Le président de la République Ali Bongo Ondimba a reçu hier 7 juin le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda accompagnée du ministre des Eaux et forêts Lee White. La question du conflit homme-faune fait partie des sujets abordés au cours de cette audience. Le chef de l’Etat a ainsi donné des instructions au Premier ministre de trouver des solutions à ce phénomène qui crée depuis quelques semaines de vives tensions dans la localité de Mékambo dans la province de l’Ogooué Ivindo.
« Au terme de ces échanges, le président de la République a instruit le gouvernement d’œuvrer à la mise en place des politiques publiques fortes à travers un conseil stratégique visant à freiner l’extension du conflit homme-faune, le trafic illicite de nos ressources naturelles, et à préserver les populations et les animaux dans leurs environnements de vie respectifs », renseigne la communication présidentielle.
Cette recommandation intervient quelques jours après le décès par balle d’un Ecogarde à Mékambo. Ce dernier selon des informations officielles a été tué le 29 mai 2021 par un trafiquant d'ivoire. Un décès qui a accentué les tensions dans cette localité du pays où, depuis plusieurs semaines déjà, les populations se plaignaient de la destruction de leurs plantations par des éléphants.
Comme solutions, il a été déjà prévu d’ériger plus de barrières électriques pour éloigner les éléphants des plantations et des habitations. Une solution qui reste insuffisante d’après des environnementalistes. D’autres réflexions sont actuellement menées afin de résoudre définitivement ce conflit qui dure déjà depuis plusieurs décennies. « Il faudrait que le gouvernement prenne des décisions fortes afin de protéger nos populations et faire en sorte que les animaux repartent dans les forêts », a indiqué Rose Christiane Ossoka Raponda.
C’est dans cette optique qu’il est prévu, dans la loi de finances 2021, un budget de 1,6 milliard de FCFA pour la gestion des conflits hommes-éléphants et qui sera financé grâce à un prêt de la Banque mondiale.
Brice Gotoa
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Hugues Mbadinga Madiya, le ministre en charge du Commerce, a publié ce 8 juin une note qui engage le gouvernement à accompagner les artisans dans la commercialisation de la pierre de Mbigou.
Le membre du gouvernement écrit à cet effet : « Au Gabon, de nombreux compatriotes talentueux et passionnés se sont donnés pour vocation de sublimer la pierre de Mbigou, un joyau offert par la nature qui une fois polie suscite l’émerveillement de tous ceux qui visite notre beau pays. Nous nous sommes donnés pour vocation de les accompagner vers une autonomisation qui leur permettra enfin de vivre de leur art. Aujourd’hui érigée en coopérative, leur structure ne demande qu’à intégrer tous les marchés susceptibles d’apprécier leur talent ».
A travers l’érection de cette coopérative, le gouvernement est sur le point d’atteindre son objectif principal: éviter la braderie des objets artisanaux. Car, en lieu et place des individus, ce sont des groupements d’intérêts économiques qui vendront leur production sur un marché régulé. Avec cette sortie de Hugues Mbadinga Madiya, l'on pourrait donc s'attendre logiquement à la reprise de ventes dans les prochains jours ou semaines.
En effet, l’engagement du gouvernement gabonais à appuyer les artisans dans la commercialisation de la pierre de Mbigou intervient quelque trois mois après l’interdiction de vente de cette matière par des particuliers. Et pour cause, du fait de la pandémie du coronavirus, l’on a assisté à la braderie des objets d’art fabriqués à base de cette pierre. Pour lutter contre cette braderie, la Coopérative des produits artisanaux de Mbigou (Coopam) a été mise en place pour servir désormais de centrale de vente et d'achat des objets artisanaux.
La pierre de Mbigou est exploitée depuis des générations par de nombreux artistes sculpteurs au Gabon. Elle a rendu célèbre le village de Mbigou d'où elle est extraite. Ce village est situé à 800 kilomètres de Libreville, dans le département de Boumi-Louetsi, dans le sud de la province de la Ngounié.
Sylvain Andzongo
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Trois ressortissants camerounais ont été condamnés pour trafic d’or par la cour criminelle spéciale de Libreville ce 7 juin. Selon nos confrères de Gabon actu, Paulette Okome Nguema a écopé de 15 ans d’emprisonnement et d’une amende de 100 milliards de FCFA à verser à l’Etat gabonais. C’est la plus lourde des peines retenues par la justice dans le cadre de cette affaire. Les deux autres coaccusés (un homme et une femme) s’en tirent avec des peines de réclusion criminelle de 10 ans et 5 millions de FCFA d’amende.
Les faits incriminés se sont déroulés en 2019 dans le campement de Meba à Mitzic au nord du Gabon. C’est dans cette localité de la province du Woleu Ntem que le trio de malfrats faisait le trafic d’or, avant d’être appréhendé par les forces de l’ordre gabonaises.
