Le Nouveau Gabon

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La Société gabonaise d’entreposage de produits pétroliers (SGEPP) augmente sa capacité d’autonomie en gaz butane du dépôt d’Owendo par la mise en service d’une sphère de stockage Gaz et produits liquéfiés (GPL) d’une capacité de 2000 m3. L’équipement a été réceptionné le 28 mai 2021 par Vincent de Paul Massassa, ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines.

Cette sphère devra permettre une meilleure planification des approvisionnements, en minimisant les coûts et les risques de rupture de stock mais aussi, et surtout, une meilleure couverture du pays en gaz butane. « Une avancée significative quand on sait que le marché de gaz butane croît de l'ordre de 5% par an », a déclaré le ministère du Gaz.

« Depuis le 05 mai 2021, avec la mise en service technique de cette sphère l’autonomie en gaz butane est ainsi passée de 4 à 10 jours. Cette nouvelle autonomie sera observée jusqu’à la fin du projet de requalification des réservoirs gaz butane prévue au mois d’avril 2022 », a déclaré Félix Makindey Nze-Nguema, directeur général de la SGEPP.

La nouvelle sphère s’inscrit dans la stratégie gazière déclinée par le Plan d’accélération de la transformation (PAT). Cet investissement permet, conformément à la vision du président de la République, Ali Bongo Ondimba, de disposer d’un véritable stock de sécurité commercial et d’un stock stratégique. « L’Etat ne dérogera pas à ses principes. Il continuera à œuvrer aux côtés de la SGEPP à la mise en place des conditions nécessaires à une amélioration substantielle de l’approvisionnement du pays en cette denrée à forte portée économique et sociale pour les ménages et les industriels », a rassuré le ministre Vincent de Paul Massassa.

Afin de faire face à une demande sans cesse croissante du marché en gaz butane, il est envisagé la construction, par la SGEPP, du Centre Emplisseur de Moanda, pour améliorer l’approvisionnement de l’intérieur du pays.

Brice Gotoa

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La candidature du Gabon comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU a été évoqué le 27 mai dernier à Moscou, la capitale russe, au cours d’une rencontre entre le ministre des Affaires Etrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, et son homologue gabonais Pacôme Moubelet Boubeya.

« Une attention particulière a été accordée à la réforme de l'ONU et de son Conseil de sécurité de l'ONU, y compris dans le contexte de la demande du Gabon d'être élu membre non permanant du Conseil de sécurité pour la période 2022-2023 », informe l’ambassade Russie au Gabon.

La représentation diplomatique ne dit pas clairement si Libreville a demandé le soutien de Moscou pour son élection, mais des sources fiables indiquent le Gabon pourrait compter sur l’appui de la Russie lors cette élection. Ce pays pèse au Conseil de sécurité car, lui, fait partie des cinq membres permanents (ils ne sont pas renouvelés et disposent d’un droit de véto) : le Royaume-Uni, la Chine, la France, la Russie et les Etats-Unis.

Le Gabon espère remplacer l’un des membres non permanents (Estonie, Niger, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Tunisie et Vietnam) qui se trouvent en ce moment au milieu de leur mandat.

Selon la Charte de l'ONU, c'est au Conseil de sécurité qu'il revient d'endosser la responsabilité principale concernant le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Il appartient au Conseil de sécurité de déterminer quand et où une opération de maintien de la paix de l'ONU doit être déployée.

Sylvain Andzongo

Selon une note que vient de publier par le ministère en charge de l’Economie, le Gabon espère redresser sa notation souveraine auprès des agences internationales de rating S&P, Fitch et Moody’s.

« Les autorités gabonaises prévoient un redressement de la notation souveraine à partir de juin 2022 et de retrouver d’ici fin 2023, la notation BB détenue jusqu’en 2014 », affirme le ministère. Dans cette perspective, l’Etat gabonais s’est engagé à améliorer sa communication financière.

