Face à l’insalubrité grandissante dans la ville de Libreville, le ministre gabonais de l’Intérieur frappe du poing sur la table. Lambert-Noël Matha (photo) vient d’enjoindre Clean Africa de débarrasser la capitale de toutes les ordures qui jonchent les rues et de maintenir celle-ci dans un état de propreté durable. La société de ramassage d’ordures ménagères dispose à cet effet d’un délai de 72 heures, à partir de ce vendredi 9 juillet, pour s’exécuter, insiste-t-on au ministère de l’Intérieur.
Cette sommation faite par Lambert-Noël Matha, lors d’une rencontre le 8 juillet 2021 à Libreville, concerne également tous les autres acteurs impliqués dans la propreté du Grand Libreville. A savoir, les maires de Libreville et d’Akanda, le Haut-commissaire à l'Environnement et au Cadre de vie et l'Association Gabonaise de Lutte contre l'Insalubrité (AGLI).
L’ultimatum donné par le ministre de l’Intérieur à Clean Africa, traduit un ras le bol des autorités face à l’insalubrité dans la cité capitale. En effet, depuis quelque temps, les rues de Libreville sont à nouveau jonchées d'ordures ménagères de toutes sortes. Ces ordures souvent déversées sur la chaussée obstruent la circulation dans certaines rues de la capitale.
Pourtant, la société Clean Africa est payée par l’Etat gabonais pour débarrasser la capitale de ces déchets. Et une taxe d’un taux fixé à 7%, est même prélevée depuis 2019 sur les factures d’électricité sur toute l’étendue du territoire national pour financer la collecte des ordures ménagères. Seuls les Gabonais économiquement faibles (GEF) en sont exemptés.
Aujourd’hui, pour plusieurs Gabonais, il est clair que cette société gabonaise créée en 2013 pour remplacer la Société de valorisation des ordures ménagères (Sovog), ne fait pas bien son travail. Raison pour laquelle certains proposent de résilier le contrat avec elle. Pour d’autres Gabonais, pour régler de manière durable la problématique des ordures ménagères à Libreville, il serait important d’intégrer les PME dans la collecte de ces ordures.
S.G
La toute dernière note de conjoncture publiée par le ministère chargé de l’Economie informe qu’au Gabon, le segment bâtiments et travaux publics (BTP) a clôturé le premier trimestre 2021 par un fléchissement de son activité.
« En effet, la production vendue s’est située à 8,91 milliards de FCFA sur la période contre 18,46 milliards de FCFA un an plus tôt, soit une chute de 51,8%. Celle-ci s’explique, entre autres, par la crise sanitaire du Covid-19 qui a favorisé le ralentissement de plusieurs chantiers d’aménagement des voiries de Libreville et les difficultés d’approvisionnement en matériels nécessaires à la réalisation des ouvrages », explique le document.
En matière d’emploi, l’arrêt de certains chantiers a entraîné une baisse de 16,4% à 1 431 des agents permanents au premier trimestre 2021, ce qui a induit un repli de la masse salariale de 24,9% à 3,25 milliards de FCFA en 2021 contre 4,33 milliards de FCFA un an plus tôt.
Au Gabon, le secteur de la construction est en décroissance de 5% sur la période 2012-2019, contre une croissance de 3,6% par an en Afrique, selon le ministère gabonais de l’Economie. En 2019, ledit secteur a généré localement 4 031 emplois sur 80 530 emplois formels, soit 5% des emplois, selon cette administration. Qui précise que le BTP pèse 4% du PIB gabonais en 2019.
Dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise, les autorités prévoient la promotion des investissements dans les matériaux de construction (pavés, carrières de sable et latérite, fer à béton, marbre, peinture, carreaux, bois ouvragé) pour redynamiser le secteur BTP. Cela passe également par la reprise en main de la production des matériaux de construction pour faire baisser le coût des intrants et maximiser la valeur ajoutée locale dans cette filière. Il est aussi prévu de relancer les chantiers immobiliers publics à l’arrêt.
