseil des investissements (HCI), plateforme de dialogue public-privé sur les réformes liées à l'amélioration du climat des affaires au Gabon, se prépare. Selon la Chambre de commerce du Gabon, dans la perspective de la tenue « imminente » de la 6e réunion du HCI, qui sera présidée par le Premier ministre, le Comité de suivi des réformes engagées depuis le dernier HCI tenu en 2018 a siégé le 9 juillet dernier à Libreville, sous la présidence du ministre chargé de la promotion des investissements, Carmen Ndaot.
« Cette rencontre visait d'une part à faire un état des lieux des réformes engagées, mais également de permettre une réappropriation par ses acteurs de l'outil en tant que plate-forme privilégiée de dialogue public-privé sur les réformes liées à l'amélioration du climat des affaires au Gabon », apprend-on.
Selon la Chambre de commerce, la mise en place et la relance cet outil démontre clairement la volonté de l'État d'impliquer les privés dans l'identification, la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation des réformes publiques à travers six axes que sont : le renforcement et l'appui aux entreprises ; le secteur agricole ; le secteur industriel ; transport et logistique ; tourisme ; numérique.
Le HCI est né le 25 février 2014. Il vise in fine l’amélioration du climat des affaires au Gabon et de son rang au classement « Doing business » de la Banque mondiale. Durant la période d’hibernation du HCI, le Gabon affirme avoir réalisé les 13 réformes prescrites par le Doing Business entre 2019 et 2020. Ces réformes incluent la création d’entreprises, le permis de construire, le raccordement à l’électricité, le commerce transfrontalier, l’octroi du permis de construire, le transfert de propriété et la justice commerciale.
À travers ces 13 réformes qui étaient le tendon d’Achille du Gabon, le pays veut figurer parmi les meilleures économies africaines en gagnant 30 ou 40 places dans le rapport Doing Business d’ici 2025. Dans cette optique, le pays a d’ailleurs notifié à la Banque mondiale ses avancées. Dans le dernier rapport Doing business, publié en octobre 2019, le pays se maintient à la 169e place sur 190 pays évalués.
Sylvain Andzongo
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Le Gabon attend dans les prochaines semaines l’arrivée de 165 600 doses du vaccin américain Johnson & Johnson. L’annonce a été faite le 12 juillet 2021 par le ministre gabonais de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, au cours de la conférence de presse qu’il animait conjointement avec la présidente du Comité national de vaccination contre la Covid-19 (Copivac), Marielle Bouyou Akotet, sur la situation épidémiologique et vaccinale au Gabon.
« Notre pays va recevoir dans les prochaines semaines 165 600 doses du vaccin américain Johnson & Johnson. Cette arrivée prochaine a été rendue possible grâce au mécanisme de l’initiative Covax », a déclaré le membre du gouvernement.
Le vaccin américain Johnson & Johnson, qui ne nécessite qu’une seule injection, viendra s’ajouter aux 100 000 doses du vaccin chinois Sinopharm et 10 000 doses du vaccin russe Spoutnik V, déjà utilisés dans le pays. Le sérum américain est annoncé dans un contexte où le pays connait depuis 4 semaines une baisse considérable du nombre de nouvelles contaminations et un bond en matière de vaccination. À ce jour, le Gabon ne compte plus que 95 cas actifs par rapport au mois d’avril ou de mai où ces chiffres franchisaient la barre des 3 000 cas actifs.
« La tendance baissière n’est pas synonyme de relâchement. Soyons prudents, il faut maintenir le principe de vigilance. Nous ne sommes pas à l’abri d’une 3e vague », a affirmé Guy Patrick Obiang Ndong. Pour la présidente du Copivac, face aux mutations du virus, « nous devons respecter les principes qui contribuent pour le moment à notre protection ». « Il s’agit de la vaccination contre la Covid-19 et le respect scrupuleux des gestes barrières. C’est pour cette raison que de nouveaux centres de vaccination verront le jour afin de toucher plusieurs couches », a souligné Marielle Bouyou Akotet.
