Le Nouveau Gabon

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(Le Nouveau Gabon) – Le gouverneur de la province du Moyen-Ogooué, Barnabé Bangalivoua, a échangé, le 26 mai 2021, avec les commerçants exerçant dans sa circonscription. Cette rencontre fait suite à un mouvement d’humeur observé la semaine dernière. Ces derniers avaient manifesté pour dénoncer la multitude de taxes municipales que leur exigent les agents de l’administration fiscale sur le terrain en cette période de la pandémie de la Covid-19.  

« Il y a trop de taxes et avec cette crise sanitaire, nous avons du mal à tirer profit de nos activités et à supporter ces taxes. Voilà pourquoi nous asseyons de demander de l’aide au gouvernement. Qu’il nous aide par rapport aux agents qui viennent sur le terrain. Si nous nous sommes mis en grève, c’est par rapport aux problèmes que nous avions sur le terrain », a déclaré Mouhamadou Lamine Bah, secrétaire général du syndicat des commerçants du Moyen-Ogooué au sortir de la rencontre avec le gouverneur.

Ces commerçants disent être « abusés » par les agents de l’administration fiscale dans un contexte où leurs activités peinent à être rentables en raison de la crise sanitaire actuelle. En effet, depuis avril 2020, le Gabon vit sous le régime de l’état d’urgence sanitaire, et l’impact des mesures de restriction pèse sur le tissu économique du pays. Dans la ville de Lambaréné, les activités n’échappent pas à cette conjoncture.

À l’issue de la rencontre avec les commerçants, l’autorité de la province du Moyen-Ogooué, Barnabé Bangalivoua, leur a demandé de sursoir à tous mouvements de grève en attendant la prochaine rencontre où des pistes de solution seront proposées afin de réduire les surtaxes qui pèsent sur les nombreux opérateurs économiques que compte la province.

Brice Gotoa

Dans son discours à la nation prononcé ce 28 mai 2021, le président de la République Ali Bongo a annoncé l’assouplissement des mesures barrières prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire au Gabon.

Ainsi, le « début du couvre-feu est repoussé à 21 heures, pour nous permettre de reprendre certaines activités économiques ou sociales mises en léthargie ». Aussi, les bars et les restaurants pourront ouvrir jusqu’à 20h30. Cependant, il faudra respecter certaines conditions. « Leur accès sera conditionné par la présentation d’un test PCR d’une validité de 14 jours ou d’une carte de vaccination Covid-19 », informe le chef de l’Etat.

Ces mesures d’allègement n’entreront pas en vigueur tout de suite. Il faudra attendre quelques jours encore « selon les modalités fixées par le Gouvernement ». Ces modalités seront certainement connues à l'issue de la conférence de presse que le gouvernement animera ce 29 mai 2021.

Ces mesures d’allègements ont été prises selon le chef de l’Etat en raison de la réduction des cas de contamination quotidienne à la Covid-19 dans le pays. « En effet, depuis plusieurs semaines, le nombre de contaminations s’est stabilisé autour de 50 par 5 jour. Les épidémiologistes sont formels : un plateau a été atteint. Les efforts et les sacrifices, que nous avons consentis collectivement, ont produit des résultats tangibles. C’est la victoire de tout un peuple », souligne-t-il.

Cependant, malgré ces résultats, il invite les populations gabonaises à rester vigilantes et à continuer à observer les mesures barrières. Et pour ceux qui le désirent, se faire vacciner pour se protéger contre cette épidémie qui a déjà causé la mort de 150 personnes au Gabon à la date du 26 mai 2021.

Précisons que certaines restrictions, notamment celles qui concernent les voyageurs, restent pour l’instant maintenues. Le protocole sanitaire pour ceux-ci a même été renforcé dans le but de limiter la propagation de la pandémie dans le pays.

Sandrine Gaingne

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Comme plusieurs pays africains, le Gabon a approuvé l’ouverture d’une enquête internationale sur les crimes commis dans le cadre du conflit qui oppose Israël et les territoires palestiniens. Une enquête initiée par le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies et contenue dans la résolution qui a été adoptée à l’issue d’une session extraordinaire d’une journée de cette instance de l’ONU sur la « grave situation des droits de l’Homme dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est ».

À l’instar du Gabon, l’ouverture de cette enquête a été approuvée par 9 autres pays africains membres de cette instance des Nations Unies, dont la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, Érythrée, Libye, Mauritanie, Sénégal, Somalie, Soudan. Par contre, deux pays africains (Cameroun et le Malawi) s’y sont opposés tandis que le Togo s’est abstenu de prendre position.

