Le Nouveau Gabon

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MAS et Famille, une coopérative agricole basée dans la province du Haut-Ogooué, fabrique des produits cosmétiques naturels à base des plantes des forêts gabonaises. Elle propose une gamme de savon artisanal et des shampooings pour l’embellissement de la peau et la protection des cheveux.

Le charbon végétal, l’huile de palme, la farine de riz, l’Okoumé, du Nkumu, du kaolin rouge, de l’aloès Véra, du café, du citron... sont autant de matières premières transformées par cette coopérative. « L’idée du savon vient de l’une de mes filles. Elle avait un problème de peau et elle avait fabriqué un savon que nous avons tous utilisé à la maison et nous l’avons trouvé de bonne qualité. C’est à partir de là que je lui ai demandé de prendre les produits locaux tels que le Kaolin rouge, l’avocat ou encore l’huile de palme pour produire des savons », a expliqué Léonie Andjayi, présidente de la coopérative MAS et Famille.

Pour la commercialisation de ses produits, cette jeune entreprise a obtenu une certification de l’agence de médicaments du Gabon sur autorisation du ministère de la Santé. Selon Léonie Andjayi, le soutien des autorités gabonaises passe également par la Direction générale de la lutte contre la pauvreté (ministère des PME). Grace à cette structure, la coopérative prend part à différentes expositions organisées périodiquement à travers le pays pour écouler sa production.

Prix

Pour le moment, la fabrication des produits se fait à la main. Par conséquent, ses gammes de produits ne sont pas à la portée de toutes les bourses. « L’huile de coco par exemple, c'est près de 20 000 FCFA le litre. Si vous fabriquez un savon avec l’huile de coco et l’huile de palme, c’est un savon que vous ne pouvez pas vendre à 1 000 FCFA pour un savon de 10 g », a confié Léonie Andjayi. Ces savons et shampooings sont commercialisés sur le marché gabonais au prix de 4500FCFA en moyenne.

Cependant, pour Léonie Andjayi, en dehors de la matière première dont le coût est élevé, ses produits méritent d’être vendus à ces prix du fait de leur qualité. « Nos produits sont de très bonne qualité même si les prix sont élevés. Les gens achètent parce qu’ils ont de bons résultats. Il y a du savon pour la dartre, les odeurs corporelles. C’est la qualité qui fait le prix », a précisé Léonie Andjayi. De plus, les emballages utilisés pour conditionner cette production sont importés de la France, apprend-on.

Difficultés

La coopérative n’a pas été épargnée par les effets de la Covid-19. A en croire sa présidente, l’entreprise créée en 2016 a eu du mal à écouler ses produits à cause de cette pandémie. La crise sanitaire a par ailleurs perturbé ses approvisionnements en certaines essences utiles pour la fabrication des savons et shampooings...

Toutefois, si la crise reste d’actualité, MAS et Famille qui a repris de plus belle avec la production et la commercialisation de ses produits, projette conquérir le marché sous-régional dans les années à venir.

Brice Gotoa

 

Au cours du conseil des ministres du 10 juin dernier, le gouvernement a adopté un projet de loi autorisant le président de la République, à prendre par ordonnances des mesures relevant du domaine du Parlement.

« Conformément aux dispositions de l’article 52 de la Constitution, le conseil des ministres a adopté le projet de loi d’habilitation autorisant le président de la République, à légiférer par ordonnance pendant l’intersession parlementaire », indique le communiqué du gouvernement. Ce projet de loi sera soumis au parlement qui l'adoptera probablement.

Cette décision du gouvernement intervient alors que le parlement gabonais s’apprête à clôturer dans les semaines à venir sa première session ordinaire au titre de l’année 2021, ouverte en mars dernier. Cette session est la dernière session de quatre mois. En effet, conformément aux dispositions du nouvel article 41 de la Constitution du 26 mars 1991, révisée en décembre dernier, le parlement se réunira désormais de plein droit au cours d’une session unique par an. Cette session unique va débuter le premier jour ouvrable d’octobre et prendra fin, au plus tard, le dernier jour ouvrable de juin de l’année suivante, explique le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi.

