En visite de travail à Londres en Angleterre, le président de la République Ali Bongo Ondimba a été reçu ce 12 mai par le Prince Charles de Galles. Au centre des échanges entre les deux personnalités, la protection de l’environnement et de la biodiversité.
« Très heureux et honoré d’avoir retrouvé S.A.R (Son Altesse Royale NDLR) le Prince de Galles avec qui je partage une même préoccupation pour la défense de l’environnement, du climat et de la biodiversité. Dans ce combat, le Royaume-Uni peut compter sur le Gabon qui assumera pleinement ses responsabilités lors de la COP 26 », a posté le chef de l’État sur Facebook.
Engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre les changements climatiques, le Gabon prendra part en novembre prochain à Glasgow en Écosse, à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP26). Sous la présidence britannique, les participants à cette conférence vont examiner les progrès accomplis depuis la signature de l’accord de Paris sur le climat en 2015, notamment pour protéger la planète du réchauffement climatique. En prélude à cette conférence, le chef de l’État américain, Joe Biden a organisé en avril dernier, par visioconférence, un sommet sur le climat auquel a pris part le président Ali Bongo.
À Londres, le chef de l’État réaffirme son engagement pour cette bataille. En plus, à « titre plus personnel, j’ai remercié le Prince de Galles pour le soutien constant qu’il m’a apporté lorsque j’ai traversé, en 2018, une épreuve difficile, aujourd’hui surmontée grâce à Dieu », a indiqué Ali Bongo Ondimba. Le président gabonais parle certainement de l’accident vasculaire cérébral (AVC) dont il a été victime en 2018 en Arabie Saoudite.
SG
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D’après les données du marché de la data de 230 pays rassemblées par le site Cable.co.uk dans son étude intitulée : « Worldwide mobile data pricing 2021: The cost of 1 GB of mobile data in 230 countries », le Gabon fait partie des pays africains où le coût de la connexion est le plus élevé.
Le coût moyen d’un gigaoctet de data mobile au Gabon est estimé à 4,82 dollars soit 2607 FCFA. Le pays arrive 183e mondial et 42e sur les 51 pays classés le plan africain. Soit, le 11e pays africain avec le coût du gigaoctet le plus élevé. Ce prix qui est en baisse par rapport à 2019 (5,84 $) est stable par rapport à 2020.
Comparé aux pays de la sous-région Cemac, le coût de la connexion au Gabon est plus abordable par rapport aux pays comme la République centrafricaine (9,03 $), le Tchad (23,33 $) et la Guinée équatoriale (49,67 $). Cette dernière détient la palme d’or des pays ayant un coût élevé de la connexion dans la sous-région et globalement en Afrique en 2021. Estimé à 12,78 USD en 2020, il est passé à 49,67 USD cette année.
Et contrairement à la Guinée équatoriale, le Cameroun est le pays de la sous-région où le taux du giga est le moins cher. Il coute 0,90 $ selon le classement anglais. Le pays occupe la 11e place sur le plan africain et la 48e sur le plan mondial. Il devance le Congo (2,88 $) qui est 31e africain.
À noter que le classement anglais qui, cette année, n’a pas pris en compte la République démocratique du Congo et le Zimbabwe, a déjà été plusieurs fois critiqué par les opérateurs ou des régulateurs de certains pays qui contestent parfois les chiffres mentionnés. C’est notamment le cas pour le Bénin et Madagascar en 2020.