À noter que la France, l’un des principaux partenaires économiques du Gabon a également préféré s’abstenir de voter pour cette enquête qui a été lancée le 27 mai avec pour ambition de faire toute la lumière sur les crimes ainsi que toutes les violations présumées du droit de l’Homme commis principalement depuis le 13 avril 2021 dans le cadre du conflit israélo-palestinien. La Commission qui a été mise en place pour mener cette enquête devra aussi étudier toutes les « causes profondes » des tensions récurrentes entre ces deux pays.

Le Gabon est membre du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies depuis le 13 octobre 2020 pour un mandat de trois ans.

SG

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Dans un communiqué signé le 27 mai dernier par le directeur du cabinet du maire de la Commune de Libreville, Guy Amour Moutoucky, l’on apprend que des responsables municipaux s’évertueraient à organiser une manifestation de soutien au maire « en rapport avec une certaine actualité ». Sans en dire plus sur l’actualité en question, Guy Amour Moutoucky indique que ces responsables municipaux prévoient même d’y associer des leaders syndicaux et d’autres acteurs « parfaitement identifiés ».

À en croire son directeur de cabinet, Eugène Mba (photo) se désolidarise de cette initiative. « Pire qu’une marque de solidarité à l’endroit de l’édile de la capitale, au demeurant incompréhensible et sans objet, cette entreprise viserait également une prétendue dénonciation du pouvoir en place, notamment de la présidence de la République », écrit Guy Amour Moutoucky. Et d’ajouter : « face à cette grave dérive que rien ne saurait justifier, le maire de la commune de Libreville condamne vigoureusement et sans réserve une telle initiative, de même qu’il exprime sa vive réprobation quant à d’éventuelles autres actions poursuivant les mêmes objectifs ».

Aussi, un avertissement est-il lancé à toutes les personnes impliquées dans cette affaire, afin qu’elles se ressaisissent et se gardent d’une telle démarche. Faute de quoi, promet le communiqué, les intéressés pourront sévèrement être sanctionnés selon les textes et règlements en vigueur.

L’édile réaffirme son « attachement viscéral » au maintien de la cohésion devant toujours prévaloir entre l’administration municipale dont il a la charge et les plus hautes autorités de la République.

Sylvain Andzongo

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La croissance économique au Gabon devrait connaitre une embellie au cours des trois prochaines années, selon les prévisions du ministère de l’Économie et de la Relance. « Pour les trois prochaines années, le taux de croissance de l’économie serait autour de 4%, restant en dessous de la croissance moyenne de la zone Cemac », a indiqué la ministre de l’Économie, Jeannine Nicole Roboty Mbou le 27 mai à Libreville.

Une prévision optimiste lorsqu’on sait que, après avoir enregistré des taux de croissance inférieure à 1% depuis 2017, le pays est entré en récession en 2020 (-1,8%). Une performance plombée à la fois par la baisse du produit intérieur brut (PIB) hors pétrole (-1,9%) et de la production pétrolière (-5,5%).

Pour relancer sa croissance, le Gabon mise sur le dynamisme de l’activité hors pétrole. « Elle bénéficierait notamment de la bonne orientation de la production minière, des progrès dans la production agricole avec des résultats appréciables du programme Graine (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés, NDLR) et des initiatives de soutien à la production rurale. On enregistrera également des performances dans la production et dans la distribution des produits halieutiques avec une montée en puissance des activités du Nouveau port de pêche d’Owendo », explique Jeannine Nicole Roboty Mbou.

Autre facteur qui pourrait favoriser l’atteinte de ce taux de croissance, c’est la transformation du bois qui pourrait, selon le membre du gouvernement, renforcer sa position avec le maintien des activités de première et seconde transformation et la montée en gamme des troisième et quatrième transformations. Par ailleurs, un nouveau programme conclut avec le Fonds monétaire international « dans les prochaines semaines », ainsi que la mise en place de nouvelles réformes et le Plan d’accélération de la transformation devraient aider à booster l’économie du pays actuellement affaiblie par la crise sanitaire.

Sandrine Gaingne

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L’Initiative pour la Transparence dans les industries extractives (ITIE) vient de lancer un appel à candidatures en vue de recruter un secrétaire technique permanent au Gabon.

Placé sous l’autorité du Groupe multipartite et sous la hiérarchie de la présidente de l’ITIE Gabon, le secrétaire technique permanent est recruté pour une durée de trois ans renouvelable une fois. Il sera l’animateur et le coordonnateur des travaux du secrétariat technique permanent, organe exécutif de l’ITIE Gabon.

Il a pour mission spécifique de veilleur à l’application des résolutions du Groupe multipartite et d’en suivre la mise en œuvre ; préparer les projets de budget de l’ITIE Gabon, participer à la préparation des rapports sur les revenus des industries extractives, en collaboration avec les autres administrations et organismes concernés, etc.

