Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Président directeur général du groupe BGFIBank, Henri Claude Oyima, a été reçu le 1er juin 2021 par le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba. Officiellement, selon un communiqué de la communication présidentielle, les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les bonnes performances enregistrées par le groupe bancaire gabonais ces dernières années ainsi que la synergie des actions en faveur du développement du pays.

« Ali Bongo Ondimba et son hôte ont évoqué la possibilité de créer une synergie entre l’Etat gabonais et l’Institution bancaire, ainsi qu’un accompagnement dans la réalisation de certains projets structurants en vue d’améliorer le quotidien des Gabonais », renseigne un communiqué de la communication présidentielle.

Cette audience intervient au moment où le Gabon tente de mobiliser sur le marché de la Cemac, la somme de 175 milliards de FCFA par le biais d’un emprunt obligataire « EOG 6% net 2021-2026 » lancé le 27 mai 2021. Une opération arrangée par Emrald securities services (ESS bourse), et à laquelle le groupe gabonais BGFIbank ne participe qu’à travers sa filiale BGFI bourse en tant que syndicat de placement

Le chef de file de cet emprunt obligataire ESS bourse est accompagné des co-arrangeurs CBC bourse, Afriland First Bank, Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig) et EIC d’Ecobank. Dans leurs majorités, l’arrangeur, le co-arrangeur, les co-chefs de files et même les syndicats de placement de cette opération sont des institutions financières basées au Cameroun. Rémunéré au taux d’intérêt de 6% par an pour une maturité de cinq ans, cet emprunt obligataire a été lancé pour rembourser la dette intérieure du Gabon et financer l’économie du pays.

SG et BG

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L’agence Tracer-Nkok, bureau de certification et de traçabilité des grumes dans la zone économique spéciale de Nkok, souhaite obtenir une reconnaissance nationale en tant que système de suivi de la légalité des ressources forestières au Gabon. Elle sollicite pour cela l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor). Cette reconnaissance, apprend-on, devrait permettre à cette agence de mieux tracer le bois gabonais et lutter contre l'exploitation illégale et chronique du bois dont les effets sont dévastateurs sur le climat, la population et met en péril la durabilité de l’écosystème de la planète. Ce qui devrait permettre de contribuer au respect de la durabilité de la ressource forestière.

Pour faire part de cette volonté de l'Agence Tracer-Nkok, Marc Ona Essangui, président de l’association Brainforest et Jean-François Chevalier, Directeur exécutif de Foret ressources management (FRM) Gabon, ont rencontré le 31 mai 2021, Abdu Razzaq Guy Kambogo, directeur général de l’Aganor

Pour l’Aganor cette démarche va en droite ligne des objectifs fixés par les autorités gabonaises en matière de protection des forêts du pays. « Aujourd’hui, le Gabon est en voie d’adopter ses premières normes du secteur forêt-bois au sein du Comité technique consacré à cet effet ; la saisine de l’Aganor par Tracer-Nkok sur sa démarche obéit ainsi à un processus qu’il conviendrait de suivre », explique-t-on à l’Aganor.

Dans ce cadre, l’Aganor envisage d’élaborer une norme sur la traçabilité des produits du bois propice à la reconnaissance ou à la certification du processus y relatif. Plusieurs autres normes dans le secteur bois sont également prévues. Le groupe de travail dénommé « Comité technique 8 forêt–bois », mis en place par l'Aganor, travaille en ce moment à l’élaboration de ces nouvelles normes dans le domaine de l'industrialisation de la filière bois, de l'exploitation, de la transformation et de la commercialisation des produits forestiers.

SG

 

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Les sages-femmes du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) ont fermé ce 1er juin 2021 la salle d’accouchement pour réclamer 15 mois d’impayés de leur quotte part et l’amélioration des conditions de travail. Pour se faire entendre par la tutelle, elles ont procédé à un sit-in dans la cour de l’hôpital.

« Nous sommes ici ce matin parce que nous revendiquons les meilleures conditions de travail. Nous travaillons dans des conditions exécrables, nous n’avons pas de doigtier, pas de matériel médical, pas d’eau dans le département de gynécologie obstétrique depuis des années. Et depuis 15 mois nous n’avons pas nos quotes-parts. C’est cette raison qui nous a poussé depuis hier à fermer la salle d’accouchement et le service gynéco- obstétrique », a confié Hélène Raïssa Essone, sage-femme.

Selon cette dernière, malgré les courriers déposés à la direction générale et toutes les démarches entreprises rien n’est fait jusqu’à ce jour pour le paiement de leurs émoluments et l’amélioration de leurs conditions de travail. Pour calmer la situation, la directrice générale de cette structure hospitalière publique, Marie Thérèse Vané a proposé aux grévistes le paiement immédiat d’un mois sur les 15 exigés. Mais les sages-femmes ont opposé une fin de non-recevoir à cette offre qu’elles jugent « insignifiante ».

