Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Pour l’année 2021 le Gabon s’est engagé à investir un peu plus de 223 milliards de FCFA pour améliorer la qualité des infrastructures scolaires et universitaires. Cette enveloppe permet de financer la mise en œuvre des programmes de construction et de réhabilitation des établissements scolaires et des salles de classe à travers le pays.

Notamment, la réhabilitation de 703 écoles primaires, pour un montant de 6,8 milliards de FCFA, l’achèvement du lycée technique de Bikelé pour 2,4 milliards de FCFA. Il est également prévu la mise en place d’un programme de réhabilitation de 109 lycées et collèges, 3,1 milliards FCFA.

Par ailleurs, l’Agence française de développement (AFD) va financer le programme d’investissement du secteur éducation pour un peu plus de 25 milliards de FCFA avec une contrepartie gabonaise de 2,2 milliards de FCFA. Il s'agit des projets relevant du Plan de développement de l’éducation national (PDEN) qui intègre le renforcement des instruments de gouvernance et de pilotage du système éducatif, l’amélioration de la qualité des enseignements et de l’accès à l’éducation, ainsi que l’amélioration du cadre de la vie scolaire.

Au niveau de l’Enseignement supérieur, une enveloppe de 5,6 milliards de FCFA est prévue pour la réhabilitation et la modernisation des universités et grandes écoles. Il est question d’après le gouvernement, d’améliorer le cadre de vie des étudiants et du personnel enseignant, d’une part et promouvoir le développement d’une offre de formation professionnalisante, d’autre part.

Toujours pour cette année, il est aussi prévu la construction de trois centres de formation professionnelle dans différents domaines industriels à Nkok, à Mvengué et à Port-Gentil pour un montant de 12,9 milliards de FCFA. Un financement d’Exim bank China et de l'Etat gabonais.

A noter que le secteur de l’éducation nationale au Gabon qui comprend l’enseignement pré-primaire, l’enseignement secondaire, l’enseignement technique et professionnel, l’enseignement supérieur… a été considérablement affecté par la crise sanitaire. Une situation qui, en 2020, a freiné la livraison de plusieurs infrastructures scolaires entreprises notamment par l’AFD.

Sandrine Gaingne

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Comme annoncé la semaine dernière, le ministère de l’Intérieur a lancé ce 20 juin, l’opération de restauration de la voie publique, des accotements et des terres pleins centraux dans le Grand-Libreville, sur le route nationale n°1.

« Pour cette première journée, les équipes de la police, de la gendarmerie et de la Garde républicaine ainsi que le Génie militaire pour la logistique ont restauré la voie publique du point kilométrique 12 au Pk 16 », indique le ministère de l’Intérieur.

L’opération a consisté à débarrasser les espaces publics de tout ce qui les encombre, notamment les étals de commerces, les épaves de véhicules, les garages, et ateliers de vulcanisateur, les kiosques et autres terrasses qui obstruent le passage des piétons.

« Nous ne sommes en guerre contre personne. La force disproportionnée et les actes isolés ne seront pas tolérés. Vous devez expliquer aux contrevenants le bien-fondé de l’opération si c’est nécessaire. C’est pourquoi vous devez rester professionnels jusqu’au bout », a déclaré le général de division Serge Hevé Ngoma à l’endroit des agents en charge de l’opération.

Le ministère de l’Intérieur indique que cette première journée de lancement s’est déroulée sans incident. Pour cette phase, l’opération qui touchera Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum va durer un mois.

D’après des dispositions de la loi gabonaise n°013/2003 du 17 février 2005 portant protection du patrimoine routier national, « toute occupation privative du patrimoine routier national est soumise à une autorisation préalable délivrée par les services compétents du ministère chargé des routes (…) et à redevance ». Depuis l’année 2020, une redevance pour l’occupation privative du patrimoine routier national qui varie de 2500 FCFA à 1 million de FCFA par an, selon le type d’autorisation, a été instituée par l’Etat gabonais.

