Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Savina Ammassari directrice pays de l’Onusida au Cameroun en fin de séjour prendra la direction du Gabon. L’information a été donnée le 25 juin dernier à Yaoundé au cours d’une audience avec Alamine Ousmane Mey, le ministre camerounais chargé de l’Economie.

« Savina Ammassari quitte le Cameroun pour le Gabon où elle assumera désormais les fonctions de Coordonnatrice du Système des Nations Unies », a-t-on appris. La nouvelle responsable va combler un vide qui existe depuis 2019. Car, suite au départ du Dr. Stephen Jackson ayant occupé cette fonction depuis 2019, le nom du nouveau coordonnateur n'était pas connu. En attendant, c'est le Représentant Résident de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui assurait l'intérim, le Malien Magaran Monzon Bagayoko.

Au Gabon, la nouvelle coordinatrice est le leader de l'équipe-pays des Nations Unies et son rôle est de rassembler les différentes agences des Nations Unies afin d'améliorer la cohérence et l'efficacité de leur action au service du développement du pays.

Savina Ammassari est titulaire d'un doctorat en études du développement (Université du Sussex) et d'un master en sciences politiques (Université de Rome'La Sapienza'). Elle a plus de 30 ans d'expérience professionnelle dans plus de 25 pays d'Afrique et d'Asie. Elle a travaillé pour l'Onusida, l'Unicef, la Banque mondiale, le Pnud, l'OIM, l'OIT, les VNU, les ONG internationales, les universités et les entreprises. Son travail a porté sur le VIH/sida, la santé, la migration, l'éducation, l'égalité des sexes, la gouvernance, la participation communautaire, les droits de la personne et la communication.

S.A.

Une délégation de sept experts de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) venue de Dakar vient de séjourner à Libreville. Regroupant tous les domaines techniques, ces experts avaient pour mission d’évaluer les impacts du projet du nouvel aéroport de Libreville sur les installations de l’Asecna.

La restitution des travaux d’études a eu lieu le 1er juillet 2021 en présence du ministre gabonais des Transports, Brice Constant Paillat.

« Nous avons des installations météo notamment le parc météorologique qui va être déplacé. Nous avons la base du service de lutte contre les incendies qu’on appelle communément les pompiers qui va être impacté et donc transféré. Nous avons également des postes d’électricité. C’est globalement ces équipements qui seront relocalisés et les échanges que nous avons eu avec les équipes techniques nous ont permis d’identifier les zones les meilleures pour réimplanter ces installations en maintenant l’opérationnalisation de l’aéroport », a déclaré Mbayang Gueye, conseiller technique du directeur de l’exploitation et de la navigation aérienne de Dakar.

Le projet du nouvel aéroport de Libreville sera situé du côté Est de la piste actuelle de l’aéroport Léon Mba. « Ce projet impacte les installations de l’Asecna par conséquent nous avons travaillé avec l’équipe de l’Asecna sur des solutions idoines tout en maintenant une continuité de service pendant la durée des travaux », a expliqué Igor Simard, directeur général de Gsez Airport.

Cette mission de l’Asecna Dakar intervient après la nouvelle certification de l’aéroport international Léon Mba par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) en mai dernier. Les autorités gabonaises se sont engagées dans un vaste chantier de modernisation en vue de répondre aux standards internationaux.

Brice Gotoa

27 jeunes de Moanda, dans la province du Haut-Ogooué, viennent de bénéficier d’une formation professionnelle en génie civil financée par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog). Le secrétaire général de la préfecture du département de la Lemboumbi-Leyou a précédé le 30 juin 2021 à la remise des parchemins.

Selon la Comilog, ces 27 bénéficiaires sont les premiers d'un groupe de 100 jeunes de 18 à 35 ans, à profiter de cette formation. 150 autres jeunes suivront de manière séquencée, dans différentes filières (électricité bâtiment, électricité industrielle, construction métallique, menuiserie et plomberie, et ce, jusqu'à l’horizon 2023).

Cette formation a pour objectif de répondre à une double logique, apprend-on. Il s’agit de permettre à la sous-traitance Comilog de bénéficier d’une main d’œuvre qualifiée. Pour les jeunes qui souhaitent créer leur propre entreprise, il est question de devenir des opérateurs économiques de premier choix, grâce à l'accompagnement au niveau managérial par un cabinet financé par la Comilog.

