(Le Nouveau Gabon) – Au Gabon, le fournisseur de données sismiques PGS a mis à disposition de nouveaux jeux de données sismiques 2D et 3D couvrant les 35 blocs d’exploration ouverts au marché dans le cadre du 12e cycle d’octroi de licences du Gabon. En juin 2020, la société avait fait la même démarche avec 65 000 km2 de données sismiques 3D et 21 000 km2 de données sismiques 2D, afin de mieux intéresser les investisseurs.
Comme l’année dernière, ces nouvelles données comprennent également des données sur les puits susceptibles d’aider à évaluer la prospectivité des périmètres. Au total, des centaines de cibles ont été répertoriées sur 12 blocs en eaux peu profondes et 23 en eaux profondes.
Il faut rappeler que le ministère du Pétrole a annoncé le report de la clôture du programme au 30 juin prochain. « L’extension de la date limite de soumission des offres offre une opportunité d’intégrer de nouvelles données dans les évaluations des blocs ouverts », explique un communiqué de PGS.
Le gouvernement gabonais n’a fourni aucune information sur les entreprises ayant déjà exprimé leur intérêt pour les blocs proposés. L’année dernière, les autorités ont promu les blocs aux États-Unis, Afrique du Sud, au Brésil, en Inde, en Chine, en Russie, à Singapour, au Japon et en Guinée équatoriale.
Depuis plusieurs années, le Gabon fait face à une stagnation de son offre pétrolière alors qu’il s’appuie en grande partie sur les recettes du secteur pour financer son budget. Le pays essaye donc d’avancer dans l’exploration avec l’appui de PGS.
Olivier de Souza
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L’Assemblée générale des Nations Unies vient d’élire le Gabon comme membre non permanent du Conseil de Sécurité pour un mandat de deux ans à compter du 1er janvier 2022. Le vote a eu lieu ce 11 juin 2021 au siège de l’ONU à New-York, aux Etats-Unis, et le pays d’Afrique centrale a obtenu « un total de 183 voix sur 190 », informe le ministère des Affaires étrangères. Un vote massif qui, d’après des autorités gabonaises, démontre de l’intérêt porté au pays sur le plan international.
« Le Gabon a été élu ce jour membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour la période 2022-2023. C'est une éclatante victoire diplomatique pour notre pays mais également une lourde responsabilité », s’est réjoui le président de la République Ali Bongo Ondimba sur sa page Facebook.
Comme le Gabon, le Ghana a également été élu ce jour avec trois autres pays dont le Brésil, l’Albanie et les Émirats arabes unis.
A ce poste, le Gabon, pendant les deux prochaines années, fera partie des nations qui vont veiller sur la paix et la sécurité internationale. « Le Gabon, qui est très attaché au multilatéralisme et à la coopération entre les nations, ne ménagera aucun effort pour participer à l'effort de paix, de sécurité, d'équilibre et de stabilité dans le monde », a indiqué le chef de l’Etat.
Dans la sous-région Afrique centrale, ce siège au conseil de sécurité de l’ONU était également convoité par la République démocratique du Congo. Mais après quelques semaines de tractation, le pays de Felix Tshisekedi s’est finalement désisté.
Avec cette élection, le Gabon dispose désormais de trois mandats électifs au sein du système des Nations Unis. Le pays était déjà membre de l’Ecosoc (Conseil économique et social) depuis 2020 et du Conseil des droits de l’Homme depuis 2021.
Le Conseil de sécurité est l’organe des Nations unies chargé de veiller sur la paix et la sécurité internationale. Il comprend 15 membres dont 5 membres permanents. Notamment, les Etats Unis, la Russie, le Royaume Uni, la Chine, et la France.
Sandrine Gaingne
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Pour soutenir la production agricole locale, le gouvernement gabonais a adopté en conseil des ministres le 10 juin 2021, un projet de loi portant orientation agricole en République gabonaise, qui prévoit la création d’une Chambre nationale d’agriculture (CNA). A travers ce projet de loi, le gouvernement veut imposer aux grandes surfaces et autres entreprises de l’agroalimentaire de s'approvisionner auprès des producteurs agricoles locaux.
« S’inscrivant dans la stratégie du gouvernement de soutenir la production nationale en garantissant un accès privilégié des produits locaux au marché, ce texte énonce le cadre d’obligation aux entreprises du secteur alimentaire de s’approvisionner localement à hauteur d’au moins 50% de leurs stocks en produits agricoles naturels ou transformés », a indiqué Madeleine Berre, porte-parole du gouvernement.
Selon le gouvernement, le texte énonce, en outre, les bases permettant l’encouragement à la formation, à la transformation locale et à l’incitation des opérateurs économiques à s’investir véritablement dans la fabrication et le montage local des équipements agricoles.
La création de cette Chambre nationale d’agriculture pour l’orientation agricole au Gabon intervient dans un contexte où le pays veut réduire sa dépendance de l’extérieur sur le plan alimentaire. Les autorités gabonaises planchent sur des stratégies de « substitution des importations », qui devraient permettre au pays d’atteindre sa souveraineté alimentaire et réduire de moitié sa facture d’importations alimentaires à l’horizon 2025, qui s’élève annuellement à 550 milliards FCFA.
Ce projet de loi va en droite ligne avec le Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise, lancé en janvier dernier par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda. À travers ce PAT, le Gabon ambitionne d’atteindre sa souveraineté alimentaire.
