Le Nouveau Gabon

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Suite à l’attaque terroriste perpétrée au Nord du Burkina Faso dans la nuit du 4 au 5 juin dernier, le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a adressé un message de soutien à ce pays frère.

« J’exprime ma totale solidarité à l’endroit du Burkina Faso et son président, mon frère Roch Marc Christian Kaboré suite à l’attaque terroriste, particulièrement barbare, intervenue dans la localité de Solhan », a déclaré Ali Bongo Ondimba sur sa page Facebook le 6 juin.

Cette attaque perpétrée par des assaillants encore non identifiés a fait 160 morts selon des sources locales. Cette attaque est considérée comme la plus meurtrière de l’histoire du Burkina Faso depuis le début des violences djihadistes en 2015. Un deuil national de 72h a été décrété le 5 juin dans le pays.

Le Gabon et le Burkina Faso sont deux pays qui coopèrent dans plusieurs secteurs dont le transport aérien, la formation, le commerce. Pour renforcer cette coopération, le président de la République du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré a été reçu à Libreville le 26 février 2021 dans le cadre d’une visite de travail au Gabon.

Brice Gotoa

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Face à la recrudescence du phénomène, la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), alerte de nouveau contre des sociétés promettant des rendements financiers allant de 100 à 500%.

Fin mai, le président de la Cosumaf, Nagoum Yamassoum (photo), a publié une note mettant « en garde le public de la Cemac [Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad], contre la récurrence des activités de plusieurs acteurs, qui proposent d’investir et de placer des fonds contres des promesses de rendements élevés, sans disposer des agréments nécessaires ou proposent des tradings d’options sans y être autorisés ».

Certaines sociétés sont nommément citées dont notamment : Global Investment Trading (Liyeplimal), Highlife International Cameroon, Cameroon Invest, Timex Trading Cameroon, TJTM Cameroun et Tagus Investment. Toutes ces sociétés sont basées au Cameroun. Selon la Cosumaf, ces dernières procèdent à « la collecte irrégulière des fonds auprès du public, contres des titres de capital, des placements financiers, et dans de biens divers (immobilier, véhicules) avec des promesses de rendements allant de 100% à 500% de la mise initiale et dans des délais non raisonnables ».

D’après le gendarme financier, il s’agit-là des campagnes frauduleuses de collecte de fonds du public et de placements en violation de la législation en vigueur. Car, l’exercice de toute activité en lien avec l’appel public à l’épargne et les instruments financiers doit être soumis à l’agrément préalable de la Cosumaf, lequel agrément est matérialisé par une décision prise après instruction d’un dossier de demande d’agrément formulé par le requérant.

Récidivistes

La Commission rappelle les règles de vigilance à observer avant tout investissement : s’assurer que la société qui propose le produit est habilitée à le faire, et dispose d’un agrément ou d’un visa émis par l’autorité du marché financier, obtenir un maximum d’information par ses propres soins sur ladite société. « Aucun discours commercial ne doit faire oublier qu’il n’existe pas de rendement élevé sans risque élevé », martèle la commission.

Le 21 octobre 2020 déjà, la Cosumaf avait publié un communiqué mettant en garde le public camerounais, contre les activités de plusieurs acteurs, « qui proposent d’investir et de placer dans des produits financiers, sans disposer des agréments nécessaires ». Le gendarme financier avait alors publié une liste d’une vingtaine de sites récemment identifiés comme offrant des produits d’investissement sans autorisation. Les mêmes se retrouvent dans la nouvelle liste ci-dessous.

Cette nouvelle mise en garde intervient dans un contexte où, malgré les alertes de la Cosumaf, des sociétés sans agréments continuent de prospérer et d’attirer des publics appâtés par des rendements rapides et élevés. Ce qui n’est pas sans conséquence selon la Commission, car des cas d’escroquerie pourraient être déplorés si rien n’est fait. Ces sociétés qui promettent des montants faramineux en peu de temps utilisent en général le système de Ponzi ou pyramide de Ponzi.

C’est un montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants. Si l’escroquerie n’est pas découverte, elle apparaît quand les sommes procurées par les nouveaux entrants ne suffisent plus à couvrir les rémunérations des clients précédents.

Liste des sociétés épinglées

 bta gabon

Sylvain Andzongo

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De mai 2013 à 2020, le Gabon a procédé à 278 émissions de Bons du trésor assimilables (BTA) pour les besoins de gestion de sa trésorerie. Selon les informations du ministère gabonais de l’Economie, le montant cumulé de ces émissions se chiffre à 3015,62 milliards de FCFA.

Au cours de la période sous revue, indique la source, il ressort que les souscripteurs ont majoritairement préféré les BTA dont les maturités sont à court terme. Ainsi, « Les BTA à 13 semaines se chiffrent à 1555,77 milliards de FCFA, soit 51,7% du montant émis. Les BTA à 26 semaines avec un encours de 1142,79 milliards de FCFA représentent 37,9% du montant émis et les BTA à 52 semaines dont les émissions globales s’élèvent à 313,26 milliards de FCFA totalisent 10,4% des émissions de BTA ».

Particulièrement en 2020, les émissions de BTA ont été essentiellement concentrées sur les courtes maturités. En effet, sur 50 adjudications, le Trésor public a réalisé 24 adjudications de BTA à 13 semaines pour un volume de 344,7 milliards de FCFA, 21 adjudications de BTA à 26 semaines pour un volume de 272,0 milliards de FCFA et 5 adjudications de BTA à 52 semaines pour un volume de 44,80 milliards de FCFA.

A l’instar des années précédentes, relève le ministère de l’Economie, les Spécialistes en valeurs du trésor (SVT) affichent leur appétence pour les instruments à très court terme car ils permettent un retour rapide sur investissement. Par rapport à 2019, en 2020, les taux moyens pondérés ont respectivement varié à la hausse d’environ 5,24% pour les 13 semaines, 8,46% pour les 26 semaines et 7,46% pour les 52 semaines.

S.A.

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Sur la période 2021-2023, la Douane gabonaise projette de porter ses recettes de 307,7 milliards de FCFA en 2021 à 361,9 milliards de FCFA, soit une hausse de 54,2 milliards de FCFA (+14,9%).

Cet accroissement, selon l’administration douanière, serait expliqué par : « L’augmentation des recettes à l’exportation, soutenue par une progression du volume des exportations du minerai de manganèse et de bois débité, couplée à une amélioration de la taxation du droit de sortie du minerai de manganèse et des produits du bois ; L’accroissement des recettes à l’importation qui trouverait sa justification dans un meilleur suivi des exonérations ; L’amélioration de la prise en charge des marchandises au cordon douanier ».

Ces actions seront renforcées par les effets induits de l’implémentation du logiciel Sydonia World, ainsi que le renouvellement des équipements opérationnels. Selon la Direction générale des douanes et droits indirects, l’extension du portail électronique Sydonia World aux six postes douaniers de la région de l’Estuaire a permis de réduire les délais et procédures de traitement des déclarations en douane. Ce qui devrait impacter positivement le volume des ressources, explique la stratégie de mobilisation de recette.

En 2020, les recettes douanières du Gabon s’établissent à 333,3 milliards FCFA contre 263,1 milliards FCFA prévus dans la loi de finances, soit une augmentation de 70,1 milliards FCFA. Selon la Douane, cela s’expliquerait principalement par l’augmentation des droits et taxes de douanes à l’importation et à l’exportation.

Sylvain Andzongo

Le chantier de construction de la centrale solaire hybride de Ndjolé sera livré avec un an de retard. Après le rendez-vous manqué de 2020, « les travaux de cette mini-centrale, qui avaient été initiés par la Caisse des dépôts et consignations (CDC), devraient s’achever pour être livrés à la fin du mois de juillet 2021 au plus tard », annonce le ministre de l’Énergie et de l’eau, Alain Claude Bilié By Nze, sur sa page Facebook. Le membre du gouvernement ne donne pas les raisons du retard qu’accuse la réalisation de cet ouvrage construit par la société Ausar Energy, une filiale du groupe français Engie.

L’infrastructure composée de 1445 panneaux et onduleurs solaires, produira 400 Kwc d'électricité selon le ministère de l’Energie. Pour son exploitation, la CDC a conclu un contrat de location-vente de 15 ans de la centrale solaire avec la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG) qui assurera l’exploitation et la maintenance des équipements.

La durée de vie de cette centrale est de 25 ans selon les autorités. Sa mise en service a pour objectif premier de baisser le coût du kilowattheure au Gabon. En effet, le coût de production d’un kilowattheure dans la centrale solaire hybride est beaucoup plus faible, comparativement à l’énergie produite dans par les centrales thermiques. « Aujourd’hui, tout KW vendu par la SEEG dans les centres isolés comme Ndjolé est une perte considérable », explique la CDC. La nouvelle centrale permettra de réduire les coupures intempestives d'électricité dans cette partie du pays.

La centrale hybride de Ndjolé fait partie des projets hybrides lancés dans la cadre de la première phase du programme zéro diesel. Celle-ci porte sur la construction des centrales solaires dans les localités de Booué, Ovan, Mékambo, Medouneu, Bitam, Minvoul et Makokou. Soit 8 centrales d’une capacité cumulée de 2,2 kw pour un coût global de 4 milliards de FCFA.

SG

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A l'occasion de la session extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernements de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) consacrée à la situation politique et sécuritaire au Tchad, le président Ali Bongo Ondimba a été représenté le 4 juin 2021 à Brazzaville au Congo par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.

Selon la communication gouvernementale, il s'est agi de travailler à l’accompagnement de la transition tchadienne et à la mise en place des mécanismes destinés à prévenir la propagation de toute menace sécuritaire dans la sous-région.

« Le Gabon, par la voix de son Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a réitéré son engagement constant et obstiné en faveur du maintien de la paix et la stabilité en Afrique centrale, chères au président de la République, Ali Bongo Ondimba. La pacification de notre espace communautaire est un facteur décisif pour son développement et la prospérité des populations », renseigne le communiqué.

Cette rencontre de la CEEAC est la toute première des chefs d’Etat de la sous-région depuis le décès du président Idriss Deby Itno le 20 avril dernier. Après 30 ans de pouvoir, le défunt président tchadien avait succombé à ses blessures infligées « sur le champ de bataille » contre les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact). Il venait tout juste d’être réélu pour un sixième mandat.

Après sa mort, Idriss Deby Itno a été remplacé par son fils de 37 ans, le général Mahamat Idriss Deby. Ce dernier est à la tête d’un conseil militaire de transition. Une prise de pouvoir dénoncée par la société civile et l’opposition tchadiennes qui la qualifie de « coup d'Etat institutionnel ». Le 4 juin à Brazzaville, les chefs d’Etat et de gouvernement ont tout simplement pris acte de la suspension de la Constitution du Tchad et de la formation du Conseil militaire de transition. Ils ont par ailleurs choisi d’accompagner le Tchad sur le chemin de la démocratie et ont recommandé une transition dans les 18 mois ainsi qu’un dialogue inclusif dans les meilleurs délais.

Brice Gotoa

 

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Après seulement cinq mois à la tête de la mairie de Libreville, Eugène Mba dépose son écharpe et rend les clefs de la mairie. Il a démissionné de ses fonctions de maire depuis le 1er juin dernier, selon certaines sources à la mairie de Libreville.

Suite à cette démission, le gouverneur de l’Estuaire, Marie Françoise Dikoumba, a convoqué le conseil municipal « en session extraordinaire le jeudi 17 juin 2021 à 9 heures dans la salle du conseil municipal, en vue de la notification de la démission du maire de la commune de Libreville », renseigne un communiqué de la mairie.

Les raisons de la démission de l’édile sortante de cette commune n’ont pas été dévoilées. Mais elle intervient environ deux semaines après des accusations de détournements de fonds destinés au règlement des travaux d’assainissement de la capitale. Il s’agirait d’une enveloppe de 337,9 millions de FCFA décaissée par la mairie de Libreville au profit de l’entreprise Jeta Groupe pour le nettoyage des caniveaux. Des accusations du reste démenties par la mairie. Cependant, au lendemain de ce démenti, Eugène Mba avait lancé les travaux de curage de caniveaux dans Libreville avec l’entreprise Jeta groupe.

Membre du Parti démocratique gabonais (PDG), parti au pouvoir, Eugène Mba a été élu maire de Libreville le 29 décembre en remplacement de Serge Williams Akassaga Okinda qui assurait l’intérim, après la destitution de Léandre Nzue en septembre 2020. Ce dernier est incarcéré depuis le 15 septembre 2020 à la prison centrale de Libreville pour association des malfaiteurs, détournement des deniers publics… Finalement, il n’aura tenu que cinq mois à cette fonction.

Sandrine Gaingne

 

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A partir du 15 juin 2021, les voyageurs en provenance d'autres pays à destination du Gabon observeront un confinement de 24 heures dans un hôtel sélectionné par les autorités gabonaises. Les coûts d’hébergement de ce confinement seront à la charge des voyageurs eux-mêmes.

« Les réservations se feront sur un site prévu à cet effet à la charge du voyageur. Seront exemptées toutes personnes ayant une carte de vaccination à la Covid-19 », précise l’Agence gabonaise de développement et de promotion du tourisme et de l’hôtellerie (Agatour) qui a présenté le 3 juin dernier ce dispositif de confinement aux responsables des compagnies aériennes desservant Libreville.

D’après l’exposé de l’Agatour, les voyageurs qui arrivent au Gabon feront un test PCR d’un coût de 20 000 FCFA à l’aéroport, ensuite, ils seront acheminés dans leur hôtel à bord d’un bus pour le confinement. Après les 24 heures prévus, les voyageurs feront un nouveau test de dépistage et ne sortiront du confinement que si le test est négatif. Et dans le cas contraire, ils seront suivis par le personnel sanitaire jusqu’à la guérison.

Ces précautions d’après le gouvernement gabonais sont prises pour limiter la propagation du virus dans le pays et particulièrement des nouveaux variants de la Covid-19. Le variant britannique du virus a déjà été détecté dans le pays en février dernier et les autorités disent vouloir rester prudentes.

Le Gabon durcit les mesures barrières pour les voyageurs internationaux alors que dans le même temps, ces mesures ont été allégées dans le pays depuis quelques jours. Le couvre-feu est passé de 18 heures à 21 heures les bars et motels qui étaient fermés depuis le mois de mars 2020 ont rouvert.

Ces mesures d’allègements ont été prises en raison de la réduction des cas de contamination quotidienne à la Covid-19 dans le pays. D’après le président de la République, Ali Bongo, depuis plusieurs semaines, le nombre de contaminations s’est stabilisé autour de 50 par jour. « Ce résultat, dont nous pouvons nous réjouir, est résolument le fruit d’un effort collectif. C' est la somme de décisions difficiles, mais courageuses et responsables, prises très tôt… Toutefois, nous devons rester prudents ». Aussi, les autorités gabonaises appellent les populations à continuer à respecter les gestes barrières.

Sandrine Gaingne

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L’Agence gabonaise d’études d’observations spatiales (Ageos) informe ce 4 juin qu’elle a lancé les travaux de mise en place d’un l'Observatoire spatial du climat dont l’appellation en anglais est Spatial Climate Observatory (SCO).

« L’initiative du SCO Gabon est lancée à la suite de l’adhésion officielle du Gabon au SCO international via l’Ageos en octobre 2019. Elle est un support technique et scientifique performant au service du Conseil national du climat et de l’ensemble des acteurs impliqués dans les questions relatives du climat au Gabon et dans la sous-région Afrique centrale », explique l’Agence gabonaise.

Elle souligne qu’en utilisant les outils d’observation de la terre par satellite, combinés aux données de terrain et modèles, le SCO Gabon va fournir aux utilisateurs et aux décideurs les outils et les capacités pour étudier, surveiller et s’adapter aux impacts du changement climatique aux échelles locales et régionales.

Lors de la Cop21 à Paris en 2015, 197 pays, dont le Gabon, se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à maintenir le réchauffement climatique sous la barre de 2% d’ici 2100. Dans le but d’atteindre cet objectif, à l’initiative du Centre nationale d’études spatiales (CNES), une déclaration signée le 17 juin 2019.

Cette déclaration qui prend le nom de Spatial Climate Observatory (SCO) est signée par un ensemble d’acteurs regroupant des Agences spatiales, des organisations internationales, des ONG, les institutions gouvernementales, des centres de recherches et universités.

S.A.

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La direction générale du Commerce (DGC) compte désormais 50 nouveaux officiers de police judiciaire (OPJ) à compétence spécialisée parmi lesquels Jean François Yanda, le patron de ce service. Ils ont prêté serment le 29 mai 2021 devant le Tribunal de première instance de Libreville. « Le serment n'est pas une formalité administrative. C'est un engagement personnel que vous venez de prendre devant la justice pour remplir votre fonction de manière loyale et surtout d'observer de façon permanente les devoirs inhérents à votre charge. Il y a donc là une rupture de comportement entre l’agent profane et celui désormais assermenté », a indiqué le Président du Tribunal à l'endroit des nouveaux officiers de police judiciaire (OPJ).

En prêtant serment, les nouveaux agents s‘engagent donc à traquer les commerçants et autres opérateurs économiques qui foulent au pied la réglementation en vigueur. Ils devront à ce titre, entre autres, identifier et recenser les opérateurs économiques, juguler le commerce informel et réprimer les pratiques illicites et anticoncurrentielles, vérifier le bien-fondé des pénuries des produits de base pour éviter toute spéculation.

Sur ce dernier point précisément, une mission conjointe de la direction générale de la concurrence et de la consommation et la DGC sur la vérification des prix et des stocks des produits de première nécessité a débuté à Libreville le 20 mai dernier. Ces contrôles qui concernent au premier rang les importateurs, les grossistes, les supermarchés et les commerces de proximité, permettront, selon le ministère du Commerce, d’établir que le respect des prix et la disponibilité des produits dans les différents commerces sont effectifs. Et les commerçants véreux pour leur part seront sanctionnés par des amendes.

A en croire le ministère du commerce, depuis 2013 que les officiers de police judiciaire n’avaient plus prêté serment au Gabon.

SG

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