Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, représente le Gabon au Forum « Génération Egalité » du 30 juin au 2 juillet 2021 à Paris en France. Ce rassemblement mondial en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes vise à inciter les Etats, les ONG, la société civile, les acteurs privés à poser des actions concrètes pour la cause des femmes.

Le Gabon qui figure parmi les 16 pays retenus par les organismes internationaux pour sa politique en faveur des femmes s’est déjà engagé pour l’amélioration des conditions des jeunes filles et des femmes en milieu familial, scolaire et professionnel à travers le programme Gabon égalité.

« Durant les 3 prochaines années, nous allons nous atteler à intensifier la sensibilisation à l’éducation sexuelle par la formation et l’élaboration du type pédagogique dédié. Nous allons accompagner les jeunes filles enceintes et jeunes mères dans le cas des grossesses précoces. Nous allons mettre à disposition des sanitaires de qualité et favoriser l’accès facile aux serviettes hygiéniques au sein des établissements scolaires », a déclaré Rose Christiane Ossouka Raponda.

Outre le durcissement des sanctions contre les agressions sexuelles en 2020, le pays a renforcé le code civil et le code pénal pour garantir l’élimination des violences basées sur le genre. « Le nouveau code de travail actuellement en examen au Parlement va enrichir notre dispositif juridique notamment sur les aspects relatifs aux harcèlements en milieu professionnel. L’adolescente, la jeune femme et la femme globalement seront encore plus protégées pour favoriser leur épanouissement social, professionnel et leur autonomisation », a ajouté le chef du gouvernement gabonais.

Depuis plusieurs années, les autorités gabonaises se sont engagées à renforcer les droits des femmes, sans distinction. Cet engagement s’est fortement ancré par le déploiement de la stratégie pour la réduction des inégalités femmes-hommes Gabon égalité, remise par la Première dame, Sylvia Bongo Ondmba, le 30 septembre 2020 au président de la République Ali Bongo Ondimba.

Selon un rapport de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba intitulé « Stratégie de promotion des droits de la femme et de réduction des inégalités femmes/hommes au Gabon », 83% de femmes gabonaises sont victimes de violences économiques.

Brice Gotoa 

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La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) va procéder dès le 5 juillet prochain à une opération de recouvrement forcé des impayés auprès de ses clients Cette campagne portera sur toute l’étendue du territoire national, informe un communiqué de l’entreprise rendu public ce 1er juillet 2021

Le concessionnaire du secteur de l’eau et l’électricité au Gabon invite pour cela ses clients débiteurs à régulariser leur situation par le règlement de leurs arriérés. Faute de quoi, « les actions menées par la SEEG pourraient conduire à la suspension des fournitures des clients débiteurs, conformément aux règlements et procédures en vigueur », prévient la direction de la communication & du marketing dans ledit communiqué.

Contactée, la SEEG ne donne pas plus de précisions sur le montant global des impayés ou sur les consommateurs concernés par cette opération qui n’est pas la première du genre.

Au Gabon, les populations se plaignent de la qualité de service rendue par l’entreprise de production et de distribution d’eau et d’énergie électrique. Cette dernière est notamment accusée de ne pas satisfaire la demande en eau et en électricité dans le pays.

Pour changer la donne, le Gabon prévoit d’ici 2023, d’investir plus de 300 milliards de FCFA pour améliorer l’accès des populations à l’eau potable et à l’électricité sur l’ensemble du territoire national.

S.G

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Au Gabon, le Centre du commerce international (CCI) va financer la formation des opérateurs économiques sur la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). La direction générale du Commerce vient à cet effet de nouer un partenariat avec CCI (agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et des Nations Unies). La formation permettra d’édifier les opérateurs économiques sur les procédures d’exportation dans le cadre de la Zlecaf, les règles d’origines, l’observatoire Africain du commerce, et le commerce électronique.

Cette formation est également destinée aux différents organismes d’appui au secteur privé (Chambre de commerce, Agence nationale de promotion des investissements, patronat), aux décideurs politiques...

