Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

L’ambassadeur de la Fédération de Russie au Gabon, Ilias Iskandaravo, a été reçu le 3 juin 2021 au Palais du bord de mer par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. Selon le service de communication présidentielle, les questions relatives à la coopération bilatérale entre le Gabon et la Russie ont été évoquées, à la lumière de la rencontre entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays qui a eu lieu à Moscou la semaine dernière.

« En effet, cette visite de travail effectuée en Russie par le ministre chargé des Affaires étrangères a permis un renforcement de l'axe Libreville-Moscou, dans des domaines aussi variés que le bois, l’énergie, les hydrocarbures, le gaz naturel, entre autres questions », renseigne le communiqué.

Le diplomate russe a fait état au président de la République, Ali Bongo Ondimba, apprend-on, de la convergence de vue entre les deux Etats sur les questions internationales et sur le plan économique. L’entretien des deux personnalités s’est focalisé sur la mise en place de stratégies d’appui au développement d’un partenariat multiforme encore plus approfondi entre la Russie et le Gabon.

Cette audience intervient au moment où le Gabon est à la conquête de nouveaux partenaires au 24ème Forum économique qui se tient du 2 au 5 juin 2021 à Saint Pétersbourg en Russie, réunissant des diplomates, entrepreneurs et responsables politiques de haut niveau. Une délégation gabonaise dirigée par la ministre de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot, et le ministre du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, y prend part afin d'identifier des investisseurs dans le secteur de l'énergie et de promouvoir les projets du Plan d’accélération de la transformation (PAT).

Vieille de plus de 40 ans, Libreville et Moscou souhaitent mettre en place des mesures novatrices susceptibles de créer des liens plus approfondis dans les domaines politiques, économiques, commerciaux, culturels et militaro-techniques.

Brice Gotoa

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Pour l’année 2021, le Gabon a prévu d’injecter 151,9 milliards de FCFA (contre 156,2 milliards en 2020) pour les forces de défense, soit 7,8% du budget de l’Etat, selon une récente publication du ministère chargé de l’Economie.

Malgré cette baisse d’enveloppe (4,3 milliards de FCFA) en 2021, explique le ministère de l’Economie, la part du budget consacré à la défense est en hausse par rapport à l’exercice 2020 où l’enveloppe pour la défense tournait autour de 7%. Cette augmentation, relève notre source, est liée « à la poursuite de la mise en œuvre du plan d’acquisition et d’entretien des équipements et matériels roulants adaptés pour le maintien de l’ordre, la protection des personnes, des biens et des ressources naturelles ainsi que la défense de l’intégrité du territoire national ».

Sur la période 2021-2023 dans le secteur de la Défense, poursuit la même source, le gouvernement continuera la mise en œuvre de son plan d’acquisition du matériel roulant tactique et de transport de troupe, afin de permettre une parfaite mobilité et une puissance de feu adéquate pour assurer la sécurisation aux différentes frontières, ainsi que celle des populations. Outre le matériel roulant, le gouvernement poursuivra son plan de mise aux normes des casernes, des bases militaires et des camps.

Un accent particulier sera mis sur l’acquisition des équipements sanitaires pour faire face à la pandémie actuelle liée à la covid-19, afin de garantir aux populations une sécurité sanitaire, avec une priorité orientée vers l’équipement des cliniques mobiles qui permettront d’assurer un déploiement à l’intérieur des zones les plus reculées.

En matière académique, le gouvernement gabonais entend poursuivre la réfection des écoles de la gendarmerie nationale et de l’état-major, du Prytanée militaire et de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active de Mouila (ENSOA).

En matière d’équipement nautique, le gouvernement procédera à la réhabilitation du quai de la Marine nationale à Port Gentil et poursuivra le financement de l’acquisition du matériel du commissariat (habillement, campement, couchage et ameublement) de l’ensemble des forces déjà entamé.

Sylvain Andzongo

Pierre Moïse Mba, le directeur général du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), s’est entretenu le 2 juin 2021 avec Nadine Nathalie Anato, son homologue de l'Agence nationale de l'aviation civile du Gabon (ANAC). L’échange a porté sur une future collaboration de ces deux entités placées sous la tutelle du ministère des Transports et des intervenants de la chaîne de transport aérien. « Cette collaboration permettra ainsi de mutualiser leurs moyens dans le domaine du trafic de fret aérien, cela, en conformité avec le dispositif réglementaire du Conseil gabonais des chargeurs », apprend-on du compte-rendu de la réunion.

