Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Conseil d’administration de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) s'est réuni le 09 juin par visioconférence, sous la présidence du Congolais Ludovic Ngatse, ministre Délégué aux Finances et au budget.

« Examinant les comptes clos de l’exercice 2020, le Conseil d’administration a d’emblée relevé les bonnes performances réalisées par la Banque malgré le contexte marqué par la pandémie de la Covid-19. En effet, les activités déployées en 2020 se traduisent par un résultat net bénéficiaire 9,8 milliards de FCFA, soit 153% des prévisions budgétaires », apprend-on de l’institution financière qui a pour membres phares : le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad. 

Cette performance, explique la Banque, est à l’image des activités menées tout au long de l’exercice 2020, malgré un contexte sanitaire difficile marqué par la Covid-19. A cet effet, le conseil a enregistré une forte progression de demandes de financements (63 en 2020 contre 18 il y a 4 années). Dix-neuf financements ont été approuvés pour un montant de 186 milliards de FCFA qui ont permis la création de 4 600 emplois et impacté 24 millions de personnes par le financement de la lutte contre la Covid-19.

En outre, la Bdeac déclare avoir décaissé en 2020 un montant de 118 milliards de FCFA en faveur des opérateurs économiques de la Cemac, contre 49 milliards de FCFA décaissés en 2019. Les administrateurs se sont également réjouit du volume des ressources mobilisées par la Banque en 2020 (249 milliards de FCFA) ainsi que la bonne qualité du portefeuille dont les créances performantes représentent 96,8%.

S.A.

Pour l’année 2021, l'Assemblée générale ordinaire de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa) a approuvé un budget de 299 millions de FCFA. Ce budget est en hausse de 61 millions de FCFA (25,63 %) par rapport à celui de 2020 qui était de 238 millions de FCFA.

Selon la Fegasa, cette enveloppe permettra de redynamiser le fonctionnement de la fédération et du secteur des assurances au Gabon.

L’assemblée générale de la Fegasa a également approuvé les comptes de 2020 qui font ressortir une « situation financière satisfaisante, elle affiche à la clôture des comptes au 31 décembre 2020 un solde de 84 millions, avec une trésorerie disponible de 98 millions de FCFA », explique le président de la Fégasa, Andrew Gwodog.

Une situation financière jugée « satisfaisante » malgré un contexte difficile marqué par la crise de la Covid-19 qui a affecté les entreprises et l’économie du pays.

Globalement, le secteur des assurances a été résilient au cours de l’année 2020 en dépit de cette situation. Selon les données de la Fegasa, contrairement aux prévisions pessimistes inspirés par la pandémie de la Covid-19, le chiffre d’affaires du secteur a progressé de 2,6% pour se situer à 104,1 milliards de FCFA au 31 décembre 2020 contre 101,1 milliards de FCFA en 2019. Un chiffre d’affaires soutenu par la branche vie.

S.G

Lire aussi:

Assurance : la Fegasa plaide pour la couverture obligatoire dans les marchés publics

Le marché des assurances au Gabon pèse 104 milliards de FCFA, en hausse de 2,6% en 2020 malgré la Covid-19

Dans les prochains jours, la Douane et le Conseil gabonais des chargeurs vont procéder à la signature d'un contrat de partenariat pour la sécurisation des recettes de l'Etat.

C’est ce qui ressort d’une réunion tenue le 9 juin 2 à la Direction générale des douanes et droits directs entre Pierre Moise Mba, directeur général du Conseil gabonais des chargeurs (CGC) et son homologue des Douanes, Boris Admina Atchoughou.

« Cette rencontre constitue le prélude à la signature d'un contrat de partenariat entre les deux administrations. Il s'agit d'une convention d'envergure qui permettra aux deux administrations d'améliorer l'échange d'informations et le renforcement des mécanismes de contrôle ». Le Directeur général du CGC, porteur dudit projet, a expliqué que « cette collaboration étroite permettra de lutter contre les fraudes massives qui entraînent une perte importante dans les recettes de l'État ».

