Le ministre gabonais du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa prend part à la 4ème édition du Sommet international du pétrole qui se déroule du 7 au 10 juin 2021 à Abuja au Nigéria. L’événement placé sous le thème « de la crise aux opportunités : nouvelles approches de l’avenir des hydrocarbures », est une occasion pour présenter les opportunités du Gabon en ce qui concerne les énergies propres telles que le gaz naturel.
« Nous sommes tout à fait conscient de la transition qui est en train d’être initiée à partir du pétrole principalement vers d’autres énergies propres, énergies renouvelables. En parlant d’énergies propres ou renouvelables, nous avons donc le gaz », a déclaré Vincent de Paul Massassa.
Selon la direction générale du trésor français, le Gabon détient des réserves prouvées de gaz naturel à hauteur de 28,3 milliards de mètres cubes, essentiellement sous forme de gaz associé, mais n’en fait actuellement qu’un usage limité, puisque plus de 90% de sa production est réinjectée dans le sous-sol, ou brûlée, faute de débouchés économiques. Et « le Gabon est engagé dans une politique qui vise à promouvoir le gaz tout en sachant que dans le passé nous étions plus orientés vers la production pétrolière. Actuellement, nous sommes à la recherche de son développement et toutes nos recherches sont basées sur son exploration et son exploitation », poursuit le membre du gouvernement.
Pour mieux présenter les objectifs visés par le Gabon pour ce qui concerne le développement de son gaz, le ministre Vincent de Paul Massassa a expliqué la stratégie gazière contenue dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) du Gabon. Celle-ci consiste à mettre en place des mécanismes et des infrastructures nécessaires à la transition qui est en train d’être initiée à l’échelle mondiale pour partir du pétrole vers d’autres énergies propres.
Selon le ministère du Pétrole, du Gaz et des Mines, la pandémie n'a pas eu un gros impact direct sur la production pétrolière gabonaise. A fin 2020, la production nationale de pétrole brut a fléchi de 1,2% pour se situer à 10,766 millions de tonnes métriques (78,7 millions de barils), selon la dernière Note de conjoncture du ministère de l’Economie.
Brice Gotoa
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Le Gabon vient de recevoir 10 000 doses du vaccin de fabrication russe Spoutnik V, selon le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong. Ce premier lot de vaccin a été acheminé à l’OPN (l'Office national pharmaceutique) pour conservation à moins 20 °C. « Le Comité national de vaccination vous donnera dans les prochains jours plus de précisions sur le démarrage de son utilisation », a déclaré le ministre au cours de sa traditionnelle conférence de presse sur la situation épidémiologique.
Avant ce stock de vaccin russe, le Gabon a réceptionné en deux vagues 400 000 doses de vaccin chinois Sinopharm qui sont actuellement inoculés à travers le pays. Au début de cette campagne de vaccination en mars 2021, les populations ont manifesté peu d’engouement pour ce traitement préventif contre le Covid-19. Seulement 14 000 personnes vaccinées à fin mai 2021. Mais la situation semble s’améliorer depuis le discours du président de la République du 28 mai dernier.« Nous observons un fort engouement et une forte fréquentation dans les centres de vaccination dans toutes les provinces du Gabon. La moyenne journalière des personnes vaccinées est passée de 400 à 1 000 par jour », s’est satisfait le ministre de la Santé.
Les autorités gabonaises envisagent d’ouvrir d’autres centres de vaccination aussi bien dans les capitales provinciales que dans les départements à l’effet de mieux répondre à la demande actuelle de la population. Selon le Comité national de vaccination contre la Covid-19 (Copivac), depuis le lancement de la campagne nationale de vaccination, au total 23 260 personnes éligibles ont été vaccinées. « Notre objectif est de vacciner 50% de la population gabonaise. C'est pourquoi nous recommandons à toute personne éligible de se faire vacciner », a conclu Dr Guy Patric Obiang Ndong.
