Le Nouveau Gabon

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A l’issue de la première année de mise en œuvre du projet « Cap sur l’autonomisation des jeunes » financé par l’État gabonais et l’Union européenne (UE), l’ONG JA Gabon chargé de mettre en œuvre le projet, vient de présenter le bilan de l’action y afférent.

« À ce jour, 2176 jeunes bénéficiaires, dont 857 filles, ont suivi un programme de formation JA Gabon dans le cadre de ce projet, dont 212 jeunes ont été formés à un métier (agriculture, pisciculture) et à l’entreprenariat, 1878 à l’employabilité à travers l’ONE et 86 universitaires ont suivi une formation à l’entreprenariat », affirme JA Gabon.

L’ONG précise que, malgré une situation sanitaire sans précèdent entraînant la fermeture temporaire des établissements, ainsi que des restrictions de déplacement et de regroupement impactant directement le lancement de certaines activités, cette première année est « globalement positive ». Car, les incubateurs de Likouala, l’Université Omar Bongo/AUF, Lambaréné, Mouila, Tchibanga et Franceville (USTM) ont pu être réhabilités, un bureau de JA Gabon installé dans chacun des chefs-lieux de provinces (Libreville, Lambaréné, Mouila, Tchibanga et Franceville) en partenariat avec les établissements publics.

Selon la même source, ses équipes sont désormais dans la préparation des activités de l’année 2 du projet, portant essentiellement sur les lancements à Port-Gentil des formations en agriculture et pêche, à Makokou en agriculture et apiculture, et à Oyem et Koulamoutou, en agriculture (cacao).

Le 27 novembre 2019 une convention de financement à hauteur de 5 512 000 € (environ 3,6 milliards de FCFA) a été signée entre le gouvernement gabonais et l’UE, suivie le 1er avril 2020 par un contrat de subvention entre l’UE et JA Gabon en vue de la mise en œuvre de l’action d’une durée de trois années. L’objectif global de l’action étant de contribuer à augmenter l’insertion économique d’environ 16 000 jeunes au Gabon entre 16 et 35 ans.

La Banque mondiale rapporte que 35,7% des chômeurs au Gabon sont les jeunes de 15-24 ans et 26% des actifs de 25-34 ans. La formation professionnelle apparaît désormais comme la solution qui donne la possibilité aux jeunes d’être dotés de l’ensemble de compétences nécessaires à l’exercice d’un emploi.

S.A.

Le Gabon à travers la direction générale du patrimoine de l’Etat (DGPE)a lancé, le 25 juin 2021, un appel d’offres pour la réalisation de travaux de réhabilitation de l’immeuble « Le Président ». Le bâtiment à l’abandon depuis des années, fait partie du patrimoine immobilier de l’Etat. Autrefois, il fut occupé par les services de la Marine marchande. L’appel d’offres lancé la semaine dernière est constitué de 2 lots. Le premier concerne la réhabilitation du gros œuvre et le second porte sur la réhabilitation des installations électriques, de la climatisation, du contrôle d’accès, de la sécurité incendie et de l’ascenseur.

« Les candidats ont la possibilité de soumissionner pour les deux lots. Dans ce cas, ils devront présenter une soumission séparée pour chaque lot. Un seul candidat ne peut être attributaire des deux lots. Sont admis à concourir, tous les soumissionnaires non concernés par les mesures d’exclusion et d’incapacité », indique l’appel d’offres.

Selon la direction générale du patrimoine de l’Etat, les soumissionnaires doivent justifier aux fins d’attribution du marché, de leurs capacités juridiques, techniques et financières. « Les entreprises bénéficiant de l’agrément PME ayant au plus cinq ans d’existence ne sont pas soumises à l’obligation de garantie », précise-t-elle. Les candidats doivent déposer les dossiers au plus tard le 17 juillet 2021.

Les travaux de réhabilitation de l’immeuble « Le Président » sont financés par l’Etat gabonais, dans le cadre du programme triennal de réhabilitation du patrimoine de l’Etat, une initiative lancée en décembre dernier par les autorités gabonaises.

Depuis février dernier, la DGPE a reçu plein pouvoir matière de réhabilitation du patrimoine immobilier de l’Etat.  « Tous les travaux de réhabilitation de bâtiments administratifs sont désormais du ressort de la DGPE en collaboration avec la direction générale des Marchés publics et le ministère des Travaux publics », avait indiqué le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, dans une circulaire signée le 1er février 2021.