Par exemple, la CGC qui est une structure s’occupant du transport des marchandises pourrait partager ses données et l’administration douanière à son tour les croisera afin de faire un maillage autour des opérateurs économiques parfois tentés de ne pas s’acquitter des droits en vigueur.

Cette coalition Douane-CGC intervient dans un contexte où, selon une enquête administrative interne des Douanes, d’importantes sommes sont détournées des caisses du Trésor public. Au final, le manque à gagner pour l’Etat s'élève en dizaines de milliards de FCFA chaque année.

Les recettes douanières attendues au Gabon sont chiffrées à 333,3 milliards FCFA 2021 contre 263,1 milliards FCFA prévus dans la loi de finances 2020, soit une augmentation de 70,1 milliards FCFA. Cette progression, indique l’administration douanière, s’expliquerait principalement par l’augmentation des droits et taxes de douanes à l’importation et à l’exportation.

S.A.

Lire aussi:

Gestion du fret aérien : vers une coalition entre le Conseil des chargeurs et l'autorité aéronautique au Gabon

Christel Bories, présidente directrice générale du groupe français Eramet a été reçue le 9 juin 2021 par le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba. Au centre des échanges les activités de la multinationale avec ses deux filiales au Gabon : la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) et la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog).

« Nous avons échangé au sujet des investissements à consentir pour améliorer la voie de chemin de fer, une infrastructure essentielle opérée par la Setrag qui est une filiale de la Comilog », peut-on lire sur la page Facebook d’Ali Bongo Ondimba.

Cette rencontre intervient dans un contexte où de nombreux déraillements sont enregistrés sur le chemin de fer depuis 2020. Le dernier accident en date est la collision latérale entre deux locomotives de la Setrag le 26 mai dernier, à la gare marchandise de Moanda, ville minière du Gabon. Ces incidents devenus « réguliers » ont pour conséquences, à chaque fois, des suspensions du trafic à cause de l’état du chemin de fer.

Pour réduire ces accidents et remettre à niveau le chemin de fer gabonais, un vaste programme de réhabilitation cette voie conjointement financé par l’Etat et la Setrag, est en cours. Un budget de 333 milliards de FCFA a été arrêté pour le financement de ce programme de remise à niveau. L’objectif du Gabon est de réhabiliter et moderniser les structures et infrastructures du chemin de fer, vieux de plus de 40.

Brice Gotoa

Lire aussi:

Transgabonais : la Setrag va produire un million de traverses en béton pour la réhabilitation de la voie

Accidents ferroviaires : la série noire des déraillements se poursuit à la Setrag

Le ministre gabonais du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa prend part à la 4ème édition du Sommet international du pétrole qui se déroule du 7 au 10 juin 2021 à Abuja au Nigéria. L’événement placé sous le thème « de la crise aux opportunités : nouvelles approches de l’avenir des hydrocarbures », est une occasion pour présenter les opportunités du Gabon en ce qui concerne les énergies propres telles que le gaz naturel.

« Nous sommes tout à fait conscient de la transition qui est en train d’être initiée à partir du pétrole principalement vers d’autres énergies propres, énergies renouvelables. En parlant d’énergies propres ou renouvelables, nous avons donc le gaz », a déclaré Vincent de Paul Massassa.

Selon la direction générale du trésor français, le Gabon détient des réserves prouvées de gaz naturel à hauteur de 28,3 milliards de mètres cubes, essentiellement sous forme de gaz associé, mais n’en fait actuellement qu’un usage limité, puisque plus de 90% de sa production est réinjectée dans le sous-sol, ou brûlée, faute de débouchés économiques. Et « le Gabon est engagé dans une politique qui vise à promouvoir le gaz tout en sachant que dans le passé nous étions plus orientés vers la production pétrolière. Actuellement, nous sommes à la recherche de son développement et toutes nos recherches sont basées sur son exploration et son exploitation », poursuit le membre du gouvernement.

Pour mieux présenter les objectifs visés par le Gabon pour ce qui concerne le développement de son gaz, le ministre Vincent de Paul Massassa a expliqué la stratégie gazière contenue dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) du Gabon. Celle-ci consiste à mettre en place des mécanismes et des infrastructures nécessaires à la transition qui est en train d’être initiée à l’échelle mondiale pour partir du pétrole vers d’autres énergies propres.

