Paul Nkombe, membre du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) a été installé ce 6 juillet 2021 dans ses nouvelles fonctions de maire du 3e arrondissement de Port-Gentil. Elu à le 12 juin dernier, il remplace à ce porte Jean Marcelin Evindi Nkorouna décédé le 1er décembre 2020. Ce dernier occupait cette fonction depuis octobre 2020. Le nouvel édile devra donc achever le mandat entamé par le défunt maire.
Né en 1954 à Port-Gentil, Paul Nkombe est un gestionnaire de formation, diplômé de l'université de Rome en Italie. Cadre à la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) de 1984 à 2009, il intègre la mairie de Port-Gentil en 2009.
Le désormais patron du conseil municipal du troisième arrondissement de Port-Gentil devra mettre à profit cette expérience acquise au sein de la mairie principale de la capitale économique du pays, ainsi que son expérience professionnelle, pour le développement de sa commune. Il sera secondé à la mairie du 3e arrondissement par Franck Rotondo, et Pauline Assue respectivement premier et deuxième adjoint au maire.
S.G
96 logements dits économiques inaugurés le 5 juillet 2021 par le Premier ministre dans la commune d’Akanda à Libreville sont actuellement loués et vendus par la Société nationale immobilière (SNI). Les prix de vente de ces appartements issus des huit premiers immeubles du complexe immobilier Résidences les Parasoliers, oscillent entre 33 millions de FCFA et 44 millions de FCFA, informe la SNI.
D’après les autorités gabonaises, les prix de vente de ces appartements de 125 m² à 150 m² sont deux fois moins cher que ceux appliqués sur le marché immobilier de Libreville. Il est question selon le directeur général de la SNI Hermann Kamonomono, d’offrir aux Gabonais « des logements décents », avec des « des aires de jeux, de grands espaces verts… »
Le programme immobilier « Résidences les Parasoliers » a été lancé il y a environ 10 ans. Stoppés en 2014 pour des raisons financières selon les autorités gabonaises, ces travaux ont été relancés en 2020. L’ambition du gouvernement est l’achever au plus tard en 2023. Ce projet « pose les bases d’un ambitieux programme, destiné à améliorer le bien-être de nos compatriotes », explique Rose Christiane Ossouka Raponda.
Le gouvernement vise d’ici 2023, de redynamiser le secteur de la construction et de l’immobilier. Ce qui est l’un des objectifs du Plan d’accélération de la transformation lancé en janvier 2021. La cité Les Parasoliers est bâtie sur une superficie de 6 hectares. Il doit accueillir 22 immeubles pour 260 appartements au total.
S.G
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Un convoi logistique militaire gabonais est en route pour Bangui, la capitale centrafricaine, au bénéfice des troupes gabonaises de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilité de la paix en Centrafrique (Minusca).
Selon nos confrères de l’Union, ce contingent est composé de 72 militaires et 42 véhicules, ce convoi a pour mission d’acheminer du matériel lourd et des équipements destinés à améliorer les conditions de vie et de travail et surtout renforcer les capacités opérationnelles du bataillon gabonais.
« Ce n’est un secret pour personne, la République centrafricaine est un théâtre d’opérations hostiles, où pullulent des groupes armés qui se sont installés en véritables bastions et ce convoi pourrait susciter bien de convoitises », a déclaré le général de division Yves Ditengou, chef d’état-major général des Forces armées gabonaises (Cmgfa).
D’après lui, les éléments d'équipage et les éléments de protection doivent être très vigilants, une vigilance de tous les instants, car ce réseau routier, long de 6 000 Km, aussi dégradé étant propice à des embuscades. « Il ne s’agit donc pas d’un périple touristique ni d’une partie de plaisir », a-t-il martelé.
Le haut commandant des Forces camerounaises, apprend-on, a promis mettre à la disposition du convoi gabonais une escorte motocycliste et une unité de protection de la brigade d’intervention rapide (BIR) depuis l’entrée sur le territoire camerounais jusqu’à la frontière avec la RCA.
