Dans le cadre des missions de protection des consommateurs, le directeur général de l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor), Abdu Razzaq Guy Kambogo, vient d’organiser la formation de ses agents sur l’identification des produits contrefaits (savons, les brosses à dents et les dentifrices Colgate) du groupe américain Colgate-Palmolive dont de milliers de savons contrefaits ont été saisis par le passé à Libreville.
La formation a été animée par Hassane Kone, le directeur juridique de Colgate-Palmolive pour la région de l’Afrique de l’Ouest. Pour détecter les faux produits, le responsable juridique a invité les agents à être regardant sur certaines indications : « Les produits contrefaits sont bien souvent d’une qualité inférieure à celle des produits originaux ; inspectez soigneusement l’emballage ; vérifiez si les logos et les marques apparaissent correctement [souvent en Arabe quand c’est contrefait] », a-t-il expliqué. En cas de doute, il est recommandé de contacter le fabricant du produit authentique ou consulter le site web du fabricant.
À en croire l’Aganor, ses agents sont désormais outillés pour s’assurer que les produits du groupe Colgate-Palmolive, mis à disposition sur le marché gabonais, ne présentent aucun danger pour les consommateurs gabonais. Car, signale l’institution, en septembre 2018, un stock de 12 000 savons contrefaits du groupe Colgate-Palmolive a été saisi à Libreville avant d’être détruit. « Cette situation, qui présente un réel danger pour les consommateurs gabonais, devrait nous interpeller au plus haut point », martèle l’agence.
S.A.
La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), filiale d’Eramet, annonce ce 27 mai qu’au cours de manœuvres à la gare marchandise de Moanda, ville minière du Gabon, deux de ses locomotives ont été victimes d’une « prise en écharpe » (collision latérale qui se produit à une intersection de voies) le 26 mai aux environs de 19h 00.
L’accident qui est survenu sur les voies triages, explique la Setrag, a causé la blessure « d’un agent qui présentait une entorse à la jambe droite. Des dégâts matériels sont à déplorer sur les deux locomotives ». Une enquête a été diligentée par la direction de la sécurité ferroviaire et de la sûreté pour déterminer les circonstances de survenue de cet incident, informe la compagnie ferroviaire. Le transporteur déclare que le trafic n’est pas impacté par cette collision et que les circulations de tous les trains se poursuivent.
Cet accident est le nième d’une série. En effet, au cours des cinq premiers mois de l’année, la Setrag a déjà enregistré au moins trois accidents. Entre mai et octobre 2020, cinq déraillements ont été enregistrés sur la ligne de chemin de fer qui relie Owendo à Franceville. Ce qui a occasionné des dégâts matériels avec à la clé la suspension du trafic. Tout ceci pourrait avoir des répercussions sur les performances de l’entreprise en fin d’exercice.
S.A.
Le Gabon utilise désormais le « Taiex Intpa » dans la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance, a-t-on appris officiellement. C’est un instrument d’assistance technique et d’échanges d’informations (Taiex) de l’Union européenne (UE) pour les pays et territoires partenaires relevant de la direction générale des partenariats internationaux (Intpa). Il mobilise des experts des États membres de l’Union européenne issus du secteur public pour fournir un soutien technique à court terme à la demande d’institutions publiques des pays partenaires. Le Gabon pourra donc bénéficier, entre autres, de la collaboration de la partie européenne pour traquer les corrompus qui voudraient trouver refuge en Europe.
À cet effet, Francis Nkea Ndzigue (photo), le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, a présidé le 26 mai un webinaire sur la corruption et la transparence auprès des directeurs généraux de l’administration centrale et assimilés. C’était en présence de Rosàrio Bento Pais, ambassadrice de l’Union européenne au Gabon, pour Sao Tomé-et-Principe et la CEEAC, de Felix Fernandez Shaw, directeur de Intpa et de Lawrence Meredith, le directeur de Neighbourhood and Enlargement Negotiations (NEAR) de la Commission européenne.
Selon le ministère en charge de la lutte contre la corruption, le « Taiex Intpa vise également à renforcer le cadre d’action national en matière de politique de développement et à appuyer la réalisation des objectifs de développement durable, conformément aux engagements de l’UE à l’égard du programme de développement durable à l’horizon 2030 ».
À la fin du webinaire, Rosàrio Bento PAIS s’est réjouie que « le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption au Gabon soit le premier en Afrique centrale à avoir bénéficié de ce partenariat ancré sur une coopération bien établie entre l’Union européenne et le Gabon ».
La campagne de lutte contre la corruption au Gabon, débutée en 2020, implique de nombreux partenaires nationaux et internationaux favorables à cette cause. Pour l’année 2021, l’UE entend accompagner le ministère du secteur en matière de formations et de renforcement des capacités pour la promotion des mécanismes de bonne gouvernance dans les différents secteurs centralisés et décentralisés.
