Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Patrick Ossi Okori, a devisé ce 02 juin à Libreville avec son homologue Sorel Ongollo, DG de la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF).

Au cours de cette séance de travail, « la problématique de la fraude sociale » a été abordée. Au terme des échanges, les deux parties ont émis le vœu d’initier des rencontres régulières de même nature entre les deux institutions. Mais les détails de la coalition CNSS/CPPF ou la stratégie commune qui sera adoptée afin de juguler le phénomène de la fraude sur les cotisations sociales au Gabon n’ont pas été révélés. La fraude ici consiste au non-paiement des cotisations des bénéficiaires alors que des retenues sont effectuées dans leur salaire.

Cette rencontre se tient quelques semaines après que la CNSS a publié une liste de près d’une centaine d’entreprises insolvables en matière de cotisations sociales. « La Caisse nationale de sécurité sociale invite les employeurs ayant procédé à la déclaration des cotisations du premier trimestre 2021 sans paiement, de bien vouloir régulariser leurs situations sous quinzaine dès parution du présent communiqué », écrit Patrick Ossi Okori.

Selon un audit commandé par la CNSS en 2019, près de 71 entreprises publiques, parapubliques, privées, des collectivités territoriales décentralisées ainsi que l’administration publique doivent près de 260 milliards de FCFA à l’organisme. Ces sommes représentent les arriérés et les retards de paiement des montants pourtant retenus dans les salaires des employés au titre des droits de pensions-retraite.

S.A.

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Au cours de la conférence de presse du gouvernement, le 28 mai dernier, le ministre de la Défense Michael Moussa-Adamo a annoncé que la vaccination contre la Covid-19 pour l’armée gabonaise est obligatoire. « Pour les forces de l’ordre, le choix du vaccin ne se pose pas, il est obligatoire », a-t-il déclaré.

Hier 1er juin 2021, le chef d’état-major général des Forces armées gabonaises, le général de division Yves Ditengou a répercuté cette décision à tous le personnel placé sous son commandement.

Depuis le lancement de la campagne nationale de vaccination en mars 2021, les militaires traînent à se faire vacciner. Pourtant, le personnel des services de sécurité figure parmi les populations prioritaires au vaccin dans le pays. « La nécessité d’être protégé, et donc d’être vacciné, doit nous permettre de mieux exécuter non seulement nos missions régaliennes, mais également lutter plus efficacement contre la Covid-19 », a expliqué le général de division Yves Ditengou. Pour le chef d’état-major, les forces armées ne sauraient être à la traîne de cette campagne de vaccination. Car, étant en première ligne à tout instant sur le terrain, les soldats doivent se faire vacciner afin d’être protégés pour encadrer la population. « Il appartient à chaque niveau de la hiérarchie de prendre les responsabilités pour amener à partir de leurs exemples tous leurs hommes à se faire vacciner », a-t-il martelé. 

En mai dernier, le Gabon a réceptionné 300 000 nouvelles doses de vaccin chinois Sinopharm dont 100 000 doses sont destinées aux forces de défense et de sécurité. Ces doses d’après le ministre de la Défense devraient suffire pour protéger les soldats gabonais de cette pandémie.

Brice Gotoa 

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Le Fonds monétaire international (FMI) et le Gabon sont en négociation pour boucler un nouveau programme de facilitée élargie de crédit (FEC), pour la période 2021-2023. Ces discussions s’achèvent le 7 juin prochain, avant que le Conseil d’administration de l’institution de Bretton Woods ne se prononce « sur l’accord à un nouveau programme de facilité élargie de crédit avec le Gabon avant le 15 juillet », informe une source au ministère de l’Économie et de la Relance.

Les discussions entre les experts du FMI et les autorités gabonaises portent sur le cadrage macroéconomique triennal sur la période 2021-2023, le cadrage budgétaire de la loi de finances rectificative 2021. Sur ce point précis, les deux parties ont convenu que le gouvernement adopte dans les prochains jours, une loi de finance rectificative 2021 qui tienne compte du contexte économique et social du pays. Le Gabon devrait également mettre en place des réformes pour la suppression d’un nombre considérable d’exonérations fiscales. Ces exonérations entraîneraient un manque à gagner de près de 200 milliards de FCFA par an au Gabon. S’agissant de la dette du Gabon qui se situe au-dessus du seuil en vigueur dans la zone Cemac (70% du PIB), les discussions sont encore en cours avec l’institution financière.

