Le 11 mai dernier, l’Union des patronats d’Afrique centrale (Unipace) dirigée par le Camerounais Célestin Tawamba, a tenu une session extraordinaire consacrée à l’examen de la situation créée par l’application de la règlementation de changes adoptée par la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) en décembre 2018, et particulièrement, les dispositions relatives à l’apurement des dossiers de domiciliations des importations des biens et services.
« Les membres de l’Unipace notent que la Guinée équatoriale a pu obtenir de la Beac [Banque des États de l’Afrique centrale], en date du 14 avril 2021, un sursis de six mois pour l’application de la mesure susmentionnée. Ils sollicitent, compte tenu de la similitude des problèmes et dans un souci d’équité, que le sursis soit étendu aux autres pays de la sous-région », écrit l’Unipace.
Il s’agit, patron d’Afrique centrale, de : la collecte des justificatifs demandés par les banques aux entreprises sur les opérations sensées être apurées ; l’obtention de pièces justificatives émanant de diverses administrations ; l’antériorité de certains dossiers de transferts déjà archivés ; l’absence de visibilité des entreprises sur les réels motifs de blocages de certains transferts, même après qu’elles ont fourni toutes les pièces justificatives aux banques.
Risque de pénurie
« Ces problèmes et dysfonctionnement créent d’importants blocages des transferts et un ralentissement de l’activité avec l’apparition déjà visible, de la pénurie, entre autres, des produits et denrées alimentaires dans certains marchés avec le risque de rupture de stock de matières premières et intrants, des fournitures et pièces de rechange des industries », déclare l’Unipace.
Ce regroupement patronal précise que pour de nombreuses entreprises, le seuil de rupture sera atteint à la fin du mois de mai 2021. Ceci expose la sous-région à un arrêt complet des activités économiques dans certains secteurs importants, dont l’industrie agroalimentaire. Ils relèvent au passage que les démarches effectuées auprès de leurs autorités nationales respectives et de la Beac n’ont donné aucun résultat tangible.
Il est à noter que l’article 6 du Règlement n° 02/Cemac/Umac/CM du 21 décembre 2018 portant règlementation des changes dans la Cemac prévoit la liberté des transferts, paiements et règlements des transactions courantes à destination de l’étranger, sous réserve de la justification de l’origine des fonds et de la représentation des documents exigés par la règlementation. Ceci sous le contrôle de la Banque centrale afin d’éviter la fuite des devises nécessaires dans les transactions des importations.
Ping-pong
Cette même circulaire prévoit des facilités aux opérateurs économiques en ce sens que « les documents d’apurement doivent être exigés à postériori, conformément à l’instruction n° 007/GR/2019 précisant les conditions et modalités de déclaration, domiciliation et de règlement des importations des biens et services ».
Mais, selon la Banque centrale, ce sont plutôt les banques qui alourdissent le processus de transferts de fonds avec « une documentation excessive et parfois sans lien avec l’objet du paiement (…) pour le règlement des opérations à destination de l’étranger ». Les banques, de leur côté se dédouanent en indiquant qu’elles appliquent la nouvelle règlementation des changes dans la Cemac.
Sylvain Andzongo
La mesure d’interdiction des visites aux détenues dans les prisons gabonaises est levée, apprend-on dans une note de service signée le 18 mai 2021 par le commandant en chef sécurité pénitentiaire, le général de division Jean Germain Effayong-Onong. Ces visites avaient été suspendues en mars 2020 pour des raisons de Coronavirus.
La reprise des visites dans les centres pénitenciers du Gabon a été prise, selon Jean Germain Effayong-Onong, en application des instructions du ministre de la Justice. Elles sont « déjà effectives à la prison centrale de Libreville. Elles se déroulent tous les mardis, jeudis et dimanches de 8h à 14h30 minutes, sur présentation d’une pièce d’identité et d’un test Covid obligatoire datant d’au moins 72h », renseigne la note de service.