Brice Gotoa
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Dans le cadre d’un conseil de ministre tenu le 10 juin à Libreville, le ministre de la Justice Erlyne Antonela Ndembet Damas, a présenté le Rapport à mi-parcours des travaux de la Commission ad hoc chargée d’examiner la régularité des détentions au Gabon.
Il en ressort que sur 882 situations de personnes détenues, 306 dossiers ont déjà été régularisés. Ce qui a ouvert la voie, pour certains, à une remise en liberté. Aussi, les activités de la Commission se poursuivent-elles sur l’ensemble du territoire national.
Soucieux du respect des conditions et la bonne gestion des personnes incarcérées conformément aux lois et règlements internationaux souscrits par le Gabon, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a instruit les services compétents aux fins de pallier certains dysfonctionnements observés. La Commission ad hoc a donc lancé ses investigations le 16 novembre 2020.
En 2019, révèle le rapport sur les droits de l’Homme au Gabon produit par l’ambassade des Etats-Unis, la Commission de révision pour la surpopulation carcérale a annoncé la libération de 153 personnes qui étaient en détention provisoire dans la prison centrale de Libreville ; celles-ci avaient toutes été détenues plus longtemps que la durée maximale de détention provisoire autorisée par la loi.
Pourtant, la loi limite la détention provisoire à six mois pour les délits et à un an pour les crimes, des prolongations de six mois pouvant être autorisées par le juge d’instruction. « La loi stipule qu’il doit y avoir une commission chargée d’examiner les cas de détention abusive ou excessive et d’accorder des indemnisations aux victimes, mais les autorités n’ont pas établi cette commission. Environ deux tiers des détenus étaient en détention provisoire, laquelle durait parfois jusqu’à trois ans », révèle le rapport américain.
Dans certains cas, la durée de la détention provisoire a dépassé la peine maximale imposable pour l’infraction présumée. En général, les détenus connaissaient mal leurs droits ainsi que la procédure de plainte, et n’ont peut-être pas porté plainte par crainte des représailles.
Sylvain Andzongo
Au terme d’un conseil des ministres tenu le 10 juin à Libreville, le gouvernement gabonais a adopté un projet de loi visant à renforcer la lutte contre les pollutions plastiques.
« Pris en application de l’article 47 de la Constitution, le présent projet de loi a pour objectif de doter notre pays des moyens de lutte contre les pollutions liées aux plastiques à usage unique par des mesures préventives, des mesures incitatives et interdictions visant l’amélioration du cadre de vie, de la préservation de l’environnement et l’instauration du principe de la responsabilité élargie des producteurs », apprend-on officiellement.
La particularité de ce projet de texte est qu’en dehors des interdictions de ventes de plastiques polluants, l’Etat entend désormais prendre des mesures incitatives pour encourager les acteurs en matière de lutte contre les pollutions plastiques. Aussi, en dehors des distributeurs, l’Etat compte désormais établir la responsabilité des producteurs des plastiques polluants, dès le départ de l’usine. Car jusqu’ici, des mesures de lutte visaient notamment l'interdiction de vente des plastiques polluants.
Depuis le 1er juillet 2010, l’usage et l’importation des sachets plastiques non recyclables au Gabon sont formellement interdits. Mais cette restriction n’est pas toujours respectée. Selon Greenpeace Afrique, un sac plastique, c’est minimum 150 ans avant que ça soit détruit. Pour certains, ça va jusqu’à 400 ans.
Sur place au Gabon des initiatives de lutte contre les plastiques polluants existent tout de même. Par exemple, la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) et ses partenaires locaux déclarent avoir ramassé 42 tonnes (soit plus de 1,4 million de bouteilles PET) de bouteilles plastiques usagées au mois de février 2021, et 62,7 millions depuis juin 2019. Ce qui reste insignifiant comparé au nombre de bouteilles et de déchets plastiques produits au Gabon chaque jour. Seulement dans la capitale Libreville, 600 tonnes de déchets sont produites par jour, dont 50 à 70 % sont constitués de déchets plastiques, selon le ministère de l’Environnement.
Sylvain Andzongo
Dans le cadre du Programme d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (Pasig), le gouvernement gabonais a entériné deux projets de lois visant à emprunter un montant total de 90,27 milliards de FCFA auprès de la Banque africaine de développement (BAD), principal bailleur dudit programme.
Dans le détail, apprend-on, le gouvernement, au cours d’un conseil des ministres tenu le 10 juin à Libreville, a validé un premier projet de loi autorisant l’Etat gabonais à contracter un emprunt de 92 778 000 €, soit 60,85 milliards de FCFA auprès de la BAD. Un second projet loi a également été validé pour autoriser l’Etat à contracter un emprunt de 44 839 000 €, soit 29,41 milliards de FCFA auprès du Fonds Spécial Africa Growing Together Fund (AGTF), un véhicule de la BAD agissant en qualité d’administrateur.
« Ces deux emprunts sont destinés au financement partiel du Programme d’Appui au Secteur des Infrastructures au Gabon, phase 1. L’objectif global du projet est de contribuer au désenclavement de la Province de la Ngounié ainsi qu’à la réduction des temps et coûts de transport sur le corridor Libreville-Brazzaville [276 Km] par les localités de Ndéndé-Doussala », apprend-on du communiqué final du conseil des ministres.