Brice Gotoa 

Comme annoncé depuis quelques mois, l’Etat gabonais et la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), ont procédé ce 25 juin 2021 à la signature de l’avenant N°2 de la Convention qui lie les deux parties. Ce nouvel engagement a pour but d’accélérer et d’achever les travaux de réhabilitation du chemin de fer gabonais lancé depuis quelques années.

A en croire le ministère de l’Economie et de la Relance, cet avenant concerne « le doublement des investissements publics et privés prévus pour la remise en état du chemin de fer existant. Ainsi, l’Etat gabonais devrait débourser un montant de 42 milliards de FCFA en investissement dans ce projet stratégique, en plus des 61 de FCFA prévus initialement ».

Le premier avenant entre le Gabon et la filiale de la Comilog (Compagnie minière de l'Ogooué) pour l’aménagement, le financement, l’exploitation et la maintenance du Transgabonais avait été signé en 2020. Il a permis selon la Setrag d’évoluer dans les travaux de remise à niveau du chemin de fer (un linéaire de 648 kilomètres entre Owendo et Franceville).

A mi-mars 2021, 140 km de cette voie avaient déjà été renouvelés sur les 648 km à l’exception des ouvrages, d’après Christian Magni, directeur général de la Setrag.

A noter que le chemin de fer gabonais est vieux de plus de 40 ans. Selon un diagnostic posé par l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF) en 2020, l’unique voie ferrée du pays compte une trentaine de défauts détectés dont 33 présentent des risques de déraillement. Ces défaillances sont à l’origine des accidents régulièrement enregistrés sur cette voie ces dernières années.

Le programme de remise à niveau du chemin de fer (PRN) qui a été lancé en 2015 devrait permettre de redresser la situation. Les travaux devraient être livrés en 2024.

Cet avenant N°2 a été paraphé au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou, en présence de ses collègues du Budget, Sosthène Ossoungou Ndibangoye, des Transports, Brice Constant Paillat, et les directeurs généraux de la Setrag et Comilog, Christian Magni et Léold Paul Batolo.

Sandrine Gaingne

Les populations de la province de la Nyanga au sud du Gabon n’auront plus besoin de se déplacer vers la capitale pour recevoir les soins de santé de qualité. Le lancement de ces soins de proximité a été effectué le 24 juin 2021 par préfet du département de Mougoutsi, Roger Romuald Bhongo Mavoungou.

Ce projet consigné dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) devrait permettre aux Gabonais de l'arrière-pays, qui n'ont pas l'opportunité de se rendre dans les grands centres de santé urbains, de voir les médecins venir vers eux.

« Je rends un hommage particulier au Chef de l’Etat qui a initié le Plan d’accélération de la transformation dont relève la médecine itinérante. Ce projet vient illustrer une fois de plus les vertus qui lui sont si chères, notamment la solidarité et le partage », a déclaré Roger Romuald Bhongo Mavoungou.

L’offre de soins dans la province de la Nyanga se verra améliorée grâce à la présence des médecins cubains. Les patients seront reçus en consultation et bénéficieront des médicaments gratuitement. « Le président de la République c’est le garant des populations. Il a du faire un constat humain pour voir que l’accessibilité aux soins en arrière-plan n’arrivait pas certainement à satisfaire cette population habitant les zones enclavées ou rurales. C’est la raison qui lui a permis de prendre cette initiative de rapprocher les soins vers ces populations », a indiqué Jean Charles Yembit Yembit, maire de Tchibanga.

Selon les autorités, la médecine itinérante a pour leitmotiv de rapprocher davantage les soins de santé des populations de l'arrière-pays, en vue de réduire les inégalités observées à ce jour dans l'accessibilité et l'offre des soins. «Nous avons entrepris un certain nombre de réformes et l’une d’elles, jugée importante, est de faire en sorte que les populations de l’arrière-pays, les populations qui n’ont pas cette chance d’être dans les villes pour aller dans les Centres hospitaliers régionaux (CHR), puissent voir les médecins venir vers elles», avait expliqué le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong lors du lancement de cette opération à Ngomo, dans le département de l’Ogooué et des Lacs (province du Moyen-Ogooué).

