Le Nouveau Gabon

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Depuis le 21 juin 2021, la Côte d’Ivoire accueille une délégation de la Caisse des pensions et des prestations familiales des Agents de l’Etat (CPPF) et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) du Gabon. Objectif de cette visite de travail, permettre au Gabon de bénéficier de l’expérience ivoirienne en vue d’améliorer le système de prise en charge de ses assurés sociaux.

Plus concrètement, ces sessions de travail conjointes permettront à l’Institution de Prévoyance Sociale – Caisse Générale de Retraite des Agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire, de partager avec la délégation gabonaise, les principaux axes de sa mutation depuis 1962, ainsi que les mécanismes juridiques mis en place pour encadrer son évolution. Durant les quatre jours que dureront les échanges, l’accent sera ainsi mis sur le partage d’expériences sur les axes du système de réforme des pensions publiques et privées, les perspectives d’amélioration de l’autonomie financière, la coordination des régimes pour les carrières alternées public/privé, la mise en place d'un régime complémentaire de retraite par capitalisation. Les travaux porteront également sur l’extension des prestations au profit des fonctionnaires, la refonte du Système d’information et de transformation digitale et la gestion de la clientèle.

Il faut souligner que cette visite de travail s’inscrit dans une logique de coopération sud-sud visant à permettre au système de sécurité sociale gabonais de s’inspirer du parcours de l’IPS-CGRAE, pour adopter des réformes adaptées aux réalités sociales africaines en général et gabonaises en particulier. Elle vient également confirmer la place de référence qu’occupe l’IPS-CGRAE dans le paysage des systèmes de protection sociale d’Afrique subsaharienne, suite aux nombreuses transformations qui ont abouti à sa grande réforme en 2012.

Comme l’a rappelé le Directeur Général de l'IPS-CGRAE Abdrahamane T. BERTE, lors de la cérémonie d’ouverture des travaux ce 22 juin 2021, « neuf ans après la mise en œuvre de la réforme, l’institution demeure continuellement inscrite dans une dynamique excédentaire, avec un solde technique moyen positif de 73 milliards de FCFA par an sur les 5 dernières années ». Une performance que le responsable attribue à « l’important engagement » de l’Etat, « l’instauration d’un cadre de concertation permanente avec les instances représentatives des assurés », « la mise en place d’un système de management de la qualité répondant aux normes internationales » et « la construction et le déploiement d’un système d’information moderne, robuste, sécurisé et répondant aux standards internationaux ».

Notons que ces rencontres s’inscrivent également dans la logique des réformes entreprises par le Gabon pour moderniser son système de sécurité sociale. A son arrivée à la tête de l’institution en mars dernier, le Directeur Général de la CNSS Gabon, Patrick Ossi Okori avait promis de « piloter les réformes et les projets nécessaires au redressement de cette entreprise ». Ce matin à Abidjan, il a réaffirmé sa « ferme volonté de réformer structurellement et de façon plus accentuée ce système que nous gérons depuis 1975 ».

Moutiou Adjibi Nourou

Le gouvernement gabonais par le biais du ministère de la Santé a lancé ce 22 juin 2021, un appel d'offre en vue de trouver des opérateurs pour la réhabilitation et l'équipement de certaines structures sanitaires.

Cet appel d’offre est réparti en dix-neuf (19) lots, dont le premier porte sur la réhabilitation de trois pavillons de l’hôpital psychiatrique de Melen. La réhabilitation du Centre médical de Moabi dans la province de la Nyanga constitue le lot 6, alors que la fourniture et l'installation d'équipements d’anesthésie et de réanimation au Centre hospitalier régional Amissa Bongo de Franceville forme le lot 17.

« Les candidats ont la possibilité de soumissionner pour un ou plusieurs lots. Dans le cas où ils soumissionnent pour plusieurs lots, ils devront présenter une soumission séparée pour chaque lot. En revanche, un seul candidat ne peut être attributaire de plus de deux lots », indique le communiqué de l’appel d'offres.

Seules les entreprises non concernées par les mesures d’exclusion et d’incapacité peuvent soumissionner. « Les soumissionnaires doivent justifier aux fins d’attribution du marché, de leurs capacités juridiques, techniques et financières », précise l’appel d’offre. Les candidats ont jusqu’au 27 juillet 2021 pour le dépôt de leurs dossiers.

