Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Les performances du port sous douane d’Owendo géré par GSEZ (Gabon special economic zone) ont accru au cours du premier trimestre 2021 malgré la crise sanitaire. Selon les données de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale, l’activité portuaire au niveau des quais gérés par Olam GSEZ (Cargo et terminal minéralier) s’est raffermie de 9,5% en glissement annuel. Pour cette période, le volume global de marchandises manipulées est passé de 1,2 million de tonnes en 2020 à 1,3 million de tonnes en 2021.

« Cette évolution provient de la bonne tenue de la manutention du minerai de manganèse et des autres marchandises », explique la note de conjoncture de la direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale. Un peu plus d’un million de tonnes de minerai de manganèse ont été manipulés via ce port au cours de la période sous revue contre un peu plus de 295 237 tonnes pour les autres marchandises.

Le port a par ailleurs enregistré 61 mouvements de bateau au premier trimestre contre 52 en glissement annuel. Cette performance a impacté sur le chiffre d’affaires de la structure au cours des trois premiers mois de l’année. Le chiffre d’affaires s’est amélioré de 5,2% à 17,7 milliards de FCFA sur la période d’analyse. Les effectifs ont été de 528 agents pour une masse salariale en forte progression (+54,1%), contre 511 agents en 2020.

SG

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Le Gabon a franchi la barre des 40 000 personnes vaccinées contre la Covid-19 à fin juin 2021. Selon la présidence de la République, «Les vaccins font chuter le risque de forme grave, y compris avec le variant delta. Vacciné, on pourra envisager plus tôt un retour à une vie normale ».

Le retour à la vie normale prévue par la présidence de la République pourrait se matérialiser par un assouplissement des mesures restrictives (port du masque dans les lieux et espaces publics, distanciation sociale, voyages sous conditions…) si la cadence de la vaccination se poursuit sans anicroches.

Mais il faut noter qu’avec 40 000 personnes vaccinées à fin juin, le Gabon est encore loin de ses objectifs car, l’ambition est de vacciner 50% de la population gabonaise, soit environ 1 million de personnes sur une population de près de 2 millions d’habitants.

Selon le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon, le pays a enregistré, le 2 juillet, seulement 22 nouveaux cas positifs sur 5 721 tests réalisés, soit un taux de positivité de 0.4%. A la même date, le pays a enregistré 19 personnes hospitalisées dont 11 en réanimation pour détresse respiratoire, 55 nouvelles guérisons et 00 nouveau décès.

Au total, depuis l'apparition de la maladie au Gabon en mars 2020, sur les 894 604 tests réalisés, le pays a enregistré 25 076 cas positifs, dont 133 cas actifs, 24 784 guérisons et 159 décès.

S.A.

Le corps enseignant de l’Institut africain d’informatique (IAI) à Libreville au Gabon, est en grève depuis le 30 juin dernier. Les points de revendications, selon le corps enseignant, portent sur : « l’apurement de 20 mois de salaire actuellement non payés ; l’application transparente du protocole d’accord signé avec la direction ; l’obtention d’une date d’organisation du conseil d’administration ».

A cet effet, le délégué des enseignants, le Dr Noussi, a saisi le coordonnateur de l’IAI ce 30 juin-là pour expliquer que ce débrayage des enseignants permanents intervient après avoir déposé un préavis de grève le 24 juin 2021, au terme d'une réunion avec la direction. « A l’issue de cette dernière rencontre avec la direction, nous avons le sentiment que la direction est empêtrée dans les difficultés de la gestion courante. Elle ne peut pas offrir au personnel les moyens de travail et d’existence acceptables. Elle ne nous a rien dit de significatif sur les perspectives de redressement et de l’organisation d’un conseil d’administration », affirme le délégué des enseignants.

Selon le corps enseignant, cette situation n’est pas ex nihilo car, après « la grave crise qu’a traversée l’Institut en 2018, le conseil d’administration de novembre 2019 a prescrit des actions en vue de la refondation et restructuration de l’IAI ». Mais cela n’a pas été suivi d’effets.

Les dirigeants de l’IAI, eux, expliquent que la structure fait face à des difficultés financières. Enregistrant des arriérés de cotisation de la part des États membres de près de 3,5 milliards de FCFA, cette école n’est plus que l’ombre d’elle-même. La structure peine aujourd’hui à remplir la moindre de ses missions.

Pourtant en 2015, l’IAI a renoué avec la tenue des conseils d’administration après huit ans d’hibernation. Au cours de l’année 2015-2016, Souleyman Koussobe, le DG de l’Institut qui venait de voir sa situation régularisée à l'époque a confessé que l’IAI a traversé une « crise de plus de deux décennies qui a affecté de façon profonde la qualité de service (…); Que ce soit en termes de la formation, que ce soit au niveau des étudiants, des infrastructures, ou même du fonctionnement ».

