Le Gabon a lancé le 24 mars 2021 la taskforce « Stratégie Gazière », qui est chargée de trouver des solutions pour le développement du secteur gaz dans le pays. Dans ses missions, la task force devra œuvrer pour réduire les importations de gaz butane et réduire de manière considérable le volume de gaz torché du Gabon conformément aux objectifs du plan d’accélération de la transformation du pays.
« Le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a mis un accent très important sur la réduction des gaz à effet de serre. Le Gabon est le fer de lance dans la protection l’environnement au Gabon, en Afrique et dans le monde. Et donc, il est important que notre stratégie gazière reprenne cette ambition du Gabon qui est d’arriver à une transition énergétique du gasoil vers le gaz», a déclaré Yann Yangari, le chef de projet taskforce « Stratégie Gazière », le 24 mars dernier à Libreville.
A l’en croire, la task force a prévu d’organiser des ateliers d’ici les 40 prochains jours avec les sociétés pétrolières pour comprendre leurs ambitions sur la ressource gazière dans le pays. Ce qui débouchera sur des résolutions qui seront utilisées pour l’implémentation « Gas Masterplan » du Gabon. « Il s’agit de séances de travail très techniques sur les différentes thématiques retenues : comment réduire le gaz torché, comme on sécurise le développement gazier, comment on réduit le risque de contrepartie, comment on permet de protéger l’environnement (l’écologie), comment on permet de réduire les gaz à effet de serre, etc. », fait-il savoir.
Cette volonté du gouvernement de réduire davantage le volume des gaz torchés dans le pays fait suite à un train de mesures prises ces dernières années afin d’atteindre cet objectif. Le 31 mars 2015, le pays soumettait son Plan d’action climat aux Nations Unies en prélude à la Conférence sur le climat (Cop21) prévue se dérouler en décembre de la même année. Une contribution à travers laquelle le Gabon s’engageait à réduire « d’au moins 50% ses émissions par rapport à l’évolution prévue en cas de politique inchangée », selon un communiqué de la direction de la Communication de la président de la République gabonaise.
Le pays a été récompensé en octobre 2012, pour ses efforts en matière de réduction des gaz torchés dans les sites de production pétrolière. La Banque mondiale lui a décerné le « Prix d’excellence 2012 » dans le cadre du Forum Global Gas Flaring Reduction (GGFR) à Londres. Et le Gabon entend rester l’un des leaders mondiaux en la matière.
Joseph Roland Djotié
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La qualification des Panthères du Gabon face aux Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC), au cours d’un match décisif qui s’est joué ce 25 mars 2021 à Franceville, et qui s'est achevé par un score de de 3-0 en faveur Gabon, a été saluée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans un post sur son compte officiel sur Facebook. Ce résultat qui élimine les Léopards puisqu’ils ne pourront plus rattraper au classement du groupe D, une équipe gambienne qui a défait l’Angola par un score d’un but à zéro (1-0).
«Le courage, le travail et l’abnégation récompensés. Toutes mes félicitations à nos Panthères nationales qui se sont brillamment qualifiées ce jeudi pour la phase finale de la CAN. Bravo également aux équipes de l’Angola et de la RDC qui, bien qu'éliminées, n’ont pas démérité », a-t-il déclaré.
Hormis le chef de l’État gabonais, plusieurs hautes personnalités se sont également jointes au reste de la population pour célébrer cette victoire des Panthères du Gabon sur les Léopards de la RDC. Une réaction positive du grand public qui contraste pourtant avec les pronostics d’avant match. Pour la simple raison que les conditions de voyage n’ont pas rendu la tâche facile aux footballeurs de l’équipe nationale. Tout comme, en raison de la crise sanitaire actuelle, ils ne se sont pas entraînés dans de bonnes conditions, apprend-on.
Les trois buts marqués par les Panthères face à l’équipe adverse ont respectivement eu lieu à la 44eme minute (Aaron Boupendza), la 72eme minute (Joël Kiassumbua) et à la 85eme minute (Pierre Emerick Aubameyang). Une victoire du Gabon sur la RDC qui lui donne la possibilité d’effectuer son retour dans cette grande compétition continentale.
