Le Nouveau Gabon

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Le projet de construction de la transgabonaise affecte à peu près 700 personnes sur le tronçon PK24 à PK50. La Société autoroutière du Gabon (SAG) vient en effet de publier la liste de ces riverains impactés par ces travaux routiers. Selon le même communiqué, les inventaires et les vérifications ont été réalisés lors d’une mission conjointe impliquant les personnes concernées et les autorités compétentes.

A la suite de cet inventaire, un identifiant unique a été remis aux personnes concernées. Une rencontre avec celles-ci est prévue dès ce 29 juin. « L’objectif de cette rencontre sera la signature de l’inventaire des biens, la présentation du contrat de compensation, la collecte des relevés d’identité bancaire (RIB) et identifications PAP, sensibilisation à la gestion d’un capital constitué par la compensation des pertes de biens… », informe la SAG dans un communiqué.

Cette étape du processus de réinstallation des PAP est obligatoire pour la mise en place d’un second rendez-vous. Celui-ci donnera lieu au paiement de la compensation des personnes impactées par la construction de la transgabonaise sur le tronçon PK24 à PK50. Selon une source interne à la SAG, ces indemnisations devraient intervenir au cours du mois de juillet prochain.

A noter que l'axe qui va du PK24 au PK50 fait partie du premier tronçon de 81 km de la transgabonaise dont les travaux, réalisés par l’entreprise indienne Afcons, ont débuté officiellement le 25 septembre dernier. Les travaux de construction de la transgabonaise (une route longue de 780 kilomètres reliant Libreville à Franceville) sont financés à hauteur de 600 milliards de FCFA par la SAG et devraient être livrés en 2023. La SAG est la filiale de Meridiam et de Arise, une holding fondée par Olam international.

Sandrine Gaingne

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Selon la note de conjoncture que vient de publier le ministère en charge de l’Economie, le secteur des assurances au Gabon a connu une baisse d’activité au premier trimestre 2021.

« En effet, le chiffre d’affaires a chuté (-13,6%) pour s’établir à 31,40 milliards de FCFA contre 36,36 milliards FCFA à la même période en 2020. Cette diminution s’explique par l’absence de dynamisme de la branche Non Vie », indique le ministère en charge de l’Economie.

Dans le détail, le chiffre d’affaires de la branche non vie s’est tassé de 18,9% pour se situer à 25,88 milliards de FCFA au premier trimestre 2021 contre 31,91 milliards FCFA au premier trimestre 2020. « Ce résultat est corrélé à la baisse de volume des primes sur les segments « Incendie » (-30,4% à 6,21 milliards), « Responsabilité Civile » (-32,5% à 1,8 milliard FCFA) et « Automobile » (- 17,6% à 6,05 milliards de FCFA) », apprend-on de la note de conjoncture.

A contrario, au cours de la période sous revue, l’activité de la branche Vie a nettement augmenté. Elle a généré un chiffre d’affaires de 5,52 milliards de FCFA, en progression de 24,1% par rapport à la même période en 2020. Cette amélioration est consécutive à la bonne tenue des segments « Capitalisation » (68% à 1,25 milliard de FCFA), « Epargne/Retraite » (39% à 1,58 milliard). En effet, selon le ministère de l'Economie, ces deux produits représentent 52% de parts de la branche et 18% du total des primes émises du secteur.

Sylvain Andzongo

Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, s'est penché sur le cas des populations ayant lancé, le 25 mai dernier, un mouvement d’humeur pour protester contre la destruction de leurs plantations par des éléphants.

Dans cette veine, le Premier ministre, a publié, le 28 juin, une note selon laquelle, elle a reçu à la Primature une délégation de parlementaires de la province de l’Ogooué-Ivindo. « Suite aux événements intervenus le 25 mai dernier dans le département de la Zadié, ils ont, à ma demande, effectué une mission après celle des ministres sécuritaires pour ramener le calme. Ils m'ont remis leur rapport faisant état des attentes prioritaires des populations en matière de conflits homme-faune, mais également, d’infrastructures (routes, centres de soins, écoles... ) », indique le Premier ministre. Sans plus de détails.

L’on se rappelle que le gouverneur de la province de l’Ogooué-Ivindo, Christiane Leckat, avait dû se rendre auprès des populations qui manifestaient dans la rue pour crier leur colère. Selon le porte-parole du collectif des populations de Mékambo, Arnaud Maondoma Sinandong, depuis 2017, les populations de sa localité vivent un cauchemar à cause des éléphants. Alors qu’elles exploitaient des plantations à environ deux kilomètres de leurs domiciles, elles ont finalement été obligées de tout abandonner. Car leurs cultures étaient détruites et dévorées par les éléphants. Aujourd’hui, elles se contentent de cultiver autour de leurs habitations. Ce qui n’est pas suffisant pour nourrir toute la population.