Cette annonce intervient dans un contexte où le suivi épidémiologique de la pandémie de la covid-19 dans le pays montre une tendance baissière de la seconde vague qui se confirme au fil des jours. Les principaux indicateurs tels que le nombre de nouvelles contaminations, le nombre de malades en réanimation et celui de personnes décédées diminuent progressivement.
Le Gabon a enregistré le 17 mai, selon le comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil), 110 nouveaux cas positifs sur 5 208 tests réalisés, soit un taux de positivité de 2,1%, 39 personnes hospitalisées dont 16 en réanimation pour détresse respiratoire, 177 nouvelles guérisons et 2 nouveaux décès à Libreville. Pour la seule journée du 31 mars 2021, par exemple, le Gabon avait enregistré 410 nouveaux cas positifs sur 8 949 tests réalisés, pour un taux de positivité de 4,6%, 90 personnes hospitalisées dont 24 en réanimation pour détresse respiratoire, 298 guérisons et 04 nouveaux décès, selon le Copil.
La campagne de vaccination lancée sur l’ensemble du territoire national permettra de contenir le virus et d’avoir un retour progressif à la vie normale, selon le gouvernement.
Brice Gotoa
L’Agence de développement agricole du Gabon (ADAG) et l’Agri fund for Africa (AFA) se mettent ensemble pour la mise en œuvre d’un projet d’exploitation et de production des produits maraichers dans la zone agricole de Suba (Haut-Ogooué), a-t-on appris à l’Agence nationale de la promotion des investissements du Gabon (ANPI).
Ce projet va se matérialiser par la production, à l’horizon 2023, de « plus de 4000 tonnes de fruits et légumes », tels que la tomate, l’oignon, dans la zone agricole de Suba, apprend-on à l’ANPI. Il est question de booster la production agricole dans cette localité du pays et de stimuler l’emploi.
Ce projet va en droite ligne du plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise, lancé en janvier dernier par le Premier ministre. À travers la mise en place de ce PAT, le Gabon ambitionne d’atteindre sa souveraineté alimentaire et réduire de moitié sa facture d’importations alimentaires, qui s’élève annuellement à 550 milliards FCFA.
Pour la mise en œuvre de ce projet agricole à Suba, l’ADAC, agence publique dédiée à la valorisation de l’agriculture, va apporter l’appui de l’État à l’investisseur qu’est l’AFA.
SG
Le président de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Daniel Ona Ondo, et le ministre gabonais des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya, ont signé le 17 mai 2021 un accord pour l’établissement du siège de l’Institut sous-régional multisectoriel de technologie appliquée, de planification et d’évaluation des projets (Ista). Cette signature d’accord de siège entre le gouvernement gabonais et la Cemac vient conforter le statut juridique au Gabon de l’Ista, créé depuis 1980.
« Cet important instrument juridique international, fruit de plusieurs années de négociations, permettra à l’Ista de formaliser son installation en République gabonaise par l’octroi du privilège de l’unité diplomatique, en vue de lui permettre d’accomplir ses missions en toute quiétude dans notre pays », a déclaré Russel Mezemg Mba, directeur général adjoint des affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères.
Au ministère des Affaires étrangères, l’on n’explique pas les raisons pour lesquelles la formalisation de l’installation de l’Ista au Gabon se fait 41 ans après sa création. Pour Pacôme Moubelet Boubeya, cette signature est la traduction de la volonté du gouvernement gabonais d’accélérer l’intégration régionale. « Le président de la République gabonaise a été la cheville ouvrière du processus de réforme de la CEEAC, il accorde un intérêt tout particulier à l’avenir de la Cemac », a-t-il affirmé.
L’Ista avait été créé avec pour objectifs de développer les compétences nationales en matière d’évaluation et de gestion des projets dans le but de réduire la dépendance des pays de la sous-région à des compétences et technologies étrangères. Selon le Pr Daniel Ona Ondo, les chefs d’État de la Cemac ont confié à l’Ista la mission de former des ressources humaines de qualité. « Ils avaient compris que le renforcement du capital humain constitue l’un des axes stratégiques importants de la mise en œuvre des programmes de développement », a-t-il indiqué.