Joseph Roland Djotié
Le ministre de l’Economie et de la relance s’engage à combattre les conseils fiscaux qui exercent dans l’illégalité au Gabon. Dans un communiqué signé le 15 mars 2021, et rendu public ce 25 mars, Nicole Janine Lydie Roboty Mbou s’est voulue claire. Elle « constate que de nombreux professionnels assistent les contribuables dans le cadre de leurs obligations fiscales en se prévalant abusivement de la qualité de conseils fiscaux », a-t-elle indiqué.
Selon les dispositions du code général des impôts et de celles de l’Union des États d'Afrique centrale (UEAC), pour exercer la profession de conseil fiscal dans l’espace Cemac, le professionnel doit être titulaire d’un agrément délivré par le conseil des ministres de l’UEAC.
Et donc, en application de ces textes en vigueur, « tout professionnels ne remplissant pas les conditions requises par la loi, sera passible de sanctions administratives pour exercice illégal de la fonction », indique Nicole Janine Lydie Roboty Mbou. Par ailleurs, prévient le membre du gouvernement, des poursuites judiciaires au niveau national pourraient être initiées sur la base de l’article 264 du code pénal pour usurpation de titres ou de fonction.
Toutefois, Nicole Janine Lydie Roboty Mbou appelle les contribuables à plus de vigilance et à s’assurer que les professionnels qu’ils choisissent pour les assister ou les représenter dans leurs différentes démarches auprès de la direction générale des Impôts ont un agrément de conseil fiscal en bonne et due forme. Et « dans le cas contraire, les services de l’administration fiscale seront dans l’obligation de récuser ces professionnels ». Car, « si tout contribuable à la possibilité de se faire assister par un conseil fiscal de son choix, il reste que les dispositions du code général des impôts y relatives » doivent être respectées, soutient-elle.
Le conseil fiscal est un professionnel qui assiste les entreprises et les particuliers et les aide à payer le moins d’impôts possible.
SG
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Le Programme régional écoforestier « Ecofac6 » co-financé par l’Union européenne (UE) a récemment fait l’objet d’un comité de suivi national avec les autorités gabonaises et la Ceeac. « Si la crise sanitaire Covid 19 a fortement perturbé la mise en œuvre d’activités de terrain, les participants ont encouragé les opérateurs à rattraper ce retard, quitte à ce que des adaptations et innovations soient réalisées. Enfin, il a été recommandé aux opérateurs de renforcer leurs systèmes de gestion et de suivi opérationnels et financiers, afin qu’ils deviennent robustes, ce qui facilitera des appuis éventuels à venir », indique la représentation de l’UE à Libreville.
Mais en dehors des aspects de gestion à améliorer, les différents partenaires, à travers le Programme Ecofac6 actif au Gabon depuis 30 ans, revendiquent la création d’un réseau de parcs nationaux au Gabon, à l’avant-poste de la protection environnementale en Afrique centrale. Il s’agit pour le Gabon de trois parcs nationaux : parc national de la Lopé - parc national de Waka - parc national de Mayumba. Les projets soutenus ont été mis en place à travers deux opérateurs : l’Agence ationale des Parcs Nationaux du Gabon (ANPN) et Wildlife Conservation Society (WCS) Gabon.
Le programme comprend différents volets : la réhabilitation ou la construction de pistes et ponts, la formation des éco-gardes, la recherche et le biomonitoring, mais également, l’amélioration des conditions de vie des populations vivant dans les zones riveraines des parcs, la construction ou la réfection des logements pour les éco-gardes, ainsi que le soutien dans la lutte anti-braconnage.
Ecofac6 est une initiative conjointe entre l’Union européenne, bailleur de fonds, et la Ceac, en qualité de maître d’ouvrage. Elle bénéficie du support de 7 Etats membres de la Ceeac, à savoir le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo Brazzaville, la République Démocratique du Congo, le Gabon, le Tchad et Sao Tomé-et-Principe. Son objectif est de promouvoir une économie verte caractérisée par un développement économique endogène, durable et inclusif, ainsi que la lutte contre le changement climatique.
Pour assurer une gestion responsable et durable des ressources naturelles et des aires protégées du Gabon, l’Agence nationale des parcs nationaux a bénéficié, en 2017, d’un financement de 7,5 millions d’euros de l’Union européenne grâce au lancement de la sixième phase dudit Programme.