Comme solutions, il a été proposé de faire une battue administrative, la construction de barrières électriques pour éloigner les éléphants des cultures. Un dispositif a été mis en place dans les provinces de l’Ogooué-Ivindo, l'Estuaire, l'Ogooué-Maritime et la Nyanga. Par ailleurs, dans la loi de finances 2021, un montant de 1,6 milliard de FCFA est prévu pour la gestion des conflits hommes-éléphants et sera financé grâce à un prêt de la Banque mondiale.

Selon un récent rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE), la pauvreté est en hausse dans les zones rurales des 9 provinces gabonaises, du fait principalement des dégâts causés par les éléphants sur les cultures. A en croire ce rapport, la baisse de la production agricole apparaît au même titre que l’insécurité, comme un problème auquel il convient de se pencher avec intérêt. Car pour se protéger de leur principal adversaire qu'est l’éléphant, les populations des zones rurales sont obligées d’être inactives.

S.A.

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba s’est entretenu le 28 juin 2021 au Palais du bord de mer avec l’envoyé spécial de l'Union africaine (UA) pour l'Agence africaine des médicaments (AMA), Michel Sidibe, Ce dernier est venu solliciter le soutien du Gabon pour la ratification du traité de l’Agence africaine du médicament.

« Aujourd’hui ce qu’on a voulu c’est de faire un plaidoyer très fort pour que le président nous aide afin que le Gabon ratifie ce traité permettant la création de l’Agence africaine du médicament. Il faut que l’Afrique créé sa propre diplomatie africaine. Qu’on puisse avoir une structure qui puisse porter la voix de tout un chacun. Le Gabon peut être un des grands pays producteurs d’agents actifs pharmaceutiques qui sont la base pratiquement de la fabrication de la plupart des médicaments », a déclaré Michel Sidibe.

L’envoyé spéciale de l’UA a également félicité la création de l’usine de Santé pharmaceutique de Nkok, qui démontre l’engagement personnel du président Ali Bongo Ondimba de réduire la dépendance du Gabon en matière de médicament.

« Que cette usine soit là, ça démontre encore une fois qu’il veut aller vers une réduction de la dépendance africaine, il veut aller vers une réduction de notre dépendance vis-à-vis des producteurs extérieurs, il veut surtout bâtir une souveraineté du Gabon mais en même temps une souveraineté de l’Afrique quelque part », a-t-il expliqué.

La création de l’AMA a été adoptée par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA en février 2019 en Ethiopie. Elle a pour objectif de porter la voix de l’Afrique dans le monde et à ce titre, les pays du continent devaient mutualiser leurs efforts pour repenser la recherche et le développement en matière de médicaments. Rappelons que le Gabon a signé le traité portant création de l’AMA en avril 2020, actuellement en voie de ratification au Parlement.

Brice Gotoa

L’histoire peut paraître incroyable mais elle est réelle à l’université Omar Bongo (UOB) basée à Libreville, la capitale du Gabon. En effet, dans une note d’information signée le 28 juin par le doyen de la Faculté de droit et des sciences économiques (FDSE) de cette institution universitaire, le Pr Jean Claude James, l’on apprend qu’il y a suspension pour une affaire de tables bancs.

Le responsable écrit à cet effet à l’attention des enseignants et des étudiants de la FDSE : « Il est porté à votre connaissance qu’en raison de l’indisponibilité et de l’absence d’équipement en tables bancs des espaces pédagogiques, les enseignements à la FDSE, au titre de l’année académique 2020-2021, sont suspendus et reportés à une date ultérieure ».

Cette suspension des cours pour défaut de tables bancs intervient quelques mois après qu’en mai dernier, la communauté estudiantine a lancé un plaidoyer à l’endroit des autorités gabonaises et principalement en direction du coordinateur général des affaires présidentielles, Nouredin Bongo Valentin. Cette communauté estudiantine veut voir accélérer et achever, entre autres, la réhabilitation des amphithéâtres, des résidences et de la bibliothèque universitaires, dont les travaux (d'un montant de 5 milliards de FCFA) avaient été lancés depuis 2014 et ne sont pas jusqu’ici achevés.

« La communauté estudiantine avait perdu espoir de voir un jour l’Université Omar Bongo être réhabilité dans son ensemble. Car il y a eu trop de promesses non tenues, les chantiers abandonnés, les fonds alloués aux différents projets détournés. Le cas de l’auditorium, les voiries, la barrière et la connexion internet par exemple. Nous demandons au coordinateur général des affaires présidentielles d’avoir une attention particulière pour la finition des travaux engagés », avait déclaré Ange Gaël Makaya Makaya, président de la mutuelle des étudiants de l’UOB au cours d’une conférence de presse, le 27 mai dernier à Libreville.