Brice Gotoa
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Pour faciliter la vaccination du personnel des entreprises privées dans le pays, la Confédération patronale gabonaise (CPG) s’allie au Comité de pilotage de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil-Coronavirus). Un accord a pour cela été signé entre les deux entités le 9 juillet 2021.
Il est question, à travers cet accord, de permettre à toutes les entreprises privées formelles qui en feront la demande au secrétariat général de la CPG, de bénéficier de l’appui technique du Copil. Ce, pour procéder à la vaccination volontaire des salariés directement sur les sites de l’entreprise.
« La CPG qui compte 250 membres, joue le rôle de facilitateur pour ses membres, mais également pour toutes les entreprises du secteur privé formel », explique-t-on à la CPG. Car, apprend-on, plusieurs salariés dans le secteur privé rechignent à aller se faire vacciner dans les sites dédiés « faute de temps ». Selon le patronat gabonais, cette action a pour but de maintenir la sécurité des employés du secteur privé tout en maintenant la productivité au sein des entreprises très impactées par la crise sanitaire.
À fin juin 2021, le Gabon enregistre plus de 40 000 personnes vaccinées contre la Covid-19. À la date du 12 juillet 2021, selon les chiffres du Copil, 95 cas sont actifs dans le pays. Et depuis le début de la pandémie 919 919 tests ont été réalisés dont 25198 positifs pour plus de 24941 guérisons et 162 décès.
SG
Après une reprise annoncée de la croissance économique dans les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) au cours de l’année 2021 (+1,3%), après la récession de 2020, consécutive à la pandémie du Coronavirus, l’embellie va se poursuivre sur la période 2022-2024. Telles sont les prévisions contenues dans le rapport de politique monétaire de la banque centrale, édition de juin 2021.
« A moyen terme, la reprise économique amorcée en 2021 devrait se poursuivre entre 2022 et 2024 (…) Ainsi, la croissance économique devrait se consolider (…) à 2,7% en 2022, 2,2% en 2023 et 2,9% en 2024 ». Ces indicateurs seront principalement tributaires, apprend-on, des « performances du secteur non pétrolier ».
Selon la Beac, cette prévision optimiste est en lien avec le « contexte de recul de l’incertitude au niveau mondial grâce aux avancées de la vaccination contre la Covid-19, associé aux gains à tirer des réformes structurelles engagées dans le cadre du Pref-Cemac (programme des réformes économiques de la Cemac, NDLR) et des programmes de seconde génération avec le FMI ».
L’embellie annoncée est de bon augure pour le redressement des économies et les finances publiques (réduction du déficit budgétaire, hausse des recettes publiques, etc.) des pays comme le Cameroun, dont l’économie ne dépend pas des recettes pétrolières comme c’est le cas pour les autres pays de la Cemac. Exception faite de la République centrafricaine, qui ne fait pas encore officiellement partie des pays producteurs de l’or noir.
BRM
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Les patients de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) atteints des pathologies urinaires, celles de la prostate et des dysfonctionnements érectiles bénéficient, depuis le 9 juillet 2021 au Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul), d'une intervention chirurgicale des médecins marocains.
Organisée par l’Association marocaine d’endo-urologie (AMEU) en partenariat avec les ministères gabonais de la Santé et des Affaires sociales, cette caravane médico-chirurgicale devrait permettre aux personnes nécessiteuses à revenu faible et très souvent privées de soins de qualité de profiter gratuitement d’une prise en charge médicale.
« C’est une caravane médicale où nous allons entreprendre le traitement des pathologies urologiques qui sont assez courantes, mais compte tenu souvent du fait d’un défaut de matériel, de plateau technique, nous ne pouvons pas satisfaire les malades », a indiqué Pr Alain Ondo, professeur émérite titulaire de pédiatrie des universités francophone et anglophone.
« Nous avons commencé depuis trois jours avec une population qui est hétérogène. Nous avons opéré plusieurs prostates avec des techniques d’innovation mini-invasif, le patient peut sortir le même jour avec de très bonnes suites opératoires. Nous avons aussi vu d’autres pathologies tumorales. On parle de dysfonctionnement érectile, on peut la guérir à 100% par la mise en place des implants péniens », a déclaré Pr Redouane Rabii, président de l’AMEU.