S.A.
L’ancien vice-président de la République gabonaise, par ailleurs président du Parti social-démocrate (PSD), Pierre Claver Maganga Moussavou, vient de mettre sur pied un logiciel dénommé ‘’E-élection’’ qui permettrait de centraliser les résultats des élections au Gabon. Ce logiciel a été présenté le 24 mars 2021 à Libreville au cours d’une conférence de presse sur le thème : ‘’Comment rendre fiable et sécurisé les résultats issus des élections au Gabon ?’’
« Tant pour les élections présidentielles que toutes les autres, un ordinateur puissant sera placé au CGE et au CND. Cet ordinateur devrait permettre de converger directement d’un seul clic aux résultats de chaque bureau de vote à partir de 20 heures », a déclaré Pierre Claver Manganga Moussavou.
A en croire ce dernier, ce logiciel devrait permettre au Centre gabonais des élections (CGE) et au Conseil national de la démocratie (CND) de centraliser les résultats de chaque bureau de vote. Pierre Claver Magnaga Moussavou entend porter haut son projet sur le « E-élection » avec l’appui des plus hautes autorités de la République gabonaise.
Rappelons que les résultats des dernières élections présidentielles du 27 août 2016, qui ont vu la réélection d’Ali Bongo Ondimba, avaient été controversés et non reconnus par l’opposition. Ce qui avait conduit à une crise post-électorale. Les élections législatives et municipales de 2018 ont également suscitées des contestations. Les leaders politiques, spécialement ceux de l’opposition, planchent sur des méthodes qui permettraient qu’au Gabon, les résultats des élections génèrent moins de controverses.
Le CDE est chargé d’organiser les élections, remplaçant ainsi la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap). Et le CND est l’autorité morale consultative et permanente de dialogue et de concertation entre les acteurs politiques.
Brice Gotoa
Le Gabon et ses pairs de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) sont actuellement en discussion avec le Fonds monétaire international afin de conclure un nouveau programme de financement. Mais, le niveau des négociations avec l’institution de Bretton Woods serait bien plus avancé pour le Tchad, comparé aux autres pays de la sous-région, selon le récent rapport "Lettre d'Afrique Centrale", du service économique régional du ministère français de l'Economie, des Finances et de la Relance.
« Les programmes triennaux 2017-2020 ayant expiré au Cameroun, au Gabon et au Tchad, des négociations pour la conclusion de nouveaux programmes sont en cours. Si le Tchad a récemment obtenu un accord des services (“Staff level agreement”), préalable au passage au Conseil d’administration, les échanges au Cameroun et au Gabon en sont à un stade plus préliminaire, mais devraient déboucher prochainement sur une mission d’instruction », indique ledit rapport.
Par contre, si le Gabon, le Cameroun et le Tchad avancent plutôt positivement vers la conclusion d’un nouveau programme, « les discussions avec le Congo, qui nécessitent un rééchelonnement essentiel de sa dette extérieure avec les traders pétroliers, et la Guinée équatoriale, sont en revanche moins avancées », souligne la "Lettre d'Afrique Centrale".
L’aboutissement d’un nouveau programme avec le FMI devrait permettre au Gabon d’atteindre non seulement les objectifs de son plan d’accélération de la transformation économique, mais aussi de rembourser sa dette en temps opportun, selon une note de l’agence de notation financière Fitch, publiée le 17 février dernier. Le Plan d’accélération de la transformation (PAT) vise la transformation économique et sociale du Gabon par une accélération des moteurs de la croissance, d’une part, et une densification des filets sociaux, d’autre part.
Mais, en attendant l’aboutissement de ce nouveau programme, rappelons que le Gabon a achevé en juin 2020 un accord triennal élargi au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) approuvé le 19 juin 2017 pour un montant d’environ 642 millions de dollars. « Ledit programme a permis d’obtenir des résultats positifs avec un redressement du cadre macroéconomique et budgétaire. Nous avons ainsi pu enregistrer une croissance positive de 3,9 % en 2019, un rééquilibrage des comptes des finances publiques ainsi qu’une reconstitution des réserves monétaires », explique le ministre de l’Economie, Nicole Janine Lydie Roboty Mbou.
