Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La croissance économique au Gabon devrait connaitre une embellie au cours des trois prochaines années, selon les prévisions du ministère de l’Économie et de la Relance. « Pour les trois prochaines années, le taux de croissance de l’économie serait autour de 4%, restant en dessous de la croissance moyenne de la zone Cemac », a indiqué la ministre de l’Économie, Jeannine Nicole Roboty Mbou le 27 mai à Libreville.

Une prévision optimiste lorsqu’on sait que, après avoir enregistré des taux de croissance inférieure à 1% depuis 2017, le pays est entré en récession en 2020 (-1,8%). Une performance plombée à la fois par la baisse du produit intérieur brut (PIB) hors pétrole (-1,9%) et de la production pétrolière (-5,5%).

Pour relancer sa croissance, le Gabon mise sur le dynamisme de l’activité hors pétrole. « Elle bénéficierait notamment de la bonne orientation de la production minière, des progrès dans la production agricole avec des résultats appréciables du programme Graine (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés, NDLR) et des initiatives de soutien à la production rurale. On enregistrera également des performances dans la production et dans la distribution des produits halieutiques avec une montée en puissance des activités du Nouveau port de pêche d’Owendo », explique Jeannine Nicole Roboty Mbou.

Autre facteur qui pourrait favoriser l’atteinte de ce taux de croissance, c’est la transformation du bois qui pourrait, selon le membre du gouvernement, renforcer sa position avec le maintien des activités de première et seconde transformation et la montée en gamme des troisième et quatrième transformations. Par ailleurs, un nouveau programme conclut avec le Fonds monétaire international « dans les prochaines semaines », ainsi que la mise en place de nouvelles réformes et le Plan d’accélération de la transformation devraient aider à booster l’économie du pays actuellement affaiblie par la crise sanitaire.

Sandrine Gaingne

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L’Initiative pour la Transparence dans les industries extractives (ITIE) vient de lancer un appel à candidatures en vue de recruter un secrétaire technique permanent au Gabon.

Placé sous l’autorité du Groupe multipartite et sous la hiérarchie de la présidente de l’ITIE Gabon, le secrétaire technique permanent est recruté pour une durée de trois ans renouvelable une fois. Il sera l’animateur et le coordonnateur des travaux du secrétariat technique permanent, organe exécutif de l’ITIE Gabon.

Il a pour mission spécifique de veilleur à l’application des résolutions du Groupe multipartite et d’en suivre la mise en œuvre ; préparer les projets de budget de l’ITIE Gabon, participer à la préparation des rapports sur les revenus des industries extractives, en collaboration avec les autres administrations et organismes concernés, etc.

Le profil recherché est celui d’un ingénieur, économiste, juriste, financier ou comptable. Il faut être de nationalité gabonaise ; être fonctionnaire ou agent contractuel de l’État de catégorie A ou agent privé de niveau équivalent ; attester d’une expérience professionnelle d’au moins 10 ans dans les domaines des industries extractives ; attester d’une capacité managériale sur une période minimale de cinq ans ; être âgé d’au moins 35 ans, jouir de tous ses droits civiques, etc.

Pour faire acte de candidature, il faut déposer son dossier au cabinet du ministre de l’Économie au plus tard le 11 juin 2021 et envoyer impérativement une version PDF dudit dossier par voie électronique.

Ce recrutement est lancé au moment où le Gabon travaille à réintégrer l’Initiative. Le pays devrait déposer sa candidature au courant du troisième trimestre 2021, selon Léontine Tania Oyouomi-Loumbou, présidente du Groupement d’intérêt de l’ITIE Gabon.

S.A.

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Nommé à l’issue du Conseil des ministres du 29 avril dernier, Justin Maganga Manfoumbi a été installé dans ses fonctions de président du conseil d’administration (PCA) du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), le 27 mai 2021 par le ministre des Transports, Brice Constant Paillat. Au cours de la cérémonie, le membre du gouvernement a été clair sur ses attentes vis-à-vis du nouveau PCA dans un contexte où le CGC essaie de se relancer après une période de turbulence marquée par la session passagère de ses missions à l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag). 