Ces travaux de réhabilitation et d’équipement seront financés par l’Etat gabonais. Le pays vient de valider l’opérationnalisation du département sanitaire dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) afin d’améliorer l’offre de soins dans le pays. Le volet santé du PAT prévoit, entre autres, la réhabilitation de 150 centres soins de santé primaire, la formation de 500 personnels soignants et l’investissement de l’Etat focalisé sur la mise à niveau des soins de santé primaire. Cela nécessite des financements compris entre 50 et 100 milliards de FCFA à l’horizon 2023.

Brice Gotoa

Dans une annonce publiée par voie de presse ce 22 juin, le Chinois Cnooc International annonce qu’il est à la recherche d'investisseurs pour le forage de puits pétroliers au Gabon et au Sénégal.

« Cnooc International invite les parties intéressées ayant des capacités techniques, financières et opérationnelles à participer à son processus public international de pré-qualification d’appel d’offres (…) pour ses services de forage intégrés à l’appui des forages d’exploration au Gabon et au Sénégal, ou aux deux », apprend-on de l’annonce.

Les services de forage intégrés comprennent : le forage directionnel, les fluides de forage, le ciment, le filaire et le traînage de boue. Tous les fournisseurs intéressés à participer à ce processus de pré-qualification doivent en informer la société par notification écrite au plus tard le 28 juin 2021.

Au Gabon, Cnooc a hérité des actifs de l’entreprise anglo-néerlandaise Shell il y a deux ans. À travers sa filiale africaine, Cnooc Africa Holding, le groupe chinois et l’État gabonais ont paraphé, le 26 novembre 2019, deux avenants aux contrats d’exploration et de partage de production (CEPP) qui liait précédemment Shell et son partenaire Cnooc International à la partie gabonaise.

A cette période, Chick Vitalis, le patron de Cnooc Africa Hoding, avait annoncé que son entreprise compte investir au moins 30 millions de dollars US (près de 16,5 milliards de FCFA selon le cours dollars du jour) dans le domaine de la recherche d’hydrocarbures au Gabon.

S.A.

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Le ministère du Travail vient de faire une mise au point au sujet de la réforme du Code du travail en examen dans les deux chambres du Parlement gabonais. Le gouvernement donne ainsi sa version des faits à la suite d' une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux le dimanche 20 juin 2021 par 14 organisations syndicales des travailleurs.

Le premier point concerne l’affirmation des syndicalistes selon laquelle « le projet du Code du travail n’est pas le résultat d’un consensus tripartite, mais la volonté unilatérale du ministère du Travail, au mépris du consensus employés-employeurs ».

Sur ce point, le ministère du Travail répond que « de 2019 à 2020, ce sont plus de 300 partenaires sociaux qui ont pris part aux différents travaux de concertation. Plus spécifiquement, la version consensuelle de la réforme du code du travail a été paraphée et signée notamment par 18 membres des bureaux des commissions de la concertation, parmi lesquels l’ONEP, la COSYGA, la CGSL, le SYNEC, le SYNA-CNSS, SYNTEE+, le SYMIGA ».

Le ministère du Travail précise que, la concertation relative à ce projet a démarré dès l’année 2019. Au mois de février, le ministère a démarré une étape de relecture et de réécriture du projet du Code du travail compte tenu du déficit de concertation opposé par les partenaires sociaux et la nécessité d’adapter cette réforme aux enjeux de la problématique de l’emploi.

En août, « le ministère a initié une première concertation avec les partenaires sociaux et procédé à la remise de la version du projet aux partenaires sociaux afin que chaque partie en prenne connaissance et amende le projet de réforme ; au terme de cette concertation, une première version amendée a été remise au gouvernement pour examen ».

D'août à décembre 2019, le ministère a redémarré une phase de relecture et de réécriture tenant compte des observations de l’ensemble des parties. Dans l’optique de favoriser des échanges collaboratifs et inclusifs, le ministère du Travail a fait participer les confédérations, les fédérations et les syndicats autonomes, aux discussions en février 2020. Permettant ainsi aux concertations d’aller au-delà du cadre défini par les dispositions de la convention 144 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales du travail (1976).