Créée en 1970, l’UOB est la plus grande université du Gabon. Elle compte à ce jour 35 000 étudiants. La modernisation de cette institution devrait permettre à cet espace du savoir de s’arrimer au standard des grandes universités d’Afrique et du monde, selon les autorités gabonaises.

Sylvain Andzongo

Le transport par train n’a pas fait courir les voyageurs au premier trimestre 2021 si l’on s’en tient aux données de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale. Au cours des trois premiers mois de l’année en cours, le nombre de passagers par rails a chuté de 30,7% selon la Dgepf. Une contreperformance qui est attribuée aux restrictions de déplacement entre le Grand Libreville et l’intérieur du pays, d’une part, et aux déraillements des trains minéraliers, d’autre part.

En effet, depuis plusieurs mois, les déraillements de trains sont devenus réguliers dans le pays entrainant à chaque fois une suspension du trafic. Ces accidents selon l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (Artf) en 2020, sont la conséquence entre autres, des défauts détectés sur la voie ferrée et qui présentent des risques de déraillement. Ces défaillances devraient être corrigées grâce au programme de remise à niveau du chemin de fer (PRN) qui a été lancé en 2015.

Contrairement au transport des passagers qui est en chute, celui des marchandises quant à lui a connu une embellie au cours de cette période. Le volume global des marchandises acheminées par rails est passé à 2,13 millions de tonnes au premier trimestre 2021 contre 1,96 million de tonnes un an auparavant. En hausse de 9,2%. Cette amélioration est essentiellement tributaire du transport des produits pétroliers (+14,3%) et des minerais de manganèse (+11,5%). Par contre, le volume transporté par rails de grumes, du bois débité au cours de cette période a connu une baisse.

Sur le plan commercial, l’évacuation des marchandises et des personnes a généré un chiffre d’affaires de 21,3 milliards de FCFA, en hausse de 3,2% par rapport au premier trimestre 2020.

Long de 648 kilomètres entre Owendo et Franceville, le chemin de fer gabonais est exploité depuis 2005 par la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag).

Sandrine Gaingne

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Au premier trimestre 2021, la production nationale de minerais et d’agglomérés de manganèse a progressé de 4,8% à 2,1 millions de tonnes au Gabon. Cette hausse a été rendue possible grâce à la bonne performance de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), informe la note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale. La filiale locale du français Eramet a enregistré au cours de cette période, une hausse de 17% de sa production de manganèse. « Celle-ci découle du bon rendement de la mine de Bangombé et de la montée en puissance du gisement d’Okouma, mis en exploitation en octobre 2020. Ce, en dépit du léger repli du gisement de Ndjolé », renseigne le document.

Aussi, dans le sillage de la production, les exportations et les ventes se sont consolidées respectivement de 9% et 10,7%, rapporte la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale.

Sur le plan commercial, le chiffre d’affaires a reculé de 7,9% à 137,6 milliards de FCFA contre 149,5 milliards de FCFA une année auparavant, en raison de la faiblesse du prix moyen de vente du manganèse lors de la conclusion d’une partie des transactions (décembre 2020).

Sur le plan des emplois, les effectifs se sont renforcés de 28% à 2 535 agents pour une masse salariale de 18,4 milliards de FCFA (+24%).

Au Gabon, le manganèse est principalement produit et exporté par la Comilog. Le gouvernement s’attend à ce que la production du minerai atteigne 9,7 millions de tonnes en 2021.

Brice Gotoa

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Entre novembre 2020 et juin 2021, le tribunal de commerce de Libreville a enregistré 320 requêtes. Pour ses six premiers mois d’activité, cette instance a rendu 242 jugements selon les statistiques communiquées par le ministère de la Justice. Ce qui constitue selon ce département ministériel une évolution dans le règlement des contentieux au Gabon. Car, avant la mise en service de cette administration, les délais moyens des règlements des litiges commerciaux au Gabon se situaient à 1160 jours contre 589 dans les pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), apprend-on auprès de la même source.

Cette avancée enregistrée grâce au tribunal de commerce « permet au Gabon d’envisager une probable progression de son classement dans l’indicateur Justice commerciale des prochains rapports Doing business de la Banque mondiale », indique-t-on au ministère de la Promotion des investissements. Dans le rapport Doing business 2020 de la Banque mondiale, dans cet indicateur en question, le Gabon est classé à la 170ème place sur 190, en raison de la lenteur des règlements des contentieux qui pouvaient durer jusqu’à cinq ans, apprend-on.