« Les autorités ont mis en place des sites internet interactifs et exhaustifs permettant l’accès à l’information financière du pays, notamment, les publications de Lois des finances, les rapports d’exécution des budgets et la mise en œuvre des réformes économiques. De même, des tournées d’information ont été organisées auprès des principaux investisseurs et détenteurs de titres gabonais à l’international et dans la sous-région. Enfin, les revues de finances publiques ont été menées par le FMI (Article 4), la Banque Mondiale ainsi que les agences de notation », explique le ministère de l’Economie.

A ces mesures s’ajoutent l’apurement complet des arriérés nouvellement accumulés et la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation de l’Économie gabonaise (PAT), à travers la stabilisation des recettes budgétaires et du programme d’investissements publics issus de restructuration des activités des secteurs économiques clés. Toutes ces actions retenues par le gouvernement devraient permettre à terme de renforcer la notation du Gabon, en dépit des contrecoups enregistrés jusqu’alors.

L’agence de notation Fitch Rating a dégradé, le 3 avril 2020, la note souveraine du Gabon de « B » à « CCC ». Cet abaissement de la note s’explique par la pression de liquidité rencontrée par l’Etat du Gabon suite à la chute des prix du pétrole (18,5 $ le baril en avril 2020), consécutive à la pandémie de Covid-19 qui a miné la consommation à travers le monde. Les cours sont repartis à la hausse depuis lors et ont retrouvé leur niveau d’avant pandémie, franchissant la barre des 60 $ grâce à de multiples facteurs tant sur l’offre que sur la demande. Ce qui devrait amener Fitch à revoir la notation à la hausse.

Sylvain Andzongo

Les bars, les motels et les salles de sport sont de nouveau rouverts au Gabon depuis le 29 mai dernier. Ils sont autorisés à rester ouverts jusqu’à 20h30. Soit 30 minutes avant le couvre-feu et leur accès est conditionné par la présentation d’un test PCR d’une validité de 14 jours. « Seules les personnes vaccinées seront exemptées par la présentation d’un test PCR  », précise le ministre du Commerce, des petites et moyennes entreprises, Hugues Mbadinga Madiya. Par ailleurs, les tenanciers des débits de boisson sont tenus de respecter les mesures de distanciation physique et de limiter à 30 le nombre de personnes dans le bar.

Cette réouverture des motels, des salles de sport et surtout des débits de boissons était très attendue par les populations et les gérants de ces établissements. « Ça fait plus d’un an que nous n’exerçons pas. Ça a été vraiment dur pour nous pendant tout ce temps. On est déjà heureux de relancer nos activités même si c’est encore conditionné. C’est un bon début », confie Pierre, propriétaire d’un bar situé au lieudit Charbonnage. Comme lui, plusieurs acteurs de ce secteur d’activité jubilent.

Mais ils espèrent toutefois que le gouvernement va davantage assouplir les conditions d’exercice en vigueur depuis la reprise. « Le fait d’imposer les tests PCR négatifs va être un gros problème pour nos activités. Ça va réduire le nombre de clients qu’on pourrait avoir. Alors, on espère que le gouvernement va revoir cette mesure dans les mois à venir pour nous permettre de vraiment relancer notre secteur et mieux contribuer à la relance de l’économie du pays », espère Arnaud, promoteur d’un Lounge à Libreville.

C’est depuis le mois de mars 2020 que les bars sont fermés au Gabon dans le cadre des mesures de restriction imposées par la pandémie du Covid-19. Après 14 mois de suspension d’activité, le secteur des débits de boisson accuse d’importantes pertes financières. Du fait de la première vague, « le chiffre d’affaires du secteur a reculé de 11,2% à 105,8 milliards de FCFA pour les 9 premiers mois de 2020, contre 119,1 milliards de FCFA l’année dernière sur la même période », apprend-on de la note de conjoncture publiée par le ministère de l’Économie et de la Relance.