Selon le ministère du Pétrole, du Gaz et des Mines, la pandémie n'a pas eu un gros impact direct sur la production pétrolière gabonaise. A fin 2020, la production nationale de pétrole brut a fléchi de 1,2% pour se situer à 10,766 millions de tonnes métriques (78,7 millions de barils), selon la dernière Note de conjoncture du ministère de l’Economie.

Brice Gotoa

Lire aussi:

Produits pétroliers: la SGEPP renforce sa capacité de stockage en gaz butane

Le Gabon vient de recevoir 10 000 doses du vaccin de fabrication russe Spoutnik V, selon le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong. Ce premier lot de vaccin a été acheminé à l’OPN (l'Office national pharmaceutique) pour conservation à moins 20 °C. « Le Comité national de vaccination vous donnera dans les prochains jours plus de précisions sur le démarrage de son utilisation », a déclaré le ministre au cours de sa traditionnelle conférence de presse sur la situation épidémiologique.

Avant ce stock de vaccin russe, le Gabon a réceptionné en deux vagues 400 000 doses de vaccin chinois Sinopharm qui sont actuellement inoculés à travers le pays. Au début de cette campagne de vaccination en mars 2021, les populations ont manifesté peu d’engouement pour ce traitement préventif contre le Covid-19. Seulement 14 000 personnes vaccinées à fin mai 2021. Mais la situation semble s’améliorer depuis le discours du président de la République du 28 mai dernier.« Nous observons un fort engouement et une forte fréquentation dans les centres de vaccination dans toutes les provinces du Gabon. La moyenne journalière des personnes vaccinées est passée de 400 à 1 000 par jour », s’est satisfait le ministre de la Santé.

Les autorités gabonaises envisagent d’ouvrir d’autres centres de vaccination aussi bien dans les capitales provinciales que dans les départements à l’effet de mieux répondre à la demande actuelle de la population. Selon le Comité national de vaccination contre la Covid-19 (Copivac), depuis le lancement de la campagne nationale de vaccination, au total 23 260 personnes éligibles ont été vaccinées. « Notre objectif est de vacciner 50% de la population gabonaise. C'est pourquoi nous recommandons à toute personne éligible de se faire vacciner », a conclu Dr Guy Patric Obiang Ndong.

Brice Gotoa

Lire aussi:

Covid-19 : le Gabon érige la vaccination comme laissez-passer pour se mouvoir sans aucune restriction

Covid-19 : 215 000 nouvelles doses de vaccins chinois et russes attendues au Gabon (Jessye E. Ekogha)

Covid-19 : le Gabon devient le 29e pays au monde et le 4e en Afrique à autoriser le vaccin russe Sputnik V

L’emprunt obligataire de l’Etat gabonais « EOG 6% net 2021-2026 » de 175 milliards de FCFA lancé le 27 mai 2021 a été souscrit à hauteur de 188 milliards de FCFA, a appris Le Nouveau Gabon auprès d’une source proche du ministère de l’Economie. Soit 13 milliards en plus sur le montant de départ recherché par l’Etat gabonais.

Dans cette enveloppe, 98 milliards de FCFA vont servir au paiement de la dette intérieure, apprend-on auprès de la même source, sans plus de détails sur les souscripteurs de cet emprunt qui est rémunéré au taux d’intérêt de 6% par an pour une maturité de cinq ans.

Dans un communiqué rendu public ce 9 juin 2021, le ministre de l’Economie a salué le succès qu’a connu cette levée de fonds auprès des investisseurs de la Cemac.

«Le succès de cette opération illustre la confiance que les investisseurs placent dans l’action du gouvernement à travers le Plan d’accélération de la transformation (PAT) qui constitue le cadre de mise en œuvre des réformes et des projets prioritaires en vue de renouer avec la croissance post-Covid et de renforcer le modèle social gabonais », indique  Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou.