« Vous avez la responsabilité avec le directeur général de conforter et de consolider la marche du conseil gabonais des chargeurs pour que celui-ci retrouve ses lettres de noblesse », a déclaré Brice Constant Paillat. En plus, Justin Maganga Manfoumbi devra travailler à multiplier les sources de revenus de la CGC afin de contribuer au financement du Plan d’accélération de la transformation.

Face à ces défis, « il est clair que les questions de gouvernance d’entreprises et surtout la question sur la réflexion sur la diversification et l’optimisation des ressources financières dans le secteur multimodal constitueront le menu incontournable de nos travaux en conseil d’administration future », a indiqué Justin Maganga Manfoumbi. Avant d’être nommé PCA du conseil gabonais des chargeurs,  Justin Maganga Manfoumbi a occupé le poste de conseiller du directeur général de l’Office des ports et rades du Gabon.

Dotée d’une autonomie financière et placée sous la tutelle technique du ministère des Transports, le CGC a pour fonction de relayer les pouvoirs publics en matière de sécurisation, des importations et d’assistance aux chargeurs. 

Brice Gotoa

La société chinoise One Link Holding Groupe Gabon projette de construire 424 logements de divers standings dans le cadre du projet « Cité moderne », situé dans la commune d’Akanda, province de l’Estuaire.

Cette information est révélée par la direction générale de l’Environnement et de la protection de la nature. Selon cette administration, la société chinoise a déjà déposé auprès de ses services une étude d’impact environnemental conformément à la réglementation gabonaise. Le public dispose alors de 10 jours, à compter de la publication de la note d’information ministérielle pour émettre des avis ou même des réserves. « Passé ce délai, indique la direction, aucun avis ne sera plus pris en compte dans le processus administratif de validation de cette étude environnementale ».

S’il reçoit le quitus administratif, One Link Holding Groupe Gabon pourra ainsi poursuivre son projet immobilier dont la signature de convention avec l’État a eu lieu le 15 mars 2017. La partie chinoise s’était alors engagée à construire 200 000 logements dans plusieurs villes du pays. Le consortium One Link Holding Group, qui représentait plus de 100 entreprises chinoises, s’était également engagé à développer une ville nouvelle dans la localité de Panga dans la province de la Nyanga (Sud du Gabon).

L’entreprise mène depuis 2018 des travaux de construction de 3 400 logements sociaux derrière le stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Angondjé au nord de Libreville.

S.A.

Le Gabon a finalement procédé ce 27 mai 2021 au lancement sur le marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) de son emprunt obligataire « EOG 6% net 2021-2026 », prévu initialement pour s’achever le 18 avril. À l’occasion, on a appris que le pays a revu ses ambitions à la baisse. Jusqu’au 3 juin, il va essayer de mobiliser 175 milliards de FCFA contre 200 milliards, initialement annoncés dans la décision portant enregistrement du document d’information de cet appel public à l’épargne signé le 30 mars dernier par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf).

« La décision a été prise par l’État gabonais. Nous avons juste été informés », affirme une source chez Emrald Securities Services (ESS bourse), arrangeur et chef de file de cet emprunt obligataire. Il est accompagné des co-arrangeurs CBC bourse, Afriland First Bank, Banque internationale pour le commerce et l’​industrie du Gabon (Bicig) et EIC d’Ecobank et d’autres entités comme Attijari Securities Central Africa (ASCA), l’Union gabonaise de banque, BGFI Bourse, Financia Capital, Africa Bright Securities et LCB Bank.

