L’histoire peut paraître incroyable mais elle est réelle à l’université Omar Bongo (UOB) basée à Libreville, la capitale du Gabon. En effet, dans une note d’information signée le 28 juin par le doyen de la Faculté de droit et des sciences économiques (FDSE) de cette institution universitaire, le Pr Jean Claude James, l’on apprend qu’il y a suspension pour une affaire de tables bancs.
Le responsable écrit à cet effet à l’attention des enseignants et des étudiants de la FDSE : « Il est porté à votre connaissance qu’en raison de l’indisponibilité et de l’absence d’équipement en tables bancs des espaces pédagogiques, les enseignements à la FDSE, au titre de l’année académique 2020-2021, sont suspendus et reportés à une date ultérieure ».
Cette suspension des cours pour défaut de tables bancs intervient quelques mois après qu’en mai dernier, la communauté estudiantine a lancé un plaidoyer à l’endroit des autorités gabonaises et principalement en direction du coordinateur général des affaires présidentielles, Nouredin Bongo Valentin. Cette communauté estudiantine veut voir accélérer et achever, entre autres, la réhabilitation des amphithéâtres, des résidences et de la bibliothèque universitaires, dont les travaux (d'un montant de 5 milliards de FCFA) avaient été lancés depuis 2014 et ne sont pas jusqu’ici achevés.
« La communauté estudiantine avait perdu espoir de voir un jour l’Université Omar Bongo être réhabilité dans son ensemble. Car il y a eu trop de promesses non tenues, les chantiers abandonnés, les fonds alloués aux différents projets détournés. Le cas de l’auditorium, les voiries, la barrière et la connexion internet par exemple. Nous demandons au coordinateur général des affaires présidentielles d’avoir une attention particulière pour la finition des travaux engagés », avait déclaré Ange Gaël Makaya Makaya, président de la mutuelle des étudiants de l’UOB au cours d’une conférence de presse, le 27 mai dernier à Libreville.
Créée en 1970, l’UOB est la plus grande université du Gabon. Elle compte à ce jour 35 000 étudiants. La modernisation de cette institution devrait permettre à cet espace du savoir de s’arrimer au standard des grandes universités d’Afrique et du monde, selon les autorités gabonaises.
Sylvain Andzongo
Le transport par train n’a pas fait courir les voyageurs au premier trimestre 2021 si l’on s’en tient aux données de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale. Au cours des trois premiers mois de l’année en cours, le nombre de passagers par rails a chuté de 30,7% selon la Dgepf. Une contreperformance qui est attribuée aux restrictions de déplacement entre le Grand Libreville et l’intérieur du pays, d’une part, et aux déraillements des trains minéraliers, d’autre part.
En effet, depuis plusieurs mois, les déraillements de trains sont devenus réguliers dans le pays entrainant à chaque fois une suspension du trafic. Ces accidents selon l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (Artf) en 2020, sont la conséquence entre autres, des défauts détectés sur la voie ferrée et qui présentent des risques de déraillement. Ces défaillances devraient être corrigées grâce au programme de remise à niveau du chemin de fer (PRN) qui a été lancé en 2015.
Contrairement au transport des passagers qui est en chute, celui des marchandises quant à lui a connu une embellie au cours de cette période. Le volume global des marchandises acheminées par rails est passé à 2,13 millions de tonnes au premier trimestre 2021 contre 1,96 million de tonnes un an auparavant. En hausse de 9,2%. Cette amélioration est essentiellement tributaire du transport des produits pétroliers (+14,3%) et des minerais de manganèse (+11,5%). Par contre, le volume transporté par rails de grumes, du bois débité au cours de cette période a connu une baisse.
Sur le plan commercial, l’évacuation des marchandises et des personnes a généré un chiffre d’affaires de 21,3 milliards de FCFA, en hausse de 3,2% par rapport au premier trimestre 2020.
