Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dans une interview accordée au magazine français Jeune Afrique, le chef de l’Etat gabonais a évoqué des relations difficiles avec la France de François Hollande. « Sous François Hollande, les relations entre le Gabon et la France n’ont pas toujours été très fluides. Il y a eu des incompréhensions. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, elles se sont très nettement améliorées. Nous partageons la même volonté d’avoir des relations bilatérales nourries, apaisées et, je dirais, modernisées

Interrogé par le mensuel de la famille Ben Yahmed, sur les conséquences économiques de la crise sanitaire actuelle, le président a annoncé pour 2021 une prévision de croissance à 4% : « Notre PIB s’est contracté d’environ cinq points par rapport à 2019, pour se situer entre –1% et –2%. Dans le même temps, nos recettes budgétaires ont baissé d’environ 4 points du PIB par rapport à 2019, et nos dépenses de 1,5 point, malgré la hausse des dépenses de santé, nécessaires pour lutter contre l’épidémie. Toutefois, comparativement à certains pays du continent, le Gabon montre de meilleurs signes de résilience. Résultat, 2021 devrait être une année de forte reprise. Nous tablons sur une croissance de 4 %. »

Concernant son fils Noureddin Bongo, dont la présence à ses côtés suscite divers commentaires, le chef de l’Etat estime avoir fait appel aux services de son fils étant donné sa totale confiance en lui, ses grandes compétences et sa capacité à lui « dire ce qu’il pense et à tirer la sonnette d’alarme quand il estime que la voie empruntée n’est pas la bonne

Enfin, aux interrogations sur les résultats de sa politique, le président gabonais a objecté qu’au niveau de la démocratie, le pays vient de connaître trois élections (législatives, locales et sénatoriales) « sans le moindre heurt ».

Sur le plan de la diversification économique, il avance les bons résultats obtenus dans le secteur du bois, et la part du pétrole dans le PIB, « qui est passée de 42,2 % en 2010 à 32,7 % en 2019 ». Il cite également l’ouverture à de nouveaux partenaires d’Asie, du Moyen-Orient, d’Afrique, ou encore à la Russie ou à la Turquie…

Enfin, sur le plan diplomatique le chef de l’Etat fait valoir le choix du Gabon pour présider le groupe des négociateurs africains en vue de la COP26, son élection, en octobre 2020, au Conseil des droits de l’homme de l’ONU ansi que la validation, par l’Union africaine, en février dernier, de sa candidature à un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.

 

20 projets seront réalisés prioritairement dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie du Gabon lancé en janvier dernier par le Premier ministre. Parmi ces projets, énumérés par GabonActu qui cite le service ce communication du PAT, figurent l’accélération des investissements dans les secteurs énergie et eau, la structuration des investissements en infrastructures numériques, la relance les chantiers immobiliers, la maitrise de la masse salariale, le suivi du programme routier prioritaire, la digitalisation de l’administration gabonaise.

Aussi, plusieurs réformes seront adoptées pour accélérer la transformation du pays. « Nous allons donc lancer des réformes radicales de consolidation de notre amont forestier, pour avoir moins d’opérateurs, mais des opérateurs mieux capitalisés, qui respectent les règles nationales et les certifications internationales, et augmentent significativement le volume annuel de bois exploitable par notre tissu industriel de deuxième et troisième transformations », avait indiqué le coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin dans une récente interview accordée à l’Agence Ecofin.

Il poursuivait : « nous comptons également démarrer des plantations de forêts sur des essences de bois à croissance rapide, dans des zones peu ou pas boisées naturellement, toujours dans cette optique d’augmenter significativement notre production annuelle de bois, sans nuire à l’équilibre de la biodiversité de notre forêt naturelle».

Il est aussi prévu dans les trois prochaines années, la mise en place de la stratégie gazière dont l’ambition est de trouver des solutions pour le développement du secteur gazier et de réduire de 25% les importations de gaz butane. Egalement, l’optimisation de la gouvernance dans le secteur pétrole, la réforme foncière, du climat des affaires, la promotion des investissements privés, le règlement de la dette intérieure, font partie des priorités du Gabon dans les années à venir.