Brice Gotoa  

Dans le cadre de la mise en œuvre de son recentrage stratégique au Gabon, le forestier français Rougier annonce le désengagement de la société Rougier Gabon de son activité industrielle de fabrication de contreplaqués sise à Owendo. « A l’issue de négociations avec un groupe d’industriels européens, il a été conclu : une promesse de cession de l’usine d’Owendo au plus tard le 31 décembre 2021 après versement d’un acompte acquis en cas de non-réalisation ; la mise en concession de l’usine d’Owendo effective depuis la fin mai 2021 auprès de l’acquéreur en contrepartie d’une redevance mensuelle jusqu’à la date de cession effective », explique la multinationale.

Pour l’heure, ni l’identité des nouveaux acquéreurs n’a été dévoilée, encore moins le montant de la cession. Néanmoins, explique l’entreprise, concomitamment, face aux besoins globaux du marché gabonais, Rougier Gabon augmentera au 2ème semestre le niveau de sa production forestière certifiée FSC. Aussi, Rougier, via sa filiale Rougier Afrique International, continuera à commercialiser en Europe des contreplaqués okoumés certifiés en provenance d’un partenaire industriel installé au Gabon et avec lequel sont contractualisés en exclusivité des accords pluri annuels d’approvisionnement en grumes certifiées FSC, ainsi que des partenariats commerciaux et techniques.

Jusque-là, l’entreprise dispose de 40 hectares dédiés à la fabrication de meubles de luxe « Made in Gabon » ; 500 m2 minimum de hangars industriel par fabricant ; 5000 m2 dédiés à l’unité de séchage de bois en commun ; 17 unités de production de placage et 2 de contreplaqué, etc.

La cession de l'usine d'Owendo est annoncée dans un contexte où l’entreprise relève elle-même que ses activités en 2020 ont subi les conséquences de la crise du Covid-19 sur les marchés. En effet, les restrictions gouvernementales et la baisse de la demande internationale ont obéré le niveau du chiffre d’affaires consolidé du Groupe Rougier - estimé à environ 46 M€ (30,2 milliards de FCFA) en 2019 et 43 M€ (28,23 milliards de FCFA) en 2020, soit une régression de 6,52%.

Sylvain Andzongo

Selon nos sources à la présidence de la République, avec son adresse ce 25 juin devant le Parlement réuni en congrès, le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, a voulu faire passer des messages à la fois sur le plan institutionnel, démocratique et politique avec en ligne de mire 2023, année de la prochaine élection présidentielle.

Au palais du bord de mer, on ne cache pas qu’il était d’abord question de démontrer, une fois pour toutes, « la pleine et entière capacité du chef de l’État à conduire notre pays », après avoir été victime d’un AVC le 24 octobre 2018 en Arabie Saoudite. Un message qu’Ali Bongo a d’ailleurs commencé à faire passer en multipliant les rendez-vous de haut niveau, en participant aux évènements internationaux (Sommet organisé par Joe Biden sur le climat en avril dernier), en se déplaçant à nouveau à l’international (séjour à Londres) et en prenant régulièrement la parole pour s’adresser aux Gabonais comme il l’a fait tout au long de la crise sanitaire du Covid-19.

Il est aussi question de conforter les institutions. Pour la présidence de la République, cela est d’autant plus nécessaire qu’il se développe une tendance à conduire le débat public hors des institutions, considérée comme une menace potentielle pour les démocraties. « Le populisme est une voie large et facile d’accès. Toutefois, il conduit toujours à une impasse. Il est, tout comme la démagogie, l’antidote de la démocratie », a indiqué le chef de l’Etat gabonais pour qui « la démocratie au Gabon est sacrée ».

Ali Bongo a par ailleurs fait le bilan de son action aux parlementaires. Ainsi, a-t-il parlé de la riposte contre l’épidémie de Covid-19 qui a permis de sauver des vies, des récents ajustements constitutionnels et législatifs destinés à s’adapter aux évolutions de la société gabonaise tout en préservant ses traditions. Idem pour le plan triennal (2021-2023) d’accélération de la transformation l’économie dont le but est de diversifier l’économie du pays, de créer davantage de valeur ajoutée localement et de réduire sa dépendance de l’extérieur.