De fait, dans de nombreux pays africains, les opérateurs ont une faible connaissance de l’état de la mise en œuvre de la Zlecaf, et de ses opportunités qu’elle regorge pour leurs activités. C’est également le cas au Gabon. « Les hommes d’affaires n’ont pas été suffisamment sensibilisés sur la Zlecaf. Et donc, ils ne comprennent pas vraiment dans le fond ce que cet accord peut leur apporter. Une telle formation au cas où elle est vraiment réalisée, va mieux nous édifier », confie un chef d'entreprise.

A en croire la direction générale du commerce, les acteurs ciblés par cette formation « contribueront non seulement à stimuler le commerce intra africain mais aussi à rassurer le secteur privé quant aux opportunités offertes par l’Accord ; tout en garantissant la compétitivité et la pérennité des micros, petites, moyennes, grandes entreprises gabonaises et le secteur informel ». Si Libreville a été choisie comme lieu de formation, les dates n’ont pas encore été communiquées.

Officiellement effectif depuis janvier 2021, l’accord de la Zlecaf engage les pays africains à supprimer les droits de douane sur 80% des biens qu’ils produisent. L’ambition à terme est de créer un marché commun africain de 1,3 milliard de consommateurs où les produits circulent et s'échangent sans barrières douanières afin de booster le développement des pays membres. Le Gabon espère en faire un levier de croissance de ses exportations vers l’Afrique.

S.G

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Kelly Ondo Obiang, Dimitri Nze Mekom et Bidima Manongo, auteurs de la tentative de coup d’Etat de janvier 2019 au Gabon, ont été condamnés ce 1er juillet 2021 par la Cour spéciale militaire, à une peine d’emprisonnement de 15 ans. Ils ont été tous reconnus coupables de vol, association de malfaiteurs, séquestration, atteinte à la sûreté de l'Etat, et sont également condamnés à verser une amende de 31 millions de FCFA de dommages intérêts à l’Etat. Ils sont par la même occasion radiés de l’armée.

Juste après le verdict, les conseils de Kelly Ondo Obiang et co-accusés ont notifié au greffier un pourvoi en cassation.

Par contre, les gendarmes qui avaient suivi le mouvement ont tous été déclarés non-coupables du crime de complicité d'atteinte à la sûreté de l'État puis acquittés. Il s’agit notamment du sergent-chef Alain Abdel Ango, l’adjudant Paul Sadibi Ibinga, et les maréchaux de Logis Armelle Ulrich Afana Ango, Bell Mfoumbi Wora, Guy Roger Mintsa et Gille Yoka.

Sauver le pays

Le lieutenant Kelly Ondo Obiang, les adjudants Dimitri Nze Mekom et Bidima Manongo étaient jugés pour avoir essayé de déstabiliser le pays en 2019. Sur les ondes de la Radio-télévision gabonaise (RTG), ils avaient appelé au soulèvement populaire, disant vouloir sauver le pays du chaos. Cet appel n’avait pas été suivi.

Ils avaient par la suite été arrêtés puis incarcérés à la prison centrale de Libreville. Depuis le 18 juin dernier, ils comparaissent devant la Cour spéciale militaire. Pour justifier son acte, Kelly Ondo Obiang, le meneur de cette tentative de coup d’Etat, a affirmé devant la cour qu’il avait agi pour empêcher Frédéric Bongo, directeur général des services spéciaux, et frère du président de la République, de prendre le pouvoir par les armes. Ce, alors que le chef de l’Etat Ali Bongo était en convalescence au Maroc, à la suite d’un AVC. A noter qu’en octobre 2019, Frédéric Bongo été nommé comme attaché militaire à l’ambassade du Gabon en en Afrique du Sud. 

Les avocats de Kelly Ondo Obiang et ses coéquipiers, malgré le verdict final, espèrent que des circonstances atténuantes seront reconnues aux accusés.

Sandrine Gaingne

A l’occasion de la cérémonie de clôture de la première session ordinaire 2021, Lucie Milebou-Aubusson épouse Mboussou, président du Sénat a suggéré le 30 juin au gouvernement de restaurer l'interdiction pour les grumiers de circuler le dimanche et les jours fériés.