Brice Gotoa
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L’emprunt obligataire de l’Etat gabonais « EOG 6% net 2021-2026 » de 175 milliards de FCFA lancé le 27 mai 2021 a été souscrit à hauteur de 188 milliards de FCFA, a appris Le Nouveau Gabon auprès d’une source proche du ministère de l’Economie. Soit 13 milliards en plus sur le montant de départ recherché par l’Etat gabonais.
Dans cette enveloppe, 98 milliards de FCFA vont servir au paiement de la dette intérieure, apprend-on auprès de la même source, sans plus de détails sur les souscripteurs de cet emprunt qui est rémunéré au taux d’intérêt de 6% par an pour une maturité de cinq ans.
Dans un communiqué rendu public ce 9 juin 2021, le ministre de l’Economie a salué le succès qu’a connu cette levée de fonds auprès des investisseurs de la Cemac.
«Le succès de cette opération illustre la confiance que les investisseurs placent dans l’action du gouvernement à travers le Plan d’accélération de la transformation (PAT) qui constitue le cadre de mise en œuvre des réformes et des projets prioritaires en vue de renouer avec la croissance post-Covid et de renforcer le modèle social gabonais », indique Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou.
Les fonds mobilisés dans le cadre de cette opération devraient servir au remboursement de la dette intérieure du Gabon et financer le plan d’accélération de la transformation de l’économie du pays. Notamment, « par la restauration de la capacité d’autofinancement des entreprises locales tout en maintenant un niveau appréciable de l’investissement public », soutient le ministère de l’Economie.
Cet emprunt a été arrangé par Emrald Securities Services (ESS bourse) avec comme co-arrangeurs CBC bourse, Afriland First Bank, Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig) et EIC d’Ecobank.
Sandrine Gaingne
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Les services du Fonds monétaire international (FMI) ont annoncé, le 9 juin 2021, avoir conclu avec le gouvernement gabonais un accord sur un programme de trois ans au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC), après celui qui s’est achevé en juin 2020.
C’est un accord dont l’objectif est de « soutenir la politique économique et les efforts de réformes du gouvernement visant à renforcer la réponse du pays à la pandémie de Covid-19, et à jeter les bases d’une croissance forte, durable et inclusive », informe l’institution de Bretton Woods dans un communiqué officiel.
Ce MEDC financera également le nouveau programme de relance économique du Gabon qui est soutenu par le FMI et qui va s’appuyer sur cinq piliers essentiels. Notamment, « réaliser un assainissement budgétaire pour assurer la viabilité de la dette tout en protégeant la croissance, l’environnement et les populations les plus vulnérables ; améliorer le cadre et la gestion des finances publiques ; renforcer la gestion de la dette publique ; consolider la stabilité et l’inclusion financières ; et améliorer la gouvernance, promouvoir la lutte contre la corruption, et instaurer un climat favorable aux affaires », énumère le FMI.
Engagements
Pour le succès de ce programme le Gabon a donc pris plusieurs engagements auprès de l’institution. Dans les détails, les autorités se sont engagées à prendre des mesures importantes pour réduire les dépenses fiscales et accélérer la numérisation de l'administration fiscale, accroître la transparence dans la gestion des entreprises publiques et dans le secteur pétrolier. « Dans ce contexte, les autorités se sont notamment engagées à mettre tout en œuvre pour rejoindre l’initiative pour la transparence des industries extractives d'ici décembre 2021. Le renforcement des efforts de lutte contre la corruption, le développement du secteur financier et la promotion d’un environnement propice aux affaires sont également des priorités essentielles. Enfin, l'engagement des autorités à utiliser le levier des finances publiques pour favoriser la transition écologique du pays est le bienvenu », explique le communiqué du FMI.
Avant de parvenir à cet accord, une mission du FMI a tenu des réunions virtuelles avec les autorités gabonaises du 1er mai au 7 juin pour discuter du soutien du FMI à leur programme de réformes. L'accord pour ce nouveau programme triennal sera soumis à l'approbation de la direction du FMI et à l'examen du Conseil d'administration dans les semaines à venir, soutient l’institution. Une fois validée par le Conseil d’administration, le Gabon pourrait obtenir du FMI, entre 2021 et 2023, des financements dont les montants restent à dévoiler.
Sandrine Gaingne
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Olam Palm Gabon, filiale locale du groupe singapourien Olam international, a repris le 8 juin dernier l’approvisionnement des marchés de Lambaréné dans la province du Moyen Ogooué, après une rupture qui a duré quelques jours, apprend-on au ministère du Commerce. Un communiqué de ce département ministériel annonce en effet qu’après des concertations avec les acteurs du secteur, un stock de ce produit a été livré aux commerçants de Lambaréné.
« Ce sont ainsi, 23 tonnes d’huile pour 4 clients qui ont été immédiatement livrées hier, mardi 8 juin, 2021 », soutient le ministère du Commerce.
Pour le cas de Libreville et de Port-Gentil qui font également face à ces ruptures d’approvisionnement, le ministère annonce que des mesures sont en train d’être trouvées également. « Les équipes du ministère sont à l’œuvre, en concertation avec les acteurs du marché, pour pallier tous les cas de rupture d’approvisionnement constatés ces derniers jours notamment à Libreville et Port-Gentil », rassure le ministère du Commerce.
Dans cette sortie, l’autorité tutélaire de l’activité commerciale ne donne pas les raisons de la pénurie, mais rassure que « l’approvisionnement normal du marché devrait reprendre régulièrement dorénavant. Le ministère rassure les consommateurs que la production d’huile est suffisante pour couvrir les besoins nationaux ».
Chez Olam Palm, le plus grand producteur durable d’huile de palme sur une concession d’une superficie totale de 202 000 ha au Gabon, l’on n’a pas pu obtenir plus d’informations sur les raisons de ces ruptures ainsi que la garantie de l’approvisionnement régulier du marché gabonais.
Selon les données du ministère de l’Economie, le Gabon a produit 70 340 tonnes d’huile de palme brute en 2020, en augmentation de 27,6%. Et pour 2021, le pays compte en produire 91 000 tonnes en 2021, en hausse de 16,6%.
SG
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Le producteur britannique de pétrole et de gaz Tullow Oil, a annoncé avoir reçu un versement de 39 millions de dollars de Panoro Energy pour la cession de ses 10% dans le champ Dussafu situé au large du Gabon. Cette opération porte à 17,5 % la participation directe de Panoro dans le permis Dussafu Marin.
« Les paiements ont été financés par un tirage de 35 millions de dollars au titre de la facilité de crédit de 90 millions de dollars, arrangée par Trafigura et avec la Mauritius Commercial Bank en tant qu'arrangeur principal mandaté et agent de la facilité, et le solde des fonds de capitaux propres », explique le groupe Panoro. Il a aussi signalé un autre paiement de 5 millions de dollars de contrepartie conditionnelle liée à la vente de ses actifs en Guinée équatoriale.
Conformément à l’accord de vente signé en février dernier, la transaction liée à Dussafu comprend des paiements conditionnels en espèces pouvant atteindre 24 millions de dollars. Cette option sera débloquée lorsque la production commencera sur les découvertes d’Hibiscus et de Ruche en 2023 et sera égale ou supérieure à 33 000 barils par jour sur une période continue de 60 jours, pour un baril moyen de 55 dollars.
Quoiqu’il en soit, ce versement de Panoro met fin à l’accord entre les deux parties sur la zone de Dussafu.
Press Release: Tullow Completes Sale of the Dussafu Asset in Gabon. Read more here: https://t.co/xjsCaWhc8D pic.twitter.com/Dm7CoglgDN
— Tullow Oil plc (@TullowOilplc) June 9, 2021
« La réalisation de cette transaction est la dernière étape de notre programme de vente d'actifs en Ouganda, en Guinée équatoriale et au Gabon. Ces ventes ont fourni plus de 700 millions de dollars de liquidités et ont contribué à la fois à réduire notre base de coûts et à soutenir notre refinancement complet. En l'absence d'échéances de dette significatives jusqu'en 2025, Tullow dispose de la stabilité financière nécessaire pour mener à bien son plan d'affaires. », a commenté Rahul Dhir, directeur général de Tullow Oil.
Il faut rappeler que l’accord a obtenu toutes les approbations réglementaires ainsi que les approbations habituelles de tiers. Tullow continue de détenir une importante position non exploitée au Gabon dans 23 autres licences et planifie actuellement de futurs investissements dans ce portefeuille.
Olivier de Souza
Le Gabon projette un raffermissement du secteur du bois en 2021, selon une récente note du ministère chargé de l’Economie.
Ainsi, indique la source, « la production des bois débités [bois en billes] progresserait de 2,5% à 1,17 million de mètres cubes contre -5,4% en 2020, en raison du renforcement du tissu industriel, de l’approvisionnement régulier des usines en grumes et de l’amélioration continue des performances des unités installées dans la zone de Nkok ».
Ces perspectives sont prometteuses contrairement aux performances du Gabon l’année précédente. En effet, au terme de l’année 2020, les industries de transformation du bois ont connu globalement un fléchissement de leurs activités, selon le ministère chargé de l’Economie. Dans cette veine, la production de bois débités a baissé à 1,14 millions de m3, en lien avec le ralentissement de l’activité occasionné par le Covid-19 et les difficultés d’approvisionnement en grumes des usines installées dans la zone spéciale économique de Nkok.
Sur le plan commercial, les exportations ont suivi cette tendance baissière pour se situer à 835 299 m3 (-4,3%) en 2020. Cette évolution est liée à la réduction des flux dans les échanges commerciaux et à la contraction des commandes extérieures des bois débités. Par contre, les ventes locales se sont appréciées de 2,3%, justifiées par le dynamisme de la demande locale en bois débités (industriels et entreprises du BTP pour l’essentiel).
S.A.
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Alain-Claude Billie By-Nze, le ministre de l'Énergie et des ressources hydrauliques, a fait le point, le 8 juin, de sa mission d’inspection engagée depuis quelques jours dans la province du Woleu-Ntem.
Deux programmes essentiels ont constitué la trame de cette visite de terrain débutée par le département du Ntem, à savoir : les travaux d'électricité rurale et périurbaine lancés dans le cadre du Projet accès aux services de base en milieu rural (Pasbmir), avec le soutien financier et technique de la Banque Mondiale et le Programme d'urgence prioritaire lancé par le gouvernement sur ressources du Trésor public.
« Ces travaux connaissent un niveau d'avancement globalement satisfaisant et les délais contractuels devraient être respectés, même si des glissements d'échéances peuvent être prévisibles en raison de la crise Covid, principalement sur les délais d'approvisionnement de matériels », déclare le membre du gouvernement.
Aussi, affirme-t-il, « s'agissant du programme Pasbmir, notre attention a été attirée sur la non-prise en compte dans les travaux en cours, d'un nombre important de villages que nous avons visités en présence des élus locaux et nationaux, dans les cantons Koum Kess et Mboa. À Oyem, la visite concernait essentiellement la situation de l'approvisionnement en eau potable de l'hôpital régional dont 8 bâtiments sur 11 connaissent de réelles difficultés ».
In fine, prévoit Alain-Claude Billie By-Nze, il est possible que la livraison des travaux dans le Woleu-Ntem dépasse les délais des six mois contractuels. Ceci contrairement à ceux engagés dans la Grand-Libreville où les infrastructures en construction doivent être achevées en août prochain.
À terme, le Pasbmir vise l’amélioration de l’accès des ménages et des industries à l’énergie électrique et à l’eau potable. Ces travaux d’amélioration du réseau électrique permettront de soulager les localités rurales sous intégrées et les grandes agglomérations. Ce sont plus de 300 milliards de FCFA que l’État et ses partenaires (notamment la Banque africaine de développement) vont investir dans la production, le transport, la distribution et la commercialisation de l’eau potable et de l’électricité d’ici 2023.
S.A.