Dans sa communication, le chef de l’Etat a d’ailleurs invité les parlementaires à soutenir son projet de développement ainsi que les actions qu’il entreprend pour le bien du pays.

Cette prise de parole du chef de l’Etat devant les députés et les sénateurs réunis en congrès, troisième du genre (après celles de 2012 et 2016) sous l’ère Ali Bongo, a-t-elle atteint ses objectifs ? Seul le temps permettra de le savoir.

Aboudi Ottou et Sandrine Gaingne

Pour lutter contre les discriminations et les violences contre les veuves, plusieurs actions ont été menées par le Gabon ces 10 dernières années. « Le Gabon a fortement renforcé sa législation en faveur des veuves. Ainsi, notre pays est aujourd'hui l'un des plus avancés en Afrique notamment grâce à Gabon Egalité ! », a indiqué le président de la République Ali Bongo. C’était à l’occasion de la journée internationale de la veuve qui s’est célébrée le 23 juin dernier.

De manière détaillée, depuis 2011, le Gabon a mis en place un numéro vert pour les veuves et les orphelins spoliés et victimes des violences. Des campagnes de sensibilisations ainsi que des caravanes sur le parcours administratif et juridique du conjoint survivant sont également « régulièrement » organisées. Des actions qui « ont significativement contribué à un changement de comportement envers les veufs et les veuves. Ce travail continu a permis l’adoption progressive d’un certain nombre de mesures législatives et administratives en faveur d’un statut plus juste du conjoint survivant », explique la Fondation Sylvia Bongo Ondimba.

Aussi, pour assurer un socle de protection pour les veuves, le Gabon a opté pour l’interdiction des expulsions et spoliation, la pénalisation de certains actes de violence perpétrés contre la veuve et la réorganisation du conseil de famille en conseil successoral. A en croire la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, ces avancées devraient être renforcées par la promulgation prochaine de la nouvelle loi sur l’élimination des violences faites aux femmes et la réforme du code civil.

Cependant, malgré tous ces progrès, des discriminations subsistent toujours pour ces femmes. Raison pour laquelle « nous devons redoubler d’attention envers les plus vulnérables d’entre nous. Aucune coutume, aucun rite, ne justifie les sévices, les humiliations, les séquelles physiques et morales. Les conjoints survivants doivent savoir que notre pays est solidaire et que des associations, nombreuses, et les services de l’Etat, sont disponibles pour les soutenir dans ce parcours de vie traumatisant » a souligné Dr Simone Mensah, Vice-Présidente de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba.

A travers les Cafés Gabon égalité de la Fondation de la Première dame, des actions continuent d’être menées pour éliminer toute forme de discrimination et de violences dont pourraient être victimes les veuves et les veufs. Les Cafés Gabon égalité ont pour objet de créer un format de confiance permettant d’encourager la libération de la parole sur le sujet de l’égalité femme-homme et de contribuer à une sensibilisation plus accrue sur cette question.

S.G

Des dysfonctionnements émaillent le processus de la mise en quarantaine pour 24 heures obligatoire pour les voyageurs internationaux au Gabon. Ce constat est celui du ministre gabonais du Tourisme, Pascal Houangni Ambouroue, qui a eu le 24 juin 2021 une séance de travail avec l’ensemble des professionnels de l’hôtellerie. Il s’agissait de mettre en exergue ces problèmes qui entravent la mise en œuvre scrupuleuse de la décision des autorités.

« Il était question de faire le point sur les dysfonctionnements qui restent encore majeurs, dans la mesure où les dysfonctionnements mineurs peuvent être réglés rapidement. C’est la substance essentielle de la réunion de ce jour qui nous a permis de dérouler l’ensemble de ces points et de trouver des solutions faciles d’application », a déclaré Pascal Houangni Ambouroue.

Selon le membre du gouvernement, ces différentes solutions et recommandations vont être remontées au comité de pilotage qui est géré par les ministères du Commerce, de la Santé, des Transports et de l’Intérieur, chargés des questions de sécurité des différents passagers qui arrivent sur le territoire gabonais.