Sandrine Gaingne
Récapitulatif du classement 2021 des pays d’Afrique
(source : www.cable.co.uk)
Rang Afrique | Rang monde | Pays | Tarif moyen du GB mobile |
1 | 16 | Algérie | 0,51$ |
2 | 22 | Somalie | 0,60$ |
3 | 27 | Ghana | 0,66$ |
4 | 30 | Libye | 0,74$ |
5 | 32 | Tanzanie | 0,75$ |
6 | 33 | Maurice | 0,75$ |
7 | 39 | Mayotte | 0,82$ |
8 | 43 | Nigeria | 0,88$ |
9 | 44 | Sahara Occidental | 0,88$ |
10 | 45 | Maroc | 0,88$ |
11 | 48 | Cameroun | 0,90$ |
12 | 50 | Sénégal | 0,94$ |
13 | 55 | Égypte | 1,04$ |
14 | 59 | Tunisie | 1,09$ |
15 | 61 | Djibouti | 1,12$ |
16 | 62 | Zambie | 1,13$ |
17 | 69 | Rwanda | 1,25$ |
18 | 71 | Niger | 1,28$ |
19 | 86 | Ouganda | 1,56$ |
20 | 89 | Angola | 1,61$ |
21 | 94 | Éthiopie | 1,71$ |
22 | 105 | Guinée | 1,99$ |
23 | 109 | Burundi | 2,09$ |
24 | 117 | Eswatini | 2,24$ |
25 | 118 | Kenya | 2,25$ |
26 | 130 | Côte d’Ivoire | 2,58$ |
27 | 131 | Libéria | 2,59$ |
28 | 135 | Lesotho | 2,66$ |
29 | 136 | Afrique du Sud | 2,67$ |
30 | 140 | Mozambique | 2,79$ |
31 | 143 | Congo | 2,88$ |
32 | 150 | Comores | 3,21$ |
33 | 152 | Sierra Leone | 3,26$ |
34 | 153 | Mali | 3,28$ |
35 | 162 | Bénin | 3,61$ |
36 | 167 | Bostwana | 3,92$ |
37 | 173 | Guinée-Bissau | 4,41$ |
38 | 177 | Burkina Faso | 4,52$ |
39 | 179 | Togo | 4,79$ |
40 | 181 | Cap-Vert | 4,78$ |
41 | 183 | Gabon | 4,82$ |
42 | 184 | Madagascar | 5,14$ |
43 | 188 | Mauritanie | 5,56$ |
44 | 192 | Gambie | 5,82$ |
45 | 212 | Seychelles | 8,64$ |
46 | 214 | RCA | 9,03$ |
47 | 224 | Namibie | 22,37$ |
48 | 225 | Tchad | 23,33$ |
49 | 226 | Malawi | 25,46$ |
50 | 227 | Sao Tomé et P. | 30,97$ |
51 | 230 | Guinée équat. | 49,67$ |
En zone CEMAC (Communauté économique et monétaire d'Afrique Centrale), le bilan des banques commerciales a progressé de 4795 milliards entre 2012 et fin 2020, peut-on constater à la lecture détaillée de la situation monétaire de cette sous-région publiée par sa Banque centrale (BEAC).
Cette hausse est le fait d'une multiplication par 6,2 de l'encours net des créances accordées aux États. Il est passé de 655,8 milliards FCFA à fin 2012 à 4069,8 milliards FCFA à fin 2020 (et même 4280 milliards FCFA à fin janvier 2021).
On a aussi noté une progression de l'encours des créances sur l'économie, aussi bien au secteur financier qu'aux entreprises non financières. Il est passé de 4865 milliards FCFA à 7800 milliards FCFA. Les avoirs extérieurs nets des banques commerciales de la CEMAC ont quant à eux baissé, passant de 3584 milliards FCFA à 2245 milliards FCFA.
On en conclut que la progression des encours nets des crédits accordés par les banques commerciales de la CEMAC aux États (+3413 milliards FCFA) a été plus soutenue que celle ayant bénéficié aux secteurs de l'économie autre que le public (+2935,5 milliards FCFA). Une analyse plus poussée des chiffres révèle que l'exposition de ces institutions financières à l'Etat a explosé entre 2019 et 2020, passant de 2147 milliards FCFA au 1er janvier 2019 à 4070 milliards FCFA au 31 décembre 2020.
Dans le même temps, l'encours net des créances sur le reste de l'économie a stagné autour de 7500 milliards FCFA, depuis 2015. Le Cameroun occupe une part importante de ce tableau. Le bilan de ses banques commerciales représentait 45% de celui de la sous-région à fin 2020. Le pays a ainsi conforté sa place d'acteur financier majeur de la CEMAC. La part du bilan de ses banques était de seulement 32% en 2012.
On note aussi que sur la période, les banques sont celles qui ont le plus pris des risques sur les économies de la sous-région. Contrairement aux pays développés comme les États-Unis ou le Japon où on a vu les banques centrales gonfler leurs bilans pour soutenir leurs économies, la BEAC a quant à elle eu une attitude mitigée. Son exposition aux États a été multipliée par 6 tandis que son apport aux autres secteurs de l'économie est demeuré assez marginal. Avec la baisse de ses avoirs extérieurs, son bilan s'affiche même en repli sur la période analysée.
Idriss Linge
Le ministère du Budget et des Comptes publics a lancé une opération de recensement des véhicules de l’État dans l’Estuaire, apprend-on d’un communiqué du secrétaire général dudit ministère, Patrice Inguila, signé le 6 mai 2021.
« Il est porté à la connaissance de tous les agents publics qu’une opération de recensement et de mise en réforme de tous les véhicules immobilisés depuis plus d’un an dans les garages ou autres lieux sera effectuée, dans l’Estuaire », renseigne le communiqué.
De ce fait, Patrice Inguila invite les agents publics concernés par ce recensement, de bien vouloir se rapprocher de la direction générale du patrimoine de l’Etat (DGPE) aux fins de se faire enregistrer. « Toutefois, il importe de préciser que cette opération ne concerne que les véhicules des séries A à N ».
Selon le communiqué, cette opération est menée par la DGPE conformément aux dispositions du décret n° 000216/PR/MEF du 2 juillet 2020 portant création, attribution et organisation de la Direction générale du patrimoine de l’État. Elle devrait prendre fin le 20 mai 2021.
Cette opération est lancée quelques mois après la signature par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, d’une circulaire visant à renforcer, entre autres, la gestion et le contrôle des véhicules achetés par l’État du Gabon. Selon cette circulaire, la Direction générale du patrimoine de l’État recevra, chaque trimestre, un état des engagements et règlements des dépenses d’achat des véhicules pour le contrôle et le suivi du patrimoine de l’État.
Brice Gotoa
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En visite de travail à Londres en Angleterre, le président de la République du Gabon a été reçu ce 11 mai par la Secrétaire générale de l’organisation internationale du Commonwealth. Au centre des discussions, l’admission du Gabon au Commonwealth.
À en croire le chef de l’État, l’échange avec Patricia Scotland QC a été « très chaleureux et concluant (…) en vue de l’adhésion du Gabon au Commonwealth ». Pour Ali Bongo, ce serait pour le Gabon un tournant historique. « Cette volonté commune pourrait se concrétiser dès le prochain Sommet du Commonwealth à Kigali [en juin 2021] ».
Cette rencontre avec le chef de l’État intervient quelques jours après qu’une délégation de l’Organisation internationale a achevé une évaluation de la candidature du Gabon. L’émissaire Luis Frarceschu s’est rendu dans le pays en avril dernier pour rencontrer les partis politiques, la société civile et le gouvernement afin de juger si la candidature gabonaise respecte les critères d’adhésion : promotion de l’État de droit, respect des droits humains et la démocratie, etc. Les résultats de l’évaluation de ces critères ne sont pas encore connus.
En effet, l’organisation fait la promotion d’une série de valeurs communes à ses membres dont légalité, la non-discrimination, la primauté du droit. Le Commonwealth promeut également la démocratie dans les 54 pays membres et la liberté individuelle, tout en poursuivant l’égalité et la lutte contre la pauvreté.
Depuis son accession au pouvoir en 2009, Ali Bongo a manifesté à plusieurs reprises sa volonté d’élargir les partenaires du pays. Jusqu’ici, la France est le partenaire privilégié du Gabon au plan économique, et la majorité des Gabonais parle le français. Pour changer la donne, le chef de l’État souhaite introduire l’anglais comme deuxième langue au Gabon, à l’image du bilinguisme au Rwanda, qui est membre de la Francophonie et du Commonwealth.
S.A.