Sylvain Andzongo
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C’est l'épilogue dans l’affaire Kanga Guelor opposant la Fédération congolaise de football association (Fecofa) à la Fédération gabonaise de football (Fegafoot).
Ce 8 juillet, la Confédération africaine de football (CAF) a encore débouté la République démocratique du Congo (RDC) qui a interjeté appel contre un récent verdict rendu par l'instance faîtière du football africain en faveur de la partie gabonaise le 26 mai dernier. « L’appel de la Fecofa est recevable dans la forme ; Quant au fond, le jury d’appel de la CAF a décidé de confirmer la décision du Jury disciplinaire ; rejette toute autre demande », peut-on lire dans la décision publiée le jury d’appel présidé par le Nigérian Abdulhakeem Mustapha.
À l’origine de cette affaire : la contestation de la nationalité gabonaise de Guelor Kanga. En effet, la Fecofa a récemment porté plainte auprès de la CAF pointant une fraude qui aurait été orchestrée sur l’identité de ce joueur enregistré par la Fegafoot comme un citoyen originaire du Gabon.
La Fecofa dans sa plainte a prétendu que la vraie identité du joueur est Kiaku Kiaku Kiangani Guelo, né le 8 octobre 1985 à Kinshasa et d’origine congolaise. Ainsi, elle a soutenu que l’enregistrement du joueur au sein de la Fegafoot comme joueur international évoluant avec la Fédération gabonaise de football serait frauduleux et que son éligibilité devrait être remise en cause.
La RD Congo demandait par conséquent l’élimination du Gabon de la phase qualificative de la Coupe d’Afrique de football des nations qui se jouera au Cameroun en 2022 puisque le joueur querellé y avait participé. Le Gabon pour sa part a soutenu que le joueur Guélor Kanga est né à Oyem au Gabon le 1er septembre 1990 ; et donc est de nationalité gabonaise. Finalement, le Gabon a eu gain de cause. Sa qualification pour la prochaine CAN à Yaoundé n’est donc plus menacée par la RDC.
S.A.
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Le maire par intérim de la commune de Libreville, Eugène Mba a procédé ce 8 juillet 2021 au lancement de la seconde phase de l’opération d’adressage de la capitale gabonaise.
« Nous avons élaboré plus de 6 000 plaques, il reste 3 900 plaques à implanter dans toutes la commune de Libreville. En ce qui concerne les numéros de portes, il y en a à peu près 60 000. Nous n’avons pu placer qu’environ 5 000. Il reste encore en gros 55 000 numéros de portes à placer », a déclaré Eugène Mba.
Pour la première étape, c'est la plaque d'adressage « Avenue Augustin Boumah, Pdt Ass Nat – 2015 » et le numéro de porte 512 qui ont été fixés par le maire. Selon les autorités municipales, cette opération a pour objectif d’arrimer la capitale aux normes de modernisation des grandes villes développées. « Cela va nous prendre de manière globale que ce soit au niveau de la dénomination des rues et au niveau des numéros des portes à fixer, environ 2 ans », a indiqué l’édile de Libreville.
Cette opération est financée par l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et l’Union européenne (UE) à hauteur de 480 millions de FCFA. Elle est destinée à « couvrir » des rues, avenues, allées, impasses et habitations qui, après avoir été numérotées, doivent être « nommées ». Lancé depuis 2014 par Rose Christiane Ossouka Raponda, ancien maire de Libreville et actuel Premier ministre, ce chantier était à l’arrêt depuis plus de 7 ans.
Brice Gotoa
Ogooué Labs, spécialiste de l'innovation numérique, va accompagner les entrepreneurs gabonais dans leur développement à travers son programme Start X 241, lancé officiellement ce 8 juillet 2021. Ce programme vise à accompagner les entreprises du digital en vue de leur permettre de conquérir de nouveaux marchés au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac). Un regroupement de 11 pays qui représente à peu près 200 millions de potentiels consommateurs.