Ce financement permettra de couvrir les charges liées à : la composante travaux routiers et de voiries, dont la construction et le bitumage d’un tronçon à Libreville et de la section Ndéndé-Doussala (49 km) intégrant la construction du pont frontalier ; la composante aménagement connexes, dont la réhabilitation des pistes rurales, gare routière et stations de pesage ; la composante études et appui institutionnel au secteur transport, dont les structures de contrôle frontalier, de gestion de poste et de sécurité routière ; la composante Gestion et coordination du Projet permettant le fonctionnement et l’audit d’exécution de l’ensemble des ouvrages ; la composante Expropriation et Indemnisation au bénéfice des riverains des zones impactées par le projet.
Le tronçon routier Ndendé – Doussala doit à terme être connecté à Dolisie, côté Congo. Selon la BAD, cela formera le Corridor Libreville – Brazzaville – Pointe Noire qui vise à doter la région d’un système de transport (tous modes confondus) dont les infrastructures et les services favorisent la libre circulation des personnes et des biens conformément au Plan Directeur consensuel des Transports en Afrique centrale, adopté par les chefs des États et des gouvernements de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac).
Sylvain Andzongo
Le gouvernement gabonais avec l’appui financier de la Banque mondiale a lancé, le 9 juin 2021, les travaux de renforcement de la production et de l’extension du réseau d’eau potable et d’électricité de la commune de Mékambo située dans la province de l’Ogooué-Ivindo.
« Ces travaux visent pour ce qui est de l’eau à améliorer la qualité de la production et à renforcer la distribution. Pour ce qui est de l’électricité c’est essentiellement quelques extensions de réseau pour permettre la connexion de l’hôpital, des logements des médecins et un certain nombre de quartier aujourd’hui mal desservi », a déclaré Alain-Claude Bilie By Nze, ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques.
Le projet consiste entre autres, à réhabiliter les postes de transformation et leurs mises en service pour alimenter la ville, ainsi que la remise en service de la station d’analyse et de traitement d’eau potable.
Selon le membre du gouvernement, les entreprises ont reçu de la part du gouvernement une mission précise sur des linéaires qui ont déjà été identifiés sur la base des études qui ont été menées et des budgets qui ont été accordés.
Ces travaux font partie d’un vaste projet d’accès aux services de base en milieu rural et de renforcement des capacités, déjà effectif dans plusieurs localités du pays et le Programme d'urgence prioritaire lancé par le gouvernement. L’objectif premier est le désenclavement des populations des quartiers sous-intégrés, en leur apportant des infrastructures de développement de base.
Brice Gotoa
Le Conseil des ministres a adopté, le 10 mai 2021, le projet de loi de finances rectificative (PLFR) 2021 qui consacre une hausse de 362,2 milliards de FCFA du budget initial de l’Etat gabonais pour le compte de l’année en cours. Soit un budget qui passe à 3043,7 milliards de FCFA contre 2681,5 milliards de FCFA dans la loi de finances initiale adoptée par le parlement en 2020, renseigne le communiqué rendu public à l’issue du conseil des ministres de ce 10 juin.
Cette hausse est « imputable principalement à l’émission de titres publics d’un montant de 495 milliards de FCFA sur le marché financier international », explique le gouvernement.
Les prévisions des recettes budgétaires de l’exercice 2021 sont ainsi revues à la baisse de 13,5%. Elles sont évaluées à 1622,2 milliards FCFA contre 1874,4 milliards FCFA arrêtés dans la loi de finances initiale.
La même tendance est observable au niveau des dépenses et les charges de trésorerie. Arrêtées à 2043,5 milliards de FCFA dans la loi de finances initiale, elles chutent à 1971,8 milliards de FCFA. Soit une baisse de 4%, consécutive à la diminution des recettes budgétaires.
Ce projet de loi qui sera soumis et probablement adopté au Parlement vise, comme le préconise le Fonds monétaire international (FMI), la reprise de la croissance, avec un taux projeté à 1,5% contre -1,8% en 2020, la réduction du déficit budgétaire, la reconstitution des avoirs extérieurs pour garantir la couverture des importations du Gabon.
L’Etat espère également optimiser la mobilisation des recettes à travers l’élargissement de l’assiette fiscale, la digitalisation des services, la suppression de toutes les exonérations d’impôts, droits et taxes non prévus, autorisés ou approuvés par la loi, l’amélioration de l’offre dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle, de la santé, de l’eau et de l’énergie.
La modification du budget de l’Etat 2021 était l’une des conditions auxquelles devait se soumettre le Gabon pour conclure un nouveau programme au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC) pour la période 2021-2023 avec l’institution de Bretton Woods. L’accord entre le gouvernement et les services du FMI pour ce nouveau programme a déjà été conclu. Il ne reste plus que son approbation du Conseil d'administration de l’institution dans les semaines à venir.
Sandrine Gaingne
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La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale gabonaise du groupe minier français Eramet, a terminé l’année 2020 avec un résultat net de 11,9 milliards de FCFA contre 28,5 milliards de FCFA en 2019. D’après le communiqué rendu public par l’entreprise ce 10 juin 2020 au terme de son assemblée générale, ce résultat représente une baisse de 59,2% (16,6 milliards de FCFA) en glissement annuel.
