Les prix à la consommation ont amorcé depuis le mois de juin 2020, une hausse continue, selon la note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale. Ces prix ont progressé de 1,6% en décembre 2020 contre 1,0% un an plus tôt. Cette hausse est justifiée d'après la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale, par les effets induits des mesures restrictives prises par le gouvernement dans le cadre de la riposte contre la pandémie de la Covid-19.
Parallèlement, le taux de l’inflation a connu cette même tendance haussière depuis le début de l’année 2020. Avec au premier trimestre, un taux de 0,9%, contre 1% au second trimestre, 1,7% au troisième trimestre et 1,8% au quatrième trimestre 2020.
Les postes les plus affectés par la hausse des prix sont : les transports (+7,0%). Cette hausse est liée aux restrictions imposées par le gouvernement, notamment, la limitation du nombre de place dans le transport en commun et le paiement des tests PCR Covid-19 pour tous les voyageurs.
Aussi, concernés, les produits alimentaires dont les prix ont augmenté de 1,7%. Parmi ces produits, le pain (+5,3%), le poisson et autres produits séchés ou fumés (+9,2%), légumes frais en fruits ou racines (+4,2%), légumes frais en feuilles (+4,8%) et tubercules plantains (+6,4%).
La communication (+2,1%) et l’enseignement (+2,7%) n’ont pas été épargnés par cette hausse.
Cependant, les prix des boissons alcoolisées et tabac ont légèrement baissé de 0,1%, les articles d’habillement et chaussures également de (-1,4%), logement, eau, gaz et électricité et autres combustibles (-0,8%) et la santé (-0,6%). « Il convient de noter que les prix dans le logement et la santé ont été influencés par la mesure de prise en charge du ticket modérateur des Gabonais économiquement faibles », souligne la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale.
La tendance à la hausse des prix de consommation observée au cours de l’année 2020 pourrait se poursuivre au cours des premiers mois de l’année 2021 en raison des différentes mesures encore appliquées au Gabon pour limiter la propagation de la pandémie.
Sandrine Gaingne
Des informations personnelles des utilisateurs Facebook répertoriés dans 106 pays dans le monde ont été divulguées il y a quelques jours sur un forum de piratage en ligne. Parmi ces pays, principalement des nations occidentales et asiatiques, ne figure pas le Gabon.
Les utilisateurs gabonais des comptes Facebook ont donc été épargnés par cette fuite qui concerne les données de plus de 500 millions de personnes dans le monde.
Comme le Gabon, les pays de la Cemac dans leur grande majorité (Guinée équatoriale, Tchad, République centrafricaine et le Congo) ont été épargnés par cette fuite. Seul le Cameroun a été touché dans la sous-région avec près de 2 millions de comptes concernés.
Parmi les données en question figureraient des numéros de téléphone, des identifiants Facebook, des noms complets, des lieux de résidence, des dates de naissance, biographies et, dans certains cas, des adresses électroniques.
Ces données personnelles issues d'une fuite survenue en 2019 sont actuellement en exploitation libre sur le net. Elles pourraient selon des experts en cybercriminalité, être utilisées par des personnes mal intentionnées pour des arnaques, du piratage et du marketing. Ces experts conseillent aux utilisateurs de faire preuve de prudence quand ils reçoivent certains mails et d’éviter de cliquer sur des liens notamment ceux envoyés dans les « spam ».
SG
Le président de la République Ali Bongo Ondimba a pris part, ce 6 avril par visioconférence, au dialogue des dirigeants sur l’urgence climatique et la Covid-19 en Afrique, organisé par Banque africaine de développement (BAD) et le Global Center on Adaptation (GCA).
Une occasion pour le chef de l’Etat gabonais « d’appeler les pays industrialisés à rejoindre au plus vite le Programme d'accélération de l'adaptation en Afrique (AAAP) », a-t-il indiqué sur sa page Facebook. Car, pour lui, « l'Afrique, qui n'émet que 3 % du CO2 dans le monde, est lourdement affectée par les conséquences du changement climatique ».
Ce dialogue des hauts dirigeants africains précède un autre forum sur le changement climatique, qui réunira des dirigeants mondiaux sous l’égide des États-Unis le 22 avril prochain. Un forum au cours duquel sont attendus 40 leaders mondiaux parmi lesquels le président Ali Bongo, invité par son homologue américain. Ces deux événements préparent la 26e Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26), qui se tiendra à Glasgow, en Écosse, en novembre prochain.
Le Gabon est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l'environnement. Et grâce aux différentes actions mises en place par les autorités dans le but de soutenir cette cause, le pays est aujourd’hui considéré comme le fer de lance de la lutte contre le réchauffement climatique en Afrique. A l’occasion de la journée internationale des forêts célébrée le 20 mars dernier, le Chef de l’Etat a réaffirmé la détermination du Gabon à poursuivre cette bataille.
