Le Nouveau Gabon

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Une enquête a été ouverte à la suite de l’accident qui a tué six personnes à Mouila dans la province de la Ngounié, a annoncé le ministre des Transports Brice Paillat. Selon le membre du gouvernement cette investigation permettra de déterminer les causes et les circonstances de cet accident présenté comme l’un des plus meurtriers depuis le début de cette année au Gabon.

L’accident est survenu hier 21 juin 2021 sur la route nationale n°1 entre les villes de Mouila et de Ndendé. « Il s’agit d’une collusion entre une camionnette de type Canter et un camion grumier de marque Volvo roulant en convoi. Le choc occasionné par ce heurt et la perte consécutive de contrôle par le conducteur de la Canter à bord duquel se trouvaient des employés de la société Olam ont entrainé outre des dégâts matériels importants, des blessés graves et malheureusement des pertes en vie humaines. Le bilan provisoire établit par les services compétents fait état de six décès, 19 blessés dont 7 grièvement », explique Brice Paillat.

Les blessés sont actuellement pris en charge dans les centres hospitaliers de Mouila et des villes environnantes. « Nos équipes et nos médecins, ainsi que notre logistique, sont mobilisés au chevet des personnes impactées », a indiqué Olam Palm Gabon (OPG) dans un communiqué.

A la suite de ce drame, le ministre de l’Agriculture qui est par ailleurs originaire de la province de la Ngounié, a exprimé sa tristesse sur twitter. « Je partage la peine des familles aussi durement affligées : nous sommes tous parents, nous sommes tous en deuil ».

D’après les données de la direction générale de la Sécurité routière, le Gabon a enregistré en 2 800 accidents de la route 2020, contre 2 128 l’année précédente.

SG

Le syndicat libre des commerçants du Gabon (Sylicog) exige une meilleure organisation de l’opération de restauration de la voie publique dans le Grand-Libreville. Le syndicat juge les actions des casse « trop brusques » et demande au gouvernement d’accorder un sursis aux occupants épinglés. Selon nos confrères du journal gabonais L’Union, le Sylicog conditionne la reprise des casses par l’aménagement de nouveaux sites de vente pour les commerçants touchés par cette mesure.

« Cette décision est trop brusque. Nous avons l’impression qu’elle n’a pas fait l’objet d’une étude au préalable. On n’a pas impliqué les partenaires sociaux, encore moins les commerçants. Nous ne refusons pas de partir, nous demandons juste au gouvernement de faire les choses de manière plus organisée. Donner un ultimatum de 48 heures aux commerçants des trottoirs est surréaliste », a déclaré Djos Kierigouo, président du Sylicog.

Selon lui, la majorité des personnes qui occupent ces espaces sont des personnes économiquement faibles, qui n’ont pas les moyens de s’installer dans des marchés. « Comment feront-elles, où iront-elles ? Si la mairie n’a construit aucun marché, ce n’est pas la faute de ces personnes qui occupent les trottoirs. Les déguerpir sans mesures d’accompagnement les jette dans la précarité, pourtant combattue quotidiennement par les pouvoirs publics », a-t-il ajouté.

Cette sortie du Sylicog intervient à la suite de la décision du gouvernement invitant certains opérateurs économiques et particuliers à libérer, sous 48 heures, le domaine public, qu’ils occupent de façon anarchique dans le Grand Libreville.

L’opération de restauration de la voie publique dans le Grand Libreville consiste à débarrasser les espaces publics de tout ce qui les encombre, notamment les étals de commerces, les épaves de véhicules, les garages, et ateliers de vulcanisation, les kiosques et autres terrasses qui obstruent le passage des piétons.

Débutée le 20 juin 2021, sous la houlette des ministères de l’Intérieur et de la Défense nationale, cette initiative a déjà permis de désengorger la route Nationale 1 à son point kilométrique 12.

Brice Gotoa

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A l’horizon 2023, le Gabon compte réduire sa production de pétrole à 74,4 millions de barils (10,1 millions de tonnes) d’ici 2023. Soit une coupe d’à peu près 100 mille tonnes par rapport aux 10,2 millions de tonnes respectivement projetées dans la récente loi de finances rectificative de l’année 2021 et pour l’exercice budgétaire 2022.

En 2020, la production pétrolière du Gabon avait déjà fléchi de 1,2% pour se situer à 10,766 millions de tonnes métriques (78,7 millions de barils), d'après la note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale.

Si les autorités gabonaises ne justifient explicitement cette baisse progressive des volumes de brut forés, celle-ci est tout de même logique puisque le pays envisage de réduire sa dépendance vis-à-vis de l’or noire d’ici 2025. Comme le prévoit le Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise lancé en janvier 2021, l’atteinte de cet objectif se traduira par l’accélération de la diversification de l’économie gabonaise en faisant passer d’ici 2025, le poids du secteur pétrole dans son PIB en dessous des 20%, contre 33% aujourd’hui.