Sur le plan social, le PAT prévoit la refonte des programmes pédagogiques et des curricula de formation, l’ouverture des centres de formation professionnelle, le programme de facilitation d’accès à l’emploi, et la mise à niveau des soins de santé primaire.

La réussite dans la mise en place de ces projets devra permettre, selon les autorités, d’accélérer la transition vers l’« après-pétrole » de l’économie gabonaise, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant notre modèle social. Ce qui va contribuer à l’accélération de la diversification de l’économie afin d’atteindre les objectifs fixés dans le cadre de la vision stratégique Gabon émergent 2025.

SG

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La Maison Blanche a annoncé que le président Joe Biden réunira ces 22 et 23 avril, 40 leaders mondiaux pour un sommet exceptionnel consacré au climat.

L’objectif est de préparer une réponse coordonnée à l’urgence d'une action climatique plus forte, dans la perspective de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) qui aura lieu en novembre prochain à Glasgow.

Parmi les 40 leaders invités, figurent Ali Bongo Ondimba ainsi que 4 autres chefs d’Etat africains : Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Muhammadu Buhari (Nigéria), Félix Tshisekedi (RDC et UA) et Uhuru Kenyatta (Kenya).

Le chef de l’Etat américain, qui dès le premier jour de son mandat a pris des mesures pour le retour des USA dans l’Accord de Paris, a exhorté les dirigeants invités à profiter de ce Sommet pour expliquer comment leurs pays contribueront à renforcer l'ambition climatique collective afin de garantir un réchauffement en dessous de 1,5 degré Celsius. 

 

Un nouvel appui matériel d’une valeur d’environ 75 millions de FCFA de l’Union européenne et de l’Allemagne, va aider le Gabon à renforcer la lutte contre la Covid-19 au niveau de ses frontières.

Le don qui a été réceptionné le 26 mars par la Commission nationale des frontières et le ministère de la Santé est composé de deux véhicules 4WD et des ordinateurs portables d’une valeur de 44,2 millions de FCFA ainisi que du matériel et fourniture de protection destinés aux zones frontalières dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 estimé à 30,5 millions de FCFA.

« L’objectif est de contribuer efficacement à la mise en œuvre au Gabon des activités prévues particulièrement à la frontière avec le Cameroun et le Congo », explique l’Union européenne.

D’après le ministère gabonais de l’Intérieur, cet appui s’inscrit dans le cadre du programme frontière de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (AFP-CEEAC) qui a bénéficié d’un financement de l’Union européenne et de l’Allemagne de 8,6 milliards de FCFA pour la lutte contre le coronavirus dans les zones frontalières.

En remettant ce matériel, l’ambassadrice de l’Union européenne, Rosario Bento Pais a réitéré « l’engagement de l’Union européenne et de ses Etats membres auprès du Gabon et de la sous-région d’Afrique centrale pour lutter efficacement contre la pandémie ».

Le Gabon a lancé le 23 mars sa campagne de vaccination avec pour objectif de vacciner près de 500 000 personnes prioritaires. A la date du 24 mars, le pays compte 2454 cas actifs et 109 décès.

SG

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Le ministre des Affaires sociales, Prisca Koho Nlend a devisé, le 25 mars 2021 avec une délégation de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa) sur la mise en œuvre de la reforme relative à la retraite complémentaire obligatoire au Gabon.

Au cours de cette audience, Dr Andrew Gwodog, président de la Fegasa, a remis officiellement au membre du gouvernement les propositions de la Fédération pour la mise en place de cette réforme conformément à la loi 28/2016 du 06 février 2017 portant Code de Protection Sociale en République Gabonaise. « Nous avons modestement apporté notre expertise. Il s’agit donc d’augmenter le nombre des cotisants, et par ailleurs de voir comment techniquement et financièrement cette réforme peut être conduite. Le code de protection sociale du Gabon va beaucoup plus loin. Il est novateur dans ce sens que le Gabon va expérimenter pour la première fois dans l’espace de la Conférence interafricaine des marchés d'assurance (CIMA), la mise en place d’un système de retraite complémentaire rendu obligatoire », a déclaré Andrew Gwodog.