La localité de Mitzic est réputée pour être une zone où le trafic de l’or prend de plus en plus de l’ampleur ces dernières années. Ce qui se traduit par la multiplication des arrestations selon un rapport de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) rendu public en mars 2021. La dernière arrestation en date étant survenue à l’est de Mitzic, sur le site du permis forestier de Somivab, où 62 mineurs illégaux ont été arrêtés avec 400 g d’or.
D’après les autorités locales, l’exploitation et le commerce illégal du précieux métal font perdre de recettes chiffrées à millions de dollars à l’Etat gabonais. Et malgré les efforts de répression consentis par le gouvernement pour endiguer ce fléau, la situation perdure.
Depuis février dernier, le Gabon s’est lancé dans un projet de constitution d’une réserve stratégique d’or. L’objectif est d’assurer les avoirs extérieurs du pays dans la réalisation de certaines opérations courantes, de réaliser sur les marchés extérieurs toute opération financière autorisée par la République Gabonaise. Dans un tel contexte, il y a donc nécessité d’accélérer la lutte contre l’exploitation illégale de l’or.
SG
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L’Etat gabonais prépare des mesures face à l’exploitation illicite de ses ressources minières
Suite à l’allègement des mesures de barrières contre la Covid-19 au Gabon, plusieurs entreprises ont réaménagé leurs horaires d’ouverture et de fermeture.
Le groupe bancaire gabonais BGFIBank par exemple a annoncé que ses agences seront désormais ouvertes « du lundi au vendredi de 7h45 à 15h30 et les samedis de 9h00 à 14h00 ». La banque rallonge donc de 2 heures son heure de fermeture.
A Ecobank, les heures d’ouverture des agences de Libreville, Port-Gentil et Franceville sont désormais fixées à 8H00-16H00 du lundi au vendredi. Elles restent inchangées le samedi (9H00-13H00).
A la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), les agences commerciales sont ouvertes à 7h45 - 15h (lundi au vendredi) contre 7h45 - 12h30 il y a encore quelques jours. Et le samedi, rien ne change (8h à 11h). Ces réajustements ont été faits à la suite de l’allègement des horaires du couvre-feu qui, depuis le 29 mai dernier, a été repoussé à 21 heures. Ce, en raison de la baisse du taux de contamination journalier de la covid-19 dans le pays, justifie le gouvernement. Il oscille aujourd’hui autour de 50 contre près de 450 il y a encore un mois, selon le porte-parole de la présidence de la République.
Cependant, les entreprises recommandent à leurs clients de privilégier les offres à distance pour limiter les contacts.
Les mesures barrières mises en place par le gouvernement gabonais pour limiter la circulation du virus dans le pays, ont considérablement affecté les entreprises. Dans le secteur touristique par exemple, la présidente du Club de tourisme de Libreville (CTL), Jocelyne Halajko, parle d’une baisse de 80% du chiffre d’affaires des opérateurs de la filière.
Brice Gotoa
La bataille électorale entre le Gabon et la République démocratique du Congo (RDC) n’aura plus lieu pour l’obtention d’un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies. A quelques jours de l’élection prévue le 11 juin prochain à New-York, la RDC vient de jeter l’éponge, selon le magazine Jeune Afrique qui cite des « sources officielles et diplomatiques ». Désormais seule en lice, le Gabon a l’assurance d’occuper le poste réservé à la sous-région Afrique centrale pour la période 2022-2023.
Un happy end après la tension diplomatique qui a opposé les deux Etats. Pour l’instant, aucune information ne filtre sur les raisons du retrait du pays de Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. En effet depuis plusieurs semaines, les plénipotentiaires RD congolais avaient investi les couloirs diplomatiques pour imposer la candidature de leur pays au détriment du Gabon.
Cette démarche congolaise a suscité l’ire du Gabon dont la candidature avait été adoubée par l’Union africaine (UA) en marge de la 38e session ordinaire de son Conseil exécutif tenue les 6 et 7 février derniers à Addis Abeba (Éthiopie). Lors de ce sommet de l’UA, le président congolais, Félix Tshisekedi, actuel président en exercice de l’UA, et le Tchad avaient manifesté leur volonté d’intégrer le Conseil de sécurité de l’ONU. Mais le choix de membres de l’UA s’est finalement porté sur le Gabon et le Ghana pour occuper les deux sièges africains au sein de l'institution onusienne.
Le désistement de la RDC, constitue la deuxième victoire diplomatique de Libreville contre Kinshasa en l’espace de quelques mois. L’on se souvient en effet que sur le plan sportif, une affaire de « fausse identité » a opposé il y a quelques semaines, la Fédération congolaise de football association (Fecofa) à la Fédération gabonaise de football (Fegafoot). La RDC qui avait porté l’affaire devant la Confédération africaine de football (CAF) accusait le joueur gabonais Kanga Guelor d’avoir menti sur son identité, et demandait la disqualification du Gabon pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations prévue au Cameroun en 2022. Mais, malgré les arguments de la RDC, la CAF a rejeté sa plainte.