Depuis la mise en application de la quarantaine obligatoire au Gabon, certains passagers sont confrontés à des difficultés à leur arrivée sur le territoire gabonais. Il s’agit entre autres, des passagers qui arrivent sans avoir fait une réservation d’hôtel au préalable, des résultats des tests PCR qui arrivent bien au-delà des 24 heures indiqués induisant des frais supplémentaires d’hôtellerie, et la difficulté à retrouver les passeports confisqués. « Nous travaillons pour faire en sorte que cette problématique de la quarantaine d’ici deux ou trois jours se fasse dans les meilleures conditions possibles », a rassuré le ministre.  

Depuis le 15 juin, date d’entrée en vigueur de la quarantaine, deux voyageurs ont déjà été testés positifs à la Covid-19. « Ces deux cas positifs nous montrent effectivement que la décision du président de la République est une très bonne décision », a indiqué le ministre du Tourisme.

Brice Gotoa

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Le président de la République Ali Bongo Ondimba s’exprime ce 25 juin 2021 devant les députés et sénateurs gabonais réunis en congrès. Cette prise de parole publique se fera à huis clos en raison des mesures prises pour limiter la propagation de la Covid 19 dans le pays, informe un communiqué de l’Assemblée nationale.

Pour l’instant, rien n’a filtré sur le contenu de la communication que fera le chef de l’Etat devant les deux chambres du Parlement. Mais, elle se fait dans un contexte où l’économie gabonaise continue de subir les effets de la crise de la covid 19. Les autorités gabonaises multiplient des actions pour relever l’économie du pays fragilisée par cette crise sanitaire.

Pour mémoire, les deux derniers congrès convoqués par le président Ali Bongo, remontent à 2012 et 2016.

En 2016, le chef de l’Etat « s’était plié à un devoir de vérité face à l’histoire, face au Gabon et à son peuple, en faisant le bilan de son mandat. Il avait axé sa communication sur la Paix, le projet de société « l'avenir en confiance », le patriotisme, la cohésion sociale, l'acceptation de l’autre dans sa différence, la résorption du chômage des jeunes », explique Estelle Flore Angangou, Secrétaire général adjoint chargé de la communication et des relations extérieures au PDG (Parti démocratique Gabonais, parti au pouvoir).

La prise de parole du président de la République devant les deux chambres est conforme à la réglementation en vigueur. Selon l’article 24 de la constitution gabonaise, « le président de la République communique avec chaque chambre du Parlement par des messages qu’il fait lire par le président de chacune d’elles. A sa demande, il peut être entendu par l’une ou l’autre des chambres. Hors session, chacune des chambres est convoquée spécialement à cet effet. Ces communications ne donnent lieu à aucun débat ».

Cette rencontre intervient quelques jours seulement après la réouverture du Palais Léon Mba, siège du pouvoir législatif. En partie incendiée lors des émeutes postélectorales de 2016, cette bâtisse a été rénovée et réhabilitée.

SG

Les blessés de l’accident routier qui a fait six morts à Mouila dans la province de la Ngounié, le 21 juin dernier, ont reçu une visite de réconfort de la part d’une délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.

Dans une publication sur les réseaux sociaux ce 24 juin, elle déclare : « En compagnie de plusieurs ministres, je me suis rendue hier à l’hôpital des instructions des armées pour témoigner tout le soutien du gouvernement aux blessés du terrible accident survenu le 21 juin dernier à Mouila. Toutes mes pensées pour les victimes de cette tragédie et pour leurs familles ».

En attendant les résultats de l’enquête qui a été ouverte pour élucider les causes de cet incident considéré comme l’un des plus meurtriers depuis le début de l’année, le ministre des Transports, Brice Paillat, a déjà indiqué qu’il s’agit d’une collusion entre une camionnette de type Canter et un camion grumier de marque Volvo roulant en convoi.

« Le choc occasionné par ce heurt et la perte consécutive de contrôle par le conducteur de la Canter à bord duquel se trouvaient des employés de la société Olam ont entrainé outre des dégâts matériels importants, des blessés graves et malheureusement des pertes en vie humaines. Le bilan provisoire établit par les services compétents fait état de six décès, 19 blessés dont 7 grièvement », a déclaré Brice Paillat.

Selon les données de la direction générale de la Sécurité routière, le Gabon a enregistré 2 800 accidents de la route en 2020, contre 2 128 l’année précédente.

S.A.

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