« Si la part du pétrole dans notre économie doit être réduite, nous devons l’atteindre par l’augmentation significative des contributions des autres secteurs, tout en maintenant au maximum la contribution actuelle du secteur pétrolier, malgré nos champs vieillissants », explique le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda lors du lancement du PAT.

Dans sa stratégie, le Gabon veut aussi produire localement plus de 50% de sa consommation alimentaire. Car, selon des chiffres du ministère de l’Agriculture, les importations de denrées alimentaires engloutissent chaque année près de 550 milliards FCFA au Gabon. Les autorités prévoient également l’amélioration de la productivité et la diversification des débouchés de la filière bois, le développement des filières agro-industrielles exportatrices, le relèvement du secteur des BTP, à travers une reprise en main de la production des matériaux de construction…

Malgré la baisse de 1,2% des productions enregistrée en 2020 du fait de la crise sanitaire entre autres, le pétrole demeure le premier contributeur au budget national.

Sandrine Gaingne

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Le Gabon a bouclé le remboursement de l’emprunt obligataire « EOG 6,5% Net 2016 – 2021 » de 98 milliards de FCFA, émis en 2016. Cette opération a été soldée le 9 juin dernier par le remboursement de la cinquième et dernière échéance, d’un montant de 35,9 milliards de FCFA. Soit 33,7 milliards de FCFA pour le principal et 2,1 milliards de FCFA, renseigne un communiqué de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

« La finalisation du remboursement du montant mobilisé dans le cadre de l’opération d’emprunt obligataire de 2016 s’inscrit dans la stratégie de gestion active de la dette publique. Sa mise en œuvre apporte des résultats probants qui attestent de la crédibilité de la signature du Gabon » a commenté ce 21 juin 2021, le ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou.

D’une maturité de cinq ans pour un taux d’intérêt de 6,5%, cet appel public à l’épargne avait été sursouscrite à hauteur de 138%. Soit une mobilisation de 134,9 milliards de FCFA que le Gabon avait totalement retenue. Ces ressources avaient été mobilisées pour permettre au Gabon de financer des projets d’infrastructures à Libreville, Port-Gentil, Franceville, Oyem et Bitam. Notamment, la construction de routes, la sécurisation des réseaux électriques et de télécommunications, la réhabilitation des centres de santé publics. Cette enveloppe a également servi au drainage des eaux pluviales, ainsi qu’aux travaux aux abords des stades devant accueillir la coupe d’Afrique des nations (CAN) 2017.

Cet emprunt avait été co-arrangé par Attijari Securities Central Africa (ASCA) et BGFI Bourse. Mais, au moment où le Gabon tourne la page de cet emprunt obligataire, le pays peine à honorer certains de ses engagements vis-à-vis des entreprises locales. Et d’ailleurs, l’emprunt obligataire « EOG 6% net 2021-2026 » lancé le 27 mai dernier va servir, entre autres, à rembourser la dette intérieure du pays. Notamment l’apurement des moratoires en portefeuille à la Direction générale de la dette (DGD), à l’issue des travaux de vérification et de certification du service engagés par la Task-force présidentielle pour le règlement de la dette intérieure.

Sandrine Gaingne

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Le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, vient de procéder à l’installation du nouveau directeur général (DG) de l'Office ports et rades du Gabon (Oprag), Godwin Alini Yandjangoye.

Au cours de la cérémonie d’installation, il a été recommandé au nouveau DG de « mener à bon port » la barque Oprag qui doit procéder à la réalisation de chantiers structurants en 2021. L’Office doit notamment poursuivre les travaux de modernisation des infrastructures portuaires du pays et maintenir la croissance des activités portuaires. Dans ce sens, le conseil d’administration a voté, le 18 décembre 2020, le budget de l’exercice 2021 d’un montant de 14 milliards de FCFA, dont 12 milliards de FCFA pour les investissements.

Cette installation intervient à la suite de la nomination entérinée en conseil des ministres du 10 juin dernier. Godwin Alini Yandjangoye remplace à ce poste Apollinaire Alassa. Ce dernier a été débarqué de son poste pratiquement un an après sa nomination. En effet, M. Alassa avait pris fonction en février 2020.

Selon les données officielles disponibles, l’Office a vu son chiffre d’affaires et son bénéfice net grimper, respectivement de 20% et 74% pour atteindre près de 68 milliards de FCFA et 650 millions de FCFA au cours de l’exercice 2019. De meilleurs résultats sont attendus du nouveau DG.

S.A.

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Le ministre gabonais de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong a réceptionné le 18 juin 2021, un lot de médicaments, de réactifs et de produits pharmaceutiques offerts par le système des Nations unies et l’Agence japonaise de la coopération internationale (Jica).