C’est vers ces intermédiaires, appelés syndicat de placement, que doivent se diriger les personnes physiques ou morales qui souhaitent souscrire à cette opération rémunérée au taux d’intérêt de 6% par an pour une maturité de cinq ans. Mais attention, sur les 175 milliards de FCFA sollicités par l’État du Gabon, 75 milliards ont déjà été apportés par ces acteurs. C’est ce qu’on appelle la prise ferme. Il ne reste en réalité à souscrire que 100 milliards. Néanmoins, en cas de dépassement de cette enveloppe, « l’État gabonais se laisse le choix d’accepter les souscriptions additionnelles à la limite du montant des dettes moratoires en son portefeuille dont il juge utile de refinancement au cours de l’année 2021 », apprend-on du document d’information de l’emprunt obligataire.

300 sociétés devraient bénéficier de l’opération

L’argent emprunté devrait servir au remboursement de la dette intérieure du Gabon. « Les levées de fonds dans le cadre de cet emprunt vont servir à soutenir différents volets de l’effort de la relance post-Covid. À cet effet, il va s’agir de relever le paiement de la dette intérieure après les travaux de vérification et de validation de la Task-force dédiée. Il s’agira ainsi d’impacter 300 sociétés allant de la petite entreprise aux entreprises majores de notre économie », a expliqué la ministre de l’Économie et de la Relance, Jeannine Nicole Roboty.

La dette validée à fin mars 2021 par cette instance, présidée par le coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, se chiffre à 407 milliards de FCFA. Mais, elle ne sera pas totalement épongée en 2021. « L’affectation des paiements se fera prioritairement au bénéfice des entreprises engagées dans les projets prioritaires du PAT (Plan d’accélération de la transformation de l’Économie gabonaise) », précise le document d’information de l’opération.

Ce plan triennal a été lancé en janvier 2021 dans le but de permettre au pays de réussir le challenge de la diversification de son économie. Il ambitionne de ce fait de réduire le poids du pétrole et même du manganèse dans le produit intérieur brut du Gabon. Ces deux ressources naturelles représentent à elles seules 45% du PIB gabonais.

Aboudi Ottou et Sandrine Gaingne

La banque de projets belge Immo IPS est discussion l’État du Gabon pour la mobilisation des financements des projets du Plan d’accélération de la transformation (PAT), précisément dans les domaines des infrastructures, des équipements, de l’habitat, des transports et de l’enseignement supérieur. L’information a été donnée, le 26 mai 2021 au cours de l’ouverture des travaux de session technique relative au financement des projets présidée par le ministre des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi.

« Pour le financement des projets multisectoriels dans le secteur de l’habitat, des transports de l’équipement des infrastructures et de l’enseignement supérieur, une banque de projet a été constituée sur la base des projets proposés par les ministères sectoriels à travers leurs points focaux dans l’objectif principal de mettre en place des instruments financiers pour le développement des projets au Gabon », a déclaré Léon Armel Bounda Balonzi.

Selon le membre du gouvernement, ces travaux permettront aux experts gabonais et ceux d’Immo IPS de passer en revue toutes les fiches techniques de projets, en vue de la signature souhaitée du protocole d’accord sectoriel par les responsables habilités du département ministériel.

« La société Immo IPS souhaite apparaitre comme interlocuteur clé capable d’apporter une réponse globale au sujet avec ses partenaires financiers qui sont un peu partout dans le monde, qui ont les moyens d’immobiliser des fonds de plus de 5 milliards de dollars qu’on peut mettre sur le marché », a indiqué Salvatore Piccadaci, président directeur général d’Immo IPS.

Les travaux préparatoires qui vont se tenir sous la coordination générale du ministère des Travaux publics visent entre autres la mise ne place d’une équipe chargée des différents pans, la saisine du ministre de l’Économie et de la Relance puis du ministre des Partenariats publics-privés. Ces travaux sectoriels doivent étudier les projets qui seront retenus pour financement dans les différents secteurs.

Le Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie du Gabon lancé en janvier dernier prévoit la construction de plusieurs infrastructures. Il s’agit entre autres de la relance les chantiers immobiliers, le suivi du programme routier prioritaire.