Pour faciliter l’installation de l’Institut au Gabon, l’État gabonais a octroyé un terrain de 5 hectares dans la commune d’Akanda sur la route du Cap Estérias, où est dressé un campus. Plus de 200 cadres de la Cemac ont obtenu le diplôme de l’Ista depuis sa création.
Brice Gotoa
Moov Africa-Gabon Telecom informe qu’il a lancé le 17 mai, en partenariat avec le Groupement interbancaire monétaire de l’Afrique centrale (Gimac), le service « Gimac Pay » via le service mobile « Moovmoney ».
« À travers Gimacpay, explique l’opérateur des télécoms, les clients Moov Africa-Gabon Telecom détenteurs d’un compte Moov Money pourront désormais effectuer des transactions financières avec les acteurs financiers au Gabon et dans la zone Cemac (Cameroun, République centrafricaine, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) ».
Ce partenariat, souligne l’opérateur, va aider au décloisonnement des transactions Mobile Money et l’interopérabilité entre tous les acteurs mobiles et bancaires des pays de la Cemac et ainsi favoriser une plus grande inclusion financière.
C’est depuis novembre 2020 que le partenariat entre Gabon Telecom et le Gimac (dont le capital de 3,5 milliards de FCFA est détenu à 99% par la Banque des États de l’Afrique centrale) est annoncé. L’objectif d’un tel partenariat est de permettre aux clients de banques et abonnés de la téléphonie mobile des pays de la Cemac, détenteur de compte mobile, d’assurer des transactions monétaires d’un opérateur à un autre sans se déplacer.
Le Gimac revendique 5 millions de transactions traitées « sans incident majeur », depuis le début de ses activités en 2015, pour un montant cumulé de 263 milliards de FCFA.
S.A.
Les choses se précisent au sujet de la mise aux enchères de 35 blocs pétroliers actuellement en promotion au Gabon. En effet, dans un communiqué diffusé le 17 mai dernier, Vincent de Paul Massassa, le ministre du Pétrole, écrit : « au regard de l’évolution des conditions sanitaires vers une reprise normale des activités, j’informe l’ensemble des sociétés pétrolières nationales et internationales que la nouvelle date de clôture de la soumission des offres est fixée au 30 juin 2021 ». Il invite les sociétés pétrolières intéressées par l’acquisition des blocs pétroliers identifiés à soumettre leurs offres suivant les modalités définies sur le site web dédié : www.gabon12thround.com.
C’est depuis novembre 2018 que l’État gabonais a lancé la campagne de mise aux enchères de 35 blocs pétroliers maritimes sous forme d’appel d’offres dont, 23 en offshore profond, 12 en offshore conventionnel. Seulement, après la survenue de la Covid-19 en 2020, le Gabon a reporté sine die, le 23 avril 2020, la date de clôture de la soumission des offres pour l’attribution de ces 35 blocs pétroliers.
24 sociétés ont déjà manifesté leur intérêt, dont 18 pour des blocs en offshore peu profond et 6 en offshore profond et ultra profond. La promotion desdits blocs pétroliers a commencé en Afrique du Sud avant de se poursuivre à Londres, aux États-Unis, au Brésil, en Inde, en Chine, en Russie, à Singapour et en Guinée équatoriale.
En dehors de ces pays, Vincent de Paul Massassa a reçu le 18 septembre 2020, à Libreville, le représentant-résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), Yonezaki Eiro. Au cours de ce tête-à-tête, le ministre Massassa a émis le vœu de voir les investisseurs de l’empire du soleil levant se manifester quant aux 35 blocs pétroliers mis aux enchères.