Pour sa part, indique Francis Nkea Ndzigue, son département ministériel va procéder, en 2021, à la sensibilisation, le contrôle et la sanction. « Nous allons privilégier le contrôle. Désormais la Navea [Autorité nationale de vérification et d’audit] fera le contrôle de ministère en ministère. La Navea ira de ministère en ministère pour vérifier les dotations budgétaires ; vérifier les encaissements et vérifier ce qui a été fait avec ces encaissements. Nous allons privilégier la sanction disciplinaire sur les agents publics », affirme M. Nkea Ndzigue.
S.A.
En vue de voir accélérer les travaux de modernisation et de réhabilitation de l’Université Omar Bongo (UOB), la communauté estudiantine a lancé ce 27 mai 2021 un plaidoyer à l’endroit des autorités gabonaises et principalement au coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin. Ces travaux, qui consistaient entre autres à la réhabilitation des amphithéâtres, des résidences et de la bibliothèque universitaires, avaient été lancés depuis 2014 et ne sont pas jusqu’ici achevés.
« La communauté estudiantine avait perdu espoir de voir un jour l’Université Omar Bongo être réhabilité dans son ensemble. Car il y a eu trop de promesses non tenues, les chantiers abandonnés, les fonds alloués aux différents projets détournés. Le cas de l’auditorium, les voiries, la barrière et la connexion internet par exemple. Nous demandons au coordinateur général des affaires présidentielles d’avoir une attention particulière pour la finition des travaux engagés », a déclaré Ange Gaël Makaya Makaya, président de la mutuelle des étudiants de l’UOB au cours d’une conférence de presse ce 27 mai.
Cet appel de la mutuelle de l’UOB fait suite à la visite, le 21 mai dernier, du coordinateur général des affaires présidentielles dans les locaux de cette université. Noureddin Bongo Valentin était venu s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de modernisation de cette structure. « À travers lui, les revendications des étudiants, des enseignants et du personnel administratif seront transmises fidèlement au président de la République afin de trouver des solutions immédiates », a souligné Ange Gael Makaya Makaya.
Évalués à près de 5 milliards de FCFA, ces travaux sont financés par l’État gabonais et font partie d’un vaste projet de réhabilitation des universités et grandes écoles du Gabon.
À en croire Ange Gael Makaya Makaya, les bâtiments l’UOB étaient restés longtemps sans être réhabilités. « C’est pourquoi nous demandons la mise en place d’une politique d’entretien des bâtiments et d’assainissement du campus, mais également la construction des bâtiments amphithéâtres afin de parer au sempiternel problème de la massification des effectifs », a-t-il ajouté.
Créée en 1970, l’UOB est la plus grande université du Gabon. Elle compte à ce jour 35 000 étudiants. La modernisation de cette institution devrait permettre à cet espace du savoir de s’arrimer au standard des grandes universités d’Afrique et du monde, selon les autorités gabonaises. « Nous serons nous-même sur le terrain chaque jour pour surveiller l’avancement desdits travaux », promet Ange Gael Makaya Makaya.
Brice Gotoa
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Des femmes entrepreneures de nationalité libanaise, conduite par Aline Younes, ambassadrice du Liban au Gabon sont en prospection au Gabon. Hier, 26 mai 2021, cette délégation a été reçue à Libreville par le ministre des Affaires sociales et des droits de la femme, Prisca Koho Nlend.
Ces femmes d’affaires recherchent des secteurs porteurs dans lesquels elles pourraient orienter leurs investissements au Gabon, apprend-on au ministère des Affaires sociales. « C’était une rencontre de prise de contact qui a permis aux femmes d'affaires de présenter leurs différentes activités et les secteurs porteurs vers lesquels orienter les investissements. Occasion pour le ministre d’appeler les femmes gabonaises à saisir les possibilités de partenariat gagnant/gagnant pour s’autonomiser par le biais des relations d’affaires qu’il faut concrétiser et accélérer dans le cadre de la coopération bilatérale avec le Liban », explique-t-on dans ce département ministériel.
Le Gabon qui subit actuellement les affres de la crise de la Covid-19 doublée à la crise économique, multiplie des stratégies pour attirer les investisseurs sur son territoire. Aussi, la crise qui frappe le Liban depuis plusieurs années, oblige ses citoyens à se tourner vers d’autres pays à la recherche de nouvelles opportunités d’investissements. D’où l’intérêt porté sur la destination gabonaise par les investisseurs de nationalité libanaise.
En février dernier, une délégation d’hommes d’affaires libanais a été reçue à l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI). Pour ces opérateurs économiques, le Gabon est un pays stable qui regorge beaucoup d’opportunités, notamment dans les secteurs agricoles, des infrastructures, et de l’industrie.