Le profil recherché est celui d’un ingénieur, économiste, juriste, financier ou comptable. Il faut être de nationalité gabonaise ; être fonctionnaire ou agent contractuel de l’État de catégorie A ou agent privé de niveau équivalent ; attester d’une expérience professionnelle d’au moins 10 ans dans les domaines des industries extractives ; attester d’une capacité managériale sur une période minimale de cinq ans ; être âgé d’au moins 35 ans, jouir de tous ses droits civiques, etc.

Pour faire acte de candidature, il faut déposer son dossier au cabinet du ministre de l’Économie au plus tard le 11 juin 2021 et envoyer impérativement une version PDF dudit dossier par voie électronique.

Ce recrutement est lancé au moment où le Gabon travaille à réintégrer l’Initiative. Le pays devrait déposer sa candidature au courant du troisième trimestre 2021, selon Léontine Tania Oyouomi-Loumbou, présidente du Groupement d’intérêt de l’ITIE Gabon.

S.A.

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Nommé à l’issue du Conseil des ministres du 29 avril dernier, Justin Maganga Manfoumbi a été installé dans ses fonctions de président du conseil d’administration (PCA) du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), le 27 mai 2021 par le ministre des Transports, Brice Constant Paillat. Au cours de la cérémonie, le membre du gouvernement a été clair sur ses attentes vis-à-vis du nouveau PCA dans un contexte où le CGC essaie de se relancer après une période de turbulence marquée par la session passagère de ses missions à l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag). 

« Vous avez la responsabilité avec le directeur général de conforter et de consolider la marche du conseil gabonais des chargeurs pour que celui-ci retrouve ses lettres de noblesse », a déclaré Brice Constant Paillat. En plus, Justin Maganga Manfoumbi devra travailler à multiplier les sources de revenus de la CGC afin de contribuer au financement du Plan d’accélération de la transformation.

Face à ces défis, « il est clair que les questions de gouvernance d’entreprises et surtout la question sur la réflexion sur la diversification et l’optimisation des ressources financières dans le secteur multimodal constitueront le menu incontournable de nos travaux en conseil d’administration future », a indiqué Justin Maganga Manfoumbi. Avant d’être nommé PCA du conseil gabonais des chargeurs,  Justin Maganga Manfoumbi a occupé le poste de conseiller du directeur général de l’Office des ports et rades du Gabon.

Dotée d’une autonomie financière et placée sous la tutelle technique du ministère des Transports, le CGC a pour fonction de relayer les pouvoirs publics en matière de sécurisation, des importations et d’assistance aux chargeurs. 

Brice Gotoa

La société chinoise One Link Holding Groupe Gabon projette de construire 424 logements de divers standings dans le cadre du projet « Cité moderne », situé dans la commune d’Akanda, province de l’Estuaire.

Cette information est révélée par la direction générale de l’Environnement et de la protection de la nature. Selon cette administration, la société chinoise a déjà déposé auprès de ses services une étude d’impact environnemental conformément à la réglementation gabonaise. Le public dispose alors de 10 jours, à compter de la publication de la note d’information ministérielle pour émettre des avis ou même des réserves. « Passé ce délai, indique la direction, aucun avis ne sera plus pris en compte dans le processus administratif de validation de cette étude environnementale ».

S’il reçoit le quitus administratif, One Link Holding Groupe Gabon pourra ainsi poursuivre son projet immobilier dont la signature de convention avec l’État a eu lieu le 15 mars 2017. La partie chinoise s’était alors engagée à construire 200 000 logements dans plusieurs villes du pays. Le consortium One Link Holding Group, qui représentait plus de 100 entreprises chinoises, s’était également engagé à développer une ville nouvelle dans la localité de Panga dans la province de la Nyanga (Sud du Gabon).

L’entreprise mène depuis 2018 des travaux de construction de 3 400 logements sociaux derrière le stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Angondjé au nord de Libreville.

S.A.

Le Gabon a finalement procédé ce 27 mai 2021 au lancement sur le marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) de son emprunt obligataire « EOG 6% net 2021-2026 », prévu initialement pour s’achever le 18 avril. À l’occasion, on a appris que le pays a revu ses ambitions à la baisse. Jusqu’au 3 juin, il va essayer de mobiliser 175 milliards de FCFA contre 200 milliards, initialement annoncés dans la décision portant enregistrement du document d’information de cet appel public à l’épargne signé le 30 mars dernier par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf).