Cette caravane marocaine d’urologie, qui s’achève le 14 juillet, intervient après la rencontre le 7 juillet dernier entre le ministre gabonais de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong et l’ambassadeur du Maroc au Gabon, Abdellah Sbihi, sur l’organisation de cet évènement. Pour les autorités gabonaises, le but est d’inverser la courbe des évacuations des patients vers l’étranger en optimisant la stratégie de prise en charge locale.
Brice Gotoa
S’ils ne se mettent pas en règle, les taxis opérant dans la commune d’Owendo, une banlieue de Libreville, pourraient avoir maille à partir avec les autorités municipales. Dans une note qui vient d’être publiée, le maire de cette commune, Jeanne Mbagou née Matsougou, donne un délai de quinze jours aux retardataires propriétaires des taxis frappés aux couleurs d’Owendo de procéder au renouvellement de leur numéro de vignette. « Passé ce délai, la mairie procèdera à l’arraisonnement systématique des taxis non en règle ».
L’opération relative au renouvellement des vignettes de taxis pour l’année 2021 a été lancée depuis le mois d’avril. Cet ultimatum lancé à l’endroit des taxis en marge de la réglementation intervient dans un contexte où, en 2020, à cause la pandémie qui a paralysé l'activité économique, la commune a dû renoncer à une partie de ses recettes en abaissant le prix de la vignette pour les petits taxis de 60 000 à 80 000 FCFA.
Cette année, Owendo a à cœur de réaliser son budget de 3,88 milliards de FCFA. Même si ce budget est en baisse de 35 millions de FCFA par rapport à l’exercice 2020, l’édile Jeanne Mbagou a annoncé en janvier dernier qu’elle compte lancer quelques chantiers prioritaires. Il s’agit des travaux d’une voie en pavée qui partira du carrefour Jean Michel Dzahou au lieudit La carrière, de la réfection de l’abattage municipal de Sogader, de l’entretien des écoles publiques primaires de la commune et d’espaces verts. La commercialisation des vignettes contribuera à financer, en partie, ces travaux.
S.A.
Le pétrolier Assala Energy, filiale gabonaise de l’Américain The Carlyle Group, vient de lancer le recrutement des entreprises au Gabon pour traiter des déchets industriels et domestiques. Dans une annonce publiée par voie de presse, l’entreprise indique que, dans le cadre de ses opérations d’exploration et production de pétrole, Assala Gabon met en œuvre un processus de traitement et d’élimination de ses déchets.
À cet effet, la filiale invite toutes entreprises nationales qui remplissent les critères suivants à se faire connaître auprès d’elle : évoluer dans le domaine du traitement et de l’élimination des déchets industriels et domestiques ex-situ (méthodes biologiques, chimiques, thermiques et physiques) ; avoir réalisé, au Gabon, des activités de traitement et élimination de déchets spéciaux pour des opérateurs pétroliers, durant ces trois dernières années ; avoir les autorisations réglementaires ; avoir l’autorisation d’installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE). Cette ICPE obtenue à Port-Gentil ou à Gamba serait un plus. Aussi, il est recommandé aux soumissionnaires d’avoir une capacité de stockage d’un minimum de 100 kg par heure de déchets de type liquides et solides. Les délais de soumissions sont fixés au 16 juillet 2021.
Selon les engagements d’Assala Energy au Gabon, la compagnie pétrolière est tenue de faire la promotion des entreprises locales et communautaires tout en favorisant le développement des capacités de la main-d’œuvre nationale pour l’aider à concurrencer celles des équivalents internationaux. Cela comprend : le travail avec la main-d’œuvre nationale et le développement de l’expertise locale grâce au transfert de connaissances et de technologies ; l’utilisation de biens et services locaux acquis par le biais d’entreprises locales au travers de la chaîne d’approvisionnement de l’entreprise.