Cet énième convoi intervient dans un contexte où le Gabon vient d’intégrer le Conseil de sécurité des Nations unies en qualité de membre non permanent. Le soutien à la RCA avait été réaffirmé solennellement par le Premier ministre gabonais Rose Christiane Ossouka Raponda, lors de son séjour en mars dernier à Bangui. « Le Gabon continuera de fournir des efforts afin de parvenir à une paix durable en Centrafrique », avait indiqué Rose Christiane Ossouka Raponda.
Depuis 2014, année d’érection de la Minusca, les autorités gabonaises semblent ne pas se départir de la ligne de conduite qu’elles se sont fixée, notamment de contribuer au retour de la paix dans ce pays de la sous-région meurtri par plus d’une décennie de crises, d’insécurité et d’instabilité.
Brice Gotoa
Roger Owono Mba, ancien ministre gabonais de l’Economie a été condamné par la Cour criminelle spéciale le 2 juillet 2021 à une peine d’emprisonnement de six ans dont cinq avec sursis. Accusé de détournement de fonds, l’ex membre du gouvernement a été reconnu non coupable de plusieurs chefs d’accusation. A savoir, association de malfaiteurs et de concussion. Le détournement de deniers publics a quant à lui été requalifié en recel de détournement de deniers publics. Raison de cette condamnation jugée souple par plusieurs Gabonais.
Alors, ayant déjà effectué une période de détention provisoire d’un an, l’accusée ne retournera pas en prison. Il devra par contre verser à l’Etat gabonais une amende de 45 millions de FCFA pour réparer le préjudice causé.
Né en 1959 à Bitam dans le Woleu-Ntem, Roger Owono Mba avait été arrêté en 2019 et placé en détention à la prison centrale de Libreville pour des faits de corruption en bande organisée et de détournement de fonds publics. Ex-directeur général de la Banque gabonaise de développement (BGD), il avait été interpellé avec d’autres hautes personnalités dont Brice Laccruche Alihanga, l’ex-directeur de cabinet de la présidence de la République, l’ex-ministre du Pétrole, Noël Mboumba, et l’ex-ministre de l’Énergie, Tony Ondo Mba. C’était dans le cadre de l’opération anticorruption « Scorpion ». Une opération qui visait à assainir les finances publiques.
S.G
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Le gouvernement gabonais vient de lancer la plateforme « Nemo » pour le suivi des embarcations de pêche artisanale maritime. Selon le gouvernement, la balise satellitaire « Nemo » permet de savoir à tout moment où se situe chaque embarcation et où se situe chaque pécheur. L’initiative rentre dans le cadre du renforcement de la surveillance des activités liées à la pêche, l
« Nous pouvons dire que le Gabon sera le premier au monde à équiper l’intégralité de sa flotte, soit environ 1000 pirogues avec ce type de balise. Et ce, conformément à la vision du Gabon Bleu du président de la République », a déclaré Biendi Maganga Moussavou, ministre gabonais de la Pêche.
Selon le membre du gouvernement, cette application concerne non seulement le ministère chargé de la Pêche mais aussi le ministère chargé de la Défense nationale, le ministre chargé de la Mer notamment l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). « Les présentes balises viennent de façon significative contribuer à régler plusieurs de nos préoccupations telles que : la connaissance des zones de pêche et des aires marines protégées, la sécurité des pécheurs lors de la navigation à mer grâce à la technologie et le suivi par satellite. La possibilité des propriétaires d’embarcations de localiser exactement où se trouvent leurs pirogues », a indiqué Jean de Dieu Mapaga, président de la confédération des coopératives des pécheurs artisanaux du Gabon.
La mise en place de ce système de suivi des embarcations de pêche artisanale maritime intervient 5 mois après la signature d’un protocole d’accord d’une valeur de 17 milliards de FCFA entre le Gabon et l’Union européenne pour la préservation et la gestion des ressources halieutiques dont dispose le Gabon. Cet accord permet de développer la transformation locale des produits tels que le thon et renforcer les activités de pêche.
Le dispositif de surveillance permettra d’améliorer le contrôle des captures ainsi que le débarquement afin d’atteindre l’objectif de conservation durable conformément à la vision Gabon Bleu.
Brice Gotoa
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Les performances du port sous douane d’Owendo géré par GSEZ (Gabon special economic zone) ont accru au cours du premier trimestre 2021 malgré la crise sanitaire. Selon les données de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale, l’activité portuaire au niveau des quais gérés par Olam GSEZ (Cargo et terminal minéralier) s’est raffermie de 9,5% en glissement annuel. Pour cette période, le volume global de marchandises manipulées est passé de 1,2 million de tonnes en 2020 à 1,3 million de tonnes en 2021.