L’aboutissement d’un nouveau programme avec le FMI permettra au Gabon d’atteindre non seulement les objectifs de son plan d’accélération de la transformation économique, mais aussi de rembourser sa dette en temps opportun. Le Gabon qui tente actuellement de mobiliser la somme de 175 milliards de FCFA auprès des investisseurs de la Cemac pourrait ainsi, grâce à un nouveau programme du FMI, atteindre ses objectifs de croissance prévue par le ministère de l’Économie à 4% au cours des trois prochaines années, après une récession estimée à -1,8% en 2020.

Rappelons que le Gabon a achevé en juin 2020 un accord triennal au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) approuvé le 19 juin 2017 pour un montant d’environ 642 millions de dollars. Un programme qui a permis au Gabon, comme l’expliquait récemment le ministre de l’Économie, Nicole Janine Lydie Roboty Mbou, d’obtenir des résultats positifs avec un redressement du cadre macroéconomique et budgétaire et une croissance positive de 3,9 % en 2019.

Sandrine Gaingne

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La filiale gabonaise de l’exploitant forestier français Rougier pourrait réduire sa voilure au Gabon au cours de l’exercice 2021. Dans son rapport d’activités publié récemment, l’entreprise informe qu’elle va se recentrer dans l’extension de la production forestière de grumes certifiées FSC destinée aux nombreuses sociétés gabonaises de transformation du bois. Ainsi, Rougier Gabon « se désengage partiellement des activités de transformation industrielle par la mise en concession de ses actifs industriels ou par leur cession. Ces opérations sont liées systématiquement à des contrats d’approvisionnement en grumes certifiées auprès des repreneurs ».

En d’autres termes, Rougier Gabon souhaite étendre ses 900 000 hectares de concessions forestières 100% certifiées FSC. La filiale va se désengager de la transformation des grumes, des sciages et des contreplaqués à partir d’une large gamme d’essences de bois. Jusque-là, l’entreprise disposait de 40 hectares dédiés à la fabrication de meubles de luxe « Made in Gabon » ; 500 m2 minimum de hangars industriel par fabricant ; 5 000 m2 dédiés à l’unité de séchage de bois en commun ; 17 unités de production de placage et 2 de contreplaqué, etc.

Par ce recentrage de ses activités, le Groupe Rougier met en place des partenariats commerciaux et techniques pour distribuer des produits transformés certifiés sur les marchés internationaux exigeants en termes de responsabilité environnementale. La mise en œuvre de cette stratégie devrait permettre au groupe de soutenir le développement de ses activités rentables dans un contexte commercial favorable en 2021 aux matières premières, et en particulier au bois.

Le recentrage sur la production de grumes certifiées FSC de Rougier Gabon est annoncé dans un contexte où l’entreprise relève elle-même que l’activité 2020 a subi les conséquences de la crise du Covid-19 sur les marchés. En effet, les restrictions gouvernementales et la baisse de la demande internationale ont obéré le niveau du chiffre d’affaires consolidé du Groupe Rougier - estimé à environ 46 M€ (30,2 milliards de FCFA) en 2019 et 43 M€ (28,23 milliards de FCFA) en 2020, soit une régression de 6,52%.

Sylvain Andzongo

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Le Président directeur général du groupe BGFIBank, Henri Claude Oyima, a été reçu le 1er juin 2021 par le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba. Officiellement, selon un communiqué de la communication présidentielle, les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les bonnes performances enregistrées par le groupe bancaire gabonais ces dernières années ainsi que la synergie des actions en faveur du développement du pays.

« Ali Bongo Ondimba et son hôte ont évoqué la possibilité de créer une synergie entre l’Etat gabonais et l’Institution bancaire, ainsi qu’un accompagnement dans la réalisation de certains projets structurants en vue d’améliorer le quotidien des Gabonais », renseigne un communiqué de la communication présidentielle.

Cette audience intervient au moment où le Gabon tente de mobiliser sur le marché de la Cemac, la somme de 175 milliards de FCFA par le biais d’un emprunt obligataire « EOG 6% net 2021-2026 » lancé le 27 mai 2021. Une opération arrangée par Emrald securities services (ESS bourse), et à laquelle le groupe gabonais BGFIbank ne participe qu’à travers sa filiale BGFI bourse en tant que syndicat de placement

Le chef de file de cet emprunt obligataire ESS bourse est accompagné des co-arrangeurs CBC bourse, Afriland First Bank, Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig) et EIC d’Ecobank. Dans leurs majorités, l’arrangeur, le co-arrangeur, les co-chefs de files et même les syndicats de placement de cette opération sont des institutions financières basées au Cameroun. Rémunéré au taux d’intérêt de 6% par an pour une maturité de cinq ans, cet emprunt obligataire a été lancé pour rembourser la dette intérieure du Gabon et financer l’économie du pays.

SG et BG

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L’agence Tracer-Nkok, bureau de certification et de traçabilité des grumes dans la zone économique spéciale de Nkok, souhaite obtenir une reconnaissance nationale en tant que système de suivi de la légalité des ressources forestières au Gabon. Elle sollicite pour cela l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor). Cette reconnaissance, apprend-on, devrait permettre à cette agence de mieux tracer le bois gabonais et lutter contre l'exploitation illégale et chronique du bois dont les effets sont dévastateurs sur le climat, la population et met en péril la durabilité de l’écosystème de la planète. Ce qui devrait permettre de contribuer au respect de la durabilité de la ressource forestière.

Pour faire part de cette volonté de l'Agence Tracer-Nkok, Marc Ona Essangui, président de l’association Brainforest et Jean-François Chevalier, Directeur exécutif de Foret ressources management (FRM) Gabon, ont rencontré le 31 mai 2021, Abdu Razzaq Guy Kambogo, directeur général de l’Aganor

Pour l’Aganor cette démarche va en droite ligne des objectifs fixés par les autorités gabonaises en matière de protection des forêts du pays. « Aujourd’hui, le Gabon est en voie d’adopter ses premières normes du secteur forêt-bois au sein du Comité technique consacré à cet effet ; la saisine de l’Aganor par Tracer-Nkok sur sa démarche obéit ainsi à un processus qu’il conviendrait de suivre », explique-t-on à l’Aganor.

Dans ce cadre, l’Aganor envisage d’élaborer une norme sur la traçabilité des produits du bois propice à la reconnaissance ou à la certification du processus y relatif. Plusieurs autres normes dans le secteur bois sont également prévues. Le groupe de travail dénommé « Comité technique 8 forêt–bois », mis en place par l'Aganor, travaille en ce moment à l’élaboration de ces nouvelles normes dans le domaine de l'industrialisation de la filière bois, de l'exploitation, de la transformation et de la commercialisation des produits forestiers.

SG

 

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Les sages-femmes du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) ont fermé ce 1er juin 2021 la salle d’accouchement pour réclamer 15 mois d’impayés de leur quotte part et l’amélioration des conditions de travail. Pour se faire entendre par la tutelle, elles ont procédé à un sit-in dans la cour de l’hôpital.

« Nous sommes ici ce matin parce que nous revendiquons les meilleures conditions de travail. Nous travaillons dans des conditions exécrables, nous n’avons pas de doigtier, pas de matériel médical, pas d’eau dans le département de gynécologie obstétrique depuis des années. Et depuis 15 mois nous n’avons pas nos quotes-parts. C’est cette raison qui nous a poussé depuis hier à fermer la salle d’accouchement et le service gynéco- obstétrique », a confié Hélène Raïssa Essone, sage-femme.

Selon cette dernière, malgré les courriers déposés à la direction générale et toutes les démarches entreprises rien n’est fait jusqu’à ce jour pour le paiement de leurs émoluments et l’amélioration de leurs conditions de travail. Pour calmer la situation, la directrice générale de cette structure hospitalière publique, Marie Thérèse Vané a proposé aux grévistes le paiement immédiat d’un mois sur les 15 exigés. Mais les sages-femmes ont opposé une fin de non-recevoir à cette offre qu’elles jugent « insignifiante ».

Les grévistes annoncent que leur mouvement sera maintenu jusqu’à la satisfaction complète de leur revendication. Pour l’heure les accouchements sont orientés vers CHU mère et enfants de la Fondation Jeanne Ebori, une formation hospitalière réputée pour ses coûts de prestations élevés.

Brice Gotoa

Si le Sénat l’adopte, le Gabon pourrait désormais procéder à la passation des marchés par entente directe dans les secteurs eau et électricité.

A ce sujet, Alain-Claude Bilie By-Nze, le ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques, a présenté et défendu ce 1er juin au Sénat, l’ordonnance portant modification de l’article 8 de la loi n°024/2016 du 29 décembre 2016 fixant le régime juridique de la production, du transport et de la distribution de l’énergie électrique et de l’eau potable en République gabonaise.

Selon le patron du secteur, « La modification de l’article 8 vient lever la restriction relative au mode de passation admis dans ledit secteur. En effet, compte tenu du contexte actuel marqué par une volonté affirmée d’apporter des solutions adaptées à nos besoins de développement et la nécessité de nous aligner aux dispositions pertinentes de la réglementation relative à la commande publique, le mode exceptionnel de passation de marchés et délégations de services publics par entente directe devrait également être autorisée, en complément de la mise en concurrence qui est la règle établie », explique Bilie By-Nze.

Cette flexibilité dans la passation des marchés dans les secteurs eaux électricité, apprend-on, pourrait rendre les procédures moins lourdes dans un contexte où le gouvernement veut atteindre des résultats rapides et efficaces. A ce titre, renseigne le ministère du secteur, il est attendu, en 2021, la consolidation de la production de la branche énergie et eau. Cette évolution découlerait de l’augmentation de 10,6% de la production en électricité à 3 509 GWh, suite à la poursuite du renforcement de l’outil de production sur l’étendue du territoire national.

De même, la production en eau potable enregistrerait un léger accroissement de 0,4% à 134,2 millions de m3, soutenue par la mise en service de nouvelles stations de traitement d’eau, notamment Cim Gabon 2.

Sylvain Andzongo

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L’entreprise pétrolière Total Gabon va distribuer à l’ensemble de ses actionnaires dès le 10 juin prochain, des dividendes d'un montant de 20,25 millions $ (10,8 milliards de FCFA) au titre de l’exercice 2020. A raison de 4,50 dollars (2422 FCFA) par action qui sera payé en euro, a-t-on appris dans un communiqué de l’assemblée générale de Total Gabon tenue le 27 mai dernier.

Dans cette enveloppe à redistribuer, la République gabonais qui détient 25% des parts de cette structure, va bénéficier d’environ 2,7 milliards de FCFA en termes de dividendes contre plus de 30 milliards reçus en 2019. La part du Gabon baisse ainsi d’environ 91% entre les deux exercices comme la part générale versée aux autres actionnaires que sont le groupe Total 58,28%, et le public 16,72% des actions.

En 2019, malgré des performances en baisse, des dividendes de 55,44 dollars par action avaient été distribués aux actionnaires de l’entreprise pétrolière (le dividende net par action se décomposait en deux coupons de 11 $ par action et de 44,44 $ par action). Ce qui faisait environ 138 milliards de FCFA pour l’ensemble des actionnaires.

Le pétrolier français n’explique pas les raisons de cette baisse drastique dans la distribution des dividendes en 2020. Mais, on observe qu’au moment où cette décision est prise, les performances de l’entreprise française au Gabon sont en baisse. Selon son rapport financier 2020, le résultat net de cette entreprise affiche une perte de - 87 millions $ contre 50 millions $ en 2019. Ce résultat « est principalement impacté par la baisse des prix et de la production, par la charge exceptionnelle de dépréciation d’actifs (34 M$ après impôt) et la charge faisant suite au contrôle fiscal (28 M$) », explique le pétrolier. Le chiffre d’affaires de l’exercice 2020 suit la même tendance. Il s’élève à 435 millions $ en baisse de 46 % par rapport à l’exercice 2019, compte tenu de l’évolution des prix et des volumes vendus.

SG

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Dans son récent document de prospective économique, le ministère chargé de l’Economie prévoit une embellie dans la production d’huile de palme au Gabon au cours de l’année 2021.

Ainsi, explique l’administration, « en raison de l’amélioration des rendements des plantations d’Olam Palm (…) la production de l’huile de palme brute est attendue à 91 053 tonnes en 2021 contre 75 877 tonnes en 2020 ». Entre les deux périodes, le pays va connaître une hausse de production de l'ordre de 16,6%.

Le pays espère aussi en tirer des dividendes importants car, explique notre source, dans le même temps, les cours de l’huile de palme seraient soutenus par la remontée des prix du pétrole. Ils se situeraient à 610,5 dollars la tonne, en hausse de 2% par rapport à 2020, malgré la volonté du Parlement européen de réduire l’utilisation de l’huile de palme dans les transports en Europe.

Ces prévisions optimistes amènent également les autorités gabonaises à prédire que la production d’huile de palme raffinée passerait de 13 427 tonnes en 2019 à 15 724 tonnes à l’horizon 2023. Ceci grâce à la montée en puissance de l’usine d’huile de palme d’Awala et de celle de Mouila.

Selon la dernière note de conjoncture du ministère de l’Economie, la filière de l’huile de palme brute a affiché des résultats globalement positifs au terme de l’année 2020, malgré la situation sanitaire qui a prévalu. La récolte des régimes de palme s’est consolidée de 22,5% à 291 741 tonnes, en raison de la hausse du rendement des plantations de Mouila et Awala. De même, la trituration des noix de palme a permis de produire 3 790 tonnes d’huile palmiste, en hausse de 50,6% par rapport à la même période en 2019.

S.A.

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