Les fonds mobilisés dans le cadre de cette opération devraient servir au remboursement de la dette intérieure du Gabon et financer le plan d’accélération de la transformation de l’économie du pays. Notamment, « par la restauration de la capacité d’autofinancement des entreprises locales tout en maintenant un niveau appréciable de l’investissement public », soutient le ministère de l’Economie.

Cet emprunt a été arrangé par Emrald Securities Services (ESS bourse) avec comme co-arrangeurs CBC bourse, Afriland First Bank, Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig) et EIC d’Ecobank.

Sandrine Gaingne

Lire aussi:

Ali Bongo reçoit le PDG de BGFIBank alors que le Gabon tente de mobiliser 175 milliards de FCFA

Cemac : le Gabon tente finalement de mobiliser 175 milliards de FCFA pour payer la dette intérieure

Cemac : l’opération de mobilisation de 200 milliards de FCFA du Gabon connait un retard à l’allumage

Les services du Fonds monétaire international (FMI) ont annoncé, le 9 juin 2021, avoir conclu avec le gouvernement gabonais un accord sur un programme de trois ans au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC), après celui qui s’est achevé en juin 2020.

C’est un accord dont l’objectif est de « soutenir la politique économique et les efforts de réformes du gouvernement visant à renforcer la réponse du pays à la pandémie de Covid-19, et à jeter les bases d’une croissance forte, durable et inclusive », informe l’institution de Bretton Woods dans un communiqué officiel.

Ce MEDC financera également le nouveau programme de relance économique du Gabon qui est soutenu par le FMI et qui va s’appuyer sur cinq piliers essentiels. Notamment, « réaliser un assainissement budgétaire pour assurer la viabilité de la dette tout en protégeant la croissance, l’environnement et les populations les plus vulnérables ; améliorer le cadre et la gestion des finances publiques ; renforcer la gestion de la dette publique ; consolider la stabilité et l’inclusion financières ; et améliorer la gouvernance, promouvoir la lutte contre la corruption, et instaurer un climat favorable aux affaires », énumère le FMI.

Engagements

Pour le succès de ce programme le Gabon a donc pris plusieurs engagements auprès de l’institution. Dans les détails, les autorités se sont engagées à prendre des mesures importantes pour réduire les dépenses fiscales et accélérer la numérisation de l'administration fiscale, accroître la transparence dans la gestion des entreprises publiques et dans le secteur pétrolier. « Dans ce contexte, les autorités se sont notamment engagées à mettre tout en œuvre pour rejoindre l’initiative pour la transparence des industries extractives d'ici décembre 2021. Le renforcement des efforts de lutte contre la corruption, le développement du secteur financier et la promotion d’un environnement propice aux affaires sont également des priorités essentielles. Enfin, l'engagement des autorités à utiliser le levier des finances publiques pour favoriser la transition écologique du pays est le bienvenu », explique le communiqué du FMI.

Avant de parvenir à cet accord, une mission du FMI a tenu des réunions virtuelles avec les autorités gabonaises du 1er mai au 7 juin pour discuter du soutien du FMI à leur programme de réformes. L'accord pour ce nouveau programme triennal sera soumis à l'approbation de la direction du FMI et à l'examen du Conseil d'administration dans les semaines à venir, soutient l’institution. Une fois validée par le Conseil d’administration, le Gabon pourrait obtenir du FMI, entre 2021 et 2023, des financements dont les montants restent à dévoiler.

Sandrine Gaingne

Lire aussi:

Le Gabon devrait conclure un nouveau programme avec le FMI avant le 15 juillet

Cemac : les pays appelés à conclure dans les meilleurs délais des programmes de 2e génération avec le FMI

Plan d’accélération de la transformation : Le FMI pourrait apporter de nouveaux appuis financiers au Gabon

Olam Palm Gabon, filiale locale du groupe singapourien Olam international, a repris le 8 juin dernier l’approvisionnement des marchés de Lambaréné dans la province du Moyen Ogooué, après une rupture qui a duré quelques jours, apprend-on au ministère du Commerce. Un communiqué de ce département ministériel annonce en effet qu’après des concertations avec les acteurs du secteur, un stock de ce produit a été livré aux commerçants de Lambaréné.

