Le programme « Tirer parti de la finance numérique pour accroitre la résilience des pays d'Afrique des Caraïbes et du Pacifique » a été lancé ce 30 juin 2021 à Libreville au Gabon.
Fruit d’un partenariat entre l’Union européenne (UE), l’'Organisation des états d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) et le Fonds d’équipement des Nations unies (UNCDF), pour atténuer l’effet néfaste de la pandémie Covid-19 sur l’économie, ce programme vise à soutenir le déploiement de solutions de finance digitale favorisant l’inclusion financière et l’accélération de la reprise économique.
« Les activités qui seront menées dans le cadre de ce programme permettront aux personnes marginalisées du Gabon notamment les femmes, les jeunes et les populations rurales d’accéder aux secteurs financiers formels. Cette inclusion financière accrue sera ainsi un véritable vecteur de développement et contribuera alors à la transformation sociale et économique du pays », a déclaré Francis James, représentant résident du Pnud au Gabon.
Au sein de l’Afrique centrale, le Gabon a été choisi pour abriter ce programme au regard de son développement numérique. Ce projet vient en effet renforcer la digitalisation des services financiers de l’Etat. « Le Gabon est le seul pays choisi de la région. C’est un exemple pour les autres pays de l’Afrique centrale et c’est un pays qui a beaucoup de potentiel. Le gouvernement a déjà fait beaucoup de choses par rapport à l’inclusion financière et le numérique. On est là pour soutenir les bonnes pratiques existantes dans le pays et pour montrer aux autres comment ils peuvent avancer sur l’inclusion financière et sur leur stratégie numérique », Ata Cissé expert du Fonds d’équipement des Nations-unies (UNCDF).
Financé à hauteur de 17 millions de dollars, ce programme devrait impacter entre 60 et 100 000 personnes au Gabon sur une période de 4 ans. Après la phase de lancement, le projet sera mis en place par une équipe locale de l’agence de ce fonds. Elle travaillera avec le secteur public et privé en vue d’identifier les besoins en matière de développement des services numériques. L’objectif est de progresser vers l’atteinte des objectifs du développement durable (ODD) au moyen de la numérisation des services financiers, afin de favoriser la digitalisation de l’ensemble de l’économie gabonaise.
Brice Gotoa
La ferme agricole de Bolokoboué va bientôt bénéficier des appuis financiers de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon) et de la Compagnie financière africaine (Cofina).
A cet effet, les responsables de ces deux structures ont visité les installations de cette ferme étendue sur environ 5 hectares au village graine de Bolokoboué (Cap Esterias) dans la commune d’Akanda. Selon Cofina, cette visite d’inspection a permis de cerner les besoins de la coopérative agricole. « L’ANPI-Gabon et Cofina-Gabon ont dressé un état de lieu des forces et des éventuelles opqportunités pour apporter un appui financier à cette coopérative agricole gabonaise », informe l’ANPI.
« Cette visite est la dernière étape du circuit d’accès aux financements des entreprises, avant le passage en comité de crédit. Son intérêt réside dans la nécessité de confronter les données fournies par la PME aux éléments existants », explique-t-on à l’ANPI.
Ce financement à la ferme de Bolokoboué et dont le montant n’a pas été dévoilé, s’inscrit dans le cadre de la convention signée le 31 août 2020 entre l’ANPI et l’institution financière d’une valeur de 500 millions de FCFA. Une convention dans laquelle les deux entités s’étaient engagées à accompagner les PME dans leur recherche de financement pour le développement de leurs projets.
L’objectif étant de faciliter l'opérationnalisation des projets agricoles afin de contribuer aux ambitions du Gabon s’agissant de l’atteinte de sa souveraineté alimentaire à l’horizon 2025. Le Gabon envisage en effet de réduire de moitié sa facture d’importations alimentaires, qui s’élève annuellement à 550 milliards FCFA. Rappelons que la ferme agricole de Bolokoboué est un projet porté par l’ONG Initiatives développement recherche conseil (IDRC-Africa).
S.G
Lire aussi:
Les jeunes vont désormais veiller à la sécurité des frontières au Gabon, au Cameroun et au Tchad. L’initiative est portée par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) selon un communiqué publié le 29 juin dernier par cette agence onusienne.
Dans ce cadre, un réseau de 1800 jeunes âgés de 18 à 35 ans appelés « Tisserands de la paix » va être mis en place. D’après l’Unesco, ces jeunes mobilisés vont participer « à plein titre » aux mécanismes communautaires de prévention et de résolution des conflits dans les zones frontalières ciblées. A savoir, à la frontière entre le Gabon et le Cameroun, les villes d’Ambam, Kye-Ossi, Abang-Minko et Meyo-Kyé, Mezo-Kyé, Bitam, Parc de Minkebe, Oyem. Et entre le Cameroun et le Tchad, les zones de Léré, Pala, Binder, Gounou Gaya, Katoa, Fianga / Yagoua, Kaélé, Guéré, Tchatibali, Guider et Figuil.