Les grévistes annoncent que leur mouvement sera maintenu jusqu’à la satisfaction complète de leur revendication. Pour l’heure les accouchements sont orientés vers CHU mère et enfants de la Fondation Jeanne Ebori, une formation hospitalière réputée pour ses coûts de prestations élevés.

Brice Gotoa

Si le Sénat l’adopte, le Gabon pourrait désormais procéder à la passation des marchés par entente directe dans les secteurs eau et électricité.

A ce sujet, Alain-Claude Bilie By-Nze, le ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques, a présenté et défendu ce 1er juin au Sénat, l’ordonnance portant modification de l’article 8 de la loi n°024/2016 du 29 décembre 2016 fixant le régime juridique de la production, du transport et de la distribution de l’énergie électrique et de l’eau potable en République gabonaise.

Selon le patron du secteur, « La modification de l’article 8 vient lever la restriction relative au mode de passation admis dans ledit secteur. En effet, compte tenu du contexte actuel marqué par une volonté affirmée d’apporter des solutions adaptées à nos besoins de développement et la nécessité de nous aligner aux dispositions pertinentes de la réglementation relative à la commande publique, le mode exceptionnel de passation de marchés et délégations de services publics par entente directe devrait également être autorisée, en complément de la mise en concurrence qui est la règle établie », explique Bilie By-Nze.

Cette flexibilité dans la passation des marchés dans les secteurs eaux électricité, apprend-on, pourrait rendre les procédures moins lourdes dans un contexte où le gouvernement veut atteindre des résultats rapides et efficaces. A ce titre, renseigne le ministère du secteur, il est attendu, en 2021, la consolidation de la production de la branche énergie et eau. Cette évolution découlerait de l’augmentation de 10,6% de la production en électricité à 3 509 GWh, suite à la poursuite du renforcement de l’outil de production sur l’étendue du territoire national.

De même, la production en eau potable enregistrerait un léger accroissement de 0,4% à 134,2 millions de m3, soutenue par la mise en service de nouvelles stations de traitement d’eau, notamment Cim Gabon 2.

Sylvain Andzongo

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L’entreprise pétrolière Total Gabon va distribuer à l’ensemble de ses actionnaires dès le 10 juin prochain, des dividendes d'un montant de 20,25 millions $ (10,8 milliards de FCFA) au titre de l’exercice 2020. A raison de 4,50 dollars (2422 FCFA) par action qui sera payé en euro, a-t-on appris dans un communiqué de l’assemblée générale de Total Gabon tenue le 27 mai dernier.

Dans cette enveloppe à redistribuer, la République gabonais qui détient 25% des parts de cette structure, va bénéficier d’environ 2,7 milliards de FCFA en termes de dividendes contre plus de 30 milliards reçus en 2019. La part du Gabon baisse ainsi d’environ 91% entre les deux exercices comme la part générale versée aux autres actionnaires que sont le groupe Total 58,28%, et le public 16,72% des actions.

En 2019, malgré des performances en baisse, des dividendes de 55,44 dollars par action avaient été distribués aux actionnaires de l’entreprise pétrolière (le dividende net par action se décomposait en deux coupons de 11 $ par action et de 44,44 $ par action). Ce qui faisait environ 138 milliards de FCFA pour l’ensemble des actionnaires.

Le pétrolier français n’explique pas les raisons de cette baisse drastique dans la distribution des dividendes en 2020. Mais, on observe qu’au moment où cette décision est prise, les performances de l’entreprise française au Gabon sont en baisse. Selon son rapport financier 2020, le résultat net de cette entreprise affiche une perte de - 87 millions $ contre 50 millions $ en 2019. Ce résultat « est principalement impacté par la baisse des prix et de la production, par la charge exceptionnelle de dépréciation d’actifs (34 M$ après impôt) et la charge faisant suite au contrôle fiscal (28 M$) », explique le pétrolier. Le chiffre d’affaires de l’exercice 2020 suit la même tendance. Il s’élève à 435 millions $ en baisse de 46 % par rapport à l’exercice 2019, compte tenu de l’évolution des prix et des volumes vendus.

SG

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Dans son récent document de prospective économique, le ministère chargé de l’Economie prévoit une embellie dans la production d’huile de palme au Gabon au cours de l’année 2021.

Ainsi, explique l’administration, « en raison de l’amélioration des rendements des plantations d’Olam Palm (…) la production de l’huile de palme brute est attendue à 91 053 tonnes en 2021 contre 75 877 tonnes en 2020 ». Entre les deux périodes, le pays va connaître une hausse de production de l'ordre de 16,6%.