Pour parvenir à réduire les délais dans le traitement des dossiers commerciaux, il a été décidé dans les tribunaux de commerce, s’agissant des litiges dont le taux d’intérêt est inférieur à 5 millions FCFA, que les décisions soient rendues en dernier ressort et dans un délai de 3 mois. Celui-ci peut être prorogé de 1 mois. Et pour les litiges dont la valeur est comprise entre 5 millions de FCFA et 50 millions de FCFA, le tribunal statue, en premier ressort, dans le délai de 3 mois. Ce délai peut être prorogé de trois mois.

Aussi, toujours dans l’optique d’accélérer le traitement des litiges commerciaux, les avocats et les juges proposent quand c’est nécessaire, l’arbitrage (mode alternatif de règlement des conflits) pour tenter de régler le conflit à l’amiable avant de le laisser aux mains de la justice. A noter que depuis décembre 2020, le Gabon dispose d’un Institut international de médiation, d’arbitrage et de conciliation (IIMAC) encadré par l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada). Cet institut forme les arbitres et médiateurs pour le règlement des litiges.

SG

Arnaud Christian Nguimbi, le nouveau directeur général du Conseil national de l’eau et l’électricité (CNEE) a reçu son cahier de charges lors de son installation présidée le 26 juin dernier à Libreville, par le ministre délégué à l'Énergie et aux ressources hydrauliques, Oswald Séverin Mayounou.

« Monsieur le directeur général, dès aujourd’hui vous avez la responsabilité de cet établissement. De par vos qualités, aptitudes et expérience, les dossiers et projets seront bien menés (…) Le gouvernement de la République dans le cadre du Plan d’action et de la transformation, a qualifié notre secteur, de secteur catalyseur. Vous aurez donc la responsabilité de garantir à nos concitoyens en permanence la jouissance de l’eau et de l’électricité », a déclaré le membre du gouvernement.

Alors que les attentes et les besoins des populations en matière de fournitures et distribution d'eau et d'électricité demeurent innombrables sur l'ensemble du territoire, le nouveau directeur général a affirmé qu’il mesure la délicatesse et l'ampleur de la tâche au moment où le gouvernement lance plusieurs chantiers dans le cadre de certains programmes prioritaires tels que le Projet d'accès aux services de base en milieu rural (Pasbmir).

À terme, le Pasbmir vise l’amélioration de l’accès des ménages et des industries à l’énergie électrique et à l’eau potable. Ces travaux d’amélioration du réseau électrique permettront de soulager les localités rurales sous intégrées et les grandes agglomérations. Ce sont plus de 300 milliards de FCFA que l’État et ses partenaires (notamment la Banque africaine de développement) vont investir dans la production, le transport, la distribution et la commercialisation de l’eau potable et de l’électricité d’ici 2023.

Selon le ministère chargé du secteur, 60 % et 70 % de Gabonais ont respectivement accès à l'électricité et à l'eau potable, avec cependant, d'énormes disparités entre les zones urbaines et rurales.

S.A.

Selon la note de conjoncture économique que vient de publier le ministère de l’Economie, l’Asie & Pacifique demeure la principale destination des bruts gabonais à fin mars 2021.

La note de conjoncture indique même les proportions des exportations qui soutiennent ce constat : « L’Asie & Pacifique demeure la principale destination des bruts gabonais avec 90% des exportations, le reste étant orienté vers l’Europe (10%) ».

Dans le même temps, le prix du Brent a connu une hausse de 21,2% au premier trimestre 2021 par rapport au premier trimestre 2020 pour s’établir à 60,90 dollars le baril. Le prix du panier des bruts gabonais a affiché, quant à lui, une moyenne de 60,12 dollars par baril sur la même période par rapport au premier trimestre 2020, soit un accroissement de 22,3% sous l’effet de l’application des mesures de réduction des quotas de production de l’OPEP+. Parallèlement, le taux de change USD/FCFA s’est déprécié de 8,6% pour une moyenne de 544,165 FCFA.

En termes de production, indique le ministère de l’Economie, le Gabon a produit 2,49 millions de tonnes métriques de pétrole brut au premier trimestre 2021, contre 2,78 millions de tonnes métriques enregistrées au cours de la même période en 2020, soit une régression de 10,6%. Cette baisse s’explique par la poursuite de l’application des quotas OPEP+ entamée depuis le second semestre de l’année 2020. Corrélativement, les exportations se sont repliées de 6,2% à 2,206 millions de tonnes métriques contre 2,352 millions sur la même période de l’année précédente.

Sylvain Andzongo

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