« La décision a été prise par l’État gabonais. Nous avons juste été informés », affirme une source chez Emrald Securities Services (ESS bourse), arrangeur et chef de file de cet emprunt obligataire. Il est accompagné des co-arrangeurs CBC bourse, Afriland First Bank, Banque internationale pour le commerce et l’​industrie du Gabon (Bicig) et EIC d’Ecobank et d’autres entités comme Attijari Securities Central Africa (ASCA), l’Union gabonaise de banque, BGFI Bourse, Financia Capital, Africa Bright Securities et LCB Bank.

C’est vers ces intermédiaires, appelés syndicat de placement, que doivent se diriger les personnes physiques ou morales qui souhaitent souscrire à cette opération rémunérée au taux d’intérêt de 6% par an pour une maturité de cinq ans. Mais attention, sur les 175 milliards de FCFA sollicités par l’État du Gabon, 75 milliards ont déjà été apportés par ces acteurs. C’est ce qu’on appelle la prise ferme. Il ne reste en réalité à souscrire que 100 milliards. Néanmoins, en cas de dépassement de cette enveloppe, « l’État gabonais se laisse le choix d’accepter les souscriptions additionnelles à la limite du montant des dettes moratoires en son portefeuille dont il juge utile de refinancement au cours de l’année 2021 », apprend-on du document d’information de l’emprunt obligataire.

300 sociétés devraient bénéficier de l’opération

L’argent emprunté devrait servir au remboursement de la dette intérieure du Gabon. « Les levées de fonds dans le cadre de cet emprunt vont servir à soutenir différents volets de l’effort de la relance post-Covid. À cet effet, il va s’agir de relever le paiement de la dette intérieure après les travaux de vérification et de validation de la Task-force dédiée. Il s’agira ainsi d’impacter 300 sociétés allant de la petite entreprise aux entreprises majores de notre économie », a expliqué la ministre de l’Économie et de la Relance, Jeannine Nicole Roboty.

La dette validée à fin mars 2021 par cette instance, présidée par le coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, se chiffre à 407 milliards de FCFA. Mais, elle ne sera pas totalement épongée en 2021. « L’affectation des paiements se fera prioritairement au bénéfice des entreprises engagées dans les projets prioritaires du PAT (Plan d’accélération de la transformation de l’Économie gabonaise) », précise le document d’information de l’opération.

Ce plan triennal a été lancé en janvier 2021 dans le but de permettre au pays de réussir le challenge de la diversification de son économie. Il ambitionne de ce fait de réduire le poids du pétrole et même du manganèse dans le produit intérieur brut du Gabon. Ces deux ressources naturelles représentent à elles seules 45% du PIB gabonais.

Aboudi Ottou et Sandrine Gaingne

La banque de projets belge Immo IPS est discussion l’État du Gabon pour la mobilisation des financements des projets du Plan d’accélération de la transformation (PAT), précisément dans les domaines des infrastructures, des équipements, de l’habitat, des transports et de l’enseignement supérieur. L’information a été donnée, le 26 mai 2021 au cours de l’ouverture des travaux de session technique relative au financement des projets présidée par le ministre des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi.

« Pour le financement des projets multisectoriels dans le secteur de l’habitat, des transports de l’équipement des infrastructures et de l’enseignement supérieur, une banque de projet a été constituée sur la base des projets proposés par les ministères sectoriels à travers leurs points focaux dans l’objectif principal de mettre en place des instruments financiers pour le développement des projets au Gabon », a déclaré Léon Armel Bounda Balonzi.

Selon le membre du gouvernement, ces travaux permettront aux experts gabonais et ceux d’Immo IPS de passer en revue toutes les fiches techniques de projets, en vue de la signature souhaitée du protocole d’accord sectoriel par les responsables habilités du département ministériel.

« La société Immo IPS souhaite apparaitre comme interlocuteur clé capable d’apporter une réponse globale au sujet avec ses partenaires financiers qui sont un peu partout dans le monde, qui ont les moyens d’immobiliser des fonds de plus de 5 milliards de dollars qu’on peut mettre sur le marché », a indiqué Salvatore Piccadaci, président directeur général d’Immo IPS.

Les travaux préparatoires qui vont se tenir sous la coordination générale du ministère des Travaux publics visent entre autres la mise ne place d’une équipe chargée des différents pans, la saisine du ministre de l’Économie et de la Relance puis du ministre des Partenariats publics-privés. Ces travaux sectoriels doivent étudier les projets qui seront retenus pour financement dans les différents secteurs.

Le Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie du Gabon lancé en janvier dernier prévoit la construction de plusieurs infrastructures. Il s’agit entre autres de la relance les chantiers immobiliers, le suivi du programme routier prioritaire.

Brice Gotoa

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