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est actuellement à Londres en Angleterre pour une visite de travail. C’est sa toute première visite officielle hors du pays depuis son accident vasculaire cérébral (AVC). L’on se souvient en effet que le chef de l’État gabonais avait été victime le 24 octobre 2018 d’un AVC en Arabie Saoudite. Il avait par la suite passé plusieurs mois en convalescence à Rabat au Maroc, avant son retour au Gabon en 2019.
Dans le cadre de cette visite, le chef de l’État a échangé ce 11 mai 2021 dans la capitale britannique avec Patricia Scotland, la secrétaire générale du Commonwealth. En dehors de l’adhésion du Gabon au Commonwealth, les questions d’égalité hommes femmes, le développement du pays, et les questions environnementales… seront au centre de cette visite officielle.
Dans la délégation qui accompagne le président à Londres, l’on compte le coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, le porte-parole de la Présidence, Jessye Ella Ekogha et le ministre en charge des Forêts et des Eaux, Lee White.
SG
Ce 11 mai 2021 à la Cour d’appel de Libreville, le procès de Brice Laccruche Alihanga, ex-directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, a été renvoyé au 15 juin prochain. Ses avocats ont demandé ce report afin d’avoir du temps pour prendre connaissance du dossier d’accusation « d’obtention frauduleuse d’un document administratif » pour lequel il comparait actuellement et préparer sa défense, apprend-on.
« Il y a un minimum de délai qui est permis pour permettre aux gens de préparer leur défense... Nous demandons qu’un minimum de règles soit respecté. L’affaire a été renvoyée au 15 juin et j’aimerais savoir combien de temps on aura pour discuter avec notre client », explique Me Anges Kevin Nzigou. L’avocat de Brice Laccruche Alihanga dit n’avoir pas vu son client depuis plusieurs mois (entre décembre 2019 lors de son incarcération et avril 2021 à l’ouverture du procès).
Il poursuit : « notre client est devant la Cour d’appel pour répondre de l’obtention frauduleuse d’un document administratif. On ne nous dit pas dans la procédure du tribunal quels sont les moyens qu’il a utilisés pour avoir ce document-là. Le tribunal reconnait même dans sa décision que le document est valide. Mais, pour l’avoir, il a utilisé des moyens frauduleux. Ces moyens doivent être connus par l’accusé avant le procès. Il ne doit pas les découvrir », soutient Me Anges Kevin Nzigou qui remet en cause la procédure utilisée dans cette affaire ouverte officiellement depuis le 29 avril dernier.
Face à cette situation, les conseils de l’ancien directeur du cabinet du président de la République demandent que les personnes qui ont octroyé le document incriminé témoignent. Une sollicitation refusée par le tribunal. « Puisque le procureur a été incapable de nous donner ces informations avant, nous voulons que les personnes qui ont délivré ce document viennent nous dire dans quelles conditions il a été délivré. Et on nous dit que ce n’est pas possible. On ne peut pas estimer que nous sommes dans un procès équitable et nous interdire de connaitre les personnes qui ont délivré le document », déplore-t-il.
C’est depuis décembre 2019 que le Franco-Gabonais Brice Laccruche Alihanga est incarcéré à la maison d’arrêt de Libreville pour des soupçons de détournements de deniers publics, concussion et blanchiment de capitaux. Depuis le 29 avril dernier, il comparait pour « obtention d’un document administratif sur la base d’une déclaration frauduleuse ». La justice gabonaise veut en effet des explications sur la manière dont il a obtenu son certificat de nationalité gabonaise établi en 2004.
Sandrine Gaingne
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En marge de la livraison du deuxième lot de vaccins Sinopharm le 9 mai dernier, l’ambassadeur de Chine au Gabon, Hu Chang Chun, et le ministre gabonais de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, ont signé une convention de partenariat sanitaire pour une collaboration entre le Centre hospitalier régional (CHR) de Melen et un hôpital chinois. À travers cette convention, cet hôpital dont le nom n’a pas été mentionné va partager son expérience en matière de lutte contre l’épidémie de la Covid-19 avec le centre hospitalier de Melen.