Libreville et Beyrouth entretiennent des relations économiques depuis plusieurs années. Les accords de coopération entre les deux Etats donnent la possibilité aux Libanais d’exercer dans des secteurs comme le commerce, l’industrie légère, la construction…
SG
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Les chercheurs de l’Institut de recherche des sciences humaines (IRSH) et le secrétariat général permanent de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) ont entrepris de faire l’inventaire du patrimoine culturel et naturel du Gabon. Les travaux devraient permettre au Gabon de rallonger sa liste des biens culturels et naturels sur la liste du patrimoine mondial.
« Il y a beaucoup de biens du patrimoine gabonais. Il est question de voir s’ils répondent aux critères de valeur universelle exceptionnelle. Ça suppose qu’ils ont été étudiés comme objet scientifique et puis on va voir si ces études montrent la qualité universelle de ces biens. C’est-à-dire que chacun en dehors du Gabon peut se reconnaître dans les biens », a déclaré l’anthropologue Claudine Augé Angoué. La consultante de l’Unesco s’exprimait le 25 mai 2021 à Libreville au cours d’un atelier de restitution des travaux déjà réalisés dans ce sens.
Une étude menée par l’IRSH, organe technique du ministère de la Culture, a abouti à l’identification de 4 biens naturels et culturels que le Gabon peut inscrire au patrimoine de l’Unesco. « Ce sont les chutes de l’impératrice Eugénie de Fougamou, les Grottes de Bongolo. Nous avons mis l’accent sur les anciens sites missionnaires. Il s’agit en particulier de deux notamment Saint Martin des Apindji et Notre Dame des Trois Epis de l’Équateur de Sindara. Voici donc les 3 catégories de site que nous proposons aujourd’hui pour l’inscription au moins sur la liste nationale, au mieux sur la liste de l’Unesco », a indiqué le directeur de l’IRSH Ludovic Obiang.
Selon Thierry Nzamba Nzamba, spécialiste programme culture Unesco, l’inscription des sites au patrimoine mondial, permet au pays d’avoir « de grosses retombées économiques ». Mais pour en bénéficier, « il faut que ces sites soient entretenus ». Le Gabon compte un seul bien sur la liste du patrimoine mondial. Il s’agit du parc national de la Lopé inscrit en 2007, sous l’appellation Écosystème et paysage culturel relique Lopé-Okanda.
Brice Gotoa
Au 1er trimestre 2021, le solde commercial du Gabon a suivi la tendance de l’année 2020 et est de ce fait en « très forte baisse » en glissement annuel d’après les données de la direction générale du trésor français. Selon cette source, le gain commercial du Gabon qui était de 724 milliards de FCFA au premier trimestre 2020 chute à 298 milliards de FCFA au cours de la même période en 2021, soit un repli de 426 milliards de FCFA.
Comme l’indique la direction générale du trésor français, « cette variation s’explique par un bond anormal au premier trimestre de 2020 des exportations de pétrole (874 milliards) portant le montant total des exportations à 1044 milliards de FCFA (soit 1/3 des exportations totales de l’année 2020). Ce bond des exportations s’était lissé sur le reste de l’année ».
Au cours de ce trimestre, les exportations de manganèse et de bois se sont bien comportées, apprend-on. Les importations quant à elles suivent la même tendance baissière de l’année 2020, avec un poids important des importations de biens de consommation (39%) et une part déclinante des importations de biens d’équipement et d’énergie (respectivement 23% et 6%).
Globalement, les exportations du Gabon se sont contractées de 3,9% à 3014,7 milliards de FCFA entre 2019 et 2020. Les importations quant à elles ont chuté de 9,1% à 1315 milliards de FCFA.
SG
L’ambassade de France au Gabon vient de lancer un concours créatif dénommé « créez votre Marianne 2.0 ». Ouvert aux résidents français et gabonais au Gabon, ce concours vise selon l’institution, à créer une œuvre représentant « Marianne », que l’ambassade va exposer dans ses locaux ou de ceux de ses services dans le cadre de la célébration du 14 juillet, fête nationale française.
Il sera question pour les participants, de faire une œuvre en 2 dimensions (papier, toile) de la « Marianne de la République française », de faire référence aux couleurs du drapeau français, ou intégrer une coiffe faisant allusion à un bonnet phrygien...
Marianne est « la première allégorie de la République sous les traits d’une femme coiffée d’un bonnet phrygien. C’est l’un des symboles républicains les plus populaires et les plus inspirants pour les artistes. L’image de Marianne est largement diffusée sous forme de bustes, timbres ou pièces de monnaie à travers la France, dans les mairies, bâtiments et lieux publics », explique l’ambassade de France.
« Mais, pourquoi un concours pour représenter un symbole de la France au Gabon ? », s’interrogent quelques Gabonais. « On aurait pu faire un concours pour représenter les symboles gabonais. Notamment représenter les armoiries du Gabon avec ses panthères ou encore les richesses du sous-sol gabonais. Bref, quelque chose qui représente le pays », soutient Alex Toutoume, enseignant. Pour l’ambassade de France, le thème a été choisi en rapport avec la fête nationale de la France.
Les postulants ont du 1er au 30 juin pour faire parvenir leurs œuvres à l’ambassade de France. Les trois meilleures œuvres sélectionnées seront primées. L’institution ne donne pas la nature des prix.
SG
« Le jury disciplinaire de la CAF rejette purement et simplement la plainte de la Fecofa ». C’est la décision rendue ce 26 mai par la Confédération africaine de football (CAF) dans l’affaire Kanga Guelor opposant la Fédération congolaise de football association (Fecofa) à la Fédération gabonaise de football (Fegafoot).
« Au demeurant, après avoir examiné tous les éléments, le jury disciplinaire estime que les prétentions de la Fecofa ainsi que les éléments présentés par cette dernière n’ont pas été jugés probants et suffisants pour établir la matérialité d’une falsification de l’identité de la part de la Fegafoot ; en outre le jury disciplinaire n’a pu constater aucune irrégularité concernant l’éligibilité du joueur en question ni de son enregistrement au sein de la CAF », écrit l’institution faitière du football africain.
À l’origine de cette affaire : la contestation de nationalité gabonaise Guelor Kanga. En effet, la Fecofa a récemment porté plainte auprès de la CAF pointant une fraude qui aurait été orchestrée sur l’identité de ce joueur enregistré par la Fegafoot comme un citoyen originaire du Gabon.
La Fecofa dans sa plainte a prétendu que la vraie identité du joueur est Kiaku Kiaku Kiangani Guelo, né le 8 octobre 1985 à Kinshasa et d’origine congolaise. Ainsi, elle a soutenu que l’enregistrement du joueur au sein de la Fegafoot comme joueur international évoluant avec la Fédération gabonaise de football serait frauduleux et que son éligibilité devrait être remise en cause.
La RD Congo demandait par conséquent l’élimination du Gabon de la phase qualificative de la Coupe d’Afrique de football des nations qui se jouera au Cameroun en 2022 puisque le joueur querellé y avait participé. Le Gabon pour sa part a soutenu que le joueur Guélor Kanga est né à Oyem au Gabon le 1er septembre 1990 ; et donc est de nationalité gabonaise.
Après les audiences des 9 et 24 mai derniers, la CAF déclare que la procédure engagée contre le Gabon n’a pas lieu d’être. « Celui qui entend interjeter appel doit annoncer son intention par écrit dans un délai de trois jours à compter de la communication de la décision », peut-on lire dans la décision du président du jury disciplinaire de la CAF, Raymond Hack.
Sylvain Andzongo
Le ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa a annoncé devant les honorables députés que l’exploitation du gisement de dolomie par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), à Lastourville dans la province de l’Ogooué-Lolo, se fait conformément à la loi régissant le secteur minier au Gabon. C’était lors des questions orales au gouvernement le 25 mai 2021.
« La dolomie exploitée à Lastourville n’est pas exportée par la Comilog. Elle est utilisée exclusivement comme intrant par le complexe métallurgique de Moanda pour la fabrication du silico-manganèse », a déclaré Vincent de Paul Massassa. Le minerai de la dolomie est une roche sédimentaire carbonatée composée d’au moins 50% de dolomite, qui cristallise en prismes losangiques.
Selon le membre du gouvernement, la société a reçu toutes les autorisations nécessaires et la carrière a « fait l’objet d’une étude d’impact environnemental et social validée par le ministère en charge de l’environnement, après une consultation publique des populations locales ».
Le ministre en charge des Mines répondait aux questions du député du 3e siège de la Lolo Bouenguidi, Barnabé Indoumou Mamboungou, qui s’inquiétait de l’impact de cette exploitation sur l’économie du Gabon et sur la vie des populations locales. Selon lui, Comilog exploite discrètement ce minerai dans les forêts de la province de l’Ogooué-Lolo.
Au total, les recettes tirées de l’exploitation de la dolomie contribuent au budget général de l’État à hauteur « de 20% des montants payés par la Comilog au titre de l’acquittement de la taxe d’extraction, d’une part, et de 75% des montants réglés au titre de l’acquittement de la redevance superficiaire par le titulaire de l’autorisation, d’autre part », a expliqué Vincent de Paul Massassa.
Le fonds de développement des communautés locales institué par le nouveau Code minier permet d’améliorer de façon significative les conditions de vie des populations. « Toute chose qui démontre que ce qui se fait dans le cadre de cette exploitation est tout à fait légal », a conclu le premier vice-président de l’Assemblée nationale Idriss Ngari, qui dirigeait les travaux de cette plénière.
Brice Gotoa