« On part du principe qu’on devient excellent à côté d’autres entrepreneurs. C’est pour cette raison que nous avons décidé de créer ce programme qui va mettre en relation les entrepreneurs gabonais avec d’autres entrepreneurs africains. Mais pour rendre cela beaucoup plus opérationnel, nous avons décidé ensemble, avec d’autre entrepreneurs africains, de créer des entreprises locales pour distribuer leurs produits au Gabon, mais aussi sur les 10 autres pays de la Ceeac », a déclaré Sylvère Boussamba, coordinateur général du programme StarX 241 et président de Ogooue Labs.
En février dernier, le programme Start X 241 porté par Ogooué Labs a ouvert les candidatures pour l’accompagnement de 10 startups d’Afrique centrale. « Nous avons pour ambition de voir émerger, grâce à ce programme, de nouveaux champions africains dans le domaine du digital. Jusqu’à présent, les startups qui réussissent des levées de fonds sont principalement issues de l’Afrique anglophone. Nous voulons changer la donne en apportant le soutien logistique, technologique et managérial à ces startups innovantes issues d’Afrique francophone », soutenait Sylvère Boussamba.
Les 10 startups sélectionnées (sur 30 candidatures) pour ce programme, vont être formées sur le numérique par Ogooué Labs et ses partenaires afin de contribuer au rayonnement de l’entreprenariat dans ce secteur. « On a mis trois niveaux de sécurité pour accompagner nos entrepreneurs gabonais. Le premier est l’accompagnement qui est fait par l’entrepreneur africain. Le deuxième niveau de mentoring est assuré par notre partenaire français Héméra qui est spécialisé dans l’accompagnement des entrepreneurs par les entrepreneurs. Et le troisième niveau va être assuré par Ogooué Labs avec tout le coaching qu’on va amener derrière pour s’assurer que tous les conseils donnés par les mentors sont bien appliqués et exécutés en temps et en heure », a expliqué le coordinateur.
Brice Gotoa
Trois ressortissants du Gabon figurent dans la liste des 100 French African Young Leaders pour le compte de la promotion 2021. Cette initiative de la French African Foundation (FAF) rassemble les jeunes talents africains et français influents dont Samantha Biffot, dans la catégorie Business services. Cette réalisatrice franco-gabonaise a été sélectionnée pour ses labels Princesse M Productions et On est ensemble Productions. La deuxième laureate gabonaise s’appelle Cynthia Ogouma Aworet, Secrétaire général à Junior Achievement, dans la catégorie éducation. Et enfin, Boris Rendambo, président directeur général et fondateur de Ozamba Sports dans la catégorie sport.
« Je suis honorée d'avoir été sélectionnée pour participer à l'édition 2021 du programme French African Young Leaders. Je remercie la French-African Foundation et félicite tous les autres lauréats. J'ai hâte d'assister aux séminaires prévus, d'y rencontrer les intervenants et mes pairs d'horizons divers afin de partager des expériences et d'œuvrer ensemble pour une relation pérenne et gagnant-gagnant entre la France et l'Afrique », a commenté Cynthia Ogouma Aworet.
Ces jeunes ont été sélectionnés parmi près de 3 000 candidats âgés de 28 à 40 ans, venus de la France et des pays du continent africain. Selon la French African Foundation, le programme Young Leaders a pour but d’identifier, de rassembler et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène franco-africaine afin de les faire travailler ensemble sur des projets tournés vers l’impact et la résilience. Il offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et au Sénégal, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés.
« Le développement personnel des Young Leaders contribue également au développement collectif de la promotion. Un développement dont la France, l’Europe et l’Afrique ont besoin », soutient Thierry Deau, PDG de Méridiam.
Pour l’année 2021, la young leaders de la French-African Foundation a des lauréats venus de 25 pays africains, 78 profils qui viennent d’Afrique francophone, dont 65 lauréats sont des nationaux et 35, des binationaux. Le Nigéria, le Bénin et le Sénégal sont majoritairement représentés avec respectivement 9, 7 et 6 lauréats.
S.G.