A cet effet, le président du Sénat a déclaré : « Le réseau routier reste et demeure une énorme préoccupation en particulier sa réhabilitation, mais également le volet sécurité. Notamment, la circulation des grumiers, dont l’excès de vitesse des convois, occasionne de nombreux accidents mortels. Ne serait-il pas possible, Madame le Premier ministre, de revenir sur l’interdiction, pour ces mastodontes, de circuler le dimanche et les jours fériés ? ».

L’interpellation de Lucie Milebou-Aubusson intervient quelques jours après un accident survenu le 21 juin 2021 sur la route nationale n°1 entre les villes de Mouila et de Ndendé. « Il s’agit d’une collusion entre une camionnette de type Canter et un camion grumier de marque Volvo roulant en convoi. Le choc occasionné par ce heurt et la perte consécutive de contrôle par le conducteur de la Canter à bord duquel se trouvaient des employés de la société Olam ont entrainé outre des dégâts matériels importants, des blessés graves et malheureusement des pertes en vie humaines. Le bilan provisoire établit par les services compétents fait état de six décès, 19 blessés dont 7 grièvement », a alors expliqué Brice Paillat, le ministre des Transports.

Avant cet accident à Mouila, l’ancien Premier ministre Ndong Sima a lancé le 23 décembre 2019, une pétition intitulée : « Halte à la circulation des grumiers et semi-remorques les week-ends et la nuit ». Selon l’ancien Premier ministre, « l'arrêt de la circulation des grumiers et des semi-remorques pendant les week-ends est de nature à accroître la sécurité des autres automobilistes et notamment celle des familles qui se déplacent de la capitale vers l'intérieur du pays et vice et versa. Compte tenu de leurs gabarits, leur interdiction de circuler la nuit doit participer également à cette sécurité accrue des autres automobilistes ».

En 2016, le gouvernement a pris la décision d'interdire les voyages des grumiers la nuit à la suite de la tragédie du village Messe, dans le département du Komo-Kango où 17 personnes, au mois d’août, avaient trouvé la mort dans une collision entre un minibus et un véhicule du type Canter.

Sylvain Andzongo

Le programme « Tirer parti de la finance numérique pour accroitre la résilience des pays d'Afrique des Caraïbes et du Pacifique » a été lancé ce 30 juin 2021 à Libreville au Gabon.

Fruit d’un partenariat entre l’Union européenne (UE), l’'Organisation des états d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) et le Fonds d’équipement des Nations unies (UNCDF), pour atténuer l’effet néfaste de la pandémie Covid-19 sur l’économie, ce programme vise à soutenir le déploiement de solutions de finance digitale favorisant l’inclusion financière et l’accélération de la reprise économique.

« Les activités qui seront menées dans le cadre de ce programme permettront aux personnes marginalisées du Gabon notamment les femmes, les jeunes et les populations rurales d’accéder aux secteurs financiers formels. Cette inclusion financière accrue sera ainsi un véritable vecteur de développement et contribuera alors à la transformation sociale et économique du pays », a déclaré Francis James, représentant résident du Pnud au Gabon.

Au sein de l’Afrique centrale, le Gabon a été choisi pour abriter ce programme au regard de son développement numérique. Ce projet vient en effet renforcer la digitalisation des services financiers de l’Etat. « Le Gabon est le seul pays choisi de la région. C’est un exemple pour les autres pays de l’Afrique centrale et c’est un pays qui a beaucoup de potentiel. Le gouvernement a déjà fait beaucoup de choses par rapport à l’inclusion financière et le numérique. On est là pour soutenir les bonnes pratiques existantes dans le pays et pour montrer aux autres comment ils peuvent avancer sur l’inclusion financière et sur leur stratégie numérique », Ata Cissé expert du Fonds d’équipement des Nations-unies (UNCDF).