En effet, selon ces dispositions, seules les confédérations syndicales sont représentatives à ce niveau de discussion. C’est ainsi que le ministère a organisé une plénière générale avec plus de 300 partenaires sociaux par souci de transparence, et cette plénière a abouti à l’adoption du projet du Code avec un consensus de 81%. Un rapport de synthèse a été rédigé, validé puis signé par tous les membres des commissions régulièrement désignés par leurs représentants.

Vague de consultations

En mars 2020, au terme de cette plénière, l’ensemble des documents de travail signés ainsi que la version adoptée consensuellement, a été adressé au Bureau International du Travail (BIT) pour avis et recommandations, conformément à la volonté exprimée par toutes les parties prenantes.

Le 30 décembre 2020, l’on a eu la version finale revue par les partenaires sociaux, incluant les recommandations du BIT ; version du projet dûment signée et paraphée par les membres des bureaux des commissions et toutes les parties ; chaque partie ayant eu une version signée et paraphée du projet de réforme. Le 19 février 2021, ça été l’adoption du projet du Code du travail en conseil des ministres. Et au mois de mars dernier, ç'a été la transmission au Parlement pour adoption.

Sur le deuxième point, le mémorandum des travailleurs affirme que 80 % des recommandations des travailleurs ne se retrouvent pas dans la version transmise au Parlement. Sur ce point, indique l'administration, le projet de réforme a obtenu un consensus général dans la version remise au Ministère du travail le 30 décembre 2020.

« Le ministère du Travail n’a apporté aucune modification sur cette version, en dehors des aspects liés à la prise en compte de la stratégie sur les éliminations des inégalités Homme- Femme en milieu professionnel aux articles 6, 9, 16, 168, et 206 », martèle l’administration.

S.A

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Une enquête a été ouverte à la suite de l’accident qui a tué six personnes à Mouila dans la province de la Ngounié, a annoncé le ministre des Transports Brice Paillat. Selon le membre du gouvernement cette investigation permettra de déterminer les causes et les circonstances de cet accident présenté comme l’un des plus meurtriers depuis le début de cette année au Gabon.

L’accident est survenu hier 21 juin 2021 sur la route nationale n°1 entre les villes de Mouila et de Ndendé. « Il s’agit d’une collusion entre une camionnette de type Canter et un camion grumier de marque Volvo roulant en convoi. Le choc occasionné par ce heurt et la perte consécutive de contrôle par le conducteur de la Canter à bord duquel se trouvaient des employés de la société Olam ont entrainé outre des dégâts matériels importants, des blessés graves et malheureusement des pertes en vie humaines. Le bilan provisoire établit par les services compétents fait état de six décès, 19 blessés dont 7 grièvement », explique Brice Paillat.

Les blessés sont actuellement pris en charge dans les centres hospitaliers de Mouila et des villes environnantes. « Nos équipes et nos médecins, ainsi que notre logistique, sont mobilisés au chevet des personnes impactées », a indiqué Olam Palm Gabon (OPG) dans un communiqué.

A la suite de ce drame, le ministre de l’Agriculture qui est par ailleurs originaire de la province de la Ngounié, a exprimé sa tristesse sur twitter. « Je partage la peine des familles aussi durement affligées : nous sommes tous parents, nous sommes tous en deuil ».

D’après les données de la direction générale de la Sécurité routière, le Gabon a enregistré en 2 800 accidents de la route 2020, contre 2 128 l’année précédente.

SG

Le syndicat libre des commerçants du Gabon (Sylicog) exige une meilleure organisation de l’opération de restauration de la voie publique dans le Grand-Libreville. Le syndicat juge les actions des casse « trop brusques » et demande au gouvernement d’accorder un sursis aux occupants épinglés. Selon nos confrères du journal gabonais L’Union, le Sylicog conditionne la reprise des casses par l’aménagement de nouveaux sites de vente pour les commerçants touchés par cette mesure.