Selon ses propres chiffres, le pétrolier a dépensé 284 millions de dollars US (153,89 milliards de FCFA) auprès des entreprises gabonaises en 2020. Ce chiffre est en baisse de 8,6% comparé aux 311 millions de dollars (168,52 milliards de FCFA, au cours actuel du dollar) dépensés en 2019. Cette baisse, explique la compagnie, est la « conséquence de la pandémie du coronavirus sur les activités au plan local ».
La filiale gabonaise de l’Américain The Carlyle Group déclare avoir collaboré avec 400 entreprises gabonaises en 2020 contre 309 en 2019, soit 91 entreprises locales de plus dans le réseau d’Assala Energy.
Sylvain Andzongo
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L’État gabonais va bientôt verser aux entreprises la somme de 90 milliards de FCFA au titre du remboursement de la dette intérieure. Dans une récente interview accordée à Gabon 1ère, le ministre de l’Économie, Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou, a fait savoir que le gouvernement est en train de « boucler une opération pour rembourser 90 milliards de FCFA de cette dette qui s’est constituée ». Le membre du gouvernement ne donne pas les précisions sur la date de début de ces paiements.
Seules les entreprises ayant exécuté les travaux commandés par l’État selon leur cahier des charges et dont les créances ont été validées par la task force sur le règlement de la dette intérieure seront réglées. Selon Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou, sur la base du travail de vérification de la task force sur la dette intérieure, le stock de la dette est fixé à 450 milliards de FCFA sur une dette auditée de plus de 1030 milliards de FCFA. Et le remboursement est programmé sur une période de 3 à 4 ans.
Une partie de la dette auditée par la task force a déjà été remboursée. « En 2020, nous avons réussi sur les petits montants qui n’excèdent pas 70 millions de FCFA à payer 4 milliards de FCFA… Sur le moyen terme, nous allons pouvoir apurer cette dette en continuant dans cette même dynamique. Donc, nous pouvons rassurer les entreprises sur l'effectivité de la stratégie d’apurement de la dette qui a été validée par la task force », a indiqué le ministre de l’Économie.
La task force pour le règlement de la dette intérieure du Gabon a été mise en place en 2020 dans l’optique de conduire un audit sur l’ensemble de la dette intérieure du pays. L’objectif étant de valider la dette intérieure réelle et assurer le paiement des créances tangibles des entreprises. Cette task force est pilotée par le coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin.
SG
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Depuis 12 juillet 2021, les opérateurs économiques exerçant dans la commune de Libreville ont renoué avec leurs obligations fiscales envers la municipalité. Pour cet exercice budgétaire, ils ont jusqu’au 3 septembre pour s’acquitter de leurs devoirs sous peine de se voir infliger des pénalités.
« Les agents municipaux commis à cette opération accompagnés de ceux de la recette municipale ainsi que les éléments des unités de gendarmerie et de police de l’Hôtel de Ville seront munis d’un ordre de mission dûment signé par l’autorité municipale et arboreront un badge permettant leur identification », indique la commune dans le communiqué annonçant la reprise du recouvrement des taxes.
Par ailleurs, précise le document, toute personne assujettie à une taxe, un droit ou une redevance doit se faire établir préalablement un ordre de recette auprès de la direction des recettes, avant paiement à la recette municipale, qui lui délivrera une quittance du trésor public. « Tout litige ou contentieux, pouvant naître de cette opération, fera l’objet d’un règlement, conformément aux dispositions des textes en vigueur », précise la commune.
La commune de Libreville a momentanément suspendu la collecte des taxes municipales sur l’ensemble du territoire communal le 18 janvier dernier en raison des dysfonctionnements dans le processus de recouvrement. L’idée pour le nouveau maire, Eugène Mba, était de l’assainir et de mettre un terme aux comportements qui ternissent l’image de la mairie de la capitale.
La mairie de Libreville espère au final réaliser son budget 2021 équilibré en recettes et en dépenses à 27,7 milliards de FCFA contre 26,3 milliards en 2020. En hausse de 5,3% en glissement annuel, cette enveloppe devrait permettre de financer les projets d’investissements et le fonctionnement de la mairie au cours de cette année.
Sylvain Andzongo
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