Les jeunes formés bénéficient d'une allocation mensuelle de 80 000 FCFA pour faciliter au mieux, leur apprentissage. Aussi, le bâtiment qui a servi de cadre à la formation des jeunes impétrants, au lycée technique Fulbert Bongotha de Moanda, a été entièrement réhabilité et équipé par la Comilog.

Brice Gotoa

Les résultats du secteur des télécommunications se sont consolidés au premier trimestre 2021, comparativement à la même période en 2020, selon la récente note de conjoncture du ministère de l’Economie.

« En effet, le chiffre d’affaires a progressé de 3,5% à 53,7 milliards de FCFA, soutenu par les autres prestations (+18%), malgré le léger recul (-1%) du chiffre d’affaires des communications téléphoniques », apprend-on. Le document ajoute : « L’activité de la branche a tiré profit du recours au télétravail grâce au développement de la Data Mobile (+3,7% des abonnements à l’internet GSM et +23,8% des abonnements à internet haut débit) ».

Ainsi, le nombre d'abonnés à l'Internet GSM est de 2,07 millions à fin mars 2021 contre 2,05 millions au cours de la même période l’an passé. Le nombre d'abonnés à l'Internet haut débit est de 23 000 à fin mars 2021 contre 18 000 au 31 mars 2020.

La tendance haussière des performances du secteur des télécoms du fait du télétravail peut s’expliquer dans un contexte marqué par la pandémie du coronavirus qui a obligé les entreprises et les administrations à recourir au travail à distance afin de limiter la propagation de la maladie. Ainsi, quasiment toutes les sociétés et administrations formelles s’y sont mises dès l’alerte des premiers cas de personnes contaminées au Gabon en mars 2020. Cette tendance s’est poursuivie malgré l’assouplissement récent des mesures restrictives instaurées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la pandémie.

S.A.

Dans un communiqué publié ce 1er juillet, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille dénonce des individus usurpant son identité pour escroquer au Gabon, notamment.

Elle déclare qu’elle a été informée que des malfaiteurs se faisant passer pour ses employés contactent de nombreuses personnes pour leur demander soit d’envoyer, par téléphone, des informations à caractère personnel, soit d’envoyer de l’argent en contrepartie d’une prétendue aide financière ou alimentaire de la Fondation.

Comme contre mesure, elle conseille : « Soyez vigilants car ces appels sont des arnaques téléphoniques. Nous vous informons que la Fondation ne demandera jamais d’argent en contrepartie d’une de ses aides. Si vous recevez l’un de ces appels, suivez les conseils suivants : ne leur envoyez pas d'argent ; ne leur communiquez aucune information à caractère personnel ; signalez-nous le numéro frauduleux en nous appelant au 011 44 32 72 ou en envoyant un email à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.;».

Comme d’autres structures importantes du pays, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, peut être ainsi victime de sa notoriété car la structure caritative a été créée par la Première dame du Gabon afin de lutter pour les droits de la femme. Un facteur qui peut duper des crédules vivant dans des conditions précaires.

S.A.

Le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, représente le Gabon au Forum « Génération Egalité » du 30 juin au 2 juillet 2021 à Paris en France. Ce rassemblement mondial en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes vise à inciter les Etats, les ONG, la société civile, les acteurs privés à poser des actions concrètes pour la cause des femmes.

Le Gabon qui figure parmi les 16 pays retenus par les organismes internationaux pour sa politique en faveur des femmes s’est déjà engagé pour l’amélioration des conditions des jeunes filles et des femmes en milieu familial, scolaire et professionnel à travers le programme Gabon égalité.

« Durant les 3 prochaines années, nous allons nous atteler à intensifier la sensibilisation à l’éducation sexuelle par la formation et l’élaboration du type pédagogique dédié. Nous allons accompagner les jeunes filles enceintes et jeunes mères dans le cas des grossesses précoces. Nous allons mettre à disposition des sanitaires de qualité et favoriser l’accès facile aux serviettes hygiéniques au sein des établissements scolaires », a déclaré Rose Christiane Ossouka Raponda.

Outre le durcissement des sanctions contre les agressions sexuelles en 2020, le pays a renforcé le code civil et le code pénal pour garantir l’élimination des violences basées sur le genre. « Le nouveau code de travail actuellement en examen au Parlement va enrichir notre dispositif juridique notamment sur les aspects relatifs aux harcèlements en milieu professionnel. L’adolescente, la jeune femme et la femme globalement seront encore plus protégées pour favoriser leur épanouissement social, professionnel et leur autonomisation », a ajouté le chef du gouvernement gabonais.

Depuis plusieurs années, les autorités gabonaises se sont engagées à renforcer les droits des femmes, sans distinction. Cet engagement s’est fortement ancré par le déploiement de la stratégie pour la réduction des inégalités femmes-hommes Gabon égalité, remise par la Première dame, Sylvia Bongo Ondmba, le 30 septembre 2020 au président de la République Ali Bongo Ondimba.

Selon un rapport de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba intitulé « Stratégie de promotion des droits de la femme et de réduction des inégalités femmes/hommes au Gabon », 83% de femmes gabonaises sont victimes de violences économiques.

Brice Gotoa 

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La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) va procéder dès le 5 juillet prochain à une opération de recouvrement forcé des impayés auprès de ses clients Cette campagne portera sur toute l’étendue du territoire national, informe un communiqué de l’entreprise rendu public ce 1er juillet 2021

Le concessionnaire du secteur de l’eau et l’électricité au Gabon invite pour cela ses clients débiteurs à régulariser leur situation par le règlement de leurs arriérés. Faute de quoi, « les actions menées par la SEEG pourraient conduire à la suspension des fournitures des clients débiteurs, conformément aux règlements et procédures en vigueur », prévient la direction de la communication & du marketing dans ledit communiqué.

Contactée, la SEEG ne donne pas plus de précisions sur le montant global des impayés ou sur les consommateurs concernés par cette opération qui n’est pas la première du genre.

Au Gabon, les populations se plaignent de la qualité de service rendue par l’entreprise de production et de distribution d’eau et d’énergie électrique. Cette dernière est notamment accusée de ne pas satisfaire la demande en eau et en électricité dans le pays.

Pour changer la donne, le Gabon prévoit d’ici 2023, d’investir plus de 300 milliards de FCFA pour améliorer l’accès des populations à l’eau potable et à l’électricité sur l’ensemble du territoire national.

S.G

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Au Gabon, le Centre du commerce international (CCI) va financer la formation des opérateurs économiques sur la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). La direction générale du Commerce vient à cet effet de nouer un partenariat avec CCI (agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et des Nations Unies). La formation permettra d’édifier les opérateurs économiques sur les procédures d’exportation dans le cadre de la Zlecaf, les règles d’origines, l’observatoire Africain du commerce, et le commerce électronique.

Cette formation est également destinée aux différents organismes d’appui au secteur privé (Chambre de commerce, Agence nationale de promotion des investissements, patronat), aux décideurs politiques...

De fait, dans de nombreux pays africains, les opérateurs ont une faible connaissance de l’état de la mise en œuvre de la Zlecaf, et de ses opportunités qu’elle regorge pour leurs activités. C’est également le cas au Gabon. « Les hommes d’affaires n’ont pas été suffisamment sensibilisés sur la Zlecaf. Et donc, ils ne comprennent pas vraiment dans le fond ce que cet accord peut leur apporter. Une telle formation au cas où elle est vraiment réalisée, va mieux nous édifier », confie un chef d'entreprise.

A en croire la direction générale du commerce, les acteurs ciblés par cette formation « contribueront non seulement à stimuler le commerce intra africain mais aussi à rassurer le secteur privé quant aux opportunités offertes par l’Accord ; tout en garantissant la compétitivité et la pérennité des micros, petites, moyennes, grandes entreprises gabonaises et le secteur informel ». Si Libreville a été choisie comme lieu de formation, les dates n’ont pas encore été communiquées.

Officiellement effectif depuis janvier 2021, l’accord de la Zlecaf engage les pays africains à supprimer les droits de douane sur 80% des biens qu’ils produisent. L’ambition à terme est de créer un marché commun africain de 1,3 milliard de consommateurs où les produits circulent et s'échangent sans barrières douanières afin de booster le développement des pays membres. Le Gabon espère en faire un levier de croissance de ses exportations vers l’Afrique.

S.G

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Kelly Ondo Obiang, Dimitri Nze Mekom et Bidima Manongo, auteurs de la tentative de coup d’Etat de janvier 2019 au Gabon, ont été condamnés ce 1er juillet 2021 par la Cour spéciale militaire, à une peine d’emprisonnement de 15 ans. Ils ont été tous reconnus coupables de vol, association de malfaiteurs, séquestration, atteinte à la sûreté de l'Etat, et sont également condamnés à verser une amende de 31 millions de FCFA de dommages intérêts à l’Etat. Ils sont par la même occasion radiés de l’armée.