Comilog n’explique pas les raisons de cette baisse. Mais, elle pourrait être l’une des conséquences de la chute du résultat d'exploitation qui s'établit en 2020 à 164 milliards de FCFA contre 231 milliards de FCFA en 2019.
Le chiffre d'affaires a également suivi la même tendance pour se situer à 551 milliards de FCFA contre 577 milliards de FCFA l’année précédente, en baisse de 4,5%.
Ces contreperformances contrastent avec le « record historique de production » ainsi que des ventes en hausse chez Comilog. D’après le communiqué de Comilog, 5,8 millions de tonnes (Mt) de minerai et d'aggloméré ont été produits l’année dernière contre 4,8 Mt en 2019, soit une hausse de près de 22 % en glissement annuel. Le volume des ventes quant à lui s’établit à 6 millions de tonnes contre 4,6 millions de tonnes un an plus tôt, en augmentation de plus de 30 %.
« Je salue les résultats exceptionnels de Comilog dans un contexte de crise historique » qui a fortement impacté l’économie mondiale et notamment la consommation de matières premières, a indiqué Leod-Paul Batolo, Administrateur délégué général de Comilog.
Pour 2021 avec un contexte plus favorable selon Leod-Paul Batolo, l’entreprise espère renforcer ses performances et par la même occasion sa contribution pour le Gabon et les populations
Sandrine Gaingne
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Le Conseil des Ministres s’est tenu à Libreville ce jeudi 10 juin 2021 à partir de 10 heures, par visioconférence, sous la Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat.
En début des travaux, le Conseil des Ministres a félicité le Président de la République pour son engagement constant au rayonnement de la diplomatie gabonaise.
En effet, le Président de la République, Chef de l’Etat, a effectué un séjour de travail à Londres au cours duquel il a échangé avec le Secrétaire Général du Commonwealth, le Prince de Galles et le Premier Ministre Britannique.
Les échanges ont porté essentiellement sur l’adhésion du Gabon au Commonwealth ainsi que sur le leadership affirmé de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA sur les problématiques de protection de l’environnement, du climat et de la biodiversité, entre autres questions.
Sur le plan national, le Conseil des Ministres se rejouit de la tendance à la baisse des cas de contamination à la COVID-19, résultat des décisions courageuses prises par le Gouvernement dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.
Aussi, le Président de la République, Chef de l’Etat, invite-t-il les populations gabonaises à poursuivre les efforts collectifs, le respect des mesures barrières et l’adhésion massive à la campagne de vaccination dont les centres érigés à cet effet sont déjà fonctionnels sur toute l’étendue du territoire national.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS
Sur présentation du Ministre du Budget et des Comptes Publics, le Conseil des Ministres a adopté le Projet de Loi de Finances Rectificative (PLFR) 2021.
L’élaboration de ce projet de loi se justifie par la nécessité de prendre en compte les Très hautes instructions du Président de la République, Chef de l’Etat, relatives à la mise en œuvre du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT), de prévoir les dépenses additionnelles visant à renforcer la réponse sur la lutte contre la pandémie de la COVID-19 et d’intégrer les réformes contenues dans l’accord conclu avec le FMI au titre du mécanisme élargi de crédit.
Ce projet de Loi vise notamment :
– la reprise de la croissance, avec un taux projeté à 1,5% contre -1,8% en 2020 ;
– la réduction du déficit budgétaire de -7,4% à – 7,2% du PIB hors pétrole afin de contenir le niveau de l’endettement ;
– la reconstitution des avoirs extérieurs pour garantir la couverture de nos importations ;
– l’optimisation de la mobilisation des recettes à travers l’élargissement de l’assiette fiscale, la digitalisation des services, la suppression de toutes les exonérations d’impôts, droits et taxes non prévus, autorisés ou approuvés par la loi ;
– l’amélioration de l’offre dans les secteurs de l’Education, de la Formation Professionnelle, de la Santé, de l’Eau et de l’Energie.
Ainsi, les principales hypothèses sur lesquelles repose le cadrage macroéconomique et budgétaire révisé sont arrêtées comme suit :
– une production de 10,2 millions de tonnes métriques en 2021, en recul de 3,12% par rapport à la loi de finances initiales 2021 ;
– un prix du pétrole gabonais à 55 USD en 2021, en hausse de 34,15% par rapport à la loi de finances initiale 2021 ;
– des exportations de manganèse qui se situeraient à 9 millions de tonnes en 2021, en hausse de 12,25% par rapport à la LFI 2021 ;
– un prix de vente de la tonne de manganèse qui s’établirait en moyenne 150,2 USD, soit une baisse de 10,75% par rapport à la LFI 2021 ;
– un taux de change du dollar américain à 550 FCFA en 2021, en dépréciation de 5,17% par rapport à la LFI 2021.
A ce titre, le projet de budget de l’État est équilibré en ressources et en charges à 3043,7 milliards de FCFA contre 2681,5 milliards de FCFA, soit une hausse de 362,2 milliards de FCFA imputable principalement à l’émission de titres publics d’un montant de 495 milliards de FCFA sur le marché financier international.
S’agissant des Ressources, les recettes budgétaires seraient évaluées à 1622,2 milliards FCFA contre 1874,4 milliards FCFA arrêtés dans la loi de finances initiale, soit une baisse de 13,5% correspondant à 252,3 milliards FCFA.