« Cette décision est trop brusque. Nous avons l’impression qu’elle n’a pas fait l’objet d’une étude au préalable. On n’a pas impliqué les partenaires sociaux, encore moins les commerçants. Nous ne refusons pas de partir, nous demandons juste au gouvernement de faire les choses de manière plus organisée. Donner un ultimatum de 48 heures aux commerçants des trottoirs est surréaliste », a déclaré Djos Kierigouo, président du Sylicog.

Selon lui, la majorité des personnes qui occupent ces espaces sont des personnes économiquement faibles, qui n’ont pas les moyens de s’installer dans des marchés. « Comment feront-elles, où iront-elles ? Si la mairie n’a construit aucun marché, ce n’est pas la faute de ces personnes qui occupent les trottoirs. Les déguerpir sans mesures d’accompagnement les jette dans la précarité, pourtant combattue quotidiennement par les pouvoirs publics », a-t-il ajouté.

Cette sortie du Sylicog intervient à la suite de la décision du gouvernement invitant certains opérateurs économiques et particuliers à libérer, sous 48 heures, le domaine public, qu’ils occupent de façon anarchique dans le Grand Libreville.

L’opération de restauration de la voie publique dans le Grand Libreville consiste à débarrasser les espaces publics de tout ce qui les encombre, notamment les étals de commerces, les épaves de véhicules, les garages, et ateliers de vulcanisation, les kiosques et autres terrasses qui obstruent le passage des piétons.

Débutée le 20 juin 2021, sous la houlette des ministères de l’Intérieur et de la Défense nationale, cette initiative a déjà permis de désengorger la route Nationale 1 à son point kilométrique 12.

Brice Gotoa

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A l’horizon 2023, le Gabon compte réduire sa production de pétrole à 74,4 millions de barils (10,1 millions de tonnes) d’ici 2023. Soit une coupe d’à peu près 100 mille tonnes par rapport aux 10,2 millions de tonnes respectivement projetées dans la récente loi de finances rectificative de l’année 2021 et pour l’exercice budgétaire 2022.

En 2020, la production pétrolière du Gabon avait déjà fléchi de 1,2% pour se situer à 10,766 millions de tonnes métriques (78,7 millions de barils), d'après la note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale.

Si les autorités gabonaises ne justifient explicitement cette baisse progressive des volumes de brut forés, celle-ci est tout de même logique puisque le pays envisage de réduire sa dépendance vis-à-vis de l’or noire d’ici 2025. Comme le prévoit le Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise lancé en janvier 2021, l’atteinte de cet objectif se traduira par l’accélération de la diversification de l’économie gabonaise en faisant passer d’ici 2025, le poids du secteur pétrole dans son PIB en dessous des 20%, contre 33% aujourd’hui.

« Si la part du pétrole dans notre économie doit être réduite, nous devons l’atteindre par l’augmentation significative des contributions des autres secteurs, tout en maintenant au maximum la contribution actuelle du secteur pétrolier, malgré nos champs vieillissants », explique le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda lors du lancement du PAT.

Dans sa stratégie, le Gabon veut aussi produire localement plus de 50% de sa consommation alimentaire. Car, selon des chiffres du ministère de l’Agriculture, les importations de denrées alimentaires engloutissent chaque année près de 550 milliards FCFA au Gabon. Les autorités prévoient également l’amélioration de la productivité et la diversification des débouchés de la filière bois, le développement des filières agro-industrielles exportatrices, le relèvement du secteur des BTP, à travers une reprise en main de la production des matériaux de construction…

Malgré la baisse de 1,2% des productions enregistrée en 2020 du fait de la crise sanitaire entre autres, le pétrole demeure le premier contributeur au budget national.

Sandrine Gaingne

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Le Gabon a bouclé le remboursement de l’emprunt obligataire « EOG 6,5% Net 2016 – 2021 » de 98 milliards de FCFA, émis en 2016. Cette opération a été soldée le 9 juin dernier par le remboursement de la cinquième et dernière échéance, d’un montant de 35,9 milliards de FCFA. Soit 33,7 milliards de FCFA pour le principal et 2,1 milliards de FCFA, renseigne un communiqué de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

« La finalisation du remboursement du montant mobilisé dans le cadre de l’opération d’emprunt obligataire de 2016 s’inscrit dans la stratégie de gestion active de la dette publique. Sa mise en œuvre apporte des résultats probants qui attestent de la crédibilité de la signature du Gabon » a commenté ce 21 juin 2021, le ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou.

