Des femmes entrepreneures de nationalité libanaise, conduite par Aline Younes, ambassadrice du Liban au Gabon sont en prospection au Gabon. Hier, 26 mai 2021, cette délégation a été reçue à Libreville par le ministre des Affaires sociales et des droits de la femme, Prisca Koho Nlend.
Ces femmes d’affaires recherchent des secteurs porteurs dans lesquels elles pourraient orienter leurs investissements au Gabon, apprend-on au ministère des Affaires sociales. « C’était une rencontre de prise de contact qui a permis aux femmes d'affaires de présenter leurs différentes activités et les secteurs porteurs vers lesquels orienter les investissements. Occasion pour le ministre d’appeler les femmes gabonaises à saisir les possibilités de partenariat gagnant/gagnant pour s’autonomiser par le biais des relations d’affaires qu’il faut concrétiser et accélérer dans le cadre de la coopération bilatérale avec le Liban », explique-t-on dans ce département ministériel.
Le Gabon qui subit actuellement les affres de la crise de la Covid-19 doublée à la crise économique, multiplie des stratégies pour attirer les investisseurs sur son territoire. Aussi, la crise qui frappe le Liban depuis plusieurs années, oblige ses citoyens à se tourner vers d’autres pays à la recherche de nouvelles opportunités d’investissements. D’où l’intérêt porté sur la destination gabonaise par les investisseurs de nationalité libanaise.
En février dernier, une délégation d’hommes d’affaires libanais a été reçue à l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI). Pour ces opérateurs économiques, le Gabon est un pays stable qui regorge beaucoup d’opportunités, notamment dans les secteurs agricoles, des infrastructures, et de l’industrie.
Libreville et Beyrouth entretiennent des relations économiques depuis plusieurs années. Les accords de coopération entre les deux Etats donnent la possibilité aux Libanais d’exercer dans des secteurs comme le commerce, l’industrie légère, la construction…
SG
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Les chercheurs de l’Institut de recherche des sciences humaines (IRSH) et le secrétariat général permanent de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) ont entrepris de faire l’inventaire du patrimoine culturel et naturel du Gabon. Les travaux devraient permettre au Gabon de rallonger sa liste des biens culturels et naturels sur la liste du patrimoine mondial.
« Il y a beaucoup de biens du patrimoine gabonais. Il est question de voir s’ils répondent aux critères de valeur universelle exceptionnelle. Ça suppose qu’ils ont été étudiés comme objet scientifique et puis on va voir si ces études montrent la qualité universelle de ces biens. C’est-à-dire que chacun en dehors du Gabon peut se reconnaître dans les biens », a déclaré l’anthropologue Claudine Augé Angoué. La consultante de l’Unesco s’exprimait le 25 mai 2021 à Libreville au cours d’un atelier de restitution des travaux déjà réalisés dans ce sens.
Une étude menée par l’IRSH, organe technique du ministère de la Culture, a abouti à l’identification de 4 biens naturels et culturels que le Gabon peut inscrire au patrimoine de l’Unesco. « Ce sont les chutes de l’impératrice Eugénie de Fougamou, les Grottes de Bongolo. Nous avons mis l’accent sur les anciens sites missionnaires. Il s’agit en particulier de deux notamment Saint Martin des Apindji et Notre Dame des Trois Epis de l’Équateur de Sindara. Voici donc les 3 catégories de site que nous proposons aujourd’hui pour l’inscription au moins sur la liste nationale, au mieux sur la liste de l’Unesco », a indiqué le directeur de l’IRSH Ludovic Obiang.
Selon Thierry Nzamba Nzamba, spécialiste programme culture Unesco, l’inscription des sites au patrimoine mondial, permet au pays d’avoir « de grosses retombées économiques ». Mais pour en bénéficier, « il faut que ces sites soient entretenus ». Le Gabon compte un seul bien sur la liste du patrimoine mondial. Il s’agit du parc national de la Lopé inscrit en 2007, sous l’appellation Écosystème et paysage culturel relique Lopé-Okanda.
Brice Gotoa
Au 1er trimestre 2021, le solde commercial du Gabon a suivi la tendance de l’année 2020 et est de ce fait en « très forte baisse » en glissement annuel d’après les données de la direction générale du trésor français. Selon cette source, le gain commercial du Gabon qui était de 724 milliards de FCFA au premier trimestre 2020 chute à 298 milliards de FCFA au cours de la même période en 2021, soit un repli de 426 milliards de FCFA.
Comme l’indique la direction générale du trésor français, « cette variation s’explique par un bond anormal au premier trimestre de 2020 des exportations de pétrole (874 milliards) portant le montant total des exportations à 1044 milliards de FCFA (soit 1/3 des exportations totales de l’année 2020). Ce bond des exportations s’était lissé sur le reste de l’année ».