« Cette dotation rentre dans le cadre du renforcement de notre système de santé. Nous venons de valider l’opérationnalisation du département sanitaire dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), et nous avons enregistré quelques départements pilotes et des études ont préalablement été effectuées. Avec cet appui, nous allons corriger quelques vulnérabilités de notre système de santé », a déclaré Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Cet appui du système des Nations unies et du gouvernement japonais devrait contribuer à améliorer l’offre de santé au Gabon. Pour l’ambassadeur du Japon au Gabon, Shuji Noguchi, le Japon a répondu à l’appel du Gabon dans le projet de l’Organisation mondiale de la santé. « Le domaine de la santé est un pan cible de la coopération japonaise et nous espérons que ces équipements puissent servir aux populations », a expliqué Shuji Noguchi.

Rappelons que pour améliorer le système sanitaire gabonais dans le cadre du PAT, 25 chantiers de réhabilitation et d’extension d’infrastructures de santé sont en cours d’exécution.

Brice Gotoa 

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Pour l’année 2021 le Gabon s’est engagé à investir un peu plus de 223 milliards de FCFA pour améliorer la qualité des infrastructures scolaires et universitaires. Cette enveloppe permet de financer la mise en œuvre des programmes de construction et de réhabilitation des établissements scolaires et des salles de classe à travers le pays.

Notamment, la réhabilitation de 703 écoles primaires, pour un montant de 6,8 milliards de FCFA, l’achèvement du lycée technique de Bikelé pour 2,4 milliards de FCFA. Il est également prévu la mise en place d’un programme de réhabilitation de 109 lycées et collèges, 3,1 milliards FCFA.

Par ailleurs, l’Agence française de développement (AFD) va financer le programme d’investissement du secteur éducation pour un peu plus de 25 milliards de FCFA avec une contrepartie gabonaise de 2,2 milliards de FCFA. Il s'agit des projets relevant du Plan de développement de l’éducation national (PDEN) qui intègre le renforcement des instruments de gouvernance et de pilotage du système éducatif, l’amélioration de la qualité des enseignements et de l’accès à l’éducation, ainsi que l’amélioration du cadre de la vie scolaire.

Au niveau de l’Enseignement supérieur, une enveloppe de 5,6 milliards de FCFA est prévue pour la réhabilitation et la modernisation des universités et grandes écoles. Il est question d’après le gouvernement, d’améliorer le cadre de vie des étudiants et du personnel enseignant, d’une part et promouvoir le développement d’une offre de formation professionnalisante, d’autre part.

Toujours pour cette année, il est aussi prévu la construction de trois centres de formation professionnelle dans différents domaines industriels à Nkok, à Mvengué et à Port-Gentil pour un montant de 12,9 milliards de FCFA. Un financement d’Exim bank China et de l'Etat gabonais.

A noter que le secteur de l’éducation nationale au Gabon qui comprend l’enseignement pré-primaire, l’enseignement secondaire, l’enseignement technique et professionnel, l’enseignement supérieur… a été considérablement affecté par la crise sanitaire. Une situation qui, en 2020, a freiné la livraison de plusieurs infrastructures scolaires entreprises notamment par l’AFD.

Sandrine Gaingne

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Comme annoncé la semaine dernière, le ministère de l’Intérieur a lancé ce 20 juin, l’opération de restauration de la voie publique, des accotements et des terres pleins centraux dans le Grand-Libreville, sur le route nationale n°1.

« Pour cette première journée, les équipes de la police, de la gendarmerie et de la Garde républicaine ainsi que le Génie militaire pour la logistique ont restauré la voie publique du point kilométrique 12 au Pk 16 », indique le ministère de l’Intérieur.

L’opération a consisté à débarrasser les espaces publics de tout ce qui les encombre, notamment les étals de commerces, les épaves de véhicules, les garages, et ateliers de vulcanisateur, les kiosques et autres terrasses qui obstruent le passage des piétons.

« Nous ne sommes en guerre contre personne. La force disproportionnée et les actes isolés ne seront pas tolérés. Vous devez expliquer aux contrevenants le bien-fondé de l’opération si c’est nécessaire. C’est pourquoi vous devez rester professionnels jusqu’au bout », a déclaré le général de division Serge Hevé Ngoma à l’endroit des agents en charge de l’opération.

Le ministère de l’Intérieur indique que cette première journée de lancement s’est déroulée sans incident. Pour cette phase, l’opération qui touchera Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum va durer un mois.

D’après des dispositions de la loi gabonaise n°013/2003 du 17 février 2005 portant protection du patrimoine routier national, « toute occupation privative du patrimoine routier national est soumise à une autorisation préalable délivrée par les services compétents du ministère chargé des routes (…) et à redevance ». Depuis l’année 2020, une redevance pour l’occupation privative du patrimoine routier national qui varie de 2500 FCFA à 1 million de FCFA par an, selon le type d’autorisation, a été instituée par l’Etat gabonais.