SG
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Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) recrute des consultants pour résoudre les difficultés d’approvisionnement, de stockage et de distribution des médicaments et autres produits de santé (MAPS) au Gabon. Les prestataires retenus devront assister techniquement l’Office pharmaceutique national (OPN). Il s’agira pour ces consultants de « proposer le modèle opérationnel le plus adéquat pour résoudre les difficultés » de cette structure et « appuyer la mise en œuvre de ce modèle sur la période 2021-2025 », indique le communiqué d’appels à manifestations.
L’objectif visé par le Gabon est d’améliorer l’accessibilité des médicaments fabriqués dans le pays. Car, depuis plusieurs années, l’OPN qui est la centrale publique d’achat de médicaments peine à approvisionner l’ensemble des structures sanitaires publiques au Gabon. Une situation qui crée des dysfonctionnements majeurs dans l’approvisionnement en médicaments et autres produits de santé des structures publiques de santé.
Pour aider l’Office à surmonter cette difficulté et à accomplir à bien ses missions, le FGIS s’est proposé comme repreneur potentiel de l’OPN en juin 2020. Dans ce cadre, le FGIS va, pendant les 5 prochaines années, injecter 5 milliards de FCFA pour porter le plan d’investissement et de transformation de la structure.
Toujours dans le but de relever cet office public en difficulté, le gouvernement a engagé une réforme, dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) visant à transformer l’OPN en une société d’État. Un statut qui devrait notamment permettre à l’OPN de s'émanciper des dotations budgétaires de l’État et de mettre en œuvre un modèle d’affaires pérenne.
Le FGIS a été créé en 2012 et gère le Fonds souverain de la République gabonaise des participations non-attribuées du portefeuille de l’État. Le Fonds intervient dans trois secteurs stratégiques : le financement des infrastructures, l’accompagnement des PME et le soutien aux secteurs sociaux.
Sandrine Gaingne
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Suite à l’attaque terroriste perpétrée au Nord du Burkina Faso dans la nuit du 4 au 5 juin dernier, le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a adressé un message de soutien à ce pays frère.
« J’exprime ma totale solidarité à l’endroit du Burkina Faso et son président, mon frère Roch Marc Christian Kaboré suite à l’attaque terroriste, particulièrement barbare, intervenue dans la localité de Solhan », a déclaré Ali Bongo Ondimba sur sa page Facebook le 6 juin.
Cette attaque perpétrée par des assaillants encore non identifiés a fait 160 morts selon des sources locales. Cette attaque est considérée comme la plus meurtrière de l’histoire du Burkina Faso depuis le début des violences djihadistes en 2015. Un deuil national de 72h a été décrété le 5 juin dans le pays.
Le Gabon et le Burkina Faso sont deux pays qui coopèrent dans plusieurs secteurs dont le transport aérien, la formation, le commerce. Pour renforcer cette coopération, le président de la République du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré a été reçu à Libreville le 26 février 2021 dans le cadre d’une visite de travail au Gabon.
Brice Gotoa
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Face à la recrudescence du phénomène, la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), alerte de nouveau contre des sociétés promettant des rendements financiers allant de 100 à 500%.
Fin mai, le président de la Cosumaf, Nagoum Yamassoum (photo), a publié une note mettant « en garde le public de la Cemac [Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad], contre la récurrence des activités de plusieurs acteurs, qui proposent d’investir et de placer des fonds contres des promesses de rendements élevés, sans disposer des agréments nécessaires ou proposent des tradings d’options sans y être autorisés ».
Certaines sociétés sont nommément citées dont notamment : Global Investment Trading (Liyeplimal), Highlife International Cameroon, Cameroon Invest, Timex Trading Cameroon, TJTM Cameroun et Tagus Investment. Toutes ces sociétés sont basées au Cameroun. Selon la Cosumaf, ces dernières procèdent à « la collecte irrégulière des fonds auprès du public, contres des titres de capital, des placements financiers, et dans de biens divers (immobilier, véhicules) avec des promesses de rendements allant de 100% à 500% de la mise initiale et dans des délais non raisonnables ».
D’après le gendarme financier, il s’agit-là des campagnes frauduleuses de collecte de fonds du public et de placements en violation de la législation en vigueur. Car, l’exercice de toute activité en lien avec l’appel public à l’épargne et les instruments financiers doit être soumis à l’agrément préalable de la Cosumaf, lequel agrément est matérialisé par une décision prise après instruction d’un dossier de demande d’agrément formulé par le requérant.