Selon l’Unesco, ces jeunes seront « des acteurs dans la consolidation de la paix dans les régions transfrontalières des trois pays et la prévention de l’instabilité liée notamment aux trafics illicites... Le projet assurera par ailleurs l’accompagnement de 160 jeunes porteurs de projets d’entreprises sociales », informe le communiqué.
Au total 100 000 personnes et institutions devraient bénéficier dudit projet qui permettra également à contribuer à l’autonomisation économique des jeunes… Il est aussi question de contribuer à la préservation du patrimoine naturel et au renforcement de la coopération et de l’intégration sous-régionale.
Ce projet est lancé dans un contexte marqué par la recrudescence des activités illicites transfrontalières dans ces pays avec à la clé des menaces des groupes armés au frontières tchadiennes et camerounaises. La porosité des frontières et une présence parfois insuffisante des forces de l’Etat dans ces zones contribuent à pérenniser cette insécurité ainsi que des trafics de toute sorte.
Le projet est financé par le Fonds du secrétaire général des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF). Il est mis en œuvre sous la coordination conjointe de l’UNESCO (lead) et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans les 3 pays.
S.G
Le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a reçu en audience le 29 juin à Libreville, Magaran Monzon Bakayoko et Marie Noël Zagré, respectivement Représentants résidents de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef).
« La question liée au renforcement de la stratégie avancée de la vaccination de routine dans les départements sanitaires à faibles performances vaccinales a constitué l’essentiel de cette rencontre. L’objectif recherché ici est le renforcement de l’immunité collective des enfants de 0 à 11 mois d’ici décembre 2021 par une stratégie avancée et mobile de vaccination dans notamment vingt-sept départements sanitaires », apprend-on du service de communication du ministère. La même source indique, que cette stratégie permettra à terme, de vacciner 90% des enfants cibles et de sensibiliser 80% des mères sur les bienfaits de la vaccination de routine.
Il convient de rappeler que, les vaccins concernés par la vaccination de routine sont le BCG (tuberculose), le Penta 3 (vaccin combiné contre la Diphténie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, les pneumonies et les méningites à Haemophilus influenzae de type b), le VPO 3 (anti poliomyélitique oral), le VAR (vaccin anti rougeoleux), le vaccin anti amarile contre la fièvre jaune (VAA), etc.
Selon l’Unicef, de nombreux facteurs contribuent à la mortalité infanto-juvénile au Gabon, notamment des maladies telles que le paludisme, la rougeole, et la malnutrition en raison du faible taux d'allaitement maternel exclusif et un régime alimentaire post-natal faible.
La mortalité juvénile estimée à 65 décès pour mille naissances (65‰) et la mortalité néonatale estimée à 26 décès pour mille naissances (26‰), soit 46% de la mortalité des enfants de moins de cinq ans, ont pour premières causes le paludisme (29%), la rougeole (18%) et la prématurité (15%). 61% des enfants gabonais de 6-59 mois souffrent d’anémie.
S.A.
Lire aussi:
Agence africaine du médicament : l’UA sollicite la ratification du Gabon
L’emprunt obligataire du Gabon dénommé « EOG 6% net 2021-2026 » vient d’être admis à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) dont le siège est basé à Douala, au Cameroun.
« Aux termes de l’examen concluant du dossier d’admission déposé par la Société de bourse Emrald Securities Services Bourse mandatée par le ministère de l’Economie et de la Relance du Gabon, l’emprunt obligataire ‘EOG 6% NET 2021-2026’ est à compter du 22 juin 2021, officiellement admis aux opérations du dépositaire central unique, pour un montant de 188 827 750 000 de FCFA, soit 18 882 775 titres », a indiqué la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), dépositaire central unique des valeurs mobilières de la Cemac (Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad).
Cette valeur est libellée ainsi qu’il suit : #EOG 6% 2021-2026#. Le Code ISIN (International Securities Identification Numbers) qui correspond au code d'identification d'une valeur boursière est le suivant : #GA0000020248#. Ainsi, ceux qui ont acquis des titres dans le cadre de cet emprunt peuvent les vendre sur le marché de bourse de façon encadrée et légale.