En plus, « dans le cadre de ce jumelage, la République populaire de Chine a fait une donation de 200 respirateurs, des appareils à oxygène, mais aussi d’autres équipements médicaux à la République du Gabon à travers le Centre hospitalier régional de Melen », a déclaré Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Cette signature de convention entre l’État gabonais et la République populaire de Chine, apprend-on, va permettre à la Chine d’appuyer le CHR de Melen, notamment en renforçant les capacités techniques et en formant les personnels de santé afin d’améliorer de manière durable les prestations et la sécurité du service sanitaire.
Le Centre hospitalier régional de Melen est situé au sud de Libreville dans le 5e arrondissement et accueille tous les malades dans différentes pathologies.
Brice Gotoa
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Réunie en séance plénière extraordinaire le 10 mai 2021, la Haute autorité de la communication (HAC) a condamné la société de redistribution des chaînes câblées de télévision Satcon à payer une amende de 20 millions de FCFA pour violation de la loi gabonaise sur le droit d’auteur et les droits voisins.
Selon l’instance de régulation des médias au Gabon, il a été constaté que « l’entreprise Satcon s’obstine à diffuser de manière continuelle les compétitions de l’Uefa (Union des associations européennes de football NDLR), de la Liga espagnole, de la Première leage, [de la] Bundesliga, du championnat italien, en reprenant de manière frauduleuse le signal des chaînes internationales, telles que Supersport, Star times, RMC sport, Canal + et particulièrement celui de Bein sport de manière flagrante sans en détenir les droits de diffusion », explique la HAC. Une pratique que le régulateur qualifie de « piratage et de violation de droits d’auteurs ».
Mais, avant cette sanction pécuniaire, la société Satcon avait été interdite d’exercer au Gabon en avril dernier pour une durée de 3 mois. La nouvelle sanction à en croire la HAC annule cette interdiction. Car, le régulateur dit vouloir préserver les emplois au sein de cette structure qui est concurrente de Canal+ sur le marché de la redistribution des chaînes de télévision dans le pays.
SG
Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a échangé le 10 mai à Libreville, avec Dr Christian Ruck, facilitateur de la République fédérale d’Allemagne du Partenariat des Forêts du Bassin du Congo (PFBC), dont l’ambition est la protection et l’utilisation durable des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo.
« Les deux parties se sont appesanties sur les mécanismes de conservation des forêts tropicales. Le facilitateur de la République fédérale d’Allemagne compte sur le soutien indéfectible du Gabon, qui a un positionnement dans la sous-région en matière de gestion de la biodiversité », apprend-on des services du Premier ministre.
Pour sa part, Dr Christian Ruck a déclaré au terme de l’audience : « nous sommes venus chercher le soutien politique, car le Gabon est un pays phare, il joue un rôle clé dans la conservation des forêts tropicales, dans le bassin du Congo ».
L’émissaire a salué les contributions et engagements du gouvernement gabonais dans ces efforts de lutte pour la préservation de la biodiversité. Dans ce sens, en septembre 2018, le président Ali Bongo Ondimba avait annoncé la certification des permis d’exploitation forestière, conformément aux nouvelles normes nationales d’ici 2022. Période au cours de laquelle s’achève la mission de la République fédérale d’Allemagne en tant que facilitateur dans le projet PFBC.
Le PFBC a vu le jour en 2002 lors du Sommet mondial sur le développement durable tenu à Johannesburg en réponse à la résolution 54/214 de l’Assemblée générale des Nations Unies qui a appelé la communauté internationale à appuyer les efforts de conservation et de gestion durable des forêts du Bassin du Congo.
Le PFBC regroupe 115 membres, dont 10 pays d’Afrique centrale et près d’une centaine de partenaires concernés par les écosystèmes des forêts du bassin du Congo. La coopération au sein de PFBC vise à soutenir cette vision commune des chefs d’État d’Afrique centrale, notamment en améliorant l’efficacité des mesures prises, y compris les appuis techniques et financiers, en faveur de la conservation de la biodiversité et de la gestion durable des écosystèmes forestiers, de la lutte contre le changement climatique et la réduction de la pauvreté dans les pays d’Afrique centrale.
S.A.