Pour ses vacances en famille, l’ancien footballeur camerounais Samuel Eto’o Fils a choisi la destination du Gabon. L’information est donnée par le footballeur sur sa page Facebook dans un post publié dans la nuit du 7 au 8 juillet 2021. « Vacances au beau Gabon avec ma famille », a-t-il écrit. Il ne donne pas de précisions sur la date encore moins sur le lieu où se déroulent ses vacances dans le pays.
L'annonce de la présence de l'ancien pichichi de la Liga espagnole en terre gabonaise a servi de prétexte au ministère du Tourisme pour faire la promotion des potentialités touristiques du Gabon. « La beauté de ses côtes et ses plages magnifiques ne laissent aucune célébrité africaine où mondiale indifférente. C'est d'ailleurs ce qui a motivé l'international footballeur camerounais Samuel Eto'o à faire le choix de notre pays pour passer ses vacances en famille au détriment de Dubaï et autres destinations touristiques dans le monde. De quoi être fiers, confiants et sereins sur la volonté de nos autorités à faire de la destination Gabon, la plus prisée en Afrique Centrale afin de mieux développer notre secteur pour lui permettre de contribuer considérablement au PIB ».
Ces vacances de l’international Camerounais au Gabon constituent un vrai coup de publicité pour le tourisme gabonais fortement sinistré depuis plus d’un an par la pandémie du Covid-19. « La pandémie de la Covid-19 a engendré un certain nombre de désagrément dans un secteur qui était déjà fragile », a récemment souligné le ministre du Tourisme Pascal Houangni Ambouroué, sur Gabon 1ère.
En raison de cette situation, le chiffre d’affaires dans le secteur du tourisme, l’hôtellerie et la restauration au Gabon a chuté de 20,5% à 1,3 milliard de FCFA au premier trimestre 2021, selon les dernières données du ministère chargé de l’Economie. A en croire la présidente du Club de tourisme de Libreville (CTL), Jocelyne Halajko, dans une récente interview accordée au Nouveau Gabon, les opérateurs du secteur du tourisme ont vu leur chiffre d’affaires baisser de 80% à fin 2020.
Le ministère du Tourisme ainsi que les acteurs du secteur essaient depuis quelques temps de trouver des solutions pour la relance de ce secteur qui pour l’instant, ne contribue qu’à hauteur de 3% au PIB du pays. Et le choix de la destination Gabon par des célébrités telles que Samuel Eto'o ne pourrait que contribuer au développement du secteur.
Sandrine Gaingne
« Silence ça tourne » est le nom d’un atelier cinématographique dédié aux jeunes vacanciers gabonais. Le concept qui débute ce mois de juillet est porté par la cinéaste gabonaise Matamba Kombila. Destiné aux enfants âgés de 8 à 14 ans, ce projet permettra aux participants de découvrir le processus de réalisation d’un court métrage.
« Le but de mon atelier est vraiment de faire connaitre les métiers du cinéma et d’initier déjà les jeunes à cet art pour qu’ils comprennent qu’ils peuvent avoir des opportunités de travail, et que dans l’avenir on commence à développer au Gabon et dans la sous-région une industrie du cinéma ou du film », a indiqué Matamba Kombila.
Ce camp de vacance « Silence ça tourne » intervient dans un contexte où le cinéma est encore en développement au Gabon. « C’est pourquoi il est important que les enfants s’intéressent dès maintenant à ce domaine », a-t-elle affirmé.
Les jeunes aborderont entre autres : la recherche des idées, leur développement en groupe ; l’écriture collective du scénario ; la découverte du matériel cinéma, comme la caméra, le caméscope, le micro, les éclairages ; la préparation du tournage, connaitre les différents rôles ; le tournage en lui-même et le montage final en format numérique.
Brice Gotoa
Ce n’est pas de sitôt que le top management du Centre hospitalier régional Estuaire de Melen (Chrem) récupérera ses indemnités suspendues le 23 juin dernier par Guy Patrick Obiang Ndong, le ministre de la Santé publique.