SG

Le président de l’Assemblée nationale Faustin Boukoubi, a réceptionné le 14 juin 2021 en présence du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, les travaux de réhabilitation et de reconstruction du siège de l’Assemblée nationale (le Palais Léon Mba). Lancés en juin 2019, ces travaux ont nécessité un financement global de 17,4 milliards de FCFA de l’Etat gabonais et de la Chine.

 « Les travaux de réhabilitation du bâtiment principal et de reconstruction de son hémicycle ont été rendus possibles grâce à un don octroyé par le gouvernement de la République populaire de Chine pour un montant de 15,7 milliards de FCFA avec une contrepartie gabonaise de 1,4 milliards de FCFA », a déclaré Léon Armel Bounda Balonzi, ministre des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, par ailleurs maître d’ouvrage délégué.

Selon le membre du gouvernement, les travaux de démolition et de reconstruction de l’hémicycle ont permis d’agrandir la bâtisse, portant désormais sa capacité d’accueil à 967 places dont 143 pour les députés. En sus du bâtiment principal, les bâtiments annexes ont été réhabilités et décorés. La salle de pompage à incendie et le réservoir à eau ont été également reconstruits. « Les travaux ont été réalisés dans les normes alliant l’art à la règle pour que les structures livrées soient non seulement belles, mais aussi modernes et surtout, durables », a indiqué Léon Armel Bounda Balonzi.

Cette réhabilitation matérialise la parole donnée par la Chine au Gabon, quelques mois après l’incendie en août 2016 de l’hémicycle de l’Assemblée nationale par des manifestants qui contestaient les résultats des élections présidentielles. « Durant la visite d’Etat du président Ali Bongo Ondimba en décembre 2016, nos deux parties ont signé l’accord visant à réhabiliter le Palais Léon Mba et surtout à reconstruire l’hémicycle en utilisant l’aide chinoise », a indiqué Hu Changchun, ambassadeur de la Chine au Gabon.

Lancés officiellement le 18 juin 2019 pour une durée initiale de 14 mois, ces travaux ont connu une forte perturbation dans leur avancement normal en raison du déclenchement de la pandémie de la Covid-19, apprend-on.

Brice Gotoa

A la faveur de la conclusion d’un nouveau programme économique (Mécanisme élargi de crédit) avec le Gabon le 9 juin, le Fonds monétaire international (FMI) a demandé au Gabon de réduire sa dette publique quand la crise du coronavirus va reculer.

Boileau Loko, le chef de la mission qui a conduit les négociations du nouveau programme économique a alors déclaré en direction des autorités gabonaises : « La protection des vies et des moyens de subsistance est la priorité immédiate, mais lorsque la pandémie [de Covid-19] s'atténuera, un assainissement budgétaire ambitieux et propice à la croissance sera essentiel pour placer la dette publique sur une trajectoire résolument baissière ».

A en croire Bretton Woods, cette réduction de la créance publique passe, entre autres, par un assainissement budgétaire pour assurer la viabilité de la dette ; le renforcement de la gestion de la dette publique ; l’amélioration la gouvernance, la promotion de la lutte contre la corruption, et l’instauration d’un climat propice aux affaires. A défaut, indique le FMI, une telle situation pourrait fragiliser les perspectives économiques du pays.

Cette interpellation de Bretton Woods intervient dans un contexte où, selon le ministère en charge de l’Economie, le Gabon affiche au mois de janvier 2021, une dette publique s’élevant à 6 428 milliards de FCFA à raison de 5 907 milliards de FCFA pour l’encours de la dette conventionnée et de 521 milliards de FCFA pour la dette non conventionnée (les instances du trésor, les arriérés de TVA et les arriérés sur les avances statutaires). Cet encours est au-dessus du seuil en vigueur dans la zone Cemac (70% du PIB).