Long de 648 kilomètres entre Owendo et Franceville, le chemin de fer gabonais est exploité depuis 2005 par la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag).
Sandrine Gaingne
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Au premier trimestre 2021, la production nationale de minerais et d’agglomérés de manganèse a progressé de 4,8% à 2,1 millions de tonnes au Gabon. Cette hausse a été rendue possible grâce à la bonne performance de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), informe la note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale. La filiale locale du français Eramet a enregistré au cours de cette période, une hausse de 17% de sa production de manganèse. « Celle-ci découle du bon rendement de la mine de Bangombé et de la montée en puissance du gisement d’Okouma, mis en exploitation en octobre 2020. Ce, en dépit du léger repli du gisement de Ndjolé », renseigne le document.
Aussi, dans le sillage de la production, les exportations et les ventes se sont consolidées respectivement de 9% et 10,7%, rapporte la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale.
Sur le plan commercial, le chiffre d’affaires a reculé de 7,9% à 137,6 milliards de FCFA contre 149,5 milliards de FCFA une année auparavant, en raison de la faiblesse du prix moyen de vente du manganèse lors de la conclusion d’une partie des transactions (décembre 2020).
Sur le plan des emplois, les effectifs se sont renforcés de 28% à 2 535 agents pour une masse salariale de 18,4 milliards de FCFA (+24%).
Au Gabon, le manganèse est principalement produit et exporté par la Comilog. Le gouvernement s’attend à ce que la production du minerai atteigne 9,7 millions de tonnes en 2021.
Brice Gotoa
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Entre novembre 2020 et juin 2021, le tribunal de commerce de Libreville a enregistré 320 requêtes. Pour ses six premiers mois d’activité, cette instance a rendu 242 jugements selon les statistiques communiquées par le ministère de la Justice. Ce qui constitue selon ce département ministériel une évolution dans le règlement des contentieux au Gabon. Car, avant la mise en service de cette administration, les délais moyens des règlements des litiges commerciaux au Gabon se situaient à 1160 jours contre 589 dans les pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), apprend-on auprès de la même source.
Cette avancée enregistrée grâce au tribunal de commerce « permet au Gabon d’envisager une probable progression de son classement dans l’indicateur Justice commerciale des prochains rapports Doing business de la Banque mondiale », indique-t-on au ministère de la Promotion des investissements. Dans le rapport Doing business 2020 de la Banque mondiale, dans cet indicateur en question, le Gabon est classé à la 170ème place sur 190, en raison de la lenteur des règlements des contentieux qui pouvaient durer jusqu’à cinq ans, apprend-on.
Pour parvenir à réduire les délais dans le traitement des dossiers commerciaux, il a été décidé dans les tribunaux de commerce, s’agissant des litiges dont le taux d’intérêt est inférieur à 5 millions FCFA, que les décisions soient rendues en dernier ressort et dans un délai de 3 mois. Celui-ci peut être prorogé de 1 mois. Et pour les litiges dont la valeur est comprise entre 5 millions de FCFA et 50 millions de FCFA, le tribunal statue, en premier ressort, dans le délai de 3 mois. Ce délai peut être prorogé de trois mois.
Aussi, toujours dans l’optique d’accélérer le traitement des litiges commerciaux, les avocats et les juges proposent quand c’est nécessaire, l’arbitrage (mode alternatif de règlement des conflits) pour tenter de régler le conflit à l’amiable avant de le laisser aux mains de la justice. A noter que depuis décembre 2020, le Gabon dispose d’un Institut international de médiation, d’arbitrage et de conciliation (IIMAC) encadré par l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada). Cet institut forme les arbitres et médiateurs pour le règlement des litiges.
SG
Arnaud Christian Nguimbi, le nouveau directeur général du Conseil national de l’eau et l’électricité (CNEE) a reçu son cahier de charges lors de son installation présidée le 26 juin dernier à Libreville, par le ministre délégué à l'Énergie et aux ressources hydrauliques, Oswald Séverin Mayounou.