L’Institut africain d’informatique a été créé en janvier 1971 à Ndjamena au Tchad. Ses états membres sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, la RDC, le Gabon, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo, le Congo.

Sylvain Andzongo

 

Alors que le marché retient son souffle sur la résolution principale de la réunion de l’OPEP+ en cours, les experts et analystes restent convaincus que quelle que soit l’augmentation de l’offre proposée, les cours du baril continueront de grimper.

Vitol, le plus grand négociant indépendant de pétrole au monde, s’attend à ce que la hausse des cours du brut se poursuive dans l’hypothèse où toute augmentation de la production de l’OPEP+ ne parviendrait pas à suivre le rythme de la croissance de la demande. Il faut rappeler que les négociations sur les nouveaux quotas de production ont duré deux jours et se poursuivront ce lundi. Elles devraient accoucher d’un accord cette semaine.

Le cartel et ses alliés sont globalement d’accord sur une augmentation de 400 000 barils par jour de la production. Cependant, les Emirats arabes unis n’ont pas donné leur accord et souhaitent non seulement bénéficier d’une augmentation de leur production interne de brut, mais aussi d’une plus grande augmentation de l’offre du groupe.

Lors d’un webinaire organisé par Gulf Intelligence, et suivi par l’Agence Ecofin, Mike Muller, directeur du groupe Vitol pour l’Asie, a déclaré : que ce genre d’impasse n’impressionne pas le marché et que comme par le passé, elle sera résolue. Et d’ajouter : « Quel que soit l’accord de l’OPEP+, ce sera sûrement une fraction de la quantité nécessaire pour répondre à la consommation croissante ».

« Le décor a été planté pour que les prix continuent à grimper. Nous sommes dans un environnement où la demande de pétrole augmente. Cette incertitude sur les perspectives de l’offre va alimenter la hausse des prix », a quant à lui affirmé Amir Khan, économiste principal à la Saudi National Bank, au micro de Bloomberg le 4 juillet.

Olivier de Souza

Gabon Power Company (GPC), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), et Meridiam, une firme française de private equity spécialisée dans les infrastructures, ont signé́ un accord pour le financement de la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval, d’un coût de 179 millions d’euros (117,4 milliards FCFA) dans le cadre d’une convention de concession conclue pour une durée de 30 ans.

Le projet porte sur la conception, la construction et l’exploitation d’une centrale hydroélectrique d’une puissance de 35 MW. Située à 100 km à l’est de Libreville sur la rivièrè Mbéi, en bordure du parc national des Monts de Cristal, elle permettra à terme d’alimenter le réseau national à hauteur de 205 GWH par an et fournira environ 13% des besoins en électricité de Libreville. Ce qui permet de remplacer les capacités thermiques existantes et d'économiser plus de 150 000 tonnes d'émissions de CO2 par an. Le projet est porté par la société Asonha Énergie, une joint-venture codétenue GPC (40%) et Meridiam (60%),

« Le financement de ce projet est une excellente nouvelle pour le Gabon. La mobilisation de ces parties prenantes constitue un appel pour d’autres partenaires africains et internationaux. Le Gabon présente des projets structurants à fort impact social. Composante essentielle du Plan d’Accélération de la Transformation fixé par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval va permettre de réduire le prix de l’offre énergétique et de contribuer au développement économique du Gabon », a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nzé, ministre gabonais de l’Énergie.

Cette signature intervient après la rencontre le mois dernier entre Thierry Deau, le patron du groupe Meridiam et le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, avec à l’ordre du jour l’avancement des travaux du barrage de Kinguélé.

« Ce partenariat public-privé constitue un pas en avant significatif pour redonner à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), la possibilité de couvrir l’ensemble des besoins énergétiques du réseau interconnecté de la province de l’Estuaire à travers une offre compétitive durable et créatrice d’emplois », a indiqué Marcelin Massala Akendengue, directeur général de GPC.

Brice Gotoa

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Libreville et Lomé ont signé ce 2 juillet 2021 un mémorandum d’entente dans le but de faciliter l’exportation au Togo des produits de bois ayant subis une première et une deuxième transformation au Gabon. Conclu sur cinq ans, cet accord d’exportation a été paraphé par les ministres en charge des Forêts des deux pays. À savoir Lee White pour le Gabon et Katari Foli-Bazi pour le Togo.

« La Zone économique spéciale de Nkok se réjouit d’être au cœur de cette coopération qui vise non seulement à faciliter l’établissement de partenariats entre les opérateurs économiques de la filière bois des deux pays, mais également accroitre le chiffre d’affaires des opérateurs de la ZES de Nkok », soutient Anne Nkene Biyo’o, administrateur général de cette zone économique.

Cet accord va permettre de réduire le déficit commercial de Libreville avec Lomé. Car, pour l’instant, la balance commerciale entre les deux pays est déficitaire pour le Gabon. Avec 7,4% des importations du Gabon en 2019, le Togo figure parmi les principaux fournisseurs du Gabon après la France, la Belgique et la Chine. A contrario, le pays de l’Afrique de l’Ouest ne figure pas parmi les principaux acheteurs des produits gabonais sur le marché international sur la même période. En 2020, la Chine est restée le plus grand acheteur de bois gabonais devant l’Inde et l’Europe.

Avant la signature de ce mémorandum, le ministre Katari Foli-Bazi à la tête d’une délégation togolaise a effectué le 1er juillet, une visite dans la zone économique spéciale de Nkok. Ici, la délégation s’est rendue dans les entreprises Wood Pro et Starply afin de s’imprégner du processus de la première et de la deuxième transformation du bois. La visite s’est achevée au centre d’exposition par la découverte des meubles fabriqués par les opérateurs de ladite Zone, soutient l’autorité administrative de la zone de Nkok.

Pour le ministre togolais, « la création au Gabon d’une zone industrielle et particulièrement l’ouverture d’usines de transformation de bois est exceptionnelle. Je rappelle que nous partons d’un modèle de conservation de nos ressources forestières vers un modèle de protection, de conservation et d’exploitation de ces dernières. Nous souhaitons nous imprégner du modèle gabonais pour ainsi attirer de nombreux investisseurs dans le secteur du bois et renforcer les échanges entre nos deux pays ».

Lancée en 2012, la Zes de Nkok compte actuellement 85 entreprises en production dont 68 dans le secteur du bois.

SG

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La ministre déléguée à l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclerq, et la représentante résidente de l’Union européenne au Gabon, Rosario Bento Pais, ont visité le site qui abritera le futur marché artisanal des femmes de Ntoum. Situé à Okolassi dans le premier arrondissement de la commune, ce projet permettra à ces femmes d’exposer leurs produits artisanaux.

 « Ce bel édifice sera un espace de vente et d’exposition de raphia. Mais aussi un espace de rencontres avec une partie dédié à la formation et l’autre à la reproduction. Ici toutes les richesses de notre forêt sont utilisées pour valoriser le raphia et aussi ça permet d’avoir un espace où rien ne se perd tout se transforme », a déclaré Camélia Ntoutoume Leclerq, marraine du projet.

À travers l’implantation de ce village artisanal, le gouvernement attend booster la production des produits artisanaux des femmes dans cette localité. « J’ai vu le site du futur centre et je félicite le maire de Ntoum et la ministre déléguée pour cette initiative. L’autonomisation de la femme est notre priorité. L’emploi et l’investissement dans l’artisanat figurent aussi en bonne place dans notre coopération avec le Gabon », a indiqué Rosario Bento Pais.

Le village d’Okolassi avait servi de cadre à la célébration le 24 avril dernier de la Journée nationale de la femme gabonaise. Cet événement dont le thème était « l'autonomisation de la femme » s'est déroulé autour d'une exposition des femmes spécialisées dans la transformation du raphia. Ainsi, pour mieux organiser ce secteur d'activité et en faire un vrai label, il a été décidé d'ériger un marché artisanal.


Brice Gotoa

Au cours de l’année 2020, le minier français Eramet, a apporté une contribution économique et sociale de 604 millions d’euros (environ 396 milliards de FCFA) au Gabon, a-t-on appris dans le rapport sur la contribution économique et sociétale de l’entreprise publié le 30 juin dernier.

Ces contributions ont été apportées à travers ses filiales gabonaises que sont la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), et la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag). Cette contribution « porte principalement sur les taxes et redevances versées aux Etats et territoires, ainsi que sur les dividendes versés aux actionnaires publics présents au capital de la société mère et des filiales », sans oublier la masse salariale et les achats effectués dans le pays, explique l’entreprise.

Ainsi en 2020, le Gabon a perçu du groupe Eramet à travers sa filiale Comilog, la somme de 41,2 millions d’euros (27 milliards de FCFA) en termes d’impôts, taxes perçues sur le revenu, la production ou les bénéfices de la société. La Comilog a distribué 4,1 milliards de FCFA de dividendes à la société équatoriale des Mines et à la Caisse des dépôts, ses actionnaires au Gabon.

Aussi, le Gabon a perçu de la Comilog la somme de 3 milliards de FCFA pour l’amélioration des infrastructures dans la ville de Moanda. Ville dans laquelle elle est basée. 13,1 milliards de FCFA ont été également versés au ministère des Mines pour la redevance, et 17,3 milliards de FCFA comme frais pour les expéditions de minerai.

L’on constate dans le rapport d’Eramet que le Gabon est le pays qui a reçu le plus d'argent du groupe en 2020 devant la Nouvelle-Calédonie, le Sénégal et la Norvège.

Deuxième employeur privé du pays avec plus de 7700 emplois directs, le groupe, au travers de sa filiale Comilog (64% des parts), extrait et valorise le minerai de manganèse à haute teneur, dont elle est le 2ème producteur mondial. Sa filiale Setrag opère le chemin de fer du Transgabonais dédié au transport de marchandises et de voyageurs.

Sandrine Gaingne

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Le chiffre d’affaires dans le secteur du tourisme, l’hôtellerie et la restauration au Gabon a connu une tendance baissière au terme du premier trimestre 2021. Selon de récentes données du ministère chargé de l’Economie, ce chiffre d’affaires a chuté de 20,5% à 1,3 milliard de FCFA. « La deuxième vague de la pandémie du Covid-19 et le durcissement des mesures barrières édictées par le gouvernement n’ont pas favorisé l’exploitation de l’activité dans le secteur de l’hôtellerie, restauration et tourisme. Ainsi, l’évolution des principaux indicateurs est descendante durant les trois premiers mois de 2021 », explique la source.

Elle précise que le taux d’occupation des chambres a perdu 28,2 points à 10,81% comparativement à fin mars 2020, en raison des effets du confinement et du ralentissement des flux internationaux. Dans ce contexte, le prix moyen d’une chambre d’hôtel a chuté de 25 % partant de 93 567 FCFA à fin mars 2020 à 69 879 FCFA au premier trimestre 2021. Aussi, l’on note des contreperformances de la composante « événementiel » et la diminution des prix moyens de la nuitée (-25,3%) et ce, malgré la bonne orientation de la restauration. 

Après une première vague de l’épidémie de Covid-19 au Gabon en mi-décembre 2020 le nombre de cas actifs, c’est-à-dire positifs au même moment à la Covid-19, est tombé à moins de 100. Mais en février 2021, ce chiffre a de nouveau fortement augmenté pour repasser au-dessus des 1000 cas actifs avec des clusters de plus en plus importants. Le gouvernement a alors décidé de reconfiner le Grand-Libreville. Un couvre-feu a été instauré de 18h à 5h du matin. L’activité tournait alors au ralenti quand elle ne s’arrêtait tout simplement pas.

Sylvain Andzongo

 

Selon le Comité de politique monétaire (CPM) de la Beac, la banque centrale des six États de la Cemac (Cameron, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), qui s’est réuni le 28 juin 2021 par visioconférence, la reprise économique sera faible dans cet espace communautaire, au cours de l’année 2021. Concrètement, le taux de croissance du PIB est annoncé à 1,3%, après la récession (-1,7%) en 2020.

Cette projection est en baisse de 0,5% par rapport au 1,9% envisagé par la Beac en avril dernier. La prévision de croissance d’avril était elle-même déjà en baisse de près de 1% par rapport au 2,8% projeté en décembre 2020. Ces prévisions de plus en plus prudentes sont à mettre « en lien avec les incertitudes associées à la persistance de la crise sanitaire et les retards enregistrés dans le déploiement des campagnes de vaccination », indique la banque centrale.

En effet, la vaccination contre le Covid-19 n’est pas très courue dans les pays de la Cemac. Au Cameroun, par exemple, trois mois après le début de la vaccination, les populations se montrent très peu coopératives, malgré les campagnes de sensibilisation. Au 16 juin 2021, sur les 70 300 personnes ayant reçu la première dose, seules 16 200 personnes se sont présentées pour la deuxième injection.

Pour inverser cette tendance, le pays a adopté le porte-à-porte, qui débutera le 7 juillet 2021, pour s’achever le 11 du mois courant. « Nous sommes en train de multiplier les stratégies pour que nous puissions monter en capacité en matière de vaccination, mais nous avons 68 000 personnes vaccinées aujourd’hui. Ce qui représente près de 13% de ce que nous aurions voulu », a expliqué le ministre de la Santé publique, Mananouda Malachie, au cours d’une réunion tenue le 9 juin 2021

BRM

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