Les détails de cette collaboration dans la gestion du fret aérien n’ont pas encore été donnés. Mais, apprend-on, chaque acteur devra jouer sa partition. Le CGC a pour rôle d’accompagner les importateurs et exportateurs dans la gestion des activités des transports et du fret multimodal. L’ANAC, l’autorité aéronautique civile, a pour missions de réguler, d’assurer le contrôle et la certification des organes et du personnel de contrôle de la navigation aérienne.

Cette coalition entre ces deux entités étatiques s’annonce dans un contexte où le transport aérien enregistre une évolution négative de l’ensemble des indicateurs depuis 2020, en raison du contexte sanitaire mondial qui a paralysé les transports. A ces mesures prises au plan international s’ajoutent les dispositions mises en place localement visant la réduction du flux des passagers.

Selon le ministère chargé de l’Economie, dans ce contexte, les mouvements commerciaux des avions ont chuté de 52,4% à 7581 vols, le nombre de passagers s’est effondré de 62,4% à 298 629 personnes transportées et le volume du fret a baissé de 9,1%.

S.A.

Le rapport définitif de l’opération de recensement biométrique des agents de l'Etat lancée au Gabon depuis 2019 est désormais sur la table du chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba.

Le document a été présenté hier par le ministre de la Fonction publique, Madeleine Berre, au cours d’une audience que lui a accordé le chef de l’Etat. « Cette mission d’envergure va permettre de bâtir une véritable politique des ressources humaines au Gabon et surtout, aboutir à une meilleure maîtrise du recrutement au niveau de la fonction publique », a commenté la présidence de la République sans plus de détails sur la suite qui sera réservée à ce rapport.

Cette transmission au président de la République intervient près de deux ans après le lancement du recensement qui s’est effectué sur l’ensemble du territoire national, en deux phases, de septembre à décembre 2019 et de mai à juillet 2020. Cette opération vise également à initier des actions d’assainissement de la masse salariale et des fichiers de rémunérations. Car, plusieurs agents publics fictifs émargent illégalement dans le budget de l’Etat.

Selon les données du ministère de l’Économie et de la Relance, le nombre de salariés dans le secteur public a enregistré une baisse de 1,6% pour s’établir à 97 781 agents en 2020, comparativement à fin 2019. Cette diminution est observée aussi bien au niveau des agents de la main d’œuvre non permanente (-6,9%) qu’à celui des agents permanents (- 0,7%). Cette tendance baissière des effectifs du secteur public est liée à un ensemble de mesures d’ajustement prises en 2018. Il s’agit entre autres du gel des recrutements pour une période de 36 mois jusqu’en août 2021 et de la mise à la retraite systématique des agents ayant atteint la limite d’âge.

Évaluées à 683 milliards FCFA dans la loi de finances 2020, les dépenses de personnel de l’Etat se situent à 685,1 milliards FCFA dans la loi de finances 2021, soit une hausse de 2,1 milliards FCFA. Elles se décomposent en solde permanent ainsi qu’en primes et indemnités des fonctionnaires. Cette évolution s’explique principalement par la prise en charge des actions de recrutements des forces de défense et de sécurité, ainsi que la régularisation des situations administratives dans les secteurs de la santé et de l’éducation.

Sylvain Andzongo

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Le Gabon prend part au Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) qui se tient en Russie du 2 au 5 juin en Russie. La délégation gabonaise est conduite par le ministre du Commerce, des petites et moyennes entreprises, Hugues Mbadinga Madiya et sa consœur de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot, pour nouer de nouveaux partenariats et attirer de nouveaux investissements dans le pays.

« Au-delà des assises solennelles, le Gabon vise des rencontres spécifiques avec de possibles investisseurs, prêts à découvrir et à accompagner le potentiel important du Gabon dans les divers secteurs d’activité », explique le ministère du Commerce.

Il s’agit pour le Gabon de promouvoir les projets et investissements prioritaires du Plan d’accélération de transformation (PAT) 2021-2023, dont le but est d’accélérer la transition vers l’après-pétrole, en activant les nouveaux moteurs de croissance. Dans ce cadre, des rencontres sont prévues entre les ministres gabonais et des officiels russes ainsi qu’avec des hommes d’affaires locaux, indique-t-on au ministère du Commerce.