En effet, le membre du gouvernement a reçu le 7 juillet à son cabinet, pour une séance de travail, l'ensemble du personnel de cette structure, les partenaires sociaux et des responsables administratifs et financiers du ministère. « Dans son propos introductif, le ministre a réitéré la décision de suspension des primes et autres indemnités du directoire de cette structure avant de donner la parole aux différents responsables des services », renseigne-t-on au ministère de la Santé.
Au cours des échanges, les partenaires sociaux ont regretté le manque de communication avec la direction de l’hôpital à l’origine des multiples dysfonctionnements observés au Chrem. Ils ont, à cet effet, présenté au ministre, les difficultés auxquelles ils sont confrontés quotidiennement et qui perturbent l’activité médicale non sans rappeler à l’assistance l’impérieuse nécessité de bénéficier du minimum en matière d’instruments, de consommables et des autres produits de santé pour une prise en charge idoine des patients.
Dans son intervention, le ministre a encore fustigé le laxisme de la direction générale. Rappelant ainsi que l’achat des médicaments, consommables et l’entretien des équipements biomédicaux sont des rubriques prioritaires dans la planification des dépenses d’un hôpital.
Pour permettre une reprise des activités médicales au Chrem et au regard des disponibilités budgétaires actuelles, Guy Patrick Obiang Ndong a marqué sa détermination à les orienter vers l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant notamment dans les services de la gynécologie et de la pédiatrie, de la réanimation, de l’imagerie médicale, la stomatologie, l’ORL et la chirurgie. Une planification des actions associées devrait lui être présentée dans l’urgence.
Au terme de cette séance de travail, le ministre a réitéré aux praticiens la volonté du gouvernement d’améliorer la prise en charge des populations gabonaises au Centre hospitalier régional Estuaire de Melen.
Pour rappel, dans le cadre de l’évaluation des projets d’établissements des formations sanitaires, le ministre de la Santé a effectué une visite inopinée au Chrem le 23 juin. Au cours de cette visite, il a constaté de nombreux dysfonctionnements dont les principaux tiennent à l’insuffisance d’alimentation en électricité et en eau potable, à l’obsolescence du plateau technique, à la mauvaise gestion des déchets biomédicaux et des recettes de l’hôpital et aux absences injustifiées du personnel soignant.
Face à cette situation, le ministre a alors décidé de la suspension temporaire des indemnités du directeur général et des directeurs. Il a indiqué que les économies ainsi engrangées serviront à l’achat des médicaments, consommables et autres produits de santé et la réparation de la climatisation du bloc opératoire.
Sylvain Andzongo
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Le directeur général du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), Pierre Moïse Mba, a récemment réuni au siège social de cette entreprise, à Libreville, des consignataires spécialisés dans l'exportation du bois.
« Le directeur général du CGC a rencontré les consignataires pour une meilleure application des textes réglementaires. La non-application des textes réglementaires notamment l'arrêté Nº 008187/MT du 20 février 2015 fixant les taux de modalités de liquidation, de recouvrement et de répartition de la commission sur le droit de trafic maritime a été au centre des échanges. Cette séance de travail avait pour objectif de rappeler aux concernés la nécessité de se conformer à l'application stricte de cet arrêté », apprend-on à la fin de cette réunion.
En effet, au cours de cette réunion, il a été relevé que plusieurs consignataires n’appliquent pas la réglementation qui prescrit le reversement à l’État des commissions relatives aux droits de trafic payables par les compagnies maritimes.
En sa qualité de directeur général du CGC, Pierre Moïse Mba a indiqué qu’il s'est engagé depuis sa récente prise de fonction à défendre au mieux les intérêts du gouvernement, notamment par une application stricte des textes réglementaires.
Mais d’un autre côté, l’État perçoit des droits de sortie, payable à la douane, dans le secteur au sens de la loi de finances 2020. Les produits ayant subi une première transformation sont soumis à un droit d'exportation de 7,5% ; ceux ayant subi une seconde transformation sont soumis à un droit de 3% et ceux ayant subi une troisième transformation ne sont pas soumis au droit de sortie.
S.A.