S.A.

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Le Plan d’accélération de la transformation (PAT) connaît déjà des avancées dans les secteurs forestiers, pétroliers, sanitaires, infrastructurels, de l’éducation et de l’assainissement budgétaire. C’est ce que soutient Yves Dieudonné Sylvain Moussavou Boussougou (photo), secrétaire général du Conseil national du PAT dans un échange publié par le journal gabonais l'Union.

Dans le secteur forestier par exemple, une dizaine de concessions forestières évoluant en marge de la loi ont été identifiées et « des sommes importantes dues à l’État du fait des situations fiscales illicites ont été évaluées. Les audits se poursuivent et de nombreuses exonérations seront suspendues par le gouvernement », a-t-il révélé.

Dans le domaine des infrastructures, des discussions pour le lancement des travaux des chantiers routiers prioritaires et énergétiques s’intensifient. Idem pour les travaux de construction des logements arrêtés depuis 2015 qui ont été relancés grâce au PAT.

Education

Des progressions sont également à noter dans l’éducation. Notamment pour ce qui est du programme d’augmentation des capacités d’accueil des établissements qui se poursuit. « Des missions de contrôle sont sur le terrain à la demande du Premier ministre pour valider les premières étapes d’exécution des projets de réhabilitation et d’extension des structures existantes mais aussi de construction de salles de classes », affirme le SG du PAT

S’agissant de la Santé, l’Office pharmaceutique national (OPN), actuellement en difficulté, a été transformée en société d’État. Un statut qui lui permet de s’émanciper des dotations budgétaires de l’État et d’améliorer ses performances s’agissant de la mise à la disposition des structures sanitaires et des médicaments à faible coût. Toujours pour améliorer le système sanitaire gabonais, 25 chantiers de réhabilitation et d’extension d’infrastructures de santé sont en cours d’exécution, se satisfait Yves Dieudonné Sylvain Moussavou Boussougou.

Et dans l’optique de maîtriser ses dépenses publiques et de se donner de la visibilité en termes de financement de l’économie, le Gabon poursuit des actions visant à dégager des marges de manœuvre pour financer ses projets d'investissements.

En janvier 2021, le Plan d’accélération de la transformation a été mis en place dans le but de hâter la transition vers l’après-pétrole, en accélérant de nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du pays. Ainsi, dans un contexte où l’économie du pays subit les effets de la crise de la Covid-19, il est question de mettre en œuvre 34 projets et réformes prioritaires. Ceux-ci devront permettre de créer les conditions d’un rebond économique d’ici 2023, tout en favorisant le développement du pays. Le Conseil national du PAT (CNPAT) dont Yves Dieudonné Sylvain Moussavou Boussougou est le secrétaire général, a quant à lui été mis en place le 29 janvier 2021 dans le but de suivre l’exécution du PAT.

SG

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Après l’audience avec le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, il y a deux jours, le ministre de l’Economie, Nicole Jeanine Lydie Roboty épse. Mboua a reçu ce 18 juin à Libreville, le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli.

« Abbas Mahamat Tolli a une nouvelle fois salué les politiques mises en œuvre par le gouvernement gabonais afin d’assainir les finances publiques et de mobiliser des fonds pour financer les investissements et la diversification de l’économie. Il a réaffirmé la disponibilité de l’institut d’émission de la Cemac à accompagner le développement de l’économie gabonaise », renseigne le ministère chargé de l’Economie.

Les félicitations de la Banque centrale interviennent dans un contexte où Libreville a engagé plusieurs réformes pour assainir les finances publiques. A l'instar de la lutte contre la corruption et des actions d’assainissement de la masse salariale et des fichiers de rémunérations. Car, plusieurs agents publics fictifs émargeaient illégalement dans le budget de l’Etat. Selon les données du ministère de l’Économie et de la Relance, le nombre de salariés dans le secteur public a enregistré une baisse de 1,6% pour s’établir à 97 781 agents en 2020, comparativement à fin 2019.

