Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dans le cadre du récent Sommet entre la Turquie et le Gabon sur l'Enseignement supérieur, organisé sur le bord du Bosphore, le ministre gabonais en charge de l'Enseignement supérieur, Patrick Mouguiama-Daouda, le chef du Conseil turc de l'Enseignement supérieur, Yetca Sarac, et son homologue turc, Zita Selçuk ont paraphé, deux protocoles d’accord le 7 Juillet dernier.

« Les autorités gabonaises affichent leur optimisme à l'idée de promouvoir les échanges d'expériences dans l'ensemble des secteurs de l'Education avec la Turquie. Visiblement, tout porte à penser qu'à un horizon raisonnable les relations éducatives entre Ankara et Libreville connaîtront une accélération bénéfique pour les acteurs des secteurs concernés. De fait, ces échanges vont impacter l'ensemble du monde éducatif, en particulier gabonais. Ils ciblent à la fois les échanges d'informations, d'expériences et publications scientifiques, la conduite consensuelle des activités de recherche, sur l'élaboration des programmes, ainsi que la qualité et l'évaluation de ceux-ci », explique le ministère gabonais de l’Enseignement supérieur.

Autre point de ces accords : la formation professionnelle des enseignants, des managers d'établissements et de l'administration, voire des inspecteurs, figure en bonne place. De même que l'échange des experts, enseignants et étudiants, en plus du partage d'expériences dans les Nouvelles technologies de l'information et de la communication (Ntic)...

« Cela dit, le souci affiché par les deux gouvernements de concrétiser cette coopération sur le terrain, ouvre des perspectives globales d'exploitation mutuelle des potentialités multiples des deux pays. (…) Tout compte fait, un groupe de travail conjoint, supervisé par les deux départements ministériels a été mis en place pour hâter l'effectivité de ce tournant de la coopération bilatérale », apprend-on.

Pour le ministère gabonais de l’Enseignement supérieur, le partenariat avec Ankara se justifie au vu du développement socio-économique plausible en Turquie, pays membre de l'OTAN et de l'Organisation de la conférence islamique, auxquels s'ajoute son leadership enviable parmi les pays émergents. Ce qui permettra l'essor d'une école gabonaise qui contribue à la croissance économique et lutte contre le chômage de la jeunesse.

S.A.

 

La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) va mettre en place un plan de développement local (PDL) du département de Lékoko et de la commune de Bakoumba dans la province du Haute-Ogooué. Ce plan a été validé le 8 juillet dernier à Bakoumba, par les ressortissants de cette localité, au Forum responsabilité sociétale et environnementale (RSE) de Comilog, dénommé « Ma localité, mon avenir, je m’engage ».

Financé par la filiale du groupe Eramet, le plan de développement de Bakoumba propose une solution à trois axes, selon Jean Delors Biyogo, l’économiste et expert en développement sollicité par Comilog. Il s’agit notamment de la diversification de l’économie (le développement de la pêche, de l’agriculture, de l’élevage…), le renforcement des infrastructures (routes, ponts, désenclavement des villages…) et le renforcement des services sociaux de base tels que l’éducation, la santé, la culture et tout ce qui concerne l’environnement et l’habitat.  

« Le retour de Comilog dans le département constitue une opportunité de lancement d’un processus de développement économique durable, mettant l’accent sur l’exploitation des secteurs hors mines, grâce, entre autres, à sa RSE et à toutes les autres ressources qui seront mobilisées pour la mise en œuvre du présent Plan de développement local », a indiqué Christian Mouandjoudy, rapporteur du Forum RSE Comilog de Bakoumba.

L’élaboration de ce plan de développement local, se fait dans un contexte où la commune de Bakoumba subit, à l’instar de toutes les localités du Gabon, les conséquences néfastes des crises de la chute du prix du baril de pétrole de la fin de l’année 2015 et la pandémie de la Covid-19, caractérisées par la hausse exponentielle du taux de chômage, la dégradation des services sociaux de base, la déliquescence des infrastructures et l’accroissement de la pauvreté et de l’exclusion sociale.

Le Plan de développement local de Bakoumba a été précédé par une étape de diagnostic territorial, réalisé entre le 15 avril et le 19 mai 2021 suivant une approche participative, ainsi que le recommandent le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la Banque mondiale et les autres agences internationales de promotion du développement. Il permettra une valorisation des ressources hors mines hors pétrole.

Brice Gotoa

Libreville est la troisième ville la plus chère pour les expatriés en Afrique, rapporte le classement 2021 du cabinet américain Mercer sur le coût de la vie. Sur le plan mondial, la capitale gabonaise occupe la 20e place sur un échantillon de 209 villes classées.

Comparativement à 2020, le coût de la vie à Libreville est devenu plus élevé en 2021 pour les expatriés. En effet, dans le classement de l’année dernière, la capitale gabonaise occupait la 5e place au niveau africain et à la 33position à l’échelle mondiale.

Dans cette enquête publiée le 22 juin dernier, c’est N’Djamena au Tchad, 13e dans le monde, se positionne comme la ville la plus chère en Afrique. La capitale tchadienne devance la ville nigériane Lagos au Nigéria classée 19e sur le plan mondial. Le maillot jaune de la ville la moins chère pour les travailleurs étrangers en Afrique revient cependant à Lusaka (Zambie), suivie de Tunis (Tunisie).

Pour établir ce rapport annuel, le cabinet américain prend en compte des critères tels que le coût du logement, du transport, de l'alimentation, de l’habillement, des articles ménagers et le divertissement dans les villes étudiées.

Vince Cordova, responsable de la mobilité internationale (nord-est) de Mercer, note que le classement de cette année a été affecté par la pandémie. Les différentes mesures de restrictions prises par les Etats ayant obligé les entreprises à opter pour les embauches à distance au lieu de délocaliser les travailleurs dans un autre pays.

Top 10 africain des villes les plus chères

  • 1-N’Djamena au Tchad
  • 2-Lagos au Nigéria
  • 3-Libreville au Gabon
  • 4-Abidjan en Côte d’Ivoire
  • 5-Bangui en République centrafricaine
  • 6-Brazzaville Congo
  • 7-Kinshasa en République démocratique du Congo
  • 8-Yaoundé au Cameroun
  • 9-Dakar Sénégal
  • 10-Douala Cameroun

S.G.

Alain-Claude Billie By Nze, le ministre en charge du secteur de l’énergie, informe qu’il a présidé ce 9 juillet à Libreville la cérémonie de signature du protocole d’accord permettant à Total Eren, filiale de la société française Eren, de développer un projet de centrale solaire photovoltaïque de 50 MW dans les environs de Libreville, raccordée au réseau interconnecté.

« L’aboutissement de ce projet participerait à la mise en œuvre de volonté des plus hautes autorités de diversifier les sources de production d’énergie en privilégiant le recours aux énergies propres et renouvelables, afin de satisfaire la demande des industries et des ménages en énergie électrique », explique le membre du gouvernement.

Pour l’heure, l’on n’a pas encore les détails de cet accord signé par l'entreprise. Encore moins, les modalités de la mise en œuvre de ce projet solaire. Mais, l’on note que Total Eren avait déjà présenté, il y a près d'un an, un projet similaire pour la zone de Nkok.

A cet effet le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des finances, Sosthène Ossoungou Ndibangoye, avait reçu le 30 janvier 2020, une délégation de Total Eren spécialisée dans les énergies renouvelables. Max Lander et Anne Boulet, respectivement Business Developper Afrique et Deputy Vice-président - Business Development - chez Eren Groupe, ont procédé à la présentation du projet de construction d'une centrale solaire d’une capacité de 50 MW à Nkok, issu d’un partenariat tripartite entre Total Eren, la Société d'énergie et d'eau du Gabon et l'Etat gabonais.

S.A.

L’Agence gabonaise d'études et d'observations spatiales (Ageos) informe qu’elle a été sollicitée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le cadre du projet baptisé « Estimation de la déforestation et de la dégradation des forêts et des facteurs directs actuels et historiques associés à ces processus à l’aide de Sepal » en Afrique centrale. Le Sepal est une plateforme de surveillance forestière de l’organisme onusien.