Financé à hauteur de 17 millions de dollars, ce programme devrait impacter entre 60 et 100 000 personnes au Gabon sur une période de 4 ans. Après la phase de lancement, le projet sera mis en place par une équipe locale de l’agence de ce fonds. Elle travaillera avec le secteur public et privé en vue d’identifier les besoins en matière de développement des services numériques. L’objectif est de progresser vers l’atteinte des objectifs du développement durable (ODD) au moyen de la numérisation des services financiers, afin de favoriser la digitalisation de l’ensemble de l’économie gabonaise.

Brice Gotoa

La ferme agricole de Bolokoboué va bientôt bénéficier des appuis financiers de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon) et de la Compagnie financière africaine (Cofina).

A cet effet, les responsables de ces deux structures ont visité les installations de cette ferme étendue sur environ 5 hectares au village graine de Bolokoboué (Cap Esterias) dans la commune d’Akanda. Selon Cofina, cette visite d’inspection a permis de cerner les besoins de la coopérative agricole. « L’ANPI-Gabon et Cofina-Gabon ont dressé un état de lieu des forces et des éventuelles opqportunités pour apporter un appui financier à cette coopérative agricole gabonaise », informe l’ANPI.

« Cette visite est la dernière étape du circuit d’accès aux financements des entreprises, avant le passage en comité de crédit. Son intérêt réside dans la nécessité de confronter les données fournies par la PME aux éléments existants », explique-t-on à l’ANPI.

Ce financement à la ferme de Bolokoboué et dont le montant n’a pas été dévoilé, s’inscrit dans le cadre de la convention signée le 31 août 2020 entre l’ANPI et l’institution financière d’une valeur de 500 millions de FCFA. Une convention dans laquelle les deux entités s’étaient engagées à accompagner les PME dans leur recherche de financement pour le développement de leurs projets.

L’objectif étant de faciliter l'opérationnalisation des projets agricoles afin de contribuer aux ambitions du Gabon s’agissant de l’atteinte de sa souveraineté alimentaire à l’horizon 2025. Le Gabon envisage en effet de réduire de moitié sa facture d’importations alimentaires, qui s’élève annuellement à 550 milliards FCFA. Rappelons que la ferme agricole de Bolokoboué est un projet porté par l’ONG Initiatives développement recherche conseil (IDRC-Africa).

S.G

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Les jeunes vont désormais veiller à la sécurité des frontières au Gabon, au Cameroun et au Tchad. L’initiative est portée par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) selon un communiqué publié le 29 juin dernier par cette agence onusienne.

Dans ce cadre, un réseau de 1800 jeunes âgés de 18 à 35 ans appelés « Tisserands de la paix » va être mis en place. D’après l’Unesco, ces jeunes mobilisés vont participer « à plein titre » aux mécanismes communautaires de prévention et de résolution des conflits dans les zones frontalières ciblées. A savoir, à la frontière entre le Gabon et le Cameroun, les villes d’Ambam, Kye-Ossi, Abang-Minko et Meyo-Kyé, Mezo-Kyé, Bitam, Parc de Minkebe, Oyem. Et entre le Cameroun et le Tchad, les zones de Léré, Pala, Binder, Gounou Gaya, Katoa, Fianga / Yagoua, Kaélé, Guéré, Tchatibali, Guider et Figuil.

Selon l’Unesco, ces jeunes seront « des acteurs dans la consolidation de la paix dans les régions transfrontalières des trois pays et la prévention de l’instabilité liée notamment aux trafics illicites... Le projet assurera par ailleurs l’accompagnement de 160 jeunes porteurs de projets d’entreprises sociales », informe le communiqué.

Au total 100 000 personnes et institutions devraient bénéficier dudit projet qui permettra également à contribuer à l’autonomisation économique des jeunes… Il est aussi question de contribuer à la préservation du patrimoine naturel et au renforcement de la coopération et de l’intégration sous-régionale.

Ce projet est lancé dans un contexte marqué par la recrudescence des activités illicites transfrontalières dans ces pays avec à la clé des menaces des groupes armés au frontières tchadiennes et camerounaises. La porosité des frontières et une présence parfois insuffisante des forces de l’Etat dans ces zones contribuent à pérenniser cette insécurité ainsi que des trafics de toute sorte.