Au Gabon, la retraite est basée sur des cotisations gérées par la Caisse nationale de sécurité sociales (CNSS). Depuis 2017, le pays a entrepris une modernisation de la protection sociale. Ce qui devrait se traduire par la mise en place de la retraite complémentaire obligatoire gérée par capitalisation. Les assureurs dont le métier consiste à gérer la retraite complémentaire par capitalisation qui aujourd’hui est facultative, voit là une opportunité de participer en tant que partenaire aux côtés de l’Etat gabonais dans le cadre de la politique sociale pour l’amélioration des conditions de vie des futurs retraités, apprend-on.

La tenue d’un atelier regroupant les acteurs du secteur des assurances et de la prévoyance sociale, est envisagée dans les prochains jours, afin de définir les conditions optimales d’application de cette réforme. L’objectif de cette réforme est de permettre la réduction de la pauvreté, de la précarité et de l’informalité.

La retraite complémentaire est, comme son nom l'indique, un complément de la retraite de base.

Brice Gotoa  

La Société financière internationale (IFC) prévoit d’accroitre son appui aux entreprises au Gabon. A cet effet, des responsables de l’institution, filiale du groupe de la Banque mondiale en charge du secteur privé, ont rencontré le 24 mars dernier, la Confédération patronale gabonaise (CPG), principale organisation patronale du pays. L’IFC « souhaite prendre une part plus conséquente dans le financement et l’accompagnement des PMEs / PMIs au Gabon », informe un communiqué de la CPG.

Aucun chiffre n’a été évoqué par l’institution mais, il est prévu entre autres pour l’accompagnement des entreprises, de mettre en œuvre une feuille de route qui consiste à identifier les potentiels champions nationaux au sein de la CPG ou parmi les sous-traitants des entreprises de la CPG, a-t-on appris auprès de ce patronat qui est un regroupement d’entreprises représentant près de 65% du PIB et 90% de l’emploi formel au Gabon.

Un financement de la Société financière internationale sera la bienvenue dans un contexte où les entreprises du pays peinent à se remettre des effets pervers de la crise de la Covid-19. Un rapport 2020 du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) sur l’impact socio-économique du coronavirus au Gabon révèle en effet que le confinement appliqué à titre préventif contre la Covid-19, ralentit les activités des PME et du secteur informel, caractérisés par une situation financière difficile et la précarité de l’emploi.

Et dans le secteur touristique, « nous estimons aujourd’hui qu’en moyenne, les opérateurs du secteur du tourisme sont en baisse de 80% de leur chiffre d’affaires. (…) Pour sauver le tourisme d’aujourd’hui, il faut accompagner les opérateurs existants actuellement avant d’en faire venir de nouveaux. Pour cela, le Club de tourisme de Libreville (CTL) a estimé à 10 milliards de Fcfa le besoin du secteur », soutient Jocelyne Halajko présidente du CTL dans une interview accordée en décembre 2020 à Le Nouveau Gabon.

Et donc, un accompagnement des partenaires tels que l’IFC permettrait de relancer les PME et PMI et, par ricochet, l’économie gabonaise. En plus de l’accompagnement aux PME, la Société financière internationale ambitionne de diversifier ses investissements au Gabon, notamment dans les secteurs agricole, agro-foresterie ou encore dans la logistique.

SG

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Après le Cameroun, c’est au tour au tour du Gabon de retirer du marché de l’eau camerounaise de marque « Sano », selon des informations relayées par le quotidien gabonais L’Union.

L’on y  apprend que la direction générale de la Concurrence et de la Consommation (DGCC) et l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) viennent de retirer Sano du marché à Bitam et à Oyem, dans la province du Woleu-Ntem où elle était commercialisée dans de nombreux magasins.

Selon Florentin Moundonguidi, directeur provincial du Commerce, le ministre du Commerce, des PME et de l’Industrie a reçu au début du mois de mars courant des correspondances de la part de son homologue camerounais, Luc Magloire Mbarga Atangana, « qui mettait en cause la qualité de cette eau, et l’informait de la suspension des activités de la société Sano SA, pour non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes destinées à la consommation du public».

Côté camerounais, des sources officielles au ministère du Commerce confirment qu’il y a eu collaboration avec la partie gabonaise pour le retrait de cette eau dite « minérale » du marché.

En effet, suite à une décision du ministère en charge de l’Industrie de suspendre d’activités le producteur Sano pour non-respect des normes d’exploitation, le ministère du Commerce à son tour a prescrit, le 5 mars, à ses services en charge de la répression des fraudes, de procéder au retrait de l’eau « minérale » éponyme du marché camerounais.

A cet effet, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana écrit : « A regard de ce qui précède, et au nom de la protection et de la préservation de la santé des consommateurs, je vous demande d’organiser, toutes affaires cessantes, le déploiement de vos équipes sur le terrain en vue de procéder au retrait immédiat des produits incriminés du marché ». Cette décision est intervenue 24h après que le ministre en charge de l’Industrie (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoké, a signé, le 4 mars, un arrêté portant suspension, sur une durée de six mois, les activités du producteur d’eau dite « minérale » Sano.

Sur des vidéos diffusées sur la toile et jamais démenties par l'entreprise, l’on voit des agents de Sano en train de manipuler, à mains nues, dans un espace insalubre et à même le sol, de l’eau pompée dans des bonbonnes. C’est d’ailleurs dans ce sens que Gabriel Dodo Ndoké a enjoint à l’entreprise de changer sur l'étiquette, la dénomination « Eau minérale » en « Eau Sano ». Ce qui sous-entend que la marque Sano ne peut plus se prévaloir d’être dans la gamme des eaux minérales.

Réaction de l’entreprise

Dans la même journée du 5 mars, la direction générale de Sano a produit une « Lettre de mise au point ». Elle écrit : « La société Sano apprend avec stupéfaction par les réseaux sociaux l’existence d’un arrêté ministériel qui porterait suspension des activités d’exploitation et de conditionnement de l’eau Sano. Par la présent note de mise au point, la société Sano tient à préciser qu’elle n’a pas encore été notifiée de cette décision ; la société Sano entreprise citoyenne, de nationalité camerounaise, précise qu’aussitôt notifiée elle tirera les conséquences qui s’imposent ».

L’entreprise poursuit : « Aussi, la société Sano informe les uns et les autres que tout ce qui sera entrepris sans cette notification préalable engagera la responsabilité pleine et entière de ses auteurs. La société tient à rassurer les consommateurs quelle a mis et mettra en tout en œuvre pour la qualité irréprochable de ses produits ». A la fin, le producteur réitère qu’elle n’a jamais préalablement reçu une quelconque mise en demeure de conditionner ses produits de quelque manière que ce soit. Une version démentie par des sources autorisées au Minmidt.

Mais les arguments de défenses de Sano n'y ont rien fait. L'eau Sano, 3è au Cameroun derrière Tangui (Sabc) et Supermont (Sources du pays) avec 7,5% des parts sur le marché, a été retirée du marché camerounais. Idem désormais pour ce qui concerne le Gabon où elle était commercialisée.

S.A.

L’Autorité administrative de la Zone à régime privilégié de Nkok (ANN) vient de publier des données selon lesquelles, le producteur d’eau minérale Chen Shi Origen Pure affiche 91 500 de litres vendus à fin février 2021.

Selon l’ANN, cette « performance est en hausse comparativement au mois de janvier 2021 qui était de 83 500 litres, soit une variation