« Pour le compte du Gabon c’est l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales qui a été sollicitée pour la mise en œuvre de ce projet. Le Gabon disposant déjà de cartographies d’occupation du sol des années de références 2015 et 2020, la mise en œuvre du projet va consister à : l’élaboration d’une légende harmonisée des classes d’occupation du sol du Gabon en utilisant l’outil LCML/LCCS [logiciel informatique en matière de forêt] afin d’avoir des classes cohérentes et facilement transposables à l’échelle sous régionale ; la validation de la cartographie d’occupation du sol 2020 à travers la production des données de validation en utilisant l’outil Collect Earth ; l’estimation de la déforestation et de la dégradation des forêts, sur la base d’analyse de série temporelle sur Sepal », renseigne l’Ageos.

L’objectif à terme est de mettre au point une méthode globale, standard et à grande échelle d’estimation de la dynamique des forêts, en ayant recours à des solutions informatiques et des outils open source pour cartographier les perturbations et quantifier les moteurs directs et historiques de la déforestation et de la dégradation des forêts dans la sous-région du bassin du Congo.

Le Gabon est considéré comme un modèle en matière de gestion des forêts en Afrique centrale. A preuve, la Norvège a récemment décidé d’octroyer au pays un financement de 17 millions de dollars soit environ 9,3 milliards de FCFA pour son engagement en faveur de la protection de ses forêts. Cette enveloppe est la contrepartie du carbone supplémentaire séquestré entre 2016 et 2017, grâce aux mesures mises en œuvre au Gabon dans le but de lutter contre la déforestation.

Ce sont environ 3,4 millions de tonnes de ce carbone qui ont été séquestrés par le Gabon au cours de cette période. Cette manne financière va être remise au Gabon à travers l’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (Cafi), un fonds créé en septembre 2015, et géré par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et dont la Norvège est le principal bailleur.

S.A.

Lire aussi:

Protection des forêts : les efforts du Gabon récompensés à hauteur de 9 milliards de FCFA

Face à l’insalubrité grandissante dans la ville de Libreville, le ministre gabonais de l’Intérieur frappe du poing sur la table. Lambert-Noël Matha (photo) vient d’enjoindre Clean Africa de débarrasser la capitale de toutes les ordures qui jonchent les rues et de maintenir celle-ci dans un état de propreté durable. La société de ramassage d’ordures ménagères dispose à cet effet d’un délai de 72 heures, à partir de ce vendredi 9 juillet, pour s’exécuter, insiste-t-on au ministère de l’Intérieur.

Cette sommation faite par Lambert-Noël Matha, lors d’une rencontre le 8 juillet 2021 à Libreville, concerne également tous les autres acteurs impliqués dans la propreté du Grand Libreville. A savoir, les maires de Libreville et d’Akanda, le Haut-commissaire à l'Environnement et au Cadre de vie et l'Association Gabonaise de Lutte contre l'Insalubrité (AGLI).

L’ultimatum donné par le ministre de l’Intérieur à Clean Africa, traduit un ras le bol des autorités face à l’insalubrité dans la cité capitale. En effet, depuis quelque temps, les rues de Libreville sont à nouveau jonchées d'ordures ménagères de toutes sortes. Ces ordures souvent déversées sur la chaussée obstruent la circulation dans certaines rues de la capitale.

Pourtant, la société Clean Africa est payée par l’Etat gabonais pour débarrasser la capitale de ces déchets. Et une taxe d’un taux fixé à 7%, est même prélevée depuis 2019 sur les factures d’électricité sur toute l’étendue du territoire national pour financer la collecte des ordures ménagères. Seuls les Gabonais économiquement faibles (GEF) en sont exemptés.

Aujourd’hui, pour plusieurs Gabonais, il est clair que cette société gabonaise créée en 2013 pour remplacer la Société de valorisation des ordures ménagères (Sovog), ne fait pas bien son travail. Raison pour laquelle certains proposent de résilier le contrat avec elle. Pour d’autres Gabonais, pour régler de manière durable la problématique des ordures ménagères à Libreville, il serait important d’intégrer les PME dans la collecte de ces ordures.

S.G

La toute dernière note de conjoncture publiée par le ministère chargé de l’Economie informe qu’au Gabon, le segment bâtiments et travaux publics (BTP) a clôturé le premier trimestre 2021 par un fléchissement de son activité.

« En effet, la production vendue s’est située à 8,91 milliards de FCFA sur la période contre 18,46 milliards de FCFA un an plus tôt, soit une chute de 51,8%. Celle-ci s’explique, entre autres, par la crise sanitaire du Covid-19 qui a favorisé le ralentissement de plusieurs chantiers d’aménagement des voiries de Libreville et les difficultés d’approvisionnement en matériels nécessaires à la réalisation des ouvrages », explique le document.

En matière d’emploi, l’arrêt de certains chantiers a entraîné une baisse de 16,4% à 1 431 des agents permanents au premier trimestre 2021, ce qui a induit un repli de la masse salariale de 24,9% à 3,25 milliards de FCFA en 2021 contre 4,33 milliards de FCFA un an plus tôt.

Au Gabon, le secteur de la construction est en décroissance de 5% sur la période 2012-2019, contre une croissance de 3,6% par an en Afrique, selon le ministère gabonais de l’Economie. En 2019, ledit secteur a généré localement 4 031 emplois sur 80 530 emplois formels, soit 5% des emplois, selon cette administration. Qui précise que le BTP pèse 4% du PIB gabonais en 2019.

Dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise, les autorités prévoient la promotion des investissements dans les matériaux de construction (pavés, carrières de sable et latérite, fer à béton, marbre, peinture, carreaux, bois ouvragé) pour redynamiser le secteur BTP. Cela passe également par la reprise en main de la production des matériaux de construction pour faire baisser le coût des intrants et maximiser la valeur ajoutée locale dans cette filière. Il est aussi prévu de relancer les chantiers immobiliers publics à l’arrêt.

Sylvain Andzongo

Lire aussi:

Après avoir renoué avec la croissance en 2019, le secteur BTP replie de 19,2% en 2020

C’est l'épilogue dans l’affaire Kanga Guelor opposant la Fédération congolaise de football association (Fecofa) à la Fédération gabonaise de football (Fegafoot).

Ce 8 juillet, la Confédération africaine de football (CAF) a encore débouté la République démocratique du Congo (RDC) qui a interjeté appel contre un récent verdict rendu par l'instance faîtière du football africain en faveur de la partie gabonaise le 26 mai dernier. « L’appel de la Fecofa est recevable dans la forme ; Quant au fond, le jury d’appel de la CAF a décidé de confirmer la décision du Jury disciplinaire ; rejette toute autre demande », peut-on lire dans la décision publiée le jury d’appel présidé par le Nigérian Abdulhakeem Mustapha.

À l’origine de cette affaire : la contestation de la nationalité gabonaise de Guelor Kanga. En effet, la Fecofa a récemment porté plainte auprès de la CAF pointant une fraude qui aurait été orchestrée sur l’identité de ce joueur enregistré par la Fegafoot comme un citoyen originaire du Gabon.

La Fecofa dans sa plainte a prétendu que la vraie identité du joueur est Kiaku Kiaku Kiangani Guelo, né le 8 octobre 1985 à Kinshasa et d’origine congolaise. Ainsi, elle a soutenu que l’enregistrement du joueur au sein de la Fegafoot comme joueur international évoluant avec la Fédération gabonaise de football serait frauduleux et que son éligibilité devrait être remise en cause.

La RD Congo demandait par conséquent l’élimination du Gabon de la phase qualificative de la Coupe d’Afrique de football des nations qui se jouera au Cameroun en 2022 puisque le joueur querellé y avait participé. Le Gabon pour sa part a soutenu que le joueur Guélor Kanga est né à Oyem au Gabon le 1er septembre 1990 ; et donc est de nationalité gabonaise. Finalement, le Gabon a eu gain de cause. Sa qualification pour la prochaine CAN à Yaoundé n’est donc plus menacée par la RDC.

S.A.

Lire aussi:

Affaire Kanga Guelor : la CAF rejette la plainte de la RDC contre le Gabon

Le maire par intérim de la commune de Libreville, Eugène Mba a procédé ce 8 juillet 2021 au lancement de la seconde phase de l’opération d’adressage de la capitale gabonaise.

« Nous avons élaboré plus de 6 000 plaques, il reste 3 900 plaques à implanter dans toutes la commune de Libreville. En ce qui concerne les numéros de portes, il y en a à peu près 60 000. Nous n’avons pu placer qu’environ 5 000. Il reste encore en gros 55 000 numéros de portes à placer », a déclaré Eugène Mba.

Pour la première étape, c'est la plaque d'adressage « Avenue Augustin Boumah, Pdt Ass Nat – 2015 » et le numéro de porte 512 qui ont été fixés par le maire. Selon les autorités municipales, cette opération a pour objectif d’arrimer la capitale aux normes de modernisation des grandes villes développées. « Cela va nous prendre de manière globale que ce soit au niveau de la dénomination des rues et au niveau des numéros des portes à fixer, environ 2 ans », a indiqué l’édile de Libreville.

Cette opération est financée par l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et l’Union européenne (UE) à hauteur de 480 millions de FCFA. Elle est destinée à « couvrir » des rues, avenues, allées, impasses et habitations qui, après avoir été numérotées, doivent être « nommées ». Lancé depuis 2014 par Rose Christiane Ossouka Raponda, ancien maire de Libreville et actuel Premier ministre, ce chantier était à l’arrêt depuis plus de 7 ans.

Brice Gotoa

Ogooué Labs, spécialiste de l'innovation numérique, va accompagner les entrepreneurs gabonais dans leur développement à travers son programme Start X 241, lancé officiellement ce 8 juillet 2021. Ce programme vise à accompagner les entreprises du digital en vue de leur permettre de conquérir de nouveaux marchés au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac). Un regroupement de 11 pays qui représente à peu près 200 millions de potentiels consommateurs.

« On part du principe qu’on devient excellent à côté d’autres entrepreneurs. C’est pour cette raison que nous avons décidé de créer ce programme qui va mettre en relation les entrepreneurs gabonais avec d’autres entrepreneurs africains. Mais pour rendre cela beaucoup plus opérationnel, nous avons décidé ensemble, avec d’autre entrepreneurs africains, de créer des entreprises locales pour distribuer leurs produits au Gabon, mais aussi sur les 10 autres pays de la Ceeac », a déclaré Sylvère Boussamba, coordinateur général du programme StarX 241 et président de Ogooue Labs.

En février dernier, le programme Start X 241 porté par Ogooué Labs a ouvert les candidatures pour l’accompagnement de 10 startups d’Afrique centrale. « Nous avons pour ambition de voir émerger, grâce à ce programme, de nouveaux champions africains dans le domaine du digital. Jusqu’à présent, les startups qui réussissent des levées de fonds sont principalement issues de l’Afrique anglophone. Nous voulons changer la donne en apportant le soutien logistique, technologique et managérial à ces startups innovantes issues d’Afrique francophone », soutenait Sylvère Boussamba.

Les 10 startups sélectionnées (sur 30 candidatures) pour ce programme, vont être formées sur le numérique par Ogooué Labs et ses partenaires afin de contribuer au rayonnement de l’entreprenariat dans ce secteur. « On a mis trois niveaux de sécurité pour accompagner nos entrepreneurs gabonais. Le premier est l’accompagnement qui est fait par l’entrepreneur africain. Le deuxième niveau de mentoring est assuré par notre partenaire français Héméra qui est spécialisé dans l’accompagnement des entrepreneurs par les entrepreneurs. Et le troisième niveau va être assuré par Ogooué Labs avec tout le coaching qu’on va amener derrière pour s’assurer que tous les conseils donnés par les mentors sont bien appliqués et exécutés en temps et en heure », a expliqué le coordinateur.

Brice Gotoa

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.