Elles se décomposent comme suit :
– Recettes fiscales : 1127,1 milliards FCFA ; – Dons, legs et fonds de concours : 55,8 milliards FCFA ;
– Cotisations sociales : 42,7 milliards de FCFA ;
– Autres recettes : 396,5 milliards de FCFA.
Les ressources de trésorerie et de financement se chiffreraient à 1421,6 milliards FCFA contre 807 milliards FCFA arrêtées dans la LFI 2021, soit une hausse de 614,5 milliards FCFA.
En ce qui concerne les dépenses et les charges de trésorerie, les dépenses budgétaires sont évaluées 1.971,8 milliards de FCFA contre 2043,5 milliards de FCFA dans la loi de finances initiale, soit une baisse de 4% représentant 71,7 milliards de FCFA, consécutive à la baisse des recettes budgétaires.
Ces dépenses se répartissent ainsi qu’il suit :
– Les charges financières de la dette qui s’établissent à 294 milliards FCFA contre 272,9 milliards FCFA dans la loi de finances initiale 2021, soit une hausse de 21,1 milliards FCFA liée à l’emprunt sur le marché financier international ;
– Les dépenses de fonctionnement qui se chiffrent à 1187,3 milliards FCFA contre 1111,2 milliards
FCFA dans la loi de finances initiale, soit une augmentation de 76,1 milliards FCFA en rapport avec l’augmentation des dépenses affectées à la lutte contre la COVID-19 soit (68 milliards de FCFA) ;
– Les dépenses d’investissement s’établissent à 353,3 milliards FCFA contre un niveau de 483,4 milliards FCFA adopté initialement, soit un recul de 27,1% correspondant à 130,1 milliards FCFA.
Cette baisse s’explique notamment par le reprofilage des projets financés sur financements extérieurs et la reprogrammation de certains projets d’investissements financés sur ressources propres suite à la diminution des recettes.
Toutefois, les dotations allouées à la Santé, aux Affaires Sociales et à la Sécurité ont été maintenues.
Les autres dépenses enregistreraient une baisse de 17,6 milliards FCFA par rapport à la LFI pour s’établir à 23,4 milliards FCFA.
Les charges de trésorerie et de financement quant à elles se chiffreraient à 1071,8 milliards FCFA contre 637,9 milliards FCFA dans la loi de finances initiale 2021, soit une hausse de 68%.
De manière globale, les dépenses sociales ont été renforcées. Elles s’élèvent à 234,1 milliards FCFA contre 174,5 milliards FCFA dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 59,6 milliards FCFA.
Celles-ci concernent notamment la lutte contre la COVID-19, les Bourses, la CNAMGS, les prestations familiales versées aux agents publics, les transports en commun, les hôpitaux, le Samu social, les inhumations et aides aux familles ainsi que le soutien au prix du gaz butane et pétrole lampant.
MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES
Sur présentation de Madame le Ministre d’Etat, le Conseil des Ministres a adopté deux projets de textes.
1/ Le projet de loi autorisant le Président de la République à légiférer pendant l’intersession parlementaire.
Conformément aux dispositions de l’article 52 de la Constitution, le Conseil des Ministres, a adopté, le projet de loi d’habilitation autorisant le Président de la République, Chef de l’Etat, à légiférer par ordonnance pendant l’intersession parlementaire.
2/ Le projet de décret règlementant les procédures d’adoption, de promulgation et de publication des textes législatifs et règlementaires.
Le texte vise à abroger et remplacer le décret n°00093/PR/MESRICTRIC du 06 octobre 2000 règlementant les procédures d’élaboration, d’adoption, de promulgation et de publication des textes législatifs et règlementaires actuellement en vigueur.
Ce nouveau décret détermine clairement les documents à fournir à chaque étape des différentes saisines des administrations impliquées dans le processus d’élaboration de texte.
MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE
Monsieur le Ministre d’Etat a soumis au Conseil des Ministres, qui l’a entériné, le décret déterminant les modalités de délivrance et les prérogatives attachées aux documents nécessaires à l’exercice des métiers du cinéma et de l’image animée en République Gabonaise.
Le projet de texte énoncé vise à compléter, par son adoption et sa mise en application, les dispositions du Code de la Communication relatives à la délivrance des documents nécessaires à l’exercice des métiers du cinéma et de l’image animé en République Gabonaise. Il détermine également les prérogatives attachées aux documents tels que la carte des métiers du cinéma, l’autorisation de tournage et le visa d’exploitation.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord à l’adoption de deux projets de loi :
1/ le projet de loi autorisant la ratification de la Convention n°190 de l’OIT sur la violence et le harcèlement de 2019.
La Convention sur la violence et le harcèlement de 2019 est un Instrument juridique international qui reconnaît le droit à toute personne à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement.
L’adoption de la présente loi, en vue de sa ratification, confirme l’engagement du Gabon à un monde du travail loin de toute forme de discrimination y compris celles fondées sur le genre, conformément aux Instruments des Nations Unies.
2/ Le projet de loi autorisant la ratification du Protocole à l’Acte Constitutif de l’Union Africaine instituant le Parlement Panafricain.
L’adoption de la présente loi a pour objectif d’ouvrir la voie au processus de ratification de notre pays au Protocole à l’Acte Constitutif de l’Union Africaine instituant le Parlement Panafricain (PAP).