SG

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Devant la Cour d’appel de Paris le 25 mai 2021, l’Etat gabonais a remporté la bataille dans l’affaire qui l’opposait depuis des années aux sociétés Webcor ITP et Grand Marché de Libreville (GML), rapporte l’Agence Ecofin qui cite l’arrêté de la justice. La Cour d’Appel de Paris confirme ainsi que les deux sociétés ont été impliquées dans une affaire de corruption avec l’ex-premier ministre Jean Francois Ntoutoume Emane dans le contrat pour la construction et la gestion du Grand Marché de Libreville.

L’ancien chef du gouvernement sous Omar Bongo, selon la décision de justice, avait fait bénéficier à ces sociétés, des avantages fiscaux très généreux, moyennant la prise en charge de son luxueux voyage de noces en Afrique du Sud. Ce « cadeau de mariage » précise l’arrêté de la Cour d’Appel, comprend plusieurs billets d’avion en « Business Class » pour des trajets entre Libreville, Johannesburg, Durban et Cape Town pour le maire et son épouse, un service d’accueil VIP personnalisé, ainsi que le coût des séjours hôteliers à Cape Town à l’Hôtel Twelve Apostles, en « Suite Double avec petit déjeuner inclus et Arrangement spécial Lune de Miel "Heaveny Honeymoon Package" ».

Les faits remontent au mois de juin 2010, lorsque Jean Francois Ntoutoume Emane, alors Maire de Libreville, signe un contrat cadre pour la construction et l’exploitation du Grand Marché de Libreville avec la société Webcor ITP Ltd, basée à Malte. Des avantages fiscaux et douaniers exceptionnels sont ensuite accordés à la société Grand Marché de Libreville, bénéficiaire d’un bail emphytéotique, dont le Maire a lui-même été administrateur.

En février 2015, le ministre de l’Economie, suspicieux, fait « suspendre immédiatement l’application de la convention » fiscale. La décision est contestée par les sociétés Webcor ITP et Grand Marché de Libreville qui saisissent la Cour internationale d’arbitrage de la CCI à Paris. Résultat : l’Etat gabonais et la Ville de Libreville sont condamnés à verser aux plaignants un total de 92 millions d’euros (60,4 milliards de FCFA)

L’Etat gabonais n’en reste pas là et demande à la Cour d’Appel de Paris, l’annulation de cette sentence arbitrale avec trois arguments principaux : primo, les documents en question comportaient de fausses signatures, secondo, les avantages fiscaux avaient été obtenus par corruption de Jean Francois Ntoutoume Emane et enfin, tertio, le jeune marié a accordé un bail emphytéotique à une société dont il avait été lui-même administrateur, ce qui constitue un conflit d’intérêt formellement proscrit par la loi.

Au final, ce 25 mai 2021, la Cour d’Appel de Paris a donné raison à l’Etat gabonais et a annulé la sentence arbitrale. Elle a aussi condamné les sociétés Webcor ITP et Grand Marché de Libreville, à verser la somme de 50 000 euros (32,8 millions de FCFA) au Gabon au titre des indemnités.

Rappelons que Jean-François Ntoutoume Emane est également impliqué dans un différend immobilier avec l’Etat gabonais. Une affaire pour laquelle il avait été interpellé en aout 2019 par la police gabonaise avant d’être relâché après quelques heures d’interrogatoire.

Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a annoncé, dans son message à la nation le 28 mai 2021, que les personnes vaccinées seront exemptées de certaines restrictions en vigueur.

« Elles pourront notamment circuler librement pendant le couvre-feu, à l’intérieur du pays et dans certains lieux publics, ou encore, participer sans contrainte aux réunions de culte et aux activités sportives », a déclaré Ali Bongo Ondimba. Et même les voyageurs internationaux déjà vaccinés seront exemptés de la quarantaine de 24 heures désormais exigée dans des établissements hôteliers de la place à leur arrivée au Gabon, précise-t-il.