« Monsieur le directeur général, dès aujourd’hui vous avez la responsabilité de cet établissement. De par vos qualités, aptitudes et expérience, les dossiers et projets seront bien menés (…) Le gouvernement de la République dans le cadre du Plan d’action et de la transformation, a qualifié notre secteur, de secteur catalyseur. Vous aurez donc la responsabilité de garantir à nos concitoyens en permanence la jouissance de l’eau et de l’électricité », a déclaré le membre du gouvernement.
Alors que les attentes et les besoins des populations en matière de fournitures et distribution d'eau et d'électricité demeurent innombrables sur l'ensemble du territoire, le nouveau directeur général a affirmé qu’il mesure la délicatesse et l'ampleur de la tâche au moment où le gouvernement lance plusieurs chantiers dans le cadre de certains programmes prioritaires tels que le Projet d'accès aux services de base en milieu rural (Pasbmir).
À terme, le Pasbmir vise l’amélioration de l’accès des ménages et des industries à l’énergie électrique et à l’eau potable. Ces travaux d’amélioration du réseau électrique permettront de soulager les localités rurales sous intégrées et les grandes agglomérations. Ce sont plus de 300 milliards de FCFA que l’État et ses partenaires (notamment la Banque africaine de développement) vont investir dans la production, le transport, la distribution et la commercialisation de l’eau potable et de l’électricité d’ici 2023.
Selon le ministère chargé du secteur, 60 % et 70 % de Gabonais ont respectivement accès à l'électricité et à l'eau potable, avec cependant, d'énormes disparités entre les zones urbaines et rurales.
S.A.
Selon la note de conjoncture économique que vient de publier le ministère de l’Economie, l’Asie & Pacifique demeure la principale destination des bruts gabonais à fin mars 2021.
La note de conjoncture indique même les proportions des exportations qui soutiennent ce constat : « L’Asie & Pacifique demeure la principale destination des bruts gabonais avec 90% des exportations, le reste étant orienté vers l’Europe (10%) ».
Dans le même temps, le prix du Brent a connu une hausse de 21,2% au premier trimestre 2021 par rapport au premier trimestre 2020 pour s’établir à 60,90 dollars le baril. Le prix du panier des bruts gabonais a affiché, quant à lui, une moyenne de 60,12 dollars par baril sur la même période par rapport au premier trimestre 2020, soit un accroissement de 22,3% sous l’effet de l’application des mesures de réduction des quotas de production de l’OPEP+. Parallèlement, le taux de change USD/FCFA s’est déprécié de 8,6% pour une moyenne de 544,165 FCFA.
En termes de production, indique le ministère de l’Economie, le Gabon a produit 2,49 millions de tonnes métriques de pétrole brut au premier trimestre 2021, contre 2,78 millions de tonnes métriques enregistrées au cours de la même période en 2020, soit une régression de 10,6%. Cette baisse s’explique par la poursuite de l’application des quotas OPEP+ entamée depuis le second semestre de l’année 2020. Corrélativement, les exportations se sont repliées de 6,2% à 2,206 millions de tonnes métriques contre 2,352 millions sur la même période de l’année précédente.
Sylvain Andzongo
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A l’issue de la première année de mise en œuvre du projet « Cap sur l’autonomisation des jeunes » financé par l’État gabonais et l’Union européenne (UE), l’ONG JA Gabon chargé de mettre en œuvre le projet, vient de présenter le bilan de l’action y afférent.
« À ce jour, 2176 jeunes bénéficiaires, dont 857 filles, ont suivi un programme de formation JA Gabon dans le cadre de ce projet, dont 212 jeunes ont été formés à un métier (agriculture, pisciculture) et à l’entreprenariat, 1878 à l’employabilité à travers l’ONE et 86 universitaires ont suivi une formation à l’entreprenariat », affirme JA Gabon.