Ce Traité international, déjà en vigueur, qui a pour objet de donner une voix aux peuples africains et à sa diaspora, au moyen d’une coopération interparlementaire, vise à promouvoir et encourager le respect des droits de l’homme, la bonne gouvernance, l’Etat de droit et la démocratie.
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE
Sur présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres a entériné les projets de lois ci-après : 1/ Projet de loi autorisant l’Etat gabonais à contracter un emprunt de quatre-vingt-douze millions sept cent soixante-dix-huit mille (92 778 000) euros, soit soixante milliards huit cent cinquante-huit millions trois cent soixante dix-huit mille cinq cent quarante-six (60 858 378 546) FCFA auprès de la Banque Africaine de Développement (BAD) ;
2/ Projet de loi autorisant l’Etat gabonais à contracter un emprunt de quarante-quatre millions huit cent trente-neuf mille (44 839 000) euros, soit vingt-neuf milliards quatre cent douze millions quatre cent cinquante-cinq mille neuf cent vingt-trois (29 412 455 923) FCFA auprès du Fonds Spécial Africa Growing Together Fund (AGTF) à travers la Banque Africaine de Développement (BAD) agissant en qualité d’Administrateur.
Ces deux emprunts sont destinés au financement partiel du Programme d’Appui au Secteur des Infrastructures au Gabon, phase 1 (PASIG). L’objectif global du projet est de contribuer au désenclavement de la Province de la Ngounié ainsi qu’à la réduction des temps et coûts de transport sur le corridor Libreville-Brazzaville par les localités de Ndéndé-Doussala.
Ce financement permettra de couvrir les charges liées à :
– la composante Travaux routiers et de voiries, dont la construction et le bitumage d’un tronçon à Libreville et de la section Ndéndé-Doussala intégrant la construction du pont frontalier ;
– la composante Aménagement connexes, dont la réhabilitation des pistes rurales, Gare routière et stations de pesage ;
– la composante Etudes et appui institutionnel au secteur transport, dont les structures de contrôle frontalier, de gestion de poste et de sécurité routière ;
– la composante Gestion et coordination du Projet permettant le fonctionnement et l’audit d’exécution de l’ensemble des ouvrages ;
– la composante Expropriation et Indemnisation au bénéfice des riverains des zones impactées par le projet.
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE, DE LA PÊCHE ET DE L’ALIMENTATION
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a entériné les projets de textes qui suivent :
1/ projet de loi portant orientation agricole en République Gabonaise.
S’inscrivant dans la stratégie du Gouvernement de soutenir la production nationale en garantissant un accès privilégié des produits locaux au marché, ce texte énonce le cadre d’obligation aux entreprises du secteur alimentaire de s’approvisionner localement à hauteur d’au moins 50% de leurs stocks en produits agricoles naturels ou transformés.
Aussi, pour une plus grande implication des agriculteurs et éleveurs, le texte prévoit-il la création d’une Chambre Nationale d’Agriculture devant orienter lesdits opérateurs à se constituer en interprofession. Le texte énonce, en outre, les bases permettant l’encouragement à la formation, à la transformation locale et à l’incitation des opérateurs économiques à s’investir véritablement dans la fabrication et le montage local des équipements agricoles.
2/ Projet de loi fixant le régime applicable aux contrats d’agrégation.
Le présent projet de texte qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des Zones Agricoles à forte Productivité (ZAP) a pour objet d’encadrer et harmoniser les relations commerciales entre les différentes catégories d’exploitants agricoles au sein des ZAP en intégrant l’exploitant individuel dans le but notamment de développer l’entrepreunariat national et de renforcer la compétitivité des filières.
3/ Projet de décret portant organisation des Directions Provinciales du Ministère en charge de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation.
Pris en application de la loi 20/2005 relative aux règles d’organisation et de gestion des services de l’Etat, le présent projet de décret vise à créer, dans chaque province, une Direction Provinciale qui rassemble en services les différents relais territoriaux de chaque Direction Générale.
A cet effet, les Directions Provinciales comprennent :
– les services centraux ;
– les services départementaux.
4/ Projet de décret fixant les modalités et conditions d’exercice de l’Aquaculture en République Gabonaise
Pris en application des dispositions du Code des pêches, le présent projet de décret fixe les conditions et modalités d’exercice de l’aquaculture en République Gabonaise.
Ce texte définit les modalités et conditions de création et fonctionnement des structures aquacoles.
MINISTERE DES EAUX ET FORÊTS, DE LA MER, DE L’ENVIRONNEMENT, CHARGE DU PLAN D’AFFECTATION DES TERRES
Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a entériné trois projets de textes :
1/ Le Projet de Loi relative à la lutte contre les pollutions par les plastiques à usage unique en République Gabonaise.
Pris en application de l’article 47 de la Constitution, le présent projet de loi a pour objectif de doter notre pays des moyens de lutte contre les pollutions liées aux plastiques à usage unique par des mesures préventives, des mesures incitatives et interdictions visant l’amélioration du cadre de vie, de la préservation de l’environnement et l’instauration du principe de la responsabilité élargie des producteurs.
2/ projet de décret portant réorganisation de la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature (DGEPN)
Ce projet de décret vise à l’opérationnalisation de la loi n°007/2014 relative à la Protection de l’Environnement.