Cette annonce a pour but d’inciter les personnes qui hésitent encore à aller se faire vacciner et bénéficier de tous les avantages qui vont avec. Car, la campagne de vaccination lancée depuis le mois de mars dernier n’est pas très suivie par la population. « À ce jour, environ 14 000 personnes ont déjà été vaccinées », indique le chef de l’État. Un chiffre qui est encore très bas au vu des objectifs que s’est fixés le pays à savoir, vacciner près de 500 000 personnes, cibles prioritaires contre la Covid-19 (personnel de santé, forces de défense et de sécurité, personnes avant des comorbidités, travailleurs des secteurs à risque élevé tels que les enseignants du secondaire et les commerçants).

Pourtant, ce ne sont pas les doses de vaccin qui manquent. « Alors que de nombreux pays sont confrontés à des pénuries de vaccins contre la Covid-19, le Gabon, par des choix judicieux et efficaces, est parvenu à sécuriser son approvisionnement en vaccins », indique le chef de l’État. En effet, le pays a réceptionné 9 mai dernier 300 000 doses supplémentaires du vaccin chinois Sinopharm contre le coronavirus après les 100 000 premières doses réceptionnées en mars 2021. Et ce n’est pas tout. Le Gabon attend prochainement l’arrivée de 15 000 doses de vaccins russes Sputnik-V.

Brice Gotoa

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(Le Nouveau Gabon) – Le gouverneur de la province du Moyen-Ogooué, Barnabé Bangalivoua, a échangé, le 26 mai 2021, avec les commerçants exerçant dans sa circonscription. Cette rencontre fait suite à un mouvement d’humeur observé la semaine dernière. Ces derniers avaient manifesté pour dénoncer la multitude de taxes municipales que leur exigent les agents de l’administration fiscale sur le terrain en cette période de la pandémie de la Covid-19.  

« Il y a trop de taxes et avec cette crise sanitaire, nous avons du mal à tirer profit de nos activités et à supporter ces taxes. Voilà pourquoi nous asseyons de demander de l’aide au gouvernement. Qu’il nous aide par rapport aux agents qui viennent sur le terrain. Si nous nous sommes mis en grève, c’est par rapport aux problèmes que nous avions sur le terrain », a déclaré Mouhamadou Lamine Bah, secrétaire général du syndicat des commerçants du Moyen-Ogooué au sortir de la rencontre avec le gouverneur.

Ces commerçants disent être « abusés » par les agents de l’administration fiscale dans un contexte où leurs activités peinent à être rentables en raison de la crise sanitaire actuelle. En effet, depuis avril 2020, le Gabon vit sous le régime de l’état d’urgence sanitaire, et l’impact des mesures de restriction pèse sur le tissu économique du pays. Dans la ville de Lambaréné, les activités n’échappent pas à cette conjoncture.

À l’issue de la rencontre avec les commerçants, l’autorité de la province du Moyen-Ogooué, Barnabé Bangalivoua, leur a demandé de sursoir à tous mouvements de grève en attendant la prochaine rencontre où des pistes de solution seront proposées afin de réduire les surtaxes qui pèsent sur les nombreux opérateurs économiques que compte la province.

Brice Gotoa

Dans son discours à la nation prononcé ce 28 mai 2021, le président de la République Ali Bongo a annoncé l’assouplissement des mesures barrières prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire au Gabon.

Ainsi, le « début du couvre-feu est repoussé à 21 heures, pour nous permettre de reprendre certaines activités économiques ou sociales mises en léthargie ». Aussi, les bars et les restaurants pourront ouvrir jusqu’à 20h30. Cependant, il faudra respecter certaines conditions. « Leur accès sera conditionné par la présentation d’un test PCR d’une validité de 14 jours ou d’une carte de vaccination Covid-19 », informe le chef de l’Etat.

Ces mesures d’allègement n’entreront pas en vigueur tout de suite. Il faudra attendre quelques jours encore « selon les modalités fixées par le Gouvernement ». Ces modalités seront certainement connues à l'issue de la conférence de presse que le gouvernement animera ce 29 mai 2021.