Thierry Deau, le patron du groupe Meridiam, s'est entretenu hier 8 juin 2021 avec le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba. L’échange a porté sur les travaux du barrage de Kinguele-Aval (34 MW) et la Transgabonaise.
« Cette rencontre était l’occasion pour le PDG de Meridiam, de rendre compte au président de la République, de l’avancement des travaux du barrage de Kinguélé et de la Transgabonaise, réalisés par ce groupe français », a indiqué la communication présidentielle. Les détails sur l’évolution de ces deux chantiers n’ont pas été donnés.
A l’issue de l’audience, Thierry Deau à a affirmé que l’ambition de sa firme de private equity spécialisée dans les infrastructures « est de pouvoir aider le développement économique du Gabon en investissant ici dans des infrastructures essentielles pour du très long terme. Puisque Meridiam est un investisseur qui investit sur des durées minimums de 25 ans ».
Des investissements qui, d’après le chef de l’Etat gabonais sont utiles au pays dans le contexte actuel de crise économique. Car, les partenariats publics privés (PPP) sont un « un outil pertinent pour financer des projets utiles à l'amélioration du quotidien des populations et au développement de notre pays tout en préservant l'équilibre de nos finances publiques », a-t-il indiqué sur sa page facebook.
D’un coût estimé à 80 milliards de FCFA, le barrage Kinguélé-Aval est construit par le chinois Sinohydro. Une fois terminé, il va permettre à la « Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) d’optimiser la production et la fourniture d’énergie dans la région. Ce qui va renforcer le réseau interconnecté de Libreville qui connaît une demande croissante d’énergie, apprend-on.
S’agissant de la Transgabonaise dont les travaux ont démarré officiellement le 25 septembre 2020, avec la construction de ce premier tronçon de 81 km, c’est une route économique devant relier Libreville et Franceville sur 780 kilomètres. Ce, grâce à un financement de la Société autoroutière du Gabon (SAG), filiale de Meridiam et d’Arise, à hauteur de 600 milliards de FCFA. Une fois achevée, elle va permettre de développer les échanges entre les provinces et créer des emplois. Ce qui aura un impact direct considérable sur l’économie du pays.
Brice Gotoa
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Des données fournies par le ministère chargé de l’Economie indiquent que le Gabon a mobilisé 750,53 milliards de FCFA par des Obligations du trésor assimilables (OTA) en près de 7 ans, de mai 2013 à décembre 2020.
Au cours de cette période, indique l’administration, le Gabon a procédé à 60 émissions d’OTA composées de 30 nouvelles lignes et de 30 abondements de lignes existantes. Au total, l’encours mobilisé se décline à travers 12 types d’instruments allant des OTA d’une maturité de 2 ans à celles d’une maturité de 7 ans.
Spécifiquement pour ce qui est de l’émission d’OTA pour l’année 2020, en dépit de l’absence d’une pondération zéro, l’Etat gabonais a enregistré un volume d’émissions d’OTA d’un montant global de 384,76 milliards de FCFA, contre 146 milliards de FCFA l’année précédente. Les remboursements sur la période s’établissent à 68,33 milliards de FCFA, soit une situation nette cumulée de 316,43 milliards de FCFA, ce qui porte l’encours à fin décembre 2020 à 555,24 milliards de FCFA.
En 2020, afin de financer ses besoins à moyen terme, l’Etat gabonais a enregistré 36 émissions d’OTA dont 15 nouvelles lignes pour des maturités allant de 2 à 7 ans et 21 abondements de lignes, contre 24 émissions réalisées en 2019 dont 4 nouvelles lignes. Les OTA se sont vendues pour l’essentiel à un prix moyen pondéré de 91% sur l’année pour un volume total servi de 384,76 milliards de FCFA.
A l’instar de l’année précédente, les OTA ont enregistrés en 2020 des prix particulièrement élevés, engendrant par la même occasion une hausse substantielle de la courbe des taux. En effet, ces taux ont oscillé dans une fourchette de prix de 86,07% à 99,81%. L’année précédente, la fourchette de prix s’établissait entre 87,00% et 99,00%, soit une baisse de 1 point.
S.A
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