Néanmoins, les autorités ont entrepris en mars dernier de ramener le seuil d’endettement public sous la barre de 50% du PIB. Ceci passe, selon le ministère de l’Economie, par la poursuite de l’audit des engagements de l’État ; l’examen de toutes les options de gestion active et de reprofilage de la dette publique afin de desserrer la contrainte sur les recettes publiques courantes ; la relance économique (création de richesses) et le paiement régulier des échéances de dette publique.

Sylvain Andzongo

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Au Sénat, ce 15 juin, les membres de la Commission des affaires culturelles ont auditionné Madeleine E. Berre, ministre de l'Emploi, de la fonction publique, du travail et de la formation professionnelle, sur le projet de loi portant réorganisation de l’Office national de l'emploi (ONE).

Le membre du gouvernement a indiqué que ce projet de texte apporte quatre innovations majeures. La première concerne le changement de dénomination sociale de l'Office national de l'emploi qui devient « Pôle national de promotion de l'emploi », afin de mieux prendre en compte l'extension des missions de cet organisme.

La deuxième innovation concerne « l'élargissement du champ d'action de l'ONE pour apporter des solutions adaptées à la problématique du chômage, afin de répondre à l'ambition du gouvernement de lutter contre la précarité, la pauvreté, et l'exclusion sociale ».

La troisième nouveauté a trait à la reprise par l'ONE des actifs du Fonds d'aide à l’insertion et à la réinsertion professionnelle (FIR). La quatrième innovation est la diversification des sources de financement en vue de rendre plus attractif l'offre de service de l'ONE auprès du public et soutenir le dispositif d'aide d'accès à l'emploi pour atteindre les objectifs fixés par le Plan d'Accélération de la Transformation (PAT) 2021-2023.

Si la Chambre haute adopte ce projet de loi validé en conseil de ministre et défendu au parlement par Madeleine E. Berre, le Gabon aura donc désormais son « Pôle national de promotion de l'emploi », en lieu et place de l’ONE.

Dans la cadre du PAT 2021-2023, la restructuration en cours de l’ONE devrait résoudre le problème selon lequel, 66% des demandeurs d’emploi enregistrés au Gabon proviennent de l’enseignement général alors que les entreprises sollicitent plus les diplômés issus de l’enseignement technique et professionnel. Le nouveau Pôle national de l’emploi entend donc garantir l’adéquation entre la formation et le marché de l’emploi et développer l’emploi privé au Gabon.

Selon des données communiquées par l’ancien ministre de l’Économie en 2020, le taux de chômage au Gabon oscille entre 20 et 30%. Une partie de ces sans-emplois se tournent vers l’ONE. Entre 2017 et 2019, l’Office a enregistré 51 012 nouveaux demandeurs d’emploi dont 86% sont des jeunes âgés de 16 à 35 ans.

S.A.

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Le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a reçu en audience le 14 juin, Mohamed Lemine Raghani, chef de la mission de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) en séjour à Libreville dans le cadre d’une mission consultative auprès du gouvernement gabonais.

« Le ministre et son hôte ont exploré des éventuelles pistes de coopération entre le ministère de la Santé et l’institution financière dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) notamment sur les aspects liés à l’opérationnalisation des départements sanitaires et la formation des paramédicaux », apprend-on du compte-rendu de l’audience.

A cet effet, Guy Patrick Obiang Ndong a réitéré « la volonté du gouvernement à réhabiliter deux autres écoles de formation professionnelle des personnels paramédicaux en plus des écoles de Makokou et Mouila déjà en travaux dans le cadre du partenariat avec la Banque africaine de développement ».

Par ailleurs, le membre du gouvernement a présenté à Mohamed Lemine Raghani, le projet de formation des agents de santé communautaire qui auront pour tâches principales le conseil sur la prévention des risques, l’admission des soins basiques et de référer les patients vers les structures sanitaires.

Le Gabon met actuellement en œuvre le PAT 2021-2023 (d’un montant global compris entre 4 200 et 4 500 milliards de FCFA) qui nécessite, pour ce qui concerne uniquement la santé, des financements compris entre 50 et 100 milliards de FCFA à l’horizon 2023. Et la Badea pourrait être un bailleur de fonds. Le volet santé du PAT prévoit, entre autres, la réhabilitation de 150 centres soins de santé primaire, la formation de 500 personnels soignants et l’investissement de l’Etat focalisé sur la mise à niveau des soins de santé primaire.

S.A.

Au Gabon, le projet de loi de finances rectificative récemment adopté en conseil des ministres, consacre une baisse de la production pétrolière au cours de l’année 2021.

Le pays table désormais sur une production de 10,2 millions de tonnes métriques en 2021, en recul de 3,12% par rapport à la loi de finances initiales. Dans cette loi initiale, le Gabon avait prévu de produire 10,5 millions de tonnes de pétrole. Les raisons de cette baisse des projections ne sont pas données par le gouvernement.

Ces prévisions sont également en baisse par rapport à la production de 2020 qui s’est établie à 10,7 millions de tonnes métriques (78,7 millions de barils), en recul de 1,2% par rapport à 2019.

Depuis plusieurs années, la production pétrolière du Gabon est en repli du fait notamment du déclin naturel des champs matures, du respect des quotas de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) dans l’optique de réduire l’offre mondiale de pétrole. Et depuis 2020, la crise sanitaire a également contribué au fléchissement des productions.

Nonobstant ce déclin, le secteur pétrolier demeure le 1er contributeur au budget national. Selon le FMI, la part du pétrole dans le PIB gabonais s’élève à 38,5%. Mais d’ici 2025, le Gabon veut faire passer le poids du secteur pétrole dans son PIB en dessous des 20%. Les autorités gabonaises espèrent dans les prochaines années, réussir le pari de ralentir la chute de la production pétrolière tout en diversifiant la filière hydrocarbures ainsi que son économie.

Cependant, malgré une baisse programmée des productions, les autorités prévoient un prix du pétrole gabonais à 55 USD en 2021, en hausse de 34,15% par rapport à la loi de finances initiale 2021.

SG

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35 investisseurs ont souscrit à l’emprunt obligataire de l’Etat gabonais « EOG 6% net 2021-2026 » de 175 milliards de FCFA. L’opération a connu une mobilisation d’un peu plus de 188 milliards de FCFA, soit un taux de sursouscription de 107,9%, selon rapport de fin d’émission consulté par Le Nouveau Gabon. Le Gabon arrive en tête des souscripteurs avec 22 investisseurs pour un montant 134 milliards de FCFA soit environ 71% des montants mobilisés. Le Gabon est suivi par le Cameroun qui a acheté des titres d’une valeur de 54,5 milliards de FCFA (28,91%)  et le Congo 0,11% pour 200 millions de FCFA de fonds soumis.

Parmi les souscripteurs dont 90,48% sont des personnes morales, l’on compte Orabank Gabon. Cette banque qui ne figure pas parmi les structures ayant arrangé, ou co-arrangé cette opération lancée le 27 mai dernier, est pourtant l’investisseur ayant le plus sollicité des titres à hauteur de 44 milliards de FCFA. Ensuite arrive Ecobank Gabon (dont la maison mère est l’un des co-arrangeurs et syndicat de placement de l’opération) pour plus de 24,1 milliards de FCFA. L’Union gabonaise des banques, syndicat de placement dans cette opération a souscrit pour plus de 21,8 milliards de FCFA, la Bicig (Co-arrangeur) pour 20 milliards de FCFA, UBA Gabon (2 milliards), Assinco (1,2 milliards). A noter que globalement, les personnes morales ont sollicité les titres à hauteur de 170 milliards FCFA.

L’on constate cependant que la principale banque du Gabon BGFIbank qui ne faisait pas partie des co-arrangeurs de l’opération n’a pas souscrit à cet emprunt. L’autre constat est que l’opération n’a pas fait courir les personnes physiques qui n’ont souscrit qu’à hauteur de 0,4% (799,7 millions de FCFA). Il s'agit pour la plupart des fonctionnaires et salariés des secteurs public et privé, des commerçants et entrepreneurs individuels, ainsi que des agents des organismes internationaux.

Rémunérée au taux annuel de 6% net sur une maturité de cinq ans, l’opération « EOG 6% net 2021-2026 » a été arrangée par Emrald Securities Services (ESS bourse). Le montant collecté va permettre au Gabon de poursuivre les programmes de paiement de la dette moratoire validée et de financement des projets prioritaires du plan d’accélération de la transformation de l’économie du pays. A noter que le Gabon a sollicité et obtenu de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) l’autorisation de relever le plafond de l’émission à 188,8 milliards de  FCFA.

Sandrine Gaingne

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Les pécheurs du Gabon viennent de lancer une plateforme dénommée « Amical des pécheurs du Gabon » (APG) pour mieux défendre leurs intérêts et lutter contre les tracasseries administratives qui minent cette activité.

L’APG devrait trouver des stratégies post-Covid-19 pour sortir les opérateurs économiques du secteur de la crise, dans un contexte où la pêche est fragilisée par la pandémie de la Covid-19. « La tâche est immense et délicate. C’est très important, nous sommes en train de nous battre pour avoir le bureau qu’il faut. Mais je crois que nous allons faire des bonnes choses. Nous allons de ce pas discuter avec les autorités pour avoir nos documents qui nous permettent d’agir », a déclaré Jean Boniface Asselé, président de cette amical.

Cette plateforme se donne également pour missions, de sensibiliser les pêcheurs afin qu’ils se conforment à la règlementation en vigueur en République gabonaise afin de ramener la sérénité dans le secteur « Les autorités consulaires et diplomatiques de communautés étrangères exerçant dans la pêche, ont un regard tourné vers nous. Et que nous devons faire preuve d’exemplarité, d’équité et de professionnalisme car il y va de l’image de notre pays », a ajouté Jean Boniface Asselé. Il souligne l’importance de préserver les liens avec les pays amis qui exercent dans ce secteur d’activité au même titre que les Gabonais. Pour magnifier ce lien d’amitié, dans sa mission, le président sera assisté des gabonais et de personnes issues des nombreuses communautés étrangères exerçant dans ce secteur au Gabon.

Brice Gotoa

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Les premières doses du vaccin chinois Sinopharm ont été inoculées le 12 juin 2021 aux premiers volontaires de Ntoum, venus également des localités d’Essassa et de Kango, en présence du ministre de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

 « Nous avons assisté au lancement de la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 dans la commune de Ntoum. Dorénavant au niveau de la commune de Ntoum, les personnes désireuses de se faire vacciner peuvent se faire inscrire et recevoir leurs doses de vaccin sur Ntoum sans avoir à faire le déplacement sur Libreville », a déclaré Dr Eugénie Chimène Wora Epse Engone, chef du centre médical de Ntoum.

« Nous encourageons les populations du département du Komo Mondah à venir se faire inscrire pour se faire vacciner, car la vaccination nous protège. Elle est gratuite et accessible à tout le monde », a-t-elle indiqué. Pour les plus hautes autorités de l’État, la vaccination est la stratégie qui permet de protéger le maximum de personnes et de réduire la propagation de la maladie.

Avant le lancement de la campagne de vaccination dans la ville de Ntoum, des associations et organisations non gouvernementales ont mené une sensibilisation en vue d’une adhésion à la vaccination menée.

À ce jour, 24 centres de vaccination sont ouverts dans les provinces de l’Estuaire, de l’Ogooué-Maritime, du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Lolo, de la Nyanga, de la Ngounié, du Moyen-Ogooué, de l’Ogooué-Ivindo et du Woleu-Ntem. Depuis le début du mois de juin, la moyenne journalière des personnes vaccinées est passée de 400 à 1 000 (1406 vaccinés pour la journée du 11 juin, selon le Comité national de vaccination contre la Covid-19). L’objectif du gouvernement est de vacciner 50% de la population gabonaise.

Brice Gotoa

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