Au sortir de ce forum, Libreville espère renforcer ses échanges commerciaux avec la Russie. A noter que les deux pays ambitionnent d'intensifier leurs relations vieilles de plus de 40 ans, dans les domaines commercial, économique et social. Ils souhaitent principalement renforcer leur partenariat d’affaires dans l’exploitation des ressources minières, dans le secteur énergétique et dans la réalisation de projets d’infrastructure.

Rendu à sa 24e édition, le Forum économique international de Saint-Pétersbourg est axé sur les questions de l'économie russe et internationale, les problèmes de société et le développement technologique.

SG

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La situation est désormais tendue entre le Gabon et la République démocratique du Congo (RDC). Les deux pays s’opposent au sujet d’un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.

À quelques jours de l’élection prévue le 11 juin prochain au cours de l’Assemblée générale de l’ONU, Libreville s’offusque contre les manœuvres diplomatiques de Félix Tshisekedi. Le président congolais veut imposer la candidature de son pays pour le compte de la sous-région Afrique centrale à qui un siège est réservé pour la période 2022-2023.

Croc-en-jambe

Dans le camp d’Ali Bongo, la démarche congolaise est assimilée à un croc-en-jambe diplomatique à l’encontre du Gabon dont la candidature avait déjà été validée par l’Union africaine lors de la 38e session ordinaire de son Conseil exécutif tenue en février dernier à Addis Abeba (Éthiopie).

Cette décision est d’autant plus inattaquable que le Gabon a été le seul pays d’Afrique centrale à déposer sa candidature dans « les formes requises et dans les délais impartis », insiste Libreville. De plus, au sein du groupe africain de New-York, les trois pays (Gabon, Tchad et RDC) s’étaient préalablement engagés par un accord formel, sous les auspices du doyen des ambassadeurs à l’ONU, à soutenir la candidature qui sera endossée par le Comité ministériel des candidatures de l’Union africaine.

Illégitimité

Pour l’ambassadeur du Gabon auprès de l’UA, Hermann Immongault, la candidature de la RDC est donc pour le moins illégitime et remet en cause le leadership de l’Union africaine ainsi que les textes de l’institution présidée depuis février dernier par Félix Tshisekedi. Car, l’UA avait pris la décision de valider préalablement les candidatures africaines avant les élections des membres du Conseil pour éviter que les pays aillent à ces élections en rangs dispersés. « L’UA fait désormais le choix strict du respect de ses textes... En toute légalité. En toute légitimité », a écrit le diplomate dans un tweet posté ce 3 juin.

La sortie de l’ambassadeur du Gabon auprès de l’UA intervient alors qu’une mission de la RDC séjourne depuis le 29 mai à Washington dans le but de mener campagne auprès du collège électoral et obtenir leur vote le 11 juin prochain, apprend-on dans Jeune Afrique.

Mais, les autorités gabonaises espèrent que ces manœuvres de la RDC ne vont pas prospérer et que force doit revenir au choix de l’UA. « Cette action de la RDC nuit à l’image de l’Afrique et l’on pourrait assister à une bataille comme celle menée par Djibouti et le Kenya en 2019. Alors que le Kenya avait bénéficié du soutien de l’Union africaine, Djibouti a voulu faire un passage en force. Finalement, c’est le Kenya qui a gagné. J’espère que le Gabon gagnera cette bataille », souligne un homme politique.

Atouts

Dans tous les cas au sein de l’Union africaine, le Gabon garde ses atouts surtout au regard du critère d’équitable distribution géographique qui a toujours prévalu en matière de déploiement au sein du système des Nations unies où Libreville « est manifestement moins loti » que Kinshasha. Actuellement, le Gabon ne dispose que de deux mandats électifs au sein du système international (membre de l’Ecosoc depuis 2020 et du Conseil des droits de l’Homme depuis 2021), alors que la RDC dispose de beaucoup plus de mandats sur la scène multilatérale. Notamment au Conseil des droits de l’Homme, à la Commission pour la population et développement, au Conseil d’administration de UNWomen auxquels s’ajoute la présidence en exercice de l’Union africaine.