Juste après le verdict, les conseils de Kelly Ondo Obiang et co-accusés ont notifié au greffier un pourvoi en cassation.

Par contre, les gendarmes qui avaient suivi le mouvement ont tous été déclarés non-coupables du crime de complicité d'atteinte à la sûreté de l'État puis acquittés. Il s’agit notamment du sergent-chef Alain Abdel Ango, l’adjudant Paul Sadibi Ibinga, et les maréchaux de Logis Armelle Ulrich Afana Ango, Bell Mfoumbi Wora, Guy Roger Mintsa et Gille Yoka.

Sauver le pays

Le lieutenant Kelly Ondo Obiang, les adjudants Dimitri Nze Mekom et Bidima Manongo étaient jugés pour avoir essayé de déstabiliser le pays en 2019. Sur les ondes de la Radio-télévision gabonaise (RTG), ils avaient appelé au soulèvement populaire, disant vouloir sauver le pays du chaos. Cet appel n’avait pas été suivi.

Ils avaient par la suite été arrêtés puis incarcérés à la prison centrale de Libreville. Depuis le 18 juin dernier, ils comparaissent devant la Cour spéciale militaire. Pour justifier son acte, Kelly Ondo Obiang, le meneur de cette tentative de coup d’Etat, a affirmé devant la cour qu’il avait agi pour empêcher Frédéric Bongo, directeur général des services spéciaux, et frère du président de la République, de prendre le pouvoir par les armes. Ce, alors que le chef de l’Etat Ali Bongo était en convalescence au Maroc, à la suite d’un AVC. A noter qu’en octobre 2019, Frédéric Bongo été nommé comme attaché militaire à l’ambassade du Gabon en en Afrique du Sud. 

Les avocats de Kelly Ondo Obiang et ses coéquipiers, malgré le verdict final, espèrent que des circonstances atténuantes seront reconnues aux accusés.

Sandrine Gaingne

A l’occasion de la cérémonie de clôture de la première session ordinaire 2021, Lucie Milebou-Aubusson épouse Mboussou, président du Sénat a suggéré le 30 juin au gouvernement de restaurer l'interdiction pour les grumiers de circuler le dimanche et les jours fériés.

A cet effet, le président du Sénat a déclaré : « Le réseau routier reste et demeure une énorme préoccupation en particulier sa réhabilitation, mais également le volet sécurité. Notamment, la circulation des grumiers, dont l’excès de vitesse des convois, occasionne de nombreux accidents mortels. Ne serait-il pas possible, Madame le Premier ministre, de revenir sur l’interdiction, pour ces mastodontes, de circuler le dimanche et les jours fériés ? ».

L’interpellation de Lucie Milebou-Aubusson intervient quelques jours après un accident survenu le 21 juin 2021 sur la route nationale n°1 entre les villes de Mouila et de Ndendé. « Il s’agit d’une collusion entre une camionnette de type Canter et un camion grumier de marque Volvo roulant en convoi. Le choc occasionné par ce heurt et la perte consécutive de contrôle par le conducteur de la Canter à bord duquel se trouvaient des employés de la société Olam ont entrainé outre des dégâts matériels importants, des blessés graves et malheureusement des pertes en vie humaines. Le bilan provisoire établit par les services compétents fait état de six décès, 19 blessés dont 7 grièvement », a alors expliqué Brice Paillat, le ministre des Transports.

Avant cet accident à Mouila, l’ancien Premier ministre Ndong Sima a lancé le 23 décembre 2019, une pétition intitulée : « Halte à la circulation des grumiers et semi-remorques les week-ends et la nuit ». Selon l’ancien Premier ministre, « l'arrêt de la circulation des grumiers et des semi-remorques pendant les week-ends est de nature à accroître la sécurité des autres automobilistes et notamment celle des familles qui se déplacent de la capitale vers l'intérieur du pays et vice et versa. Compte tenu de leurs gabarits, leur interdiction de circuler la nuit doit participer également à cette sécurité accrue des autres automobilistes ».

En 2016, le gouvernement a pris la décision d'interdire les voyages des grumiers la nuit à la suite de la tragédie du village Messe, dans le département du Komo-Kango où 17 personnes, au mois d’août, avaient trouvé la mort dans une collision entre un minibus et un véhicule du type Canter.

Sylvain Andzongo

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