Ces mesures d’allègements ont été prises selon le chef de l’Etat en raison de la réduction des cas de contamination quotidienne à la Covid-19 dans le pays. « En effet, depuis plusieurs semaines, le nombre de contaminations s’est stabilisé autour de 50 par 5 jour. Les épidémiologistes sont formels : un plateau a été atteint. Les efforts et les sacrifices, que nous avons consentis collectivement, ont produit des résultats tangibles. C’est la victoire de tout un peuple », souligne-t-il.

Cependant, malgré ces résultats, il invite les populations gabonaises à rester vigilantes et à continuer à observer les mesures barrières. Et pour ceux qui le désirent, se faire vacciner pour se protéger contre cette épidémie qui a déjà causé la mort de 150 personnes au Gabon à la date du 26 mai 2021.

Précisons que certaines restrictions, notamment celles qui concernent les voyageurs, restent pour l’instant maintenues. Le protocole sanitaire pour ceux-ci a même été renforcé dans le but de limiter la propagation de la pandémie dans le pays.

Sandrine Gaingne

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Comme plusieurs pays africains, le Gabon a approuvé l’ouverture d’une enquête internationale sur les crimes commis dans le cadre du conflit qui oppose Israël et les territoires palestiniens. Une enquête initiée par le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies et contenue dans la résolution qui a été adoptée à l’issue d’une session extraordinaire d’une journée de cette instance de l’ONU sur la « grave situation des droits de l’Homme dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est ».

À l’instar du Gabon, l’ouverture de cette enquête a été approuvée par 9 autres pays africains membres de cette instance des Nations Unies, dont la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, Érythrée, Libye, Mauritanie, Sénégal, Somalie, Soudan. Par contre, deux pays africains (Cameroun et le Malawi) s’y sont opposés tandis que le Togo s’est abstenu de prendre position.

À noter que la France, l’un des principaux partenaires économiques du Gabon a également préféré s’abstenir de voter pour cette enquête qui a été lancée le 27 mai avec pour ambition de faire toute la lumière sur les crimes ainsi que toutes les violations présumées du droit de l’Homme commis principalement depuis le 13 avril 2021 dans le cadre du conflit israélo-palestinien. La Commission qui a été mise en place pour mener cette enquête devra aussi étudier toutes les « causes profondes » des tensions récurrentes entre ces deux pays.

Le Gabon est membre du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies depuis le 13 octobre 2020 pour un mandat de trois ans.

SG

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Dans un communiqué signé le 27 mai dernier par le directeur du cabinet du maire de la Commune de Libreville, Guy Amour Moutoucky, l’on apprend que des responsables municipaux s’évertueraient à organiser une manifestation de soutien au maire « en rapport avec une certaine actualité ». Sans en dire plus sur l’actualité en question, Guy Amour Moutoucky indique que ces responsables municipaux prévoient même d’y associer des leaders syndicaux et d’autres acteurs « parfaitement identifiés ».

À en croire son directeur de cabinet, Eugène Mba (photo) se désolidarise de cette initiative. « Pire qu’une marque de solidarité à l’endroit de l’édile de la capitale, au demeurant incompréhensible et sans objet, cette entreprise viserait également une prétendue dénonciation du pouvoir en place, notamment de la présidence de la République », écrit Guy Amour Moutoucky. Et d’ajouter : « face à cette grave dérive que rien ne saurait justifier, le maire de la commune de Libreville condamne vigoureusement et sans réserve une telle initiative, de même qu’il exprime sa vive réprobation quant à d’éventuelles autres actions poursuivant les mêmes objectifs ».

Aussi, un avertissement est-il lancé à toutes les personnes impliquées dans cette affaire, afin qu’elles se ressaisissent et se gardent d’une telle démarche. Faute de quoi, promet le communiqué, les intéressés pourront sévèrement être sanctionnés selon les textes et règlements en vigueur.

L’édile réaffirme son « attachement viscéral » au maintien de la cohésion devant toujours prévaloir entre l’administration municipale dont il a la charge et les plus hautes autorités de la République.

Sylvain Andzongo

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