« Ce sont ainsi, 23 tonnes d’huile pour 4 clients qui ont été immédiatement livrées hier, mardi 8 juin, 2021 », soutient le ministère du Commerce.

Pour le cas de Libreville et de Port-Gentil qui font également face à ces ruptures d’approvisionnement, le ministère annonce que des mesures sont en train d’être trouvées également. « Les équipes du ministère sont à l’œuvre, en concertation avec les acteurs du marché, pour pallier tous les cas de rupture d’approvisionnement constatés ces derniers jours notamment à Libreville et Port-Gentil », rassure le ministère du Commerce.

Dans cette sortie, l’autorité tutélaire de l’activité commerciale ne donne pas les raisons de la pénurie, mais rassure que « l’approvisionnement normal du marché devrait reprendre régulièrement dorénavant. Le ministère rassure les consommateurs que la production d’huile est suffisante pour couvrir les besoins nationaux ».

Chez Olam Palm, le plus grand producteur durable d’huile de palme sur une concession d’une superficie totale de 202 000 ha au Gabon, l’on n’a pas pu obtenir plus d’informations sur les raisons de ces ruptures ainsi que la garantie de l’approvisionnement régulier du marché gabonais.

Selon les données du ministère de l’Economie, le Gabon a produit 70 340 tonnes d’huile de palme brute en 2020, en augmentation de 27,6%. Et pour 2021, le pays compte en produire 91 000 tonnes en 2021, en hausse de 16,6%.

SG

Lire aussi:

Le Gabon projette de produire 91 000 tonnes d’huile de palme brute en 2021, en hausse de 16,6%

Le Gabon a produit 70 340 tonnes d’huile de palme brute en 2020, en augmentation de 27,6%

Les ventes gabonaises du secteur hors pétrole ont augmenté de 13,8% en 2020, soutenues par les mines et l’huile de palme

Le producteur britannique de pétrole et de gaz Tullow Oil, a annoncé avoir reçu un versement de 39 millions de dollars de Panoro Energy pour la cession de ses 10% dans le champ Dussafu situé au large du Gabon. Cette opération porte à 17,5 % la participation directe de Panoro dans le permis Dussafu Marin.

« Les paiements ont été financés par un tirage de 35 millions de dollars au titre de la facilité de crédit de 90 millions de dollars, arrangée par Trafigura et avec la Mauritius Commercial Bank en tant qu'arrangeur principal mandaté et agent de la facilité, et le solde des fonds de capitaux propres », explique le groupe Panoro. Il a aussi signalé un autre paiement de 5 millions de dollars de contrepartie conditionnelle liée à la vente de ses actifs en Guinée équatoriale.

Conformément à l’accord de vente signé en février dernier, la transaction liée à Dussafu comprend des paiements conditionnels en espèces pouvant atteindre 24 millions de dollars. Cette option sera débloquée lorsque la production commencera sur les découvertes d’Hibiscus et de Ruche en 2023 et sera égale ou supérieure à 33 000 barils par jour sur une période continue de 60 jours, pour un baril moyen de 55 dollars.

Quoiqu’il en soit, ce versement de Panoro met fin à l’accord entre les deux parties sur la zone de Dussafu.

« La réalisation de cette transaction est la dernière étape de notre programme de vente d'actifs en Ouganda, en Guinée équatoriale et au Gabon. Ces ventes ont fourni plus de 700 millions de dollars de liquidités et ont contribué à la fois à réduire notre base de coûts et à soutenir notre refinancement complet. En l'absence d'échéances de dette significatives jusqu'en 2025, Tullow dispose de la stabilité financière nécessaire pour mener à bien son plan d'affaires. », a commenté Rahul Dhir, directeur général de Tullow Oil.

Il faut rappeler que l’accord a obtenu toutes les approbations réglementaires ainsi que les approbations habituelles de tiers. Tullow continue de détenir une importante position non exploitée au Gabon dans 23 autres licences et planifie actuellement de futurs investissements dans ce portefeuille.

Olivier de Souza

 

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.