Le Conseil de sécurité des Nations unies est composé de 10 sièges non permanents qui sont renouvelés par moitié tous les ans. Parmi lesquels trois sièges pour le groupe des États d’Afrique. Le Ghana et le Gabon ont été plébiscités cette année par l’UA pour représenter l’Afrique, en attendant les votes de l’Assemblée générale de l’ONU.

Rebelote 

Le siège convoité à l’ONU n’est pas la seule question qui oppose le Gabon et la RDC. En effet, les deux pays ont récemment bataillé à la Confédération africaine de football (CAF) dans l’affaire Kanga Guelor opposant la Fédération congolaise de football association (Fecofa) à la Fédération gabonaise de football (Fegafoot).

Cette affaire née d’une plainte portée par la RDC à la CAF pointant une fraude qui aurait été orchestrée sur l’identité de Kanga Guelor enregistré comme un citoyen gabonais par la Fegafoot. La RDC demandait purement et simplement la disqualification du Gabon pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations prévue au Cameroun en 2022. Finalement, le Gabon est sorti vainqueur au détriment de la RDC.

Sandrine Gaingne

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Le fauteuil de secrétaire général de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos) revient désormais au Gabon, représenté par son ministre des Transports, Brice Constant Paillat. Il assumera cette fonction pour un mandat de 5 ans, a annoncé l’organisation sous régionale le 1er juin 2021. Brice Constant Paillat remplace la camerounaise Enaw née Judith Efundem Agbor, arrivée en fin de mandat.

Le nouveau secrétaire général de la Cicos aura deux missions principales. D’abord la promotion de la navigation intérieure, ensuite la gestion intégrée de ressource en eau (GIRE) du bassin du Congo. Car, « cette commission a été mise en place pour assurer la sécurité dans la navigation des eaux intérieures des pays membres, assurer également une gestion intégrée de nos ressources », a déclaré Brice Constant Paillat.

Selon la secrétaire générale sortante, Enaw née Judith Efundem Agbor, l’un des défis majeurs, reste l’intégration socio-économique régionale pour le développement harmonieux des pays et le bien-être des populations, « telle qu’énoncé par notre vision partagée à l’horizon 2035 ». Pour la Cicos, l’aboutissement heureux de cette intégration, passe par la navigation fluviale, qui constitue l’un des maillons forts des échanges commerciaux dans la sous-région Afrique centrale. « Beaucoup d’activités gravitent autour de la ressource eau et il est question pour les pays membres de mutualiser leurs moyens et leurs efforts pour que les ressources du bassin du Congo, du fleuve Ogooué, soient vraiment optimisées », a indiqué Brice Constant Paillat.

Depuis sa création en 1999, la Cicos apprend-on est soutenue aussi bien par ses Etats membres à l'Angola, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la RDC et la Gabon. L’institution bénéficie également de l’appui d’un réseau de partenaires techniques et financiers, qui permettent d’apporter des solutions aux problématiques de la gestion des ressources en eau.

Brice Gotoa

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33 personnes ont récemment été interpellées pour pêche illégale dans une zone interdite à Iguéla (province de l’Ogooué-Maritime), et 2 tonnes de poisson ont été saisies par les autorités gabonaises. C’était dans le cadre de l’« opération espadon », une initiative de lutte contre la pêche illégale au Gabon. L’action menée les 18 et 19 mai dernier était pilotée par l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) avec la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI).

« Sur les trente-trois personnes interpellées, on pouvait compter 4 gabonais et 29 ressortissants d'origine béninoise, sénégalaise et ghanéenne. Sur les 29 ressortissants étrangers, 14 se retrouvaient en situation irrégulière en termes d’immigration », précise-t-on à l’ANPN.

Des poursuites judiciaires apprend-on seront engagées contre ces pêcheurs illégaux. Car, ils ont été surpris en pleine activité dans les aires protégées aquatiques. Des zones dans lesquelles il est interdit de pêcher. Parce que « pour maintenir nos stocks de ressources halieutiques, il est nécessaire de veiller à la pratique d'une pêche responsable, cela passe par le respect des lois en vigueur… Le but de l’administration gabonaise n’est pas d’empêcher l’activité de pêche artisanale, bien au contraire. Simplement les personnes désirant exercer cette activité se doivent de respecter les différentes règles et dispositions administratives permettant justement de la pratiquer », explique l’ANPN.

Mises en place en juin 2017 pour protéger les écosystèmes aquatiques, ces aires protégées au Gabon sont constituées de 9 parcs marins situés dans différentes embouchures du littoral gabonais et 11 réserves aquatiques. Ces sites selon l’ANPN demeurent des lieux de reproduction des différentes espèces de poissons. D’où l’importance de les surveiller pour garantir en même temps la pérennité des activités de pêche.

La pêche au Gabon selon des chiffres officiels ne représente qu’environ 1,5% du PIB national. Pourtant, le pays dispose d’importantes ressources halieutiques, ainsi que des conditions favorables au développement de cette activité.

SG

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Andrew Gwodog, président de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa), accompagné du Secrétaire général, Patrick Mabicka, s’est entretenu le 2 juin à Libreville avec le Directeur général adjoint des Marchés publics, Serge Christian Piron.

« Cette rencontre visait à faire le point de la couverture d’assurance des marchés publics, étudier les besoins en assurance des acteurs de la commande publique et envisager l’éventualité d’une collaboration avec la direction générale des Marchés publics, afin de rendre obligatoire certaines assurances couvrant les risques liés aux marchés publics », apprend-on officiellement.

Les responsables de la Fegasa se proposent de promouvoir les assurances auprès des bénéficiaires de la commande publique, de leur fournir une assistance technique dans le choix des couvertures d’assurances adaptées, telles que l’assurance caution, professionnelle, « Tous risques chantiers » et l’assurance décennale, notamment dans le bâtiment.

Si la proposition de la Fegasa est reçue favorablement le marché des assurances pourrait connaître un bond dans les prochaines années. A fin décembre 2020, le chiffre d’affaires du secteur des assurances, selon le ministère en charge de l’Economie, a progressé de 4,7% par rapport à fin décembre 2019, passant ainsi de 85,73 milliards de FCFA à 89,74 milliards de FCFA. Cette hausse est liée aux bonnes performances enregistrées dans les branches Non Vie (3,9%) et Vie (7,20%).

Le coût global des sinistres payés a cru de 6% à 42,66 milliards de FCFA à fin décembre 2020 contre 40,39 milliards l’année précédente. En assurance Non Vie, la charge des sinistres s’est améliorée de 11% à 30,98 milliards de FCFA à fin décembre 2020. Par contre, dans le même temps, en assurance Vie, le montant des sinistres payés a diminué de 6% à 11,68 milliards à fin 2020 comparativement à la même période en 2019 où il se situait à 12,43 milliards.

Le montant total des commissions versées aux intermédiaires a augmenté de 4% à 44,66 milliards de FCFA en fin décembre 2020. Parallèlement, celles versées pour le compte des activités Non Vie ont progressé de 5 % à 43,76 milliards de FCFA à fin décembre 2020. En revanche, en assurance Vie, les intermédiaires ont encaissé 910 millions de FCFA à fin décembre 2020 contre 1,22 milliard de FCFA à la même période un an plus tôt, soit une baisse de 25,8%.

Sylvain Andzongo

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Le Gabon, 4ème producteur mondial de manganèse en 2020 (derrière respectivement l’Afrique du Sud, l’Australie et la Chine), envisage une embellie dans la production de ce minerai en 2021. Selon une note produite par le ministère en charge de l’Economie, l’activité d’extraction de manganèse consoliderait les performances enregistrées ces dernières années, suite à la montée en puissance des gisements de Moanda avec ses deux plateaux (Okouma et Bangombé) et de ceux de Franceville et Okondja.

Ainsi, « après une hausse de 20,3% en 2020, la production de minerais et d’agglomérés de manganèse s’établirait à 9,68 millions de tonnes, en progression de 9,8%. Parallèlement, les exportations suivraient la même tendance pour se chiffrer à 8,1 millions de tonnes ».

Les plans de production des opérateurs miniers au Gabon prévoient même de faire passer la production annuelle de manganèse d’environ 7 millions de tonnes aujourd’hui à 10,3 millions de tonnes par an en 2023, et peut être même 12 millions de tonnes en 2025.

Malgré ces objectifs, le Gabon souhaite néanmoins poursuivre la réduction de la dépendance de son économie à ce minerai entamé en 2009. Selon la primature, la part du manganèse et du pétrole a fortement diminué depuis cette date passant d’environ 60 à 45% du PIB. 

S.A.

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