Au cours de ce trimestre, les exportations de manganèse et de bois se sont bien comportées, apprend-on. Les importations quant à elles suivent la même tendance baissière de l’année 2020, avec un poids important des importations de biens de consommation (39%) et une part déclinante des importations de biens d’équipement et d’énergie (respectivement 23% et 6%).
Globalement, les exportations du Gabon se sont contractées de 3,9% à 3014,7 milliards de FCFA entre 2019 et 2020. Les importations quant à elles ont chuté de 9,1% à 1315 milliards de FCFA.
SG
L’ambassade de France au Gabon vient de lancer un concours créatif dénommé « créez votre Marianne 2.0 ». Ouvert aux résidents français et gabonais au Gabon, ce concours vise selon l’institution, à créer une œuvre représentant « Marianne », que l’ambassade va exposer dans ses locaux ou de ceux de ses services dans le cadre de la célébration du 14 juillet, fête nationale française.
Il sera question pour les participants, de faire une œuvre en 2 dimensions (papier, toile) de la « Marianne de la République française », de faire référence aux couleurs du drapeau français, ou intégrer une coiffe faisant allusion à un bonnet phrygien...
Marianne est « la première allégorie de la République sous les traits d’une femme coiffée d’un bonnet phrygien. C’est l’un des symboles républicains les plus populaires et les plus inspirants pour les artistes. L’image de Marianne est largement diffusée sous forme de bustes, timbres ou pièces de monnaie à travers la France, dans les mairies, bâtiments et lieux publics », explique l’ambassade de France.
« Mais, pourquoi un concours pour représenter un symbole de la France au Gabon ? », s’interrogent quelques Gabonais. « On aurait pu faire un concours pour représenter les symboles gabonais. Notamment représenter les armoiries du Gabon avec ses panthères ou encore les richesses du sous-sol gabonais. Bref, quelque chose qui représente le pays », soutient Alex Toutoume, enseignant. Pour l’ambassade de France, le thème a été choisi en rapport avec la fête nationale de la France.
Les postulants ont du 1er au 30 juin pour faire parvenir leurs œuvres à l’ambassade de France. Les trois meilleures œuvres sélectionnées seront primées. L’institution ne donne pas la nature des prix.
SG
« Le jury disciplinaire de la CAF rejette purement et simplement la plainte de la Fecofa ». C’est la décision rendue ce 26 mai par la Confédération africaine de football (CAF) dans l’affaire Kanga Guelor opposant la Fédération congolaise de football association (Fecofa) à la Fédération gabonaise de football (Fegafoot).
« Au demeurant, après avoir examiné tous les éléments, le jury disciplinaire estime que les prétentions de la Fecofa ainsi que les éléments présentés par cette dernière n’ont pas été jugés probants et suffisants pour établir la matérialité d’une falsification de l’identité de la part de la Fegafoot ; en outre le jury disciplinaire n’a pu constater aucune irrégularité concernant l’éligibilité du joueur en question ni de son enregistrement au sein de la CAF », écrit l’institution faitière du football africain.
À l’origine de cette affaire : la contestation de nationalité gabonaise Guelor Kanga. En effet, la Fecofa a récemment porté plainte auprès de la CAF pointant une fraude qui aurait été orchestrée sur l’identité de ce joueur enregistré par la Fegafoot comme un citoyen originaire du Gabon.
La Fecofa dans sa plainte a prétendu que la vraie identité du joueur est Kiaku Kiaku Kiangani Guelo, né le 8 octobre 1985 à Kinshasa et d’origine congolaise. Ainsi, elle a soutenu que l’enregistrement du joueur au sein de la Fegafoot comme joueur international évoluant avec la Fédération gabonaise de football serait frauduleux et que son éligibilité devrait être remise en cause.
La RD Congo demandait par conséquent l’élimination du Gabon de la phase qualificative de la Coupe d’Afrique de football des nations qui se jouera au Cameroun en 2022 puisque le joueur querellé y avait participé. Le Gabon pour sa part a soutenu que le joueur Guélor Kanga est né à Oyem au Gabon le 1er septembre 1990 ; et donc est de nationalité gabonaise.
Après les audiences des 9 et 24 mai derniers, la CAF déclare que la procédure engagée contre le Gabon n’a pas lieu d’être. « Celui qui entend interjeter appel doit annoncer son intention par écrit dans un délai de trois jours à compter de la communication de la décision », peut-on lire dans la décision du président du jury disciplinaire de la CAF, Raymond Hack.