Sylvain Andzongo
La sélection d’un seul stade par la Confédération africaine de football (CAF) suscite depuis quelques jours des interrogations au sein de l’opinion publique gabonaise. Elle ne comprend pas pourquoi les autres stades qui avaient pourtant été réhabilités et construits pour les CAN 2012 et 2017 n’aient pas été retenus. Les Gabonais pointent du doigt le manque d’entretien de ces infrastructures sportives dont la construction a couté cher au contribuable.
En effet, un seul stade gabonais figure dans la liste des stades récemment homologués par la CAF pour abriter les compétitions internationales. Il s’agit du stade de Franceville qui sera le seul du pays à accueillir les matchs qualificatifs de la Coupe du monde 2022.
Ce stade avait été réhabilité il y a quelques années pour accueillir les Coupes d’Afrique des nations (CAN) 2012 et 2017 au même titre que celui d'Angondjé. En plus, les stades de Port-Gentil et d’Oyem avaient dû être construits pour coller au cahier des charges de la CAF.
Réaction du ministre des Sports
Face à ces plaintes et accusations des populations, le ministre des Sports a réagi sur son compte Facebook. « La réhabilitation et l'entretien des stades d'Angondjé, de Port-Gentil & d'Oyem se font », a indiqué Franck Nguema, sans plus de précisions. Et, à en croire certaines sources au ministère des Sports, ces chantiers, qui se trouvaient dans un état critique en 2019, auraient pu être déjà achevés n’eut été la situation sanitaire actuelle qui aurait freiné les travaux.
S’agissant du stade Omnisports Omar Bongo Ondimba qui est actuellement au centre d’un conflit qui oppose l’Etat gabonais à Eurofinsa, la structure qui était chargée de la réhabilitation de cette infrastructure, les choses bougent également. « Le règlement du lourd contentieux du chantier du stade Omnisports Omar Bongo Ondimba, dont la convention a été signée le 04 juin 2009, est en cours. Nous réussirons à le dénouer avec méthode, organisation et détermination », rassure le membre du gouvernement.
Ce litige avec le groupe espagnol de BTP a déclenché il y a quelques années. Ce, en raison du non-respect des engagements contractuels pris par l’Etat sur ce chantier. Au finish, le Gabon avait été condamné en 2019 par la Chambre de commerce internationale (CCI) à verser 3,7 milliards de FCFA de factures impayées. Et Eurofinsa qui, pour sa part, devait verser au Gabon plus de 3,8 milliards de FCFA reçus du Gabon comme avance de démarrage des travaux.
Les Gabonais espèrent aujourd’hui que toutes ces infrastructures sportives soient entretenus afin de répondre aux normes imposées par la CAF et d’accueillir toute sorte de compétitions internationales.
Sandrine Gaingne
Par voie de presse, le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Patrick Ossi Okori, a publié une liste d’une centaine d’entreprises actuellement défaillantes en matière de paiements de cotisations sociales au Gabon.
« La Caisse nationale de sécurité sociale invite les employeurs ayant procédé à la déclaration des cotisations du premier trimestre 2021 sans paiement, de bien vouloir régulariser leurs situations sous quinzaine dès parution du présent communiqué », écrit Patrick Ossi Okori.
Parmi ces entreprises, l’on a des géants comme le forestier français Rougier, Siat Gabon, le distributeur d’origine camerounaise Foberd, le Fonds gabonais d’investissements stratégiques, l’Agence nationale des bourses du Gabon, Aggreko Gabon Sarl, l’Agence nationale des infrastructures numériques fonds propres, l’Agence nationale de l’urbanisme des travaux topographiques et du cadastre, l’Autorité de régulation des transports ferroviaires, la Caisse des pensions et des prestations familiales...
Selon un audit commandé par la CNSS en 2019, près de 71 entreprises publiques, parapubliques, privées, des collectivités territoriales décentralisées ainsi que l’administration publique doivent près de 260 milliards de FCFA à l’organisme. Ces sommes représentent les arriérés et les retards de paiement des montants pourtant retenus dans les salaires des employés au titre des droits de pensions-retraite.