Cependant, d’après le membre du gouvernement, il y avait encore des efforts à faire s’agissant des réformes, « et comme pour mettre à jour cette fragilité, la crise de la Covid-19 est venue remettre en cause les progrès enregistrés », regrette le membre du gouvernement.
Le Gabon espère l’aboutissement très prochain de ces négociations avec le FMI.
Sandrine Gaingne
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Le pétrolier Total Gabon vient de publier ses performances au cours de l’exercice 2020 qui montrent un résultat net négatif qui s’établit à 87 millions $ (environ 48,31 milliards de FCFA), contre un résultat net positif de 50 millions $ (environ 27,76 milliards de FCFA) en 2019.
Cette performance, en baisse de 137 millionds $ en valeur absolu, soit 274% en valeur relative, entre les deux exercices, est principalement impactée, selon Total Gabon, par « la baisse des prix et de la production, par la charge exceptionnelle de dépréciation d’actifs (34 millions $ après impôt) et par la charge faisant suite au contrôle fiscal (28 millions $) ».
Par ailleurs indique la filiale gabonaise de Total, malgré un environnement défavorable, la Société a généré un flux de trésorerie d’exploitation de 112 M$ (62,19 milliards de FCFA) qui a permis de couvrir les investissements de l’exercice et le paiement du dividende versé en juin dernier.
Le conseil d’administration, constatant le niveau de résultat distribuable et confiant dans la solidité du bilan de la Société, notamment l’absence d’endettement, a décidé de proposer à l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires, convoquée le 27 mai 2021, la distribution d’un dividende de 4,5 dollars par action, soit 20,3 millions $ (11,27 milliards de FCFA) pour l’ensemble des actionnaires. Ce dividende sera payable en euros (ou sa contre-valeur en francs CFA) sur la base du cours euro/dollar au jour de l’assemblée générale.
Total Gabon est détenu par le groupe Total à 58% (à travers sa filiale Elf Aquitaine qui détient 58,28% du capital de Total Gabon), par la République gabonaise pour 25% et d'autres actionnaires pour 17% (y compris la part correspondant aux actionnaires minoritaires d'Elf Aquitaine). L’entreprise est cotée à la bourse de Paris sur le marché Euronext Paris- compartiment A.
S.A.
Les autorités gabonaises veulent vacciner près de 500 000 personnes, cibles prioritaires contre la Covid-19. Cette information ressort de la présentation du plan national de vaccination présenté par le ministre gabonais de la Santé le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, le 24 mars 2021.
Les cibles prioritaires qui ont été identifiées pour la campagne de vaccination contre la Covid -19 sont le personnel de santé des secteurs civils, militaires et privés ainsi que les forces de défense et de sécurité, estimées à 13 659 personnes. Les personnes ayants des comorbidités (Hypertension artérielle 207 587, diabète 44 167 et autres pathologies 189 917). Il y a également comme cible les travailleurs des secteurs à risque élevé notamment les enseignants du secondaire et les commerçants.
« L’identification de ces cibles a été faite à partir des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé avec laquelle nous avons travaillé pour l’élaboration de ce plan de vaccination, et l’Unicef. Il y a des cibles recommandées par l’organisation mondiale de la santé et des cibles qui ont été définies par rapport au vécu de la riposte dans notre pays », a déclaré Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Le Gabon a lancé le 23 mars dernier à Libreville, sa campagne de vaccination contre la Covid-19. Celle va s’étendre dans deux semaines, dans les deux régions les plus touchées par cette pandémie. A savoir, le Haut-Ogooué et L’Ogooué-Maritime, ensuite dans les autres provinces et enfin au niveau communautaire à travers des unités mobiles, pour atteindre l’ensemble du territoire national. Cette dernière étape communautaire se fera sous réserve de l’adhésion massive de la population et de la réserve des doses disponibles.
Selon le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, des équipes pluridisciplinaires s’emploieront à recevoir les volontaires et les personnes éligibles au vaccin sur les sites identifiés à raison de 50 à 200 personnes jour. Un ensemble de commissions est mis en place pour servir le maximum de candidats à cette campagne. L’objectif du gouvernement est de protéger sa population contre cette pandémie de plus en plus meurtrière au Gabon. Le pays a enregistré plus de 25 décès pour le seul mois de mars.