Le pays espère aussi en tirer des dividendes importants car, explique notre source, dans le même temps, les cours de l’huile de palme seraient soutenus par la remontée des prix du pétrole. Ils se situeraient à 610,5 dollars la tonne, en hausse de 2% par rapport à 2020, malgré la volonté du Parlement européen de réduire l’utilisation de l’huile de palme dans les transports en Europe.

Ces prévisions optimistes amènent également les autorités gabonaises à prédire que la production d’huile de palme raffinée passerait de 13 427 tonnes en 2019 à 15 724 tonnes à l’horizon 2023. Ceci grâce à la montée en puissance de l’usine d’huile de palme d’Awala et de celle de Mouila.

Selon la dernière note de conjoncture du ministère de l’Economie, la filière de l’huile de palme brute a affiché des résultats globalement positifs au terme de l’année 2020, malgré la situation sanitaire qui a prévalu. La récolte des régimes de palme s’est consolidée de 22,5% à 291 741 tonnes, en raison de la hausse du rendement des plantations de Mouila et Awala. De même, la trituration des noix de palme a permis de produire 3 790 tonnes d’huile palmiste, en hausse de 50,6% par rapport à la même période en 2019.

S.A.

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L’Autorité administrative de la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok a reçu le 29 mai une délégation d’hommes d’affaires belges et allemands de la banque de projets Immo IPS.

« Cette visite avait pour objectif d’identifier les opportunités d’affaires au sein de la ZES de Nkok, parc industriel multisectoriel né de la matérialisation de la vision du chef de l’Etat, S.E Ali Bongo Ondimba », apprend-on de l’autorité administrative. Elle ajoute : « Après une présentation générale de la ZES et de ses multiples avantages, par l’Administrateur général Mme Anne Nkene Biyo’o, la délégation a fait le tour de la Zone, avant de terminer la visite au centre d’exposition des meubles ».

La prospection des hommes d’affaires d’Immo IPS à Nkok (zone à une fiscalité souple) intervient au moment où ses représentants sont est discussion l’État du Gabon pour la mobilisation des financements des projets du Plan d’accélération de la transformation (PAT), précisément dans les domaines des infrastructures, des équipements, de l’habitat, des transports et de l’enseignement supérieur.

Le 26 mai dernier à Libreville, à l’ouverture des travaux de session technique relative au financement des projets présidée par le ministre des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi, le président directeur général d’Immo IPS, Salvatore Piccadaci, a déclaré que la société qu’il dirige « souhaite apparaître comme un interlocuteur clé capable d’apporter une réponse globale au sujet avec ses partenaires financiers qui sont un peu partout dans le monde ».

S.A.

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Suite à une vidéo amateur circulant le 31 mai sur les réseaux sociaux et montrant une étudiante en pleurs et se plaignant d’avoir été victime d’une agression au Sénégal avec des jets d’acide,

Le porte-parole de la présidence de la République s’est exprimé hier 31 mai sur l’affaire des étudiants gabonais victime d’agression au Sénégal. Jessye Ella Ekogha a expliqué qu’« il s’agit d’un incident isolé. Il ne s’agit pas d’une attaque envers les Gabonais vivant au Sénégal, il ne s’agit pas d’une animosité entre nos deux peuples ».

Cette sortie fait suite à une vidéo amateur en circulation sur les réseaux sociaux et montrant une étudiante en pleurs et se plaignant d’avoir été victime d’une agression au Sénégal avec des jets d’acide. Alors que certains internautes ont répandu l’idée d’une attaque xénophobe contre les ressortissants gabonais à Dakar, le Palais du bord de mer restitue la réalité des faits.

L’incident s’est déroulé dans la nuit du 29 au 30 mai 2021 à Ouakam, un quartier de la ville de Dakar au Sénégal. Des jeunes étudiants Gabonais qui regagnaient leurs domiciles après une soirée entre 2 h 30 et 4 h du matin ont été victimes d’une « tentative de braquage » selon Jessye Ella Ekogha. Ce qui s’est soldé « par des vols de téléphones, et d’autres accessoires tels que les cartes bancaires, cartes consulaires… », d’après un communiqué de l’ambassade du Gabon au Sénégal.

Au cours de l’altercation avec les agresseurs, « il y’a eu un jet de produit » que les étudiants gabonais auraient confondu à de l’acide. Mais en réalité, « le jet d’acide n’était en fait qu’un détergent pour le carrelage », indique Jessye Ella Ekogha. Toutefois, il y a eu quelques blessés qui ont été pris en charge dans une structure sanitaire de Dakar.