« Cette évolution provient de la bonne tenue de la manutention du minerai de manganèse et des autres marchandises », explique la note de conjoncture de la direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale. Un peu plus d’un million de tonnes de minerai de manganèse ont été manipulés via ce port au cours de la période sous revue contre un peu plus de 295 237 tonnes pour les autres marchandises.
Le port a par ailleurs enregistré 61 mouvements de bateau au premier trimestre contre 52 en glissement annuel. Cette performance a impacté sur le chiffre d’affaires de la structure au cours des trois premiers mois de l’année. Le chiffre d’affaires s’est amélioré de 5,2% à 17,7 milliards de FCFA sur la période d’analyse. Les effectifs ont été de 528 agents pour une masse salariale en forte progression (+54,1%), contre 511 agents en 2020.
SG
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Le Gabon a franchi la barre des 40 000 personnes vaccinées contre la Covid-19 à fin juin 2021. Selon la présidence de la République, «Les vaccins font chuter le risque de forme grave, y compris avec le variant delta. Vacciné, on pourra envisager plus tôt un retour à une vie normale ».
Le retour à la vie normale prévue par la présidence de la République pourrait se matérialiser par un assouplissement des mesures restrictives (port du masque dans les lieux et espaces publics, distanciation sociale, voyages sous conditions…) si la cadence de la vaccination se poursuit sans anicroches.
Mais il faut noter qu’avec 40 000 personnes vaccinées à fin juin, le Gabon est encore loin de ses objectifs car, l’ambition est de vacciner 50% de la population gabonaise, soit environ 1 million de personnes sur une population de près de 2 millions d’habitants.
Selon le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon, le pays a enregistré, le 2 juillet, seulement 22 nouveaux cas positifs sur 5 721 tests réalisés, soit un taux de positivité de 0.4%. A la même date, le pays a enregistré 19 personnes hospitalisées dont 11 en réanimation pour détresse respiratoire, 55 nouvelles guérisons et 00 nouveau décès.
Au total, depuis l'apparition de la maladie au Gabon en mars 2020, sur les 894 604 tests réalisés, le pays a enregistré 25 076 cas positifs, dont 133 cas actifs, 24 784 guérisons et 159 décès.
S.A.
Le corps enseignant de l’Institut africain d’informatique (IAI) à Libreville au Gabon, est en grève depuis le 30 juin dernier. Les points de revendications, selon le corps enseignant, portent sur : « l’apurement de 20 mois de salaire actuellement non payés ; l’application transparente du protocole d’accord signé avec la direction ; l’obtention d’une date d’organisation du conseil d’administration ».
A cet effet, le délégué des enseignants, le Dr Noussi, a saisi le coordonnateur de l’IAI ce 30 juin-là pour expliquer que ce débrayage des enseignants permanents intervient après avoir déposé un préavis de grève le 24 juin 2021, au terme d'une réunion avec la direction. « A l’issue de cette dernière rencontre avec la direction, nous avons le sentiment que la direction est empêtrée dans les difficultés de la gestion courante. Elle ne peut pas offrir au personnel les moyens de travail et d’existence acceptables. Elle ne nous a rien dit de significatif sur les perspectives de redressement et de l’organisation d’un conseil d’administration », affirme le délégué des enseignants.
Selon le corps enseignant, cette situation n’est pas ex nihilo car, après « la grave crise qu’a traversée l’Institut en 2018, le conseil d’administration de novembre 2019 a prescrit des actions en vue de la refondation et restructuration de l’IAI ». Mais cela n’a pas été suivi d’effets.
Les dirigeants de l’IAI, eux, expliquent que la structure fait face à des difficultés financières. Enregistrant des arriérés de cotisation de la part des États membres de près de 3,5 milliards de FCFA, cette école n’est plus que l’ombre d’elle-même. La structure peine aujourd’hui à remplir la moindre de ses missions.
Pourtant en 2015, l’IAI a renoué avec la tenue des conseils d’administration après huit ans d’hibernation. Au cours de l’année 2015-2016, Souleyman Koussobe, le DG de l’Institut qui venait de voir sa situation régularisée à l'époque a confessé que l’IAI a traversé une « crise de plus de deux décennies qui a affecté de façon profonde la qualité de service (…); Que ce soit en termes de la formation, que ce soit au niveau des étudiants, des infrastructures, ou même du fonctionnement ».
L’Institut africain d’informatique a été créé en janvier 1971 à Ndjamena au Tchad. Ses états membres sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, la RDC, le Gabon, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo, le Congo.
Sylvain Andzongo
Alors que le marché retient son souffle sur la résolution principale de la réunion de l’OPEP+ en cours, les experts et analystes restent convaincus que quelle que soit l’augmentation de l’offre proposée, les cours du baril continueront de grimper.
Vitol, le plus grand négociant indépendant de pétrole au monde, s’attend à ce que la hausse des cours du brut se poursuive dans l’hypothèse où toute augmentation de la production de l’OPEP+ ne parviendrait pas à suivre le rythme de la croissance de la demande. Il faut rappeler que les négociations sur les nouveaux quotas de production ont duré deux jours et se poursuivront ce lundi. Elles devraient accoucher d’un accord cette semaine.
Le cartel et ses alliés sont globalement d’accord sur une augmentation de 400 000 barils par jour de la production. Cependant, les Emirats arabes unis n’ont pas donné leur accord et souhaitent non seulement bénéficier d’une augmentation de leur production interne de brut, mais aussi d’une plus grande augmentation de l’offre du groupe.
Lors d’un webinaire organisé par Gulf Intelligence, et suivi par l’Agence Ecofin, Mike Muller, directeur du groupe Vitol pour l’Asie, a déclaré : que ce genre d’impasse n’impressionne pas le marché et que comme par le passé, elle sera résolue. Et d’ajouter : « Quel que soit l’accord de l’OPEP+, ce sera sûrement une fraction de la quantité nécessaire pour répondre à la consommation croissante ».
« Le décor a été planté pour que les prix continuent à grimper. Nous sommes dans un environnement où la demande de pétrole augmente. Cette incertitude sur les perspectives de l’offre va alimenter la hausse des prix », a quant à lui affirmé Amir Khan, économiste principal à la Saudi National Bank, au micro de Bloomberg le 4 juillet.
Olivier de Souza
Gabon Power Company (GPC), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), et Meridiam, une firme française de private equity spécialisée dans les infrastructures, ont signé́ un accord pour le financement de la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval, d’un coût de 179 millions d’euros (117,4 milliards FCFA) dans le cadre d’une convention de concession conclue pour une durée de 30 ans.
Le projet porte sur la conception, la construction et l’exploitation d’une centrale hydroélectrique d’une puissance de 35 MW. Située à 100 km à l’est de Libreville sur la rivièrè Mbéi, en bordure du parc national des Monts de Cristal, elle permettra à terme d’alimenter le réseau national à hauteur de 205 GWH par an et fournira environ 13% des besoins en électricité de Libreville. Ce qui permet de remplacer les capacités thermiques existantes et d'économiser plus de 150 000 tonnes d'émissions de CO2 par an. Le projet est porté par la société Asonha Énergie, une joint-venture codétenue GPC (40%) et Meridiam (60%),
« Le financement de ce projet est une excellente nouvelle pour le Gabon. La mobilisation de ces parties prenantes constitue un appel pour d’autres partenaires africains et internationaux. Le Gabon présente des projets structurants à fort impact social. Composante essentielle du Plan d’Accélération de la Transformation fixé par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval va permettre de réduire le prix de l’offre énergétique et de contribuer au développement économique du Gabon », a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nzé, ministre gabonais de l’Énergie.
Cette signature intervient après la rencontre le mois dernier entre Thierry Deau, le patron du groupe Meridiam et le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, avec à l’ordre du jour l’avancement des travaux du barrage de Kinguélé.
« Ce partenariat public-privé constitue un pas en avant significatif pour redonner à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), la possibilité de couvrir l’ensemble des besoins énergétiques du réseau interconnecté de la province de l’Estuaire à travers une offre compétitive durable et créatrice d’emplois », a indiqué Marcelin Massala Akendengue, directeur général de GPC.
Brice Gotoa
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