S.A.

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Le Plan d’accélération de la transformation (PAT) connaît déjà des avancées dans les secteurs forestiers, pétroliers, sanitaires, infrastructurels, de l’éducation et de l’assainissement budgétaire. C’est ce que soutient Yves Dieudonné Sylvain Moussavou Boussougou (photo), secrétaire général du Conseil national du PAT dans un échange publié par le journal gabonais l'Union.

Dans le secteur forestier par exemple, une dizaine de concessions forestières évoluant en marge de la loi ont été identifiées et « des sommes importantes dues à l’État du fait des situations fiscales illicites ont été évaluées. Les audits se poursuivent et de nombreuses exonérations seront suspendues par le gouvernement », a-t-il révélé.

Dans le domaine des infrastructures, des discussions pour le lancement des travaux des chantiers routiers prioritaires et énergétiques s’intensifient. Idem pour les travaux de construction des logements arrêtés depuis 2015 qui ont été relancés grâce au PAT.

Education

Des progressions sont également à noter dans l’éducation. Notamment pour ce qui est du programme d’augmentation des capacités d’accueil des établissements qui se poursuit. « Des missions de contrôle sont sur le terrain à la demande du Premier ministre pour valider les premières étapes d’exécution des projets de réhabilitation et d’extension des structures existantes mais aussi de construction de salles de classes », affirme le SG du PAT

S’agissant de la Santé, l’Office pharmaceutique national (OPN), actuellement en difficulté, a été transformée en société d’État. Un statut qui lui permet de s’émanciper des dotations budgétaires de l’État et d’améliorer ses performances s’agissant de la mise à la disposition des structures sanitaires et des médicaments à faible coût. Toujours pour améliorer le système sanitaire gabonais, 25 chantiers de réhabilitation et d’extension d’infrastructures de santé sont en cours d’exécution, se satisfait Yves Dieudonné Sylvain Moussavou Boussougou.

Et dans l’optique de maîtriser ses dépenses publiques et de se donner de la visibilité en termes de financement de l’économie, le Gabon poursuit des actions visant à dégager des marges de manœuvre pour financer ses projets d'investissements.

En janvier 2021, le Plan d’accélération de la transformation a été mis en place dans le but de hâter la transition vers l’après-pétrole, en accélérant de nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du pays. Ainsi, dans un contexte où l’économie du pays subit les effets de la crise de la Covid-19, il est question de mettre en œuvre 34 projets et réformes prioritaires. Ceux-ci devront permettre de créer les conditions d’un rebond économique d’ici 2023, tout en favorisant le développement du pays. Le Conseil national du PAT (CNPAT) dont Yves Dieudonné Sylvain Moussavou Boussougou est le secrétaire général, a quant à lui été mis en place le 29 janvier 2021 dans le but de suivre l’exécution du PAT.

SG

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Après l’audience avec le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, il y a deux jours, le ministre de l’Economie, Nicole Jeanine Lydie Roboty épse. Mboua a reçu ce 18 juin à Libreville, le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli.

« Abbas Mahamat Tolli a une nouvelle fois salué les politiques mises en œuvre par le gouvernement gabonais afin d’assainir les finances publiques et de mobiliser des fonds pour financer les investissements et la diversification de l’économie. Il a réaffirmé la disponibilité de l’institut d’émission de la Cemac à accompagner le développement de l’économie gabonaise », renseigne le ministère chargé de l’Economie.

Les félicitations de la Banque centrale interviennent dans un contexte où Libreville a engagé plusieurs réformes pour assainir les finances publiques. A l'instar de la lutte contre la corruption et des actions d’assainissement de la masse salariale et des fichiers de rémunérations. Car, plusieurs agents publics fictifs émargeaient illégalement dans le budget de l’Etat. Selon les données du ministère de l’Économie et de la Relance, le nombre de salariés dans le secteur public a enregistré une baisse de 1,6% pour s’établir à 97 781 agents en 2020, comparativement à fin 2019.

C’est aussi grâce à cet élan d’assainissement que le Gabon a été récemment éligible à un nouveau programme économique, au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC) avec le Fonds monétaire international (FMI). Ce MEDC va s’appuyer sur cinq piliers essentiels. Notamment, « réaliser un assainissement budgétaire pour assurer la viabilité de la dette tout en protégeant la croissance, l’environnement et les populations les plus vulnérables ; améliorer le cadre et la gestion des finances publiques ; renforcer la gestion de la dette publique ; consolider la stabilité et l’inclusion financières ; et améliorer la gouvernance, promouvoir la lutte contre la corruption, et instaurer un climat favorable aux affaires », énumère le FMI.

S.A.

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