L’ambassade du Gabon au Sénégal confirme cependant qu’une plainte contre les agresseurs a été déposée auprès du commandant de brigade de Ouakam et une enquête est en cours. En attendant les résultats de ladite enquête, l’ambassade « recommande aux étudiants gabonais d’adopter des attitudes responsables et vigilantes afin de ne pas se retrouver dans des situations embarrassantes à certaines heures de la nuit ». Par ailleurs, la représentation diplomatique gabonaise appelle ses compatriotes à plus de tenue et de responsabilité dans leur communication sur les réseaux sociaux afin d’éviter de propager des informations incomplètes ou hors du contexte, pouvant entraîner un mouvement de panique généralisée.

SG

Suite au décès par balles d’un Ecogarde à Mékambo dans la province de l’Ogooué Ivindo, une enquête a été ouverte par les autorités gabonaises, a annoncé ce 31 mai 2021 le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, au cours d’une conférence de presse à Libreville. L’enquête ouverte permettra selon le Porte-parole de la présidence de déterminer les auteurs ainsi que les circonstances de cette tragédie qui « nous rappelle à tous combien ce métier est dangereux et partant combien nous devons respecter ces hommes et ces femmes qui défendent trop souvent au péril de leur vie, le patrimoine naturel de notre pays », indique Jessye Ella Ekogha.

Mais, en attendant les résultats de l'enquête, le ministère chargé des Forêts explique que Jean François Ndong Aubame, écogarde intégré au sein de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) en 2008, a été tué le 29 mai 2021 par un trafiquant d'ivoire. « Embusqué près de chez lui, le tireur, connu des services pour son implication dans le braconnage et le trafic d’ivoire, a ouvert le feu en direction des gendarmes et écogardes. Malheureusement, monsieur Jean François Ndong Aubame a été touché et est décédé sur le champ », explique-t-on au sein de ce ministère. Le meurtrier présumé a pris la fuite et n’a pas toujours été arrêté, apprend-on.

Cet incident intervient quelques jours après des manifestations des populations de cette localité du pays qui se plaignent de la destruction de leurs plantations par des éléphants. Au sujet de ce conflit homme-faune, le porte-parole de la présidence de la République affirme que le ministre de la Défense et le représentant du ministre de l’Intérieur se sont rendus à Mekambo il y a quelques jours pour « un dialogue franc » avec les populations, mais, également « pour restaurer l’autorité de l’Etat ». Il soutient que des solutions sont en train d’être trouvées par les autorités pour résoudre ce conflit. Dans ce sens, soutient-il, des discussions sont en cours entre le gouvernement et une ONG qui pourrait aider le Gabon à résoudre ce problème sur le long terme. Le nom de l’ONG n’a pas été dévoilé.

SG

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La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) informe qu’elle vient de procéder à la reconstruction de plusieurs branchements électriques dans le Grand-Libreville, notamment à Bikélé, Glass et Igoumié, suite à une série d’avaries ayant endommagé ces branchements.

« Lesdits travaux, financés sur fonds propres par la SEEG à hauteur de 166 502 926 FCFA, ont également permis le déplacement du poste de transformation HTA-BT [Haute tension-Basse tension] et le transfert, en cours, de 20 branchements existants. Ils offrent la possibilité à plus de 500 foyers de se raccorder au réseau public », déclare l’entreprise.

A Bikelé, par exemple, 17 compteurs d’électricité jadis victimes d’un incendie ont raccordés à partir du poteau électrique. En marge de cette action, la SEEG a entrepris plusieurs actions visant à améliorer la desserte en électricité, parmi lesquelles des travaux d’extension du réseau aérien Haute-Tension sur un linéaire de de 900 mètres, la construction d'un réseau aérien Basse-Tension torsadé de 2700 mètres, avec rapprochement des compteurs auprès des habitations, ainsi que la construction de deux postes de transformation urbains de distribution publique.

Une opération similaire a été réalisée au profit des clients établis au quartier Glass, dans le 4ème arrondissement de Libreville, à la suite d’un autre incendie ayant détruit 7 branchements électriques raccordés au réseau électricité de cette partie de la ville.

A Igoumiè dans la commune d’Owendo, il y a eu réhabilitation de 63 compteurs électriques endommagés suite à la destruction du mur d’une habitation en planches et d’une barrière qui faisait office d’abri-compteurs. A ces compteurs sinistrés s’ajoute 29 autres identifiés par la SEEG comme étant non-conformes.

Les 500 foyers du Grand-Libreville reconnectés ainsi au réseau électrique public sortent du noir où ils ont été plongés pendant plusieurs semaines. Durant cette période, plusieurs activités (notamment les petits commerces et le fonctionnement des ménages) tournaient au ralenti.

S.A.

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