L’ONG précise que, malgré une situation sanitaire sans précèdent entraînant la fermeture temporaire des établissements, ainsi que des restrictions de déplacement et de regroupement impactant directement le lancement de certaines activités, cette première année est « globalement positive ». Car, les incubateurs de Likouala, l’Université Omar Bongo/AUF, Lambaréné, Mouila, Tchibanga et Franceville (USTM) ont pu être réhabilités, un bureau de JA Gabon installé dans chacun des chefs-lieux de provinces (Libreville, Lambaréné, Mouila, Tchibanga et Franceville) en partenariat avec les établissements publics.
Selon la même source, ses équipes sont désormais dans la préparation des activités de l’année 2 du projet, portant essentiellement sur les lancements à Port-Gentil des formations en agriculture et pêche, à Makokou en agriculture et apiculture, et à Oyem et Koulamoutou, en agriculture (cacao).
Le 27 novembre 2019 une convention de financement à hauteur de 5 512 000 € (environ 3,6 milliards de FCFA) a été signée entre le gouvernement gabonais et l’UE, suivie le 1er avril 2020 par un contrat de subvention entre l’UE et JA Gabon en vue de la mise en œuvre de l’action d’une durée de trois années. L’objectif global de l’action étant de contribuer à augmenter l’insertion économique d’environ 16 000 jeunes au Gabon entre 16 et 35 ans.
La Banque mondiale rapporte que 35,7% des chômeurs au Gabon sont les jeunes de 15-24 ans et 26% des actifs de 25-34 ans. La formation professionnelle apparaît désormais comme la solution qui donne la possibilité aux jeunes d’être dotés de l’ensemble de compétences nécessaires à l’exercice d’un emploi.
S.A.
Le Gabon à travers la direction générale du patrimoine de l’Etat (DGPE)a lancé, le 25 juin 2021, un appel d’offres pour la réalisation de travaux de réhabilitation de l’immeuble « Le Président ». Le bâtiment à l’abandon depuis des années, fait partie du patrimoine immobilier de l’Etat. Autrefois, il fut occupé par les services de la Marine marchande. L’appel d’offres lancé la semaine dernière est constitué de 2 lots. Le premier concerne la réhabilitation du gros œuvre et le second porte sur la réhabilitation des installations électriques, de la climatisation, du contrôle d’accès, de la sécurité incendie et de l’ascenseur.
« Les candidats ont la possibilité de soumissionner pour les deux lots. Dans ce cas, ils devront présenter une soumission séparée pour chaque lot. Un seul candidat ne peut être attributaire des deux lots. Sont admis à concourir, tous les soumissionnaires non concernés par les mesures d’exclusion et d’incapacité », indique l’appel d’offres.
Selon la direction générale du patrimoine de l’Etat, les soumissionnaires doivent justifier aux fins d’attribution du marché, de leurs capacités juridiques, techniques et financières. « Les entreprises bénéficiant de l’agrément PME ayant au plus cinq ans d’existence ne sont pas soumises à l’obligation de garantie », précise-t-elle. Les candidats doivent déposer les dossiers au plus tard le 17 juillet 2021.
Les travaux de réhabilitation de l’immeuble « Le Président » sont financés par l’Etat gabonais, dans le cadre du programme triennal de réhabilitation du patrimoine de l’Etat, une initiative lancée en décembre dernier par les autorités gabonaises.
Depuis février dernier, la DGPE a reçu plein pouvoir matière de réhabilitation du patrimoine immobilier de l’Etat. « Tous les travaux de réhabilitation de bâtiments administratifs sont désormais du ressort de la DGPE en collaboration avec la direction générale des Marchés publics et le ministère des Travaux publics », avait indiqué le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, dans une circulaire signée le 1er février 2021.
Brice Gotoa
Comme annoncé depuis quelques mois, l’Etat gabonais et la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), ont procédé ce 25 juin 2021 à la signature de l’avenant N°2 de la Convention qui lie les deux parties. Ce nouvel engagement a pour but d’accélérer et d’achever les travaux de réhabilitation du chemin de fer gabonais lancé depuis quelques années.