En effet, la volonté d’industrialisation de notre pays nécessite l’adoption d’un cadre renforcé pour la gestion des installations à fort impact environnemental et l’adaptation du cadre de contrôle de ces activités par l’Administration.
Par ledit décret, la DGEPN, renforcée à travers d’autres représentations provinciales, se compose désormais des cinq (5) Directions suivantes :
– la Direction des Installations classées ; – la Direction de la Prévention des Pollutions et de l’Amélioration du Cadre de vie ;
– la Direction de la Protection de la Nature ;
Présidence de la République Communiqué final SCM Page 21 sur 42
– la Direction des Evaluations Environnementales ;
– la Direction de la Règlementation et des Partenariats.
3/ Projet de décret fixant les conditions d’autorisation des battues administratives.
Pris en application des dispositions de la loi n°016/01 du 31 décembre 2001 portant Code Forestier en République Gabonaise, le présent projet de décret s’inscrit dans le cadre des réponses à la problématique du conflit Homme-Faune.
Le texte vise à contribuer à la sécurité des cultures vivrières des communautés locales ainsi que leur intégrité physique tout en préservant les objectifs de gestion durable de la faune sauvage.
A ce titre, le présent projet de décret autorise l’exécution des battues administratives et, le cas échéant, l’usage du droit de légitime défense par les populations victimes de ce conflit.
MINISTERE DU PETROLE, DU GAZ ET DES MINES
Monsieur le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a entériné, le projet de décret portant réorganisation de la Direction Générale des Etudes et Laboratoires (DGEL).
Pris en application des dispositions de l’article 11 du décret n°0458/PR/MPERH du 19 avril 2013 portant attributions et organisation du Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, le présent texte a pour objectif de combler le vide juridique induit par les évolutions des secteurs des hydrocarbures et des mines.
Ce projet de texte harmonise l’organisation et les attributions de la Direction Générale des Etudes et Laboratoires (DGEL) avec la règlementation du secteur des hydrocarbures et minier en République Gabonaise, notamment en ce qui concerne la matière du biocarburant ou de l’agrocarburant, des lubrifiants, des produits gaziers, des produits minéraux et les règles QHSSE.
Ainsi, la DGEL qui a pour mission d’exécuter la politique du Gouvernement en matière de contrôle de la qualité dans les domaines pétrolier, gazier, minier et des ressources hydrauliques comprend désormais, outre les services d’appui, les services centraux et les services territoriaux, les Directions suivantes :
– la Direction du Laboratoire des Hydrocarbures ; – la Direction du Laboratoire des Produits Minéraux ;
– la Direction des Etudes, des Affaires Juridiques et des Statistiques.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE PRIMATURE
Au terme de la présentation de Madame le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Conseil des Ministres a pris bonne note de l’état d’avancement de l’exécution du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) initié par le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, dans l’optique d’une concrétisation rapide des reformes et projets prioritaires.
Dans ce sens, de la revue d’étape des projets portés par chaque Task-force, il en ressort une exécution conforme au programme mis en place pour les trois (3) pivots suivants :
– Economique ;
– Social ;
– Transverse.
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX ET CHARGE DES DROITS DE L’HOMME
Sur présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres a pris acte du Rapport à mi-parcours des travaux de la Commission ad hoc chargée d’examiner la régularité des détentions.
En effet, soucieux du respect des conditions et la bonne gestion des personnes incarcérées en conformité aux lois et règlements internationaux souscrits par notre pays, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a instruit les services compétents aux fins de pallier à certains dysfonctionnements observés.
Débuté le 16 novembre 2020, il ressort à mi-parcours des travaux effectués par la Commission ad hoc sur 882 situations de personnes détenus, une régularisation de 306 dossiers ayant ouvert la voie, pour certains, à une remise en liberté.
Aussi, les activités de la Commission se poursuivent-elles sur l’ensemble du territoire national.
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, DU TRANSFERT DES TECHNOLOGIES, DE L’EDUCATION NATIONALE, CHARGE DE LA FORMATION CIVIQUE
Monsieur le Ministre a soumis au Conseil des Ministres, qui a marqué son accord, l’organisation de la première édition du Concours National des Meilleurs élèves qui aura lieu le 31 juillet 2021.
Ce concours participe de la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat, de promouvoir la culture du mérite et récompenser l’excellence. Il verra la participation de quatre cent soixante-deux (462) élèves des classes de 5èmeannée du cycle primaire et des élèves des collèges et lycées de l’enseignement général, technique et professionnel répartis sur l’ensemble du territoire national.
MINISTERE DE LA SANTE
Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a pris acte des deux communications ci après :
1/ la communication relative à l’arrivée des professionnels de santé cubains et leur affectation dans les structures de notre pays.
En effet, au compte de retombées de la visite du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, le 9 juillet 2017 à la Havane à Cuba, notre pays a accueilli, le 11 avril 2021, une équipe médicale cubaine constituée de cent cinquante neuf (159) professionnels de santé.
Le déploiement de ces personnels est effectif sur l’ensemble du territoire national dans les Centres Hospitaliers Universitaires, les Centres Hospitaliers Régionaux et les Centres Médicaux selon la répartition suivante :
– Estuaire : 27
– Haut-Ogooué : 31
– Moyen-Ogooué : 11
– Ngounié : 21
– Nyanga : 15
– Ogooué-Ivindo : 13
– Ogooué-Lolo : 11
– Ogooué-Maritime : 11
– Woleu-Ntem : 19
Aussi, pour tenir compte des zones disposant de structures d’accès difficile, un programme de médecine itinérante de promotion et de prévention sera-t-il mis en place par les Directeurs Régionaux.
2/ Commémoration de la Journée Mondiale du Donneur de Sang.
Célébrée le 14 juin de chaque année dans le monde, la Journée Mondiale du Donneur de sang a pour objectif de faire connaitre, à l’échelle mondiale, le besoin en sang et en produits sanguins sûrs. Elle a, par ailleurs, également pour objectif une sensibilisation à la mobilisation des donneurs de sang volontaires et bénévoles.
Pour cette année 2021, la manifestation qui a pour slogan « Donnez votre sang pour faire battre le cœur du monde », invite à une forte mobilisation des populations pour une fidélisation des donneurs et une disponibilité significative des produits sanguins dans notre pays.
MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE, CHARGE DE LA VIE ASSOCIATIVE
Monsieur le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui en a pris acte, la communication relative aux conclusions des travaux des Assises sur la réforme du championnat national de football professionnel, tenues à Libreville du 10 au 22 mai 2021.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE SECRETARIAT GENERAL
– Conseiller Spécial, Chargé de Mission du Président de la République : M. Jean Félix OBAMBA
COORDINATION GENERALE DES AFFAIRES PRESIDENTIELLES
– Conseiller Juridique : Mme Angela ADIBET.
CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
– Conseillers Spéciaux, Chargés de Missions du Président de la République :
MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
CABINET DU MINISTRE DELEGUE
– Chargés d’Etudes :
CONSEIL NATIONAL DE L’EAU ET DE L’ELECTRICITE (CNEE)
– Directeur Général : M. Arnaud Christian NGUIMBI.
– Conseillers du Directeur Général :
– Directeur Administratif et Financier : M. Iverneau ILAMBI SAMOUANDA.
Présidence de la République Communiqué final SCM Page 33 sur 42
– Directeur du Recouvrement et du Contrôle : M. Liévin Pydige KENDJO.
SOCIETE DE PATRIMOINE
– Conseiller du Directeur Général : M. Justin BEKALE.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES CABINET DU MINISTRE DELEGUE
– Secrétaire Particulier du Directeur de Cabinet : M. Prince Melvy MOUNOMBI.
– Chargée d’Etudes : Mme Paula Vierin.
– Aide de Camp : Adjudant de Gendarmerie Landry Gildas KOUMBA KOUMBA.
– Agents de Sécurité :
MINISTERE DE L’EMPLOI, DE FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
CABINET DU MINISTRE DELEGUE
– Aide Camp : Marechal des Logis Chef-major Michel TSAMBA BOLLAERT.
– Agents de Sécurité :
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE
CABINET DU MINISTRE
– Conseiller Technique : M. Boris AYOUNET.
– Conseiller chargé de la Planification du Développement et des Finances Extérieurs : Mme Martine KOUMBA DOUMBENENY épouse MABIALA.
– Conseiller Technique M. Claude MBOUMBA MAKANGA en remplacement de M. Félix ONKEYA
CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS (CDC)
DIRECTION GENERALE
Directeur Général Adjoint : M. Christophe EYI
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, DU TRANSFERT DE TECHNOLOGIES, DE L’EDUCATION NATIONALE, CHARGE DE LA FORMATION CIVIQUE
CABINET DU MINISTRE DELEGUE
– Aide Camp : Brigadier Freddy Roland Fils NZENGUE.
– Agents de Sécurité :
MINISTERE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS
DIRECTION GENERALE DU BUDGET ET DES FINANCES PUBLIQUES
DIRECTION DE LA SOLDE
– Directeur : M. Jean Jacques BOUKA BOUKA.
– Directeur Adjoint : M. Thomas NTOUNTOUME NGWA
CAISSE DES PENSIONS ET DES PRESTATIONS FAMILIALES
DIRECTION GENERALE
– Conseiller du Directeur Général : M. Marc ABEKE.
MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS, DE L’EQUIPEMENT ET DES INFRASTRUCTURES
FONDS AUTONOME NATIONAL D’ENTRETIEN ROUTIER (FANER)
– Président du Conseil d’Administration : M. Toussaint NKOUMA EMANE.
MINISTERE DES TRANSPORTS
SOCIETE GABONAISE DES TRANSPORTS (SOGATRA)
– Conseiller du Directeur Général : M. Patrick GOMEZ.
OFFICE DES PORTS ET RADES DU GABON (OPRAG)
– Directeur Général : M. Godwin ALINI YANDJANGOYE.
– Conseiller du Directeur Général : Mme Laëtitia EDOU SIMA ;
MINISTERE DE l’HABITAT ET DE L’URBANISME
CABINET DU MINISTRE
– Chauffeur particulier : M. Roméo Pascal ANGOUE BIYI, en remplacement de M. Joachim MOUYOPA remis à la disposition de son administration d’origine.
MINISTERE DU PETROLE, DU GAZ ET DES MINES
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DES HYDROCARBURES
– Directeur Général : M. Edgard MBINA KOMBILA.
GABON OIL COMPAGNY (GOC)
DIRECTION GENERALE
– Directeur Général : Mme Odette NZABA MAKAYA.
Je vous remercie.