D’une maturité de cinq ans pour un taux d’intérêt de 6,5%, cet appel public à l’épargne avait été sursouscrite à hauteur de 138%. Soit une mobilisation de 134,9 milliards de FCFA que le Gabon avait totalement retenue. Ces ressources avaient été mobilisées pour permettre au Gabon de financer des projets d’infrastructures à Libreville, Port-Gentil, Franceville, Oyem et Bitam. Notamment, la construction de routes, la sécurisation des réseaux électriques et de télécommunications, la réhabilitation des centres de santé publics. Cette enveloppe a également servi au drainage des eaux pluviales, ainsi qu’aux travaux aux abords des stades devant accueillir la coupe d’Afrique des nations (CAN) 2017.

Cet emprunt avait été co-arrangé par Attijari Securities Central Africa (ASCA) et BGFI Bourse. Mais, au moment où le Gabon tourne la page de cet emprunt obligataire, le pays peine à honorer certains de ses engagements vis-à-vis des entreprises locales. Et d’ailleurs, l’emprunt obligataire « EOG 6% net 2021-2026 » lancé le 27 mai dernier va servir, entre autres, à rembourser la dette intérieure du pays. Notamment l’apurement des moratoires en portefeuille à la Direction générale de la dette (DGD), à l’issue des travaux de vérification et de certification du service engagés par la Task-force présidentielle pour le règlement de la dette intérieure.

Sandrine Gaingne

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Le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, vient de procéder à l’installation du nouveau directeur général (DG) de l'Office ports et rades du Gabon (Oprag), Godwin Alini Yandjangoye.

Au cours de la cérémonie d’installation, il a été recommandé au nouveau DG de « mener à bon port » la barque Oprag qui doit procéder à la réalisation de chantiers structurants en 2021. L’Office doit notamment poursuivre les travaux de modernisation des infrastructures portuaires du pays et maintenir la croissance des activités portuaires. Dans ce sens, le conseil d’administration a voté, le 18 décembre 2020, le budget de l’exercice 2021 d’un montant de 14 milliards de FCFA, dont 12 milliards de FCFA pour les investissements.

Cette installation intervient à la suite de la nomination entérinée en conseil des ministres du 10 juin dernier. Godwin Alini Yandjangoye remplace à ce poste Apollinaire Alassa. Ce dernier a été débarqué de son poste pratiquement un an après sa nomination. En effet, M. Alassa avait pris fonction en février 2020.

Selon les données officielles disponibles, l’Office a vu son chiffre d’affaires et son bénéfice net grimper, respectivement de 20% et 74% pour atteindre près de 68 milliards de FCFA et 650 millions de FCFA au cours de l’exercice 2019. De meilleurs résultats sont attendus du nouveau DG.

S.A.

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Le ministre gabonais de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong a réceptionné le 18 juin 2021, un lot de médicaments, de réactifs et de produits pharmaceutiques offerts par le système des Nations unies et l’Agence japonaise de la coopération internationale (Jica).

« Cette dotation rentre dans le cadre du renforcement de notre système de santé. Nous venons de valider l’opérationnalisation du département sanitaire dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), et nous avons enregistré quelques départements pilotes et des études ont préalablement été effectuées. Avec cet appui, nous allons corriger quelques vulnérabilités de notre système de santé », a déclaré Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Cet appui du système des Nations unies et du gouvernement japonais devrait contribuer à améliorer l’offre de santé au Gabon. Pour l’ambassadeur du Japon au Gabon, Shuji Noguchi, le Japon a répondu à l’appel du Gabon dans le projet de l’Organisation mondiale de la santé. « Le domaine de la santé est un pan cible de la coopération japonaise et nous espérons que ces équipements puissent servir aux populations », a expliqué Shuji Noguchi.

Rappelons que pour améliorer le système sanitaire gabonais dans le cadre du PAT, 25 chantiers de réhabilitation et d’extension d’infrastructures de santé sont en cours d’exécution.

Brice Gotoa 

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