C’est aussi grâce à cet élan d’assainissement que le Gabon a été récemment éligible à un nouveau programme économique, au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC) avec le Fonds monétaire international (FMI). Ce MEDC va s’appuyer sur cinq piliers essentiels. Notamment, « réaliser un assainissement budgétaire pour assurer la viabilité de la dette tout en protégeant la croissance, l’environnement et les populations les plus vulnérables ; améliorer le cadre et la gestion des finances publiques ; renforcer la gestion de la dette publique ; consolider la stabilité et l’inclusion financières ; et améliorer la gouvernance, promouvoir la lutte contre la corruption, et instaurer un climat favorable aux affaires », énumère le FMI.

S.A.

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Face à l’augmentation des prix de certains produits de première nécessité, le gouvernement vient de rappeler à l’ensemble des opérateurs économiques de se soumettre au respect de la législation. C’était au cours d’une rencontre tenue le 17 juin 2021 entre les ministres du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya et son collègue de l’Economie, Nicole Jeanine Lydie Roboty épse. Mbou avec les opérateurs économiques.

« L’objectif de notre réunion était de signifier à l’ensemble de ces acteurs qu’ils doivent s’astreindre à un strict respect de la législation. Beaucoup d’entre eux sont détenteurs de ce qu’on appelle l’agrément vie chère et cet agrément leur donne des avantages notamment en termes fiscal et douanier. Nous ne pouvons pas au niveau du gouvernement tolérer que des spéculations ou alors des attentes illicites provoquent une hausse inconsidérée des prix de ces produits de première nécessité », a déclaré Hugues Mbadinga Madiya.

Pour le ministre de l’Economie, il y a certains opérateurs économiques qui ont créé cette situation. « Il faut faire un état de lieu de cet agrément parce que nous avons des informations des services douaniers qui indiquent que les produits de la vie chère sont détournés, c’est-à-dire qu’ils sont exonérés et quand ils rentrent, ils sont détournés pour être vendus dans les pays voisins », a expliqué Nicole Jeanine Lydie Roboty épse. Mbou.

Cette rencontre des pouvoirs publics avec les opérateurs économiques fait suite à la hausse des prix de certains produits de première nécessité (huile de cuisine, riz, le sel…) et les ruptures de stocks observées dans de nombreux entrepôts depuis le mois de mars.

Le ministre du Commerce et son collègue de l’Economie entendent mettre en application des sanctions des auteurs des cas de spéculation. « L’une des mesures qui va être arrêtée c’est la présence permanente des brigades mixtes mais aussi la réactivation du numéro vert », a précisé Hugues Mbadinga Madiya. Pour le gouvernement, il n’est pas question d’asphyxier le panier de la ménagère dans le contexte actuel de crise.

Brice Gotoa

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Selon les données fournies par l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), le Gabon a importé 30 272 tonnes de produits alimentaires à fin avril 2021.

Dans le détail, il y a eu l'importation de 28 463 tonnes de denrées alimentaires proprement dites et 1 809 tonnes de produits phytosanitaires. Le tout a été importé par 151 opérateurs économiques agréés. Mais en comptabilisant les différents acteurs dans la chaîne des importations (importateurs agréés et distributeurs), indique l’Agasa, 1 239 opérateurs ont été inspectés. Au final, 66 Kg de produits alimentaires ont été détruits car jugés impropre à la consommation.

L’Agasa n’indique pas si cette tendance des importations connaît une variation positive ou négative mais, elle note que le pays est encore fortement dépendant de l’extérieur. A preuve, indique le FAO, « Sur le plan de la sécurité sanitaire des aliments, le Gabon qui importe 96% de ses denrées alimentaires possède un cadre juridique et réglementaire obsolète et inadapté ».