Le projet est financé par le Fonds du secrétaire général des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF). Il est mis en œuvre sous la coordination conjointe de l’UNESCO (lead) et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans les 3 pays.

S.G

Le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a reçu en audience le 29 juin à Libreville, Magaran Monzon Bakayoko et Marie Noël Zagré, respectivement Représentants résidents de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef).

« La question liée au renforcement de la stratégie avancée de la vaccination de routine dans les départements sanitaires à faibles performances vaccinales a constitué l’essentiel de cette rencontre. L’objectif recherché ici est le renforcement de l’immunité collective des enfants de 0 à 11 mois d’ici décembre 2021 par une stratégie avancée et mobile de vaccination dans notamment vingt-sept départements sanitaires », apprend-on du service de communication du ministère. La même source indique, que cette stratégie permettra à terme, de vacciner 90% des enfants cibles et de sensibiliser 80% des mères sur les bienfaits de la vaccination de routine.

Il convient de rappeler que, les vaccins concernés par la vaccination de routine sont le BCG (tuberculose), le Penta 3 (vaccin combiné contre la Diphténie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, les pneumonies et les méningites à Haemophilus influenzae de type b), le VPO 3 (anti poliomyélitique oral), le VAR (vaccin anti rougeoleux), le vaccin anti amarile contre la fièvre jaune (VAA), etc.

Selon l’Unicef, de nombreux facteurs contribuent à la mortalité infanto-juvénile au Gabon, notamment des maladies telles que le paludisme, la rougeole, et la malnutrition en raison du faible taux d'allaitement maternel exclusif et un régime alimentaire post-natal faible.

La mortalité juvénile estimée à 65 décès pour mille naissances (65‰) et la mortalité néonatale estimée à 26 décès pour mille naissances (26‰), soit 46% de la mortalité des enfants de moins de cinq ans, ont pour premières causes le paludisme (29%), la rougeole (18%) et la prématurité (15%). 61% des enfants gabonais de 6-59 mois souffrent d’anémie.

S.A.

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L’emprunt obligataire du Gabon dénommé « EOG 6% net 2021-2026 » vient d’être admis à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) dont le siège est basé à Douala, au Cameroun.

« Aux termes de l’examen concluant du dossier d’admission déposé par la Société de bourse Emrald Securities Services Bourse mandatée par le ministère de l’Economie et de la Relance du Gabon, l’emprunt obligataire ‘EOG 6% NET 2021-2026’ est à compter du 22 juin 2021, officiellement admis aux opérations du dépositaire central unique, pour un montant de 188 827 750 000 de FCFA, soit 18 882 775 titres », a indiqué la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), dépositaire central unique des valeurs mobilières de la Cemac (Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad).

Cette valeur est libellée ainsi qu’il suit : #EOG 6% 2021-2026#. Le Code ISIN (International Securities Identification Numbers) qui correspond au code d'identification d'une valeur boursière est le suivant : #GA0000020248#. Ainsi, ceux qui ont acquis des titres dans le cadre de cet emprunt peuvent les vendre sur le marché de bourse de façon encadrée et légale.

Entre fin mai et début juin 2021, 35 investisseurs ont souscrit à l’emprunt obligataire de l’Etat gabonais « EOG 6% net 2021-2026 » de 175 milliards de FCFA initialement. L’opération a connu une mobilisation d’un peu plus de 188,8 milliards de FCFA, soit un taux de sursouscription de 107,9%, selon rapport de fin d’émission. Le Gabon a pu obtenir de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) l’autorisation de relever le plafond de l’émission à 188,8 milliards de FCFA.

Rémunérée au taux annuel de 6% net sur une maturité de cinq ans, l’opération « EOG 6% net 2021-2026 » a été arrangée par Emrald Securities Services. Le montant collecté va permettre au Gabon de poursuivre les programmes de paiement de la dette moratoire validée et de financement des projets prioritaires du plan d’accélération de la transformation de l’économie du pays.

S.A.

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