Entre fin mai et début juin 2021, 35 investisseurs ont souscrit à l’emprunt obligataire de l’Etat gabonais « EOG 6% net 2021-2026 » de 175 milliards de FCFA initialement. L’opération a connu une mobilisation d’un peu plus de 188,8 milliards de FCFA, soit un taux de sursouscription de 107,9%, selon rapport de fin d’émission. Le Gabon a pu obtenir de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) l’autorisation de relever le plafond de l’émission à 188,8 milliards de FCFA.
Rémunérée au taux annuel de 6% net sur une maturité de cinq ans, l’opération « EOG 6% net 2021-2026 » a été arrangée par Emrald Securities Services. Le montant collecté va permettre au Gabon de poursuivre les programmes de paiement de la dette moratoire validée et de financement des projets prioritaires du plan d’accélération de la transformation de l’économie du pays.
S.A.
Lire aussi:
Le 29 juin 2021, le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé le financement du Projet régional d’appui à l’approfondissement du secteur financier dans la zone Cemac, espace communautaire constitué du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la RCA, du Tchad et de la Guinée équatoriale. Doté d’un montant de 3,6 millions de dollars US, soit près de 2 milliards de FCFA, ce projet fait partie du pilier 2 de « la politique monétaire et le secteur financier » du Programme de réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac).
« Dans un contexte de relance post-Covid-19 des économies de la région et d’endettement public extérieur, le projet vise à aider les pays de la Cemac à mobiliser davantage l’épargne domestique, cruciale pour assurer un financement harmonieux des besoins de l’économie réelle et réduire la vulnérabilité économique des États », explique la BAD dans un communiqué officiel publié le 29 juin 2021.
Concrètement, à travers dix réformes majeures à conduire dans le secteur financier de la Cemac, le projet financé par la BAD permettra de renforcer la transparence bancaire et la performance du marché financier unifié, à travers la mobilisation des ressources et l’accroissement du nombre des entreprises introduites en bourse, apprend-on. Le projet cible également l’inclusion financière, le développement des fintechs et l’accès au crédit. Toutes choses qui, à en croire la BAD, « permettront d’accroître l’accès des populations aux sources de financement et d’améliorer leur niveau de vie ».
Ce projet bénéficiera à la Banque des États d’Afrique centrale (Beac), la bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (Bvmac), la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), le dépositaire central unique et les agents économiques de la zone Cemac. Les bénéficiaires indirects sont les institutions financières de la Cemac, le secteur privé, l’ensemble des ménages, les entreprises locales (en particulier celles dirigées par des femmes), les filiales locales des multinationales, les entreprises régionales, les entreprises leaders dans leur secteur au niveau national, ainsi que PME à forte croissance.
BRM
Selon de récentes données fournies par le ministère chargé de l’Economie, la clientèle des établissements de microfinances (EMF) au Gabon est passée de 227 390 à 256 386 usagers à fin mars 2021, en hausse de 12,8%.
« L’ouverture de nouvelles agences s’est traduite par l’augmentation de la clientèle », explique la source. Elle précise que, la cible des EMF est composée de particuliers salariés ou justifiant d’un revenu permanent régulier notamment, les PME/PMI, les commerçants et artisans, les retraités et les étudiants boursiers. Il faut noter que quatre établissements (Finam, LOXIA, EDG et Express-Union) regroupent à eux seuls près de 91% des clients du secteur.
A fin mars 2021, le ministère de l’Economie a dénombré sept agences et points de vente supplémentaires, suite à l’extension de plusieurs sociétés anonymes. Toutefois, les activités restent concentrées à Libreville, Port-Gentil, Franceville et Oyem. Au cours de la période sous revue, l’effectif du secteur a également augmenté de 15,3% pour atteindre 693 salariés à fin mars 2021, suite à la création d’agences.
D'après les données officielles, l’offre de services financiers de proximité au Gabon est assurée par 20 EMF (contre 19 en mars 2020) dont six coopératives d’épargne et de crédit et quatorze sociétés anonymes. Cette répartition confirme le contrôle du secteur par les sociétés anonymes, qui collectent l’épargne et accordent des crédits aux tiers.
Sylvain Andzongo
Une équipe de quatre jeunes gabonais vient de mettre sur pied une plateforme d’annonces nécrologiques dénommée « Nécro Gabon ». Ce site internet spécialisé dans l’actualité mortuaire permet aux populations de diffuser des annonces de décès, programme d’obsèques, des présentations de condoléances, des programmes de retrait de deuil, pensées pieuses, etc.
« Nous avons choisi d’informer sur la mort parce que c’est un secteur d’activité comme un autre. En cas de décès, les gens louent des tentes, des chaises, pour recevoir du monde. Il y a beaucoup d’activités économiques autour des décès », explique Sabrina Ngningone, l’administratrice générale de cette Start-up.
Au Gabon, le quotidien national L’Union détient seul le monopole dans la publication des annonces et programmes des obsèques. Si ce type de site existe déjà dans d’autres pays comme la France ou la Belgique, il s’agit d’une première au Gabon.
Les clients ont deux options pour passer leurs annonces. Soit envoyer texte et photo sur Whatsapp, messenger ou par mail, soit ils se rendent au siège à Espace PME de Libreville. « Le constat est que les gens achètent difficilement un journal papier et le journal arrive rarement à l’intérieur du pays. Or avec Nécro Gabon, tout se fait sur internet en temps réel », indique Gabriel Obame, responsable marketing de cette structure. Le paiement est possible par Airtel money ou en espèce, pour l'étranger le paiement se fait par transfert.
Nouvelle arrivée dans l’univers entrepreneurial gabonais, la start-up Nécro Gabon a été lancée depuis janvier 2021.
Brice Gotoa
Au terme de l’année 2020, l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) a vu son résultat net s’améliorer de 71,5% à 1,139 milliard de FCFA, a annoncé l’office à l’issue de son Conseil d’administration qui s’est tenu le 25 juin dernier par visioconférence. En 2019, l’Oprag avait enregistré un bénéfice net de 664,1 millions FCFA.
Pour la même période, l’activité portuaire a également enregistré une embellie. Ce, grâce à la progression de 15,8% à 9,8 millions de tonnes du volume global des marchandises manipulées au port sous douane d’Owendo. Une performance attribuée au bon comportement du trafic manganèse et du bois débité.
En dépit de cette embellie, le chiffre d’affaires de l’Oprag a chuté de 74,9% au cours de l’année 2020. Il s’est établi à 17,3 milliards de FCFA en 2020 contre 69,05 milliards FCFA en 2019. Un repli attribué à la crise sanitaire de la Covid-19 notamment. Par ailleurs, selon le conseil d’administration de l’Office des ports et rades, cette structure au cours de l'année, a eu du mal à recouvrer ses créances. Ce qui a été à l'origine des tensions de trésorerie dans les caisses de l'Oprag.
Pour 2021, l’Oprag d’après Jean-Pierre Lasseni Duboze, son président du conseil d’administration, va s’atteler à améliorer ces performances. Ce sera « notre challenge », a-t-il affirmé.
S.G
Lire aussi:
Les défis qui attendent Godwin Alini Yandjangoye à l'Office ports et rades du Gabon
Toussaint Nkouma Emane est officiellement installé au poste de Président du conseil d’administration (PCA) du Fonds autonome national d’entretien routier (Faner) depuis 28 juin 2021. En marge de cette cérémonie, le ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda-Balonzi a présenté la feuille de route au nouveau reposable promu le 10 juin dernier.
« J’attends beaucoup de monsieur Nkouma Emane qui par ailleurs dispose d’une solide expérience internationale en la matière. Nous voulons ici compter sur cette expertise pour que le Faner se mette vraiment en action. Le réseau routier a besoin d’un mécanisme qui soit sûr, fiable et pérenne pour assurer l’entretien du réseau routier. C’est à cette exigence que je voudrais que le président s’inscrive pour que le réseau routier s’améliore par son financement à travers le Faner », a déclaré Léon Armel Bounda-Balonzi.
Pour le nouveau PCA, de nombreux investissements ont déjà été réalisés dans le cadre de ce secteur, plusieurs autres sont en voie de l’être. « La préoccupation que le Chef de l’Etat a, il le démontre à travers la mise en place de ce fonds. L’enjeu est de taille, nous allons donc nous atteler monsieur le ministre en comptant sur la collaboration de tous ceux qui œuvrent dans le secteur pour faire en sorte que nous relevons dans les meilleures conditions possibles avec beaucoup de succès le défis qui est dorénavant le nôtre », a indiqué Toussaint Nkouma Emane.
Le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a récemment instruit le gouvernement de réformer en profondeur le secteur des infrastructures. D’où la création du Faner dont l’objectif est de mettre en place un mécanisme de financement « fiable et pérenne », garantissant une disponibilité immédiate des ressources et un paiement « rapide et régulier » des entreprises engagées dans l’entretien routier.
Le Faner est un établissement public à caractère industriel et commercial, doté de l’autonomie administrative et financière. Constitué d’un conseil d’administration et d’une direction générale, il a pour mission d’administrer les ressources et exécuter les dépenses relatives à l’entretien du patrimoine routier national qui compte près de 10 000 km de routes principales dont seulement 1 630 km sont bitumés.
Brice Gotoa
Lire aussi:
Seulement 20% du réseau routier du Gabon, estimé à près de 10 000 km, est en état