Brice Gotoa

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Dans le cadre des missions de protection des consommateurs, le directeur général de l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor), Abdu Razzaq Guy Kambogo, vient d’organiser la formation de ses agents sur l’identification des produits contrefaits (savons, les brosses à dents et les dentifrices Colgate) du groupe américain Colgate-Palmolive dont de milliers de savons contrefaits ont été saisis par le passé à Libreville.

La formation a été animée par Hassane Kone, le directeur juridique de Colgate-Palmolive pour la région de l’Afrique de l’Ouest. Pour détecter les faux produits, le responsable juridique a invité les agents à être regardant sur certaines indications : « Les produits contrefaits sont bien souvent d’une qualité inférieure à celle des produits originaux ; inspectez soigneusement l’emballage ; vérifiez si les logos et les marques apparaissent correctement [souvent en Arabe quand c’est contrefait] », a-t-il expliqué. En cas de doute, il est recommandé de contacter le fabricant du produit authentique ou consulter le site web du fabricant.

À en croire l’Aganor, ses agents sont désormais outillés pour s’assurer que les produits du groupe Colgate-Palmolive, mis à disposition sur le marché gabonais, ne présentent aucun danger pour les consommateurs gabonais. Car, signale l’institution, en septembre 2018, un stock de 12 000 savons contrefaits du groupe Colgate-Palmolive a été saisi à Libreville avant d’être détruit. « Cette situation, qui présente un réel danger pour les consommateurs gabonais, devrait nous interpeller au plus haut point », martèle l’agence.

S.A.

La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), filiale d’Eramet, annonce ce 27 mai qu’au cours de manœuvres à la gare marchandise de Moanda, ville minière du Gabon, deux de ses locomotives ont été victimes d’une « prise en écharpe » (collision latérale qui se produit à une intersection de voies) le 26 mai aux environs de 19h 00.

L’accident qui est survenu sur les voies triages, explique la Setrag, a causé la blessure « d’un agent qui présentait une entorse à la jambe droite. Des dégâts matériels sont à déplorer sur les deux locomotives ». Une enquête a été diligentée par la direction de la sécurité ferroviaire et de la sûreté pour déterminer les circonstances de survenue de cet incident, informe la compagnie ferroviaire. Le transporteur déclare que le trafic n’est pas impacté par cette collision et que les circulations de tous les trains se poursuivent.

Cet accident est le nième d’une série. En effet, au cours des cinq premiers mois de l’année, la Setrag a déjà enregistré au moins trois accidents. Entre mai et octobre 2020, cinq déraillements ont été enregistrés sur la ligne de chemin de fer qui relie Owendo à Franceville. Ce qui a occasionné des dégâts matériels avec à la clé la suspension du trafic. Tout ceci pourrait avoir des répercussions sur les performances de l’entreprise en fin d’exercice.

S.A.

Le Gabon utilise désormais le « Taiex Intpa » dans la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance, a-t-on appris officiellement. C’est un instrument d’assistance technique et d’échanges d’informations (Taiex) de l’Union européenne (UE) pour les pays et territoires partenaires relevant de la direction générale des partenariats internationaux (Intpa). Il mobilise des experts des États membres de l’Union européenne issus du secteur public pour fournir un soutien technique à court terme à la demande d’institutions publiques des pays partenaires. Le Gabon pourra donc bénéficier, entre autres, de la collaboration de la partie européenne pour traquer les corrompus qui voudraient trouver refuge en Europe.

À cet effet, Francis Nkea Ndzigue (photo), le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, a présidé le 26 mai un webinaire sur la corruption et la transparence auprès des directeurs généraux de l’administration centrale et assimilés. C’était en présence de Rosàrio Bento Pais, ambassadrice de l’Union européenne au Gabon, pour Sao Tomé-et-Principe et la CEEAC, de Felix Fernandez Shaw, directeur de Intpa et de Lawrence Meredith, le directeur de Neighbourhood and Enlargement Negotiations (NEAR) de la Commission européenne.