Récidivistes
La Commission rappelle les règles de vigilance à observer avant tout investissement : s’assurer que la société qui propose le produit est habilitée à le faire, et dispose d’un agrément ou d’un visa émis par l’autorité du marché financier, obtenir un maximum d’information par ses propres soins sur ladite société. « Aucun discours commercial ne doit faire oublier qu’il n’existe pas de rendement élevé sans risque élevé », martèle la commission.
Le 21 octobre 2020 déjà, la Cosumaf avait publié un communiqué mettant en garde le public camerounais, contre les activités de plusieurs acteurs, « qui proposent d’investir et de placer dans des produits financiers, sans disposer des agréments nécessaires ». Le gendarme financier avait alors publié une liste d’une vingtaine de sites récemment identifiés comme offrant des produits d’investissement sans autorisation. Les mêmes se retrouvent dans la nouvelle liste ci-dessous.
Cette nouvelle mise en garde intervient dans un contexte où, malgré les alertes de la Cosumaf, des sociétés sans agréments continuent de prospérer et d’attirer des publics appâtés par des rendements rapides et élevés. Ce qui n’est pas sans conséquence selon la Commission, car des cas d’escroquerie pourraient être déplorés si rien n’est fait. Ces sociétés qui promettent des montants faramineux en peu de temps utilisent en général le système de Ponzi ou pyramide de Ponzi.
C’est un montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants. Si l’escroquerie n’est pas découverte, elle apparaît quand les sommes procurées par les nouveaux entrants ne suffisent plus à couvrir les rémunérations des clients précédents.
Liste des sociétés épinglées

Sylvain Andzongo
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De mai 2013 à 2020, le Gabon a procédé à 278 émissions de Bons du trésor assimilables (BTA) pour les besoins de gestion de sa trésorerie. Selon les informations du ministère gabonais de l’Economie, le montant cumulé de ces émissions se chiffre à 3015,62 milliards de FCFA.
Au cours de la période sous revue, indique la source, il ressort que les souscripteurs ont majoritairement préféré les BTA dont les maturités sont à court terme. Ainsi, « Les BTA à 13 semaines se chiffrent à 1555,77 milliards de FCFA, soit 51,7% du montant émis. Les BTA à 26 semaines avec un encours de 1142,79 milliards de FCFA représentent 37,9% du montant émis et les BTA à 52 semaines dont les émissions globales s’élèvent à 313,26 milliards de FCFA totalisent 10,4% des émissions de BTA ».
Particulièrement en 2020, les émissions de BTA ont été essentiellement concentrées sur les courtes maturités. En effet, sur 50 adjudications, le Trésor public a réalisé 24 adjudications de BTA à 13 semaines pour un volume de 344,7 milliards de FCFA, 21 adjudications de BTA à 26 semaines pour un volume de 272,0 milliards de FCFA et 5 adjudications de BTA à 52 semaines pour un volume de 44,80 milliards de FCFA.
A l’instar des années précédentes, relève le ministère de l’Economie, les Spécialistes en valeurs du trésor (SVT) affichent leur appétence pour les instruments à très court terme car ils permettent un retour rapide sur investissement. Par rapport à 2019, en 2020, les taux moyens pondérés ont respectivement varié à la hausse d’environ 5,24% pour les 13 semaines, 8,46% pour les 26 semaines et 7,46% pour les 52 semaines.
S.A.
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Sur la période 2021-2023, la Douane gabonaise projette de porter ses recettes de 307,7 milliards de FCFA en 2021 à 361,9 milliards de FCFA, soit une hausse de 54,2 milliards de FCFA (+14,9%).
Cet accroissement, selon l’administration douanière, serait expliqué par : « L’augmentation des recettes à l’exportation, soutenue par une progression du volume des exportations du minerai de manganèse et de bois débité, couplée à une amélioration de la taxation du droit de sortie du minerai de manganèse et des produits du bois ; L’accroissement des recettes à l’importation qui trouverait sa justification dans un meilleur suivi des exonérations ; L’amélioration de la prise en charge des marchandises au cordon douanier ».
Ces actions seront renforcées par les effets induits de l’implémentation du logiciel Sydonia World, ainsi que le renouvellement des équipements opérationnels. Selon la Direction générale des douanes et droits indirects, l’extension du portail électronique Sydonia World aux six postes douaniers de la région de l’Estuaire a permis de réduire les délais et procédures de traitement des déclarations en douane. Ce qui devrait impacter positivement le volume des ressources, explique la stratégie de mobilisation de recette.
En 2020, les recettes douanières du Gabon s’établissent à 333,3 milliards FCFA contre 263,1 milliards FCFA prévus dans la loi de finances, soit une augmentation de 70,1 milliards FCFA. Selon la Douane, cela s’expliquerait principalement par l’augmentation des droits et taxes de douanes à l’importation et à l’exportation.
Sylvain Andzongo