Sandrine Gaingne
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Sept amphithéâtres entièrement réhabilités seront livrés le 12 avril prochain à l’Université Omar Bongo (UOB). L’information est donnée par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur Pr. Tom Mabenga Ylenga, à quelques jours de la rentrée universitaire.
« Tous les 7 amphithéâtres du campus universitaire ont été réhabilités et nous sommes sur une augmentation de 2500 places supplémentaires par rapport aux 6000 places qui existaient avant. Tout est climatisé avec deux systèmes d’aération-climatisation et en même temps une sonorisation renforcée avec une modernisation du matériel qui fait que les étudiants pourront suivre les cours dans des conditions acceptables avec des vidéos projecteurs », a déclaré Pr Tom Mabenga Ylenga.
Vieille de plusieurs décennies, l’Université Omar Bongo n’a presque jamais bénéficié de la réfection de ses structures d’accueil et d’une extension pouvant lui permettre de recevoir la population estudiantine, sans cesse croissante. Les amphithéâtres préfabriqués de l’UOB, construites dans le but de résoudre le problème des effectifs pléthoriques, sont depuis quelques années dans un état de délabrement avancé et certains bâtiments sont assez vétustes. Les enseignants et les apprenants se plaignent des conditions de travail et d’études.
Grâce à un financement de l’Etat gabonais, le ministère de l’Enseignement supérieur a entrepris des travaux depuis quelques mois pour améliorer l’environnement global de la communauté estudiantine. Ces travaux sont axés sur un programme qui intègre un processus d’assainissement, de réhabilitation et d’augmentation de capacité d’accueil. Dès la rentrée universitaire prochaine, les étudiants pourront apprendre dans des meilleures conditions.
Créée en 1970, la plus grande université du Gabon compte à ce jour plus de 35 000 pensionnaires. La rentrée prévue pour ce mois d’avril se fera de manière échelonnée. D’abord, les nouveaux bacheliers orientés à l’UOB, ensuite suivront les niveaux de cycles supérieurs.
Brice Gotoa
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Selon les données publiées par le ministère de l’Economie, la production totale des boissons gazeuses et alcoolisées du Gabon a reculé de 3,5% pour se situer à 2,7 millions d’hectolitres, soit 270 millions de litres en 2020.
« La branche des boissons gazeuses et alcoolisées a enregistré des contreperformances en 2020, suite à la fermeture d’un certain nombre d’activité non essentielles (restaurants, hôtels, boites de nuit, etc.) et de l’interdiction des manifestations d’évènements de plus de 30 personnes », explique le ministère de l’Economie.
Dans le détail, la production des bières s’établit à 1,7 million d’hectolitres en 2020, contre 1,71 million d’hectolitres en 2019, soit une baisse de 0,5% entre les deux périodes.
Les boissons gazeuses ont été produites à hauteur 933 369 hectolitres en 2020 contre 1,022 million d’hectolitres en 2019, soit une baisse de 8,7% entre les deux périodes.
Pour ce qui est des vins, la production est estimée à 41 951 hectolitres en 2020, contre 43 794 en 2019, soit une baisse de 4,2%.
En conséquence, explique le ministère de l'Economie, le chiffre d’affaires a fléchi de 8,3% à 146 milliards de FCFA contre 147,8 milliards de FCFA l’année dernière.
En matière d’emploi, les effectifs ont baissé de 5,3% à 1011 agents à fin 2020, pour une masse salariale en progression de 18,3%, du fait du paiement de primes et autres bonifications de fin d’année.
S.A.
Le ministre des Eaux et Forêts, Lee White, accompagné de son ministre délégué, Charles Mve Ella, se sont rendus à la Brigade de contrôle des produits forestiers de Ntoum et à la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok afin d’apprécier le niveau d’applicabilité des modules d’inventaire, d’abattage, de chantier et de transport du système de traçabilité du bois gabonais « Minef ».
« Il s’agit de la deuxième phase du test pilote des modules susmentionnés après celle effectuée au port d’Owendo il y a une semaine. Il était question pour les agents de la Brigade de Contrôle des Produits Forestiers de Ntoum et de la Zerp de Nkok, formés préalablement à l’utilisation dudit système, de procéder, sous la supervision de l’Agence d’Exécution des Activités de la Filière Forêt-Bois (Aeaffb) et en présence de la délégation ministérielle, au contrôle systématique d’un plateau transportant des colis de bois pour s’assurer de son efficacité », apprend-on d’un communiqué officiel à l’issue de cette phase test de l’application « Minef ».
Pour aider les appareils à localiser le colis en mouvement, des QR Codes (technologie de codes-barres électroniques permettant à un smartphone ou à une tablette de lire et traiter les données annexes aux produits étiquetés) ont été apposés par l’équipe de la mission conduite par l’Aeaffb dans une unité de transformation du Woleu-Ntem.
Selon les services de la Primature, « les tests qui se sont avérés satisfaisants, tant pour le traçage des grumes que ceux des colis, ont néanmoins permis de déceler des améliorations à apporter sur les modules de transport. Le Ministère des Eaux et Forêts qui dispose d’un outil de traçabilité aux bases solides et fiables, a ainsi pu identifier des fonctionnalités à développer ainsi que des passerelles à établir afin d’améliorer cet outil de contrôle et de suivi des activités forestières ».
Selon le ministère des Forêts, avec le système de traçabilité « Minef », les acheteurs des produits « bois gabonais » seront ainsi pleinement rassurés quant à la légalité et au strict respect des lois et règlements de la République gabonaise. Représentant 60 % du PIB (hors hydrocarbures), le secteur forestier est l’un des piliers de l’économie du Gabon, pays recouvert à près de 80 % par la forêt. Ledit secteur est le deuxième fournisseur d’emplois dans le pays avec 10 000 postes, derrière la seule fonction publique.
S.A.
L’opération de cession complète à Panoro Energy ASA, des actifs du producteur britannique de pétrole et de gaz naturel Tullow Oil dans le permis Dussafu Marin, va bientôt être finalisée. L’information a été donnée par l’entreprise pétrolière il y a quelques jours alors qu’elle annonçait également sa sortie dans les champs Ceiba et Okume, en Guinée Equatoriale.
« La vente de l'actif Dussafu au Gabon à Panoro devrait s'achever au deuxième trimestre de 2021. Une contrepartie supplémentaire de 5 millions de dollars doit être payée à Tullow une fois les deux transactions conclues avec Panoro », a annoncé Tullow Oil dans un communiqué le 31 mars dernier.
Tullow Oil détient 10% dans le permis Dussafu Marin. Et ces participations seront cédées à Panoro Energy ASA, société pétrolière norvégienne, pour un montant de 70 millions $. Dont un paiement initial de 46 millions de dollars en cash, sous réserve des ajustements habituels. Un supplément de 24 millions de dollars a été prévu dès que la production commencera à partir des découvertes d’Hibiscus et de Ruche en 2023, apprend-on.
Au Gabon, Tullow Oil possède des participations dans 24 licences. Au total, 23 champs sont en production pour une production estimée à 16 700 barils équivalents pétrole en 2019.
Cette transaction devrait avoir un impact positif sur la situation financière de Tullow Oil qui cherche à réduire sa dette estimée à plus de 2,3 milliards de dollars. Elle devrait par ailleurs permettre d’augmenter la production nette de Panoro Energy qui détient déjà 7,5% dans le permis de Dussafu Marin, au sud du pays.
Sandrine Gaingne
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Danielle Cibelle Biwaou, la directrice Générale de la Chambre du commerce du Gabon, qu'accompagnaient ses collaboratrices en charge de l'appui aux entreprises et des partenariats, a récemment effectué une visite à l'autorité administrative de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok.
« L'objet de cette visite était de renégocier l'accord de partenariat qui lie les deux institutions et qui est échu en 2020. Les équipes techniques des deux parties ont été chargées d'établir un plan d'actions visant à dynamiser cette coopération. Ce plan complétera l'accord en révision, avant sa signature par les Parties », apprend-on de la Chambre de commerce.
Les termes de l’accord de partenariat en renégociation n’ont pas encore été dévoilés. Mais des sources crédibles soufflent que la Chambre du commerce souhaite plus d’avantages pour les opérateurs économiques désirant s’installer à Nkok.
Lors du premier accord entre les parties en 2015, le protocole paraphé offrait aux investisseurs, la possibilité de soumettre à tout moment à l’autorité administrative de la Zerp de Nkok, une fiche détaillée des besoins en matière de sous-traitance. Ces demandes étaient réceptionnées et traitées par un chargé des relations-investisseurs de la zone économique spéciale, et transmises à la Chambre de commerce. Cette dernière à son tour établissait à partir de son réseau de sous-traitants agréés une liste des sociétés répondant à la demande de l’investisseur.
S.A.
Les travaux engagés depuis quelques temps par la société pétrolière Perenco pour la dépollution des sites dans la province de l’Ogooué-Maritime ne sont pas encore achevés. Ils ont été freinés dans certaines localités à cause des inondations, apprend-on de la restitution d’évaluation faite par une mission mise en place par le gouvernement sur les sites impactés par les activités de l’entreprise franco-britannique au Gabon.
Cette restitution a été faite le 2 avril dernier au ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas et à son collègue des Eaux et des Forêts, Lee White. « La restitution de la mission de vérification fait ressortir que, sur le site Olendé West, les travaux de dépollution sont terminés ; les sols souillés ont été transférés au landfarming. Sur le site de Mpolunié, les travaux sont interrompus pour cause d’inondation ; le carottage est réalisé pour mesurer l’étendue ; un problème d’intégrité du PL 3 (présence de bulles de gaz) se pose et la reprise des travaux est prévue en saison sèche. Au site de Rembo-Kotto (Missala), les travaux de dépollution sont terminés ; la fuite a été colmatée et une coquille en acier pour protéger le pipe a été installée », explique une note du ministère de la Justice.
Effectuée dans les départements d’Etimboué, de Bendje (province de l’Ogooué-Maritime), et de Ndolou (Province de la Ngounié), cette mission a notamment consisté à évaluer les travaux de dépollution des sites Batanga, Olende plage, Mpolounié, Rembo-kotto, Avocette et Coucal opérés par la compagnie pétrolière.
Il a également été question, selon le directeur général de la protection de l’environnement, Stanislas Stephen Mouba, cité par le ministère de la Justice, de « mener des investigations afin de déterminer les causes de l’incident survenu le 29 janvier 2021 sur le site Olendé plage, d’effectuer des prélèvements d’eau et de sédiments qui seront analysés en laboratoire, afin de déterminer la présence ou non d’hydrocarbures totaux ».
Cette restitution est faite après un audit des installations de Perenco réalisé du 04 au 13 février 2021 par les techniciens des ministères du Pétrole, et des Eaux et Forêts. Une mission mise en place par le gouvernement à la suite d’une plainte de pollution portée par la société civile gabonaise contre la société pétrolière, accusée de déverser dans la nature de nombreux produits d’hydrocarbures nocifs pour la santé et pour l’environnement. A la suite de ces accusations, l’entreprise avait alors pris l’engagement de dépolluer et de dédommager les populations affectées.
Premier producteur de pétrole au Gabon, Perenco opère dans le pays depuis 1992. Il a contrôlé 40% de la production du pays en 2018, selon les données du ministère de l’Économie.
SG
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https://www.lenouveaugabon.com/fr/gestion-publique/2701-16373-exploitation-petroliere-perenco-s-engage-a-reparer-les-degats-causes-au-gabon
Le secteur minier gabonais pourrait constituer une niche pour le tourisme gabonais selon député de Moanda, Alexandre Awassi. Raison pour laquelle il propose le développement de ce type d’activité à Moanda, zone dans laquelle la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale gabonaise du français Eramet, exploite le minerai de manganèse.
« Et si l'on développait un tourisme minier à Moanda qui exposerait en plus de l'histoire de cette ville minière, ces mastodontes sur les photos et sites miniers impressionnants… Ce spectacle méconnu de plusieurs », a-t-il tweeté le 30 mars dernier. Pour le parlementaire, le site minier de Moanda pourrait attirer des curiosités car, c’est une belle cité « qui mérite un autre regard ».
Et si l'on développait un #tourisme minier à #Moanda qui exposerait en plus de l'histoire de cette ville minière, ces mastodontes sur les photos et sites miniers impressionnants... Ce spectacle méconnu de plusieurs. C'est une belle ville Moanda. Qui mérite un autre regard. pic.twitter.com/Hugn3JA3F7
— ????????? ?. ?????? (@AwassiAlex05) March 29, 2021
Cette proposition du député gabonais est faite dans un contexte où le tourisme local, touché par la crise de la Covid-19 peine à se relever. Un contexte qui devrait obliger les acteurs du secteur, ainsi que les Etats, à faire preuve d’innovation afin de se démarquer et de relancer le secteur.
Car, avec les restrictions de voyage liées à la pandémie, le secteur touristique gabonais qui est à 95% un tourisme d’affaires, se trouve largement affecté. Avec des pertes estimées à 80% de leur chiffre d’affaires et des dettes estimées à plus de 4,2 milliards de Fcfa selon la présidente du Club de tourisme de Libreville (CTL), Jocelyne Halajko.
Par ailleurs, dans un tel contexte, le développement d’un tourisme minier à l’intérieur du pays permettrait aux Gabonais d’en savoir plus sur cette ville et sur ce secteur qui représente 6% du Produit intérieur brut du pays, 6,4% des exportations du pays et emploie 2000 personnes selon la direction générale du Trésor français. « Les Gabonais ne connaissent que la province d’où ils sont originaires. Lorsqu’ils ont un peu de temps et de moyens, c’est pour retourner dans leur village, mais pas pour découvrir leur pays et c’est dommage », déplore la présidente du Club de tourisme de Libreville (CTL).
Rappelons que selon des données officielles, la Comilog extrait 90% du manganèse issu du sous-sol gabonais dans son complexe métallurgique de Moanda.
SG
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