Selon le ministère en charge de la lutte contre la corruption, le « Taiex Intpa vise également à renforcer le cadre d’action national en matière de politique de développement et à appuyer la réalisation des objectifs de développement durable, conformément aux engagements de l’UE à l’égard du programme de développement durable à l’horizon 2030 ».

À la fin du webinaire, Rosàrio Bento PAIS s’est réjouie que « le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption au Gabon soit le premier en Afrique centrale à avoir bénéficié de ce partenariat ancré sur une coopération bien établie entre l’Union européenne et le Gabon ».

La campagne de lutte contre la corruption au Gabon, débutée en 2020, implique de nombreux partenaires nationaux et internationaux favorables à cette cause. Pour l’année 2021, l’UE entend accompagner le ministère du secteur en matière de formations et de renforcement des capacités pour la promotion des mécanismes de bonne gouvernance dans les différents secteurs centralisés et décentralisés.

Pour sa part, indique Francis Nkea Ndzigue, son département ministériel va procéder, en 2021, à la sensibilisation, le contrôle et la sanction. « Nous allons privilégier le contrôle. Désormais la Navea [Autorité nationale de vérification et d’audit] fera le contrôle de ministère en ministère. La Navea ira de ministère en ministère pour vérifier les dotations budgétaires ; vérifier les encaissements et vérifier ce qui a été fait avec ces encaissements. Nous allons privilégier la sanction disciplinaire sur les agents publics », affirme M. Nkea Ndzigue.

S.A.

En vue de voir accélérer les travaux de modernisation et de réhabilitation de l’Université Omar Bongo (UOB), la communauté estudiantine a lancé ce 27 mai 2021 un plaidoyer à l’endroit des autorités gabonaises et principalement au coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin. Ces travaux, qui consistaient entre autres à la réhabilitation des amphithéâtres, des résidences et de la bibliothèque universitaires, avaient été lancés depuis 2014 et ne sont pas jusqu’ici achevés.

« La communauté estudiantine avait perdu espoir de voir un jour l’Université Omar Bongo être réhabilité dans son ensemble. Car il y a eu trop de promesses non tenues, les chantiers abandonnés, les fonds alloués aux différents projets détournés. Le cas de l’auditorium, les voiries, la barrière et la connexion internet par exemple. Nous demandons au coordinateur général des affaires présidentielles d’avoir une attention particulière pour la finition des travaux engagés », a déclaré Ange Gaël Makaya Makaya, président de la mutuelle des étudiants de l’UOB au cours d’une conférence de presse ce 27 mai.

Cet appel de la mutuelle de l’UOB fait suite à la visite, le 21 mai dernier, du coordinateur général des affaires présidentielles dans les locaux de cette université. Noureddin Bongo Valentin était venu s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de modernisation de cette structure.  « À travers lui, les revendications des étudiants, des enseignants et du personnel administratif seront transmises fidèlement au président de la République afin de trouver des solutions immédiates », a souligné Ange Gael Makaya Makaya. 

Évalués à près de 5 milliards de FCFA, ces travaux sont financés par l’État gabonais et font partie d’un vaste projet de réhabilitation des universités et grandes écoles du Gabon. 

À en croire Ange Gael Makaya Makaya, les bâtiments l’UOB étaient restés longtemps sans être réhabilités. « C’est pourquoi nous demandons la mise en place d’une politique d’entretien des bâtiments et d’assainissement du campus, mais également la construction des bâtiments amphithéâtres afin de parer au sempiternel problème de la massification des effectifs », a-t-il ajouté.

Créée en 1970, l’UOB est la plus grande université du Gabon. Elle compte à ce jour 35 000 étudiants. La modernisation de cette institution devrait permettre à cet espace du savoir de s’arrimer au standard des grandes universités d’Afrique et du monde, selon les autorités gabonaises. « Nous serons nous-même sur le terrain chaque jour pour surveiller l’avancement desdits travaux », promet Ange Gael Makaya Makaya.

Brice Gotoa

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