Sylvain Andzongo
Le ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa a annoncé devant les honorables députés que l’exploitation du gisement de dolomie par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), à Lastourville dans la province de l’Ogooué-Lolo, se fait conformément à la loi régissant le secteur minier au Gabon. C’était lors des questions orales au gouvernement le 25 mai 2021.
« La dolomie exploitée à Lastourville n’est pas exportée par la Comilog. Elle est utilisée exclusivement comme intrant par le complexe métallurgique de Moanda pour la fabrication du silico-manganèse », a déclaré Vincent de Paul Massassa. Le minerai de la dolomie est une roche sédimentaire carbonatée composée d’au moins 50% de dolomite, qui cristallise en prismes losangiques.
Selon le membre du gouvernement, la société a reçu toutes les autorisations nécessaires et la carrière a « fait l’objet d’une étude d’impact environnemental et social validée par le ministère en charge de l’environnement, après une consultation publique des populations locales ».
Le ministre en charge des Mines répondait aux questions du député du 3e siège de la Lolo Bouenguidi, Barnabé Indoumou Mamboungou, qui s’inquiétait de l’impact de cette exploitation sur l’économie du Gabon et sur la vie des populations locales. Selon lui, Comilog exploite discrètement ce minerai dans les forêts de la province de l’Ogooué-Lolo.
Au total, les recettes tirées de l’exploitation de la dolomie contribuent au budget général de l’État à hauteur « de 20% des montants payés par la Comilog au titre de l’acquittement de la taxe d’extraction, d’une part, et de 75% des montants réglés au titre de l’acquittement de la redevance superficiaire par le titulaire de l’autorisation, d’autre part », a expliqué Vincent de Paul Massassa.
Le fonds de développement des communautés locales institué par le nouveau Code minier permet d’améliorer de façon significative les conditions de vie des populations. « Toute chose qui démontre que ce qui se fait dans le cadre de cette exploitation est tout à fait légal », a conclu le premier vice-président de l’Assemblée nationale Idriss Ngari, qui dirigeait les travaux de cette plénière.
Brice Gotoa
Dans le cadre du redressement de l’établissement postal public Gabon Poste qui a remplacé Post Bank, le vérificateur général, John Marcos Ankely, vient de lancer un audit sur les créances sur ces deux entités.
Selon les précisions du vérificateur général, cet audit concerne « la circularisation [procédure de confirmation directe] des créances desdites entités pour la période de 2014 à 2016 ». À cet effet, 47 entreprises sont priées de déposer leurs dossiers auprès du vérificateur au plus tard le 28 mai 2021. Passé ce délai, toute créance non soumise sera forclose. Il s’agit, entre autres, de : Sopra Banking, Gabon Meca, Moov, Deloitte, Kpmg, Gabon Autosur, SGS, Setrag, etc.
Pour comprendre cette opération, il faut noter que Gabon Poste a formulé une demande d’agrément auprès de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) depuis deux ans. Cet agrément, selon les responsables de l’établissement, permettra à la Poste de pratiquer des activités bancaires. Mais cela est conditionné par la fin de la liquidation de la Poste Bank placé sous administration provisoire depuis le 10 novembre 2015.
Au cours d’un point de presse organisé à Libreville en mars 2021, le PDG de Gabon Poste SA., Michael Adande, a expliqué la nécessité de faire le point sur les créances sur ces deux entités. Il a déclaré à cet effet : « Lorsqu’il y a liquidation, elle consiste à vendre les actifs et désintéresser les créanciers ou épargnants. Ce que nous constatons, c’est que la Postebank a très peu d’actifs. Si on en reste sur cette hypothèse, on sera obligé de nous retourner vers le propriétaire de la Poste qui est l’État, pour demander un appui pour pouvoir désintéresser les clients. Je peux vous dire que l’État n’a pas baissé les bras depuis cette crise d’octobre 2015. C’est la raison pour laquelle, les dépôts des clients qui sont de l’ordre de 75 milliards de francs CFA à l’époque pour près de 320 000 clients, sont aujourd’hui de 69 milliards de francs CFA ».
Sylvain Andzongo
Dans le cadre des travaux de réhabilitation en cours du chemin de fer gabonais, la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a mis sur pied une usine de production à Booué, dans le département de Lopé, partie centre du pays. Celle-ci sert à la fabrication des traverses bibloc (en béton) qui remplaceront celles en bois.
« Nous constatons aujourd’hui que cette usine est opérationnelle et qu’elle va respecter les délais fixés, notamment la production de 1 million de traverses en béton à l’échéance 2024 », a souligné Félix Onkeya, président du comité de suivi du Programme de remise à niveau de la voie (PRN), en marge de la récente visite d’inspection du ministre des Transports, Brice Paillat.