A en croire le ministère de l’Economie et de la Relance, cet avenant concerne « le doublement des investissements publics et privés prévus pour la remise en état du chemin de fer existant. Ainsi, l’Etat gabonais devrait débourser un montant de 42 milliards de FCFA en investissement dans ce projet stratégique, en plus des 61 de FCFA prévus initialement ».
Le premier avenant entre le Gabon et la filiale de la Comilog (Compagnie minière de l'Ogooué) pour l’aménagement, le financement, l’exploitation et la maintenance du Transgabonais avait été signé en 2020. Il a permis selon la Setrag d’évoluer dans les travaux de remise à niveau du chemin de fer (un linéaire de 648 kilomètres entre Owendo et Franceville).
A mi-mars 2021, 140 km de cette voie avaient déjà été renouvelés sur les 648 km à l’exception des ouvrages, d’après Christian Magni, directeur général de la Setrag.
A noter que le chemin de fer gabonais est vieux de plus de 40 ans. Selon un diagnostic posé par l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF) en 2020, l’unique voie ferrée du pays compte une trentaine de défauts détectés dont 33 présentent des risques de déraillement. Ces défaillances sont à l’origine des accidents régulièrement enregistrés sur cette voie ces dernières années.
Le programme de remise à niveau du chemin de fer (PRN) qui a été lancé en 2015 devrait permettre de redresser la situation. Les travaux devraient être livrés en 2024.
Cet avenant N°2 a été paraphé au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou, en présence de ses collègues du Budget, Sosthène Ossoungou Ndibangoye, des Transports, Brice Constant Paillat, et les directeurs généraux de la Setrag et Comilog, Christian Magni et Léold Paul Batolo.
Sandrine Gaingne
Les populations de la province de la Nyanga au sud du Gabon n’auront plus besoin de se déplacer vers la capitale pour recevoir les soins de santé de qualité. Le lancement de ces soins de proximité a été effectué le 24 juin 2021 par préfet du département de Mougoutsi, Roger Romuald Bhongo Mavoungou.
Ce projet consigné dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) devrait permettre aux Gabonais de l'arrière-pays, qui n'ont pas l'opportunité de se rendre dans les grands centres de santé urbains, de voir les médecins venir vers eux.
« Je rends un hommage particulier au Chef de l’Etat qui a initié le Plan d’accélération de la transformation dont relève la médecine itinérante. Ce projet vient illustrer une fois de plus les vertus qui lui sont si chères, notamment la solidarité et le partage », a déclaré Roger Romuald Bhongo Mavoungou.
L’offre de soins dans la province de la Nyanga se verra améliorée grâce à la présence des médecins cubains. Les patients seront reçus en consultation et bénéficieront des médicaments gratuitement. « Le président de la République c’est le garant des populations. Il a du faire un constat humain pour voir que l’accessibilité aux soins en arrière-plan n’arrivait pas certainement à satisfaire cette population habitant les zones enclavées ou rurales. C’est la raison qui lui a permis de prendre cette initiative de rapprocher les soins vers ces populations », a indiqué Jean Charles Yembit Yembit, maire de Tchibanga.
Selon les autorités, la médecine itinérante a pour leitmotiv de rapprocher davantage les soins de santé des populations de l'arrière-pays, en vue de réduire les inégalités observées à ce jour dans l'accessibilité et l'offre des soins. «Nous avons entrepris un certain nombre de réformes et l’une d’elles, jugée importante, est de faire en sorte que les populations de l’arrière-pays, les populations qui n’ont pas cette chance d’être dans les villes pour aller dans les Centres hospitaliers régionaux (CHR), puissent voir les médecins venir vers elles», avait expliqué le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong lors du lancement de cette opération à Ngomo, dans le département de l’Ogooué et des Lacs (province du Moyen-Ogooué).
Brice Gotoa