Néanmoins, les autorités ont décidé d’élaborer en cette année 2021 avec les acteurs de la filière agricole, « une stratégie de substitution des importations ». C’est elle qui devrait finalement permettre au pays de réaliser son ambition de réduire de 50%, ses importations à l’horizon 2025 et d’exporter des produits alimentaires notamment dans la sous-région Cemac.

Dans le cadre du déploiement de cette stratégie, explique-on au ministère de l’Agriculture, il s’agira de produire 279 000 tonnes supplémentaires de manioc, 267 000 tonnes supplémentaires de bananes, 35 000 tonnes de poulets de chair, de transformer 21 000 tonnes de thon pour densifier la filière thonière, d’accroître les surfaces cultivées de 100 000 ha et de former 700 jeunes gabonais dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme.

Selon des chiffres du ministère de l’Agriculture, les importations de denrées alimentaires engloutissent chaque année près de 550 milliards FCFA au Gabon.

S.A.

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Le gouvernement gabonais annonce une opération coup de poing contre l’occupation « anarchique » des voies publiques par les commerçants et autres opérateurs économiques à Libreville. Dans un communiqué signé par Lambert-Noël Matha et Michaël Moussa Adamo, respectivement les ministres de l’Intérieur et de la Défense, ces autorités accordent un délai de 48 heures aux contrevenants « pour libérer les espaces publics anarchiquement occupés ».

Cet ultimatum arrive au moment où certaines grandes artères dans le Grand Libreville sont de plus en plus exploitées pour le commerce informel. Ce qui rétrécit la chaussée avec des risques d’accident. Un phénomène qui n'est pourtant pas nouveaux.

L’opération que vont mener les autorités gabonaises dans les prochains jours va consister à restaurer « la voie publique, des accotements et des terres pleins centraux dans le Grand-Libreville (Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum) », précise la communication des membres du gouvernement.

Pour les autorités gabonaises, la route reste un domaine public dont l’occupation privée est interdite. A moins de respecter certaines conditions. D’après des dispositions de la loi n°013/2003 du 17 février 2005 portant protection du patrimoine routier national, « toute occupation privative du patrimoine routier national est soumise à une autorisation préalable délivrée par les services compétents du ministère chargé des routes (…) et à redevance ». Et depuis l’année 2020, une redevance pour l’occupation privative du patrimoine routier national qui varie de 2500 FCFA à 1 million de FCFA par an, selon le type d’autorisation, a été instituée par l’Etat gabonais.

SG

Le confinement de 24 heures imposé par le gouvernement peine à être respecté par les voyageurs internationaux qui arrivent à Libreville. Depuis l’entrée en vigueur de cette mesure le 15 juin dernier, « il a été observé que certains passagers usent de tous les subterfuges pour se soustraire au confinement obligatoire. Refusant de se soumettre aux dispositions prévues par les autorités et mettant ainsi en danger, leur vie et celle des autres face à un virus qui circule toujours », ont déploré les ministres du Commerce, du Tourisme et du Transport au cours d’un point de presse à Libreville.

Pour faire respecter cette mesure, le gouvernement a décidé de mettre à contribution les forces de l’ordre. « Des instructions fermes ont été données aux forces de l’ordre. Elles assureront donc une sécurité maximale aux abords de l’aéroport de Libreville et des hôtels », souligne le gouvernement. Il annonce par ailleurs des sanctions pour les voyageurs qui ne respecteront pas ces mesures. Des sanctions qui pourront aller d’une amende à l’interdiction de séjour au Gabon.

Le confinement obligatoire de 24 heures dans l’un des hôtels agréés par l’Agence gabonaise de tourisme (Agatour), est exigé aux voyageurs qui arrivent au Gabon. Ceux-ci doivent, depuis leur pays de provenance, faire une réservation d’une chambre d’hôtel sur une plateforme numérique dédiée. Et à leur arrivée à Libreville, ils sont conduits dans les hôtels de leur choix. Ils ne quittent l’hôtel que lorsque le test Covid réalisé par le personnel de santé du Gabon est négatif.

Seuls sont exemptés de cette quarantaine, les personnes présentant un certificat de vaccination, les diplomates sous réserve d'appliquer la réciprocité, les mineurs de moins de 18 non accompagnés, les personnes malades ou convalescentes et nécessitant un suivi médical approprié sur présentation de justificatifs.

SG

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Ali Bongo Ondimba, le président de la République du Gabon, a pris part ce 17 juin, par visioconférence, à la réunion du conseil d’administration du Centre mondial pour l’adaptation (GCA) dont le siège se trouve aux Pays-Bas.

La présidence de la République qui révèle cette information indique que la participation gabonaise converge vers les objectifs du GCA. Car, cet organisme permet « d’établir des partenariats à travers le continent africain pour étendre et accélérer les mesures visant à protéger les communautés africaines des effets du changement climatique ».

Ce conseil d’administration du GCA précède la 26e Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26) qui se tiendra à Glasgow, en Écosse, en novembre prochain. La position d’Ali Bongo sur les questions climatiques, elle, est constante. D’après lui, l'Afrique qui n'émet que 3 % du CO2 dans le monde, est lourdement affectée par les conséquences du changement climatique. Il appelle les pays industrialisés à rejoindre au plus vite le Programme d'accélération de l'adaptation en Afrique pour atténuer les impacts sur le continent.

Le Gabon est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l'environnement. Grâce aux différentes actions mises en place par les autorités dans le but de soutenir cette cause, le pays est aujourd’hui considéré comme le fer de lance de la lutte contre le réchauffement climatique en Afrique.

A cet effet, le pays a donné l’exemple et ouvert la voie au succès de la COP21 en devenant, le 1er avril 2015, le premier pays à soumettre son Plan d’action climat destiné à réduire de 50% ses émissions de gaz à effet de serre.

S.A.

Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) recrute un opérateur pour concevoir et réaliser la promenade du front de mer et des kiosques de la zone nord sur le site de la Baie des rois en bord de mer. Un appel d'offres relatif a été lancé ce 17 juin 2021 par la société Façade maritime du champ triomphal (FMCT), filiale du FGIS.

« Les candidats doivent justifier aux fins d’attribution du marché, de leurs capacités juridiques, techniques et financières notamment de compétences dans des travaux similaires. Les candidats, pour être retenus à présenter une offre, doivent obligatoirement procéder à une visite des lieux afin, notamment de prendre connaissance des contraintes du site. La date et les modalités de la visite questions/réponses seront communiquées aux candidats sur demande spécifique », indique le communiqué de l’appel d’offre.

Le front de mer est une avenue aménagée en bordure de mer pour permettre aux piétons de circuler. Selon le communiqué, l’adjudicataire devra entre autres assurer la conception et la réalisation des voiries et réseaux divers ; des aménagements paysagers, de l’éclairage public, du mobilier urbain et des kiosques. « Sont admis à concourir, tous les candidats non concernés par des mesures d’exclusion et d’incapacité », précise l’appel d’offre.

Inscrite dans les projets prioritaires du Plan d’accélération de la transformation (PAT) 2021-2023, la Baie des rois, lancée en 2013 puis réajustée le 18 septembre 2017, est un projet immobilier qui devrait connaître une évolution dans les mois à venir. La FMCT, qui porte ce projet depuis son redimensionnement par l’Etat sous la supervision du FGIS, devrait également ériger un port de plaisance de 150 places et une station de service pour bateaux.

Ce site touristique, situé sur le bord de mer sur une superficie de 40 hectares, prévoit la construction à Libreville d’un quartier d’affaires, de logements, d’établissements de loisirs, de commerces divers et d’espaces verts. Le lancement de ce énième appel d’offre, semble de plus en plus dessiner la matérialisation de ce projet.

Brice Gotoa

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