En optant pour ce nouveau type de traverses, la Setrag entend doubler leur durée de vie : 50 ans contre 25 ans maximum pour les traverses en bois. Selon ses responsables, l’usine a déjà produit plus de 340 000 traverses après quatre années d’activité.
En mars dernier, la Setrag, filiale du groupe français Eramet, a révélé que le taux d’exécution du PRN a atteint plus de 21% avec la pose de 138 km de traverses. Son budget de financement, qui bénéficie d’un soutien de l’État gabonais grâce à l’appui de l’Agence française de développement (AFD), a été revu à la hausse à 333 milliards FCFA (622 millions USD) au lieu des 207 milliards comme annoncé au départ. Selon les prévisions du gouvernement, la livraison du chantier pourrait intervenir bien avant l’échéance de 2024.
L’autre volet du chantier comprend le traitement complet des 83 zones identifiées comme instables, la réhabilitation et la construction des gares. Une fois achevé, ce programme vise à doubler la capacité de transport du Transgabonais. Le réseau accueille actuellement 330 000 voyageurs par an et a transporté 6 millions de tonnes de marchandises et minerai (en 2019). Depuis la mise en service en 1986, les chemins de fer du Gabon et les 648 km reliant Franceville à Libreville n’avaient pas subi de travaux majeurs.
Romuald Ngueyap
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Au cours de l’année 2020, l’Asie, avec en tête la Chine, s’est imposée comme le premier client du Gabon. À elle seule, la Chine est l’acheteuse de 49% (1473 milliards de FCFA) des produits vendus par le Gabon sur le marché mondial, selon les données de la direction générale du Trésor français, rendues publiques en mai 2021.
À en croire cette même source, les échanges entre Libreville et Pékin ont tout de même enregistré une baisse de 25% au cours de cette période. Globalement, les échanges commerciaux (importations et exportations) entre le Gabon et la Chine sont en hausse de 37%. Le Gabon exporte à destination de la Chine principalement du pétrole et du bois.
L’Empire du Milieu est suivi par Singapour dont les achats adressés au Gabon ont accru de 82% à 226 milliards de FCFA au cours de la période indiquée. L’Australie complète le trio de tête avec des achats des produits d’une valeur de 181 milliards de FCFA au Gabon au cours de cette période en hausse de 157% en glissement annuel.
L’Italie arrive en quatrième position avec 5% des exportations du Gabon et contre 4% pour les Pays-Bas qui ferment le classement. Selon la direction générale du trésor français, l’Europe capte 17% des ventes gabonaises en 2020 contre 16% en 2019.
Comme on peut le constater, la France ne fait pas partie des cinq principaux clients du Gabon. Mais, ce pays d’Europe maintient en 2020 sa place de premier fournisseur du Gabon avec une part de marché qui a progressé entre 2019 et 2020, passant de 24,3% à 26%. La France est suivie sans changement par la Belgique qui a fourni 12% des importations du Gabon. Puis, vient la Chine en 3e position.
Sandrine Gaingne
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Suite à l’obtention d’un financement de 824 112 euros (540,6 milliards de FCFA) du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, le Comité de coordination multisectoriel (CCM) du Gabon, informe qu’il a lancé ce 25 mai un dialogue pays virtuel pour la validation des axes prioritaires pour la riposte contre la pandémie de Covid-19.
« Ce dialogue pays virtuel se définit comme une consultation et un débat inclusif avec un large éventail de parties prenantes issues de divers secteurs. (…) Au cours de ce dialogue, toutes les parties prenantes se prononceront sur l’orientation stratégique et les approches les mieux adaptées pour faire face aux défis à relever », explique le CCM.
À terme, conformément aux dispositions relatives au processus d’élaboration des demandes de financement adressées au Fonds mondial, les acteurs majeurs des secteurs public, privé, associatif et les partenaires techniques et financiers impliqués dans la lutte contre le Sida, la tuberculose, le paludisme vont proposer les actions à mener dans le renforcement des systèmes de santé et des systèmes communautaires en vue de combattre la Covid-19.
Selon l’Onusida, les ripostes communautaires sont la clé de voûte de la résilience de la société pour soutenir la riposte au VIH et minimiser les impacts de la Covid-19. Cet organisme onusien a d’ailleurs lancé un projet similaire (Covid-VIH) au Gabon afin d’accélérer les tests de la Covid-19 (Partnership to Accelerate Covid-19 Testing-PACT). Le PACT comporte trois piliers (tester, tracer et traiter) et couvre l’achat et la distribution de kits de test, le déploiement et la formation d’un million d’agents de santé communautaires pour soutenir la recherche des contacts, le suivi et les mesures de sensibilisation à la Covid-19.
S.A.