Brice Gotoa
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L’Agence nationale des infrastructures numériques (Aninf) vient de lancer un appel à manifestation d'intérêt pour le recrutement d’un cabinet chargé de réaliser un audit externe des études de faisabilité du projet de la dorsale à fibre optique d’Afrique centrale (CAB), composante du Gabon, informe un communiqué de l’Agence.
Financé par la Banque africaine de développement (BAD), cet audit a pour objectif « d’obtenir l’assurance que les états financiers pris dans leur ensemble ne comportent pas d’incohérences, et en cas d’anomalies significatives, prouver que celles-ci proviennent de fraude ou résultat d’erreur permettant ainsi à l’auditeur de formuler une opinion exprimant si les états financiers sont rétablis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable applicable», explique l’Aninf dans son communiqué.
Il sera aussi question pour l’auditeur retenu, d’émettre un rapport sur les états financiers sur la base des vérifications menées conformément aux normes internationales d’audit (ISA). Les cabinets ont jusqu’au 14 avril prochain pour déposer leurs candidatures.
Le projet CAB Gabon fait partie du programme régional CAB (dorsale fibre optique en Afrique Centrale), qui ambitionne d’augmenter l'extension géographique des réseaux large bande et à réduire des coûts de services de communications en Afrique centrale, à l’instar du Gabon qui a des coûts de connectivité internationale élevés.
Ce projet vise à déployer de la fibre optique au Gabon notamment pour l’interconnexion des villes gabonaises avec les pays voisins tels que le Congo, le Cameroun et la Guinée-Equatoriale.
SG
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Alors que la campagne de vaccination contre la Covid-19 a été lancée au Gabon le 23 mars dernier, plusieurs personnes s’interrogent sur le coût d'une telle opération. Au cours de la conférence de presse qu’il a animé ce 24 mars pour présenter le plan de vaccination, le ministre de la Santé Dr. Guy Patrick Obiang Ndong a indiqué qu’elle coûte cher à l’Etat.
« Pour parler du coût de la vaccination, je parlerai de quelques scénarii qui ont été faits. Si on achète Pfizer, nous sommes à 80 milliards de FCFA en termes de budget de vaccination. Lorsqu’on prend Moderna, nous sommes autour de 43 milliards en termes de budget…Le budget global n’est pas loin de 30 milliards de FCFA. Ça coute cher », a-t-il expliqué.
Cependant, grâce à l’initiative Covax de l’Organisation mondiale de la Santé et à celle de l’Union africaine, avec lesquelles le Gabon est actuellement en négociation à en croire le membre du gouvernement, le pays peut obtenir des vaccins à des prix abordables. « C’est ça l’avantage de l’initiative Covax, et de l’initiative de l’Union africaine. C’est vrai que ça traine un tout petit peu, c’est vrai qu’on ne veut pas nous donner gratuitement les vaccins, mais, ça nous permet quand même d’avoir des facilités d’achat à un prix raisonnable », explique Dr. Guy Patrick Obiang Ndong. Il poursuit : « Nous n’avons pas ces avantages qu’ont certains pays d’avoir des vaccins gratuits. Heureusement que la diplomatie avec la Chine est une diplomatie agissante et nous avons vu que la Chine nous vient en aide. Mais, le plan de vaccination nous coûte cher et le gouvernement mobilise énormément de ressources ».
Le vaccin actuellement inoculé au Gabon, un don chinois, est gratuit. Tout comme « les dépistages et la prise en charge se poursuivent aussi bien en réanimation qu’en ambulatoire. En Europe, une journée en réanimation dans un service coûte environ 2000 euros. Ça veut dire que le coût de la Covid-19 aujourd’hui est très élevé et nous devons encourager le gouvernement en adhérant à toutes ces initiatives qui visent à stopper la chaine de propagation de cette pandémie », soutient le ministre de la Santé.
Les autorités gabonaises espèrent au cours de cette campagne qui a débuté le 23 mars, vacciner 90% des populations ciblées prioritairement. Notamment, les personnels de santé, les forces de défense et de sécurité, les personnes âgées et les personnes à risque.
Sandrine Gaingne
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