Sylvain Andzongo
Depuis quelque temps, le prix du transport par voie maritime entre Libreville et Port-Gentil a connu une hausse de 25%, soit de 28 000 FCFA à 35 000 FCFA en classe économique pour adultes. Une augmentation que les compagnies de navigation justifient par la hausse des taxes de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag). Elles indiquent notamment que la redevance portuaire serait passée de 94 000 FCFA à 1,9 million de FCFA.
Des justifications rejetées par le directeur du Port-Môle. Dans une interview accordée au quotidien l’Union, Paul Angouna (photo) soutient que « cette augmentation (des prix du transport maritime NDLR) ne saurait être justifiée par de nouvelles taxes ». À en croire ce dernier, « les taxes auxquelles font référence ces compagnies de navigation sont contenues dans le barème des redevances qui lui n’a fait l’objet d’aucune modification depuis 2006 ». De plus, l’Oprag ne peut procéder à l’application de nouvelles taxes sans en référer à sa tutelle économique, soutient-il.
Gourmandise
Par ailleurs, les coûts de passage portuaire ne représentent que 1% des charges de ces compagnies maritimes, contrairement au carburant qui représente près de 70%, soutient le directeur. Et donc, le véritable problème des compagnies de navigation est ailleurs. Il se trouve dans les autres centres de coûts tels que le carburant, et surtout, selon Paul Angouna, dans la volonté « délibérée » de ces compagnies de transport maritime « à faire du chiffre avec les marges bénéficiaires incontrôlées ». Ce qui est préjudiciable au panier de la ménagère.
Décidée par les opérateurs des compagnies maritimes privées en avril dernier, l’augmentation des prix du transport maritime entre Port-Gentil et Libreville est effective depuis le 1er mai dernier.
SG
Lire aussi:
Le projet de décret adopté en conseil des ministres en sa séance du 29 avril 2021 rompt avec certaines anciennes dispositions qui instituent le régime des bourses en République gabonaise.
« Actuellement, après le baccalauréat, quelle que soit la moyenne, quel que soit l’âge, vous bénéficiez de la bourse. Mais, dans le nouveau texte, il n’en sera plus ainsi. Vous pourrez bénéficier de la bourse si vous avez 10 de moyenne en classe, premier critère. Ensuite, le critère de l’âge va être appliqué en fonction des filières. Par exemple, si vous voulez suivre une formation dans l’enseignement général, il faudra avoir 10 de moyenne, et être âgé de 22 ans au maximum pour bénéficier de la bourse. Si vous voulez suivre une formation dans l’enseignement technique et professionnel, il faudra avoir au maximum 24 ans à l’obtention du Bac », a expliqué Patrick Mouguiama Daouda, ministre de l’Enseignement supérieur.
Des exceptions seront faites pour les personnes en situation de handicap. Quelle que soit leur moyenne, elles pourront bénéficier d’une bourse d’études dans un centre de formation professionnelle même à 27 ans, d’après le membre du gouvernement.
Les critères d’attribution des bourses d’études au Gabon, à en croire le ministre Patrick Mouguiama Daouda, ont été revus pour donner plus de chance à tous les Gabonais. Car, les anciens critères n’étaient pas équitables et ne faisaient pas trop de place à certaines personnes notamment les personnes handicapées et les sportifs, soutient le membre du gouvernement.
Ce projet de décret entrera en application dès la rentrée académique 2021-2022. Il prend en compte la volonté du gouvernement de promouvoir à la fois l’excellence et les formations porteuses d’emplois, apprend-on. Il a pour objet, selon le porte-parole du gouvernement, Madeleine Berre, « d’uniformiser le régime de bourses applicables aux élèves et étudiants scolarisés au Gabon et à l’étranger en précisant les différentes conditions adaptées en fonction du type d’enseignement de l’âge et des performances académiques de l’apprenant ».
À noter qu’il faut toujours être de nationalité gabonaise et d’étudier à plein temps pour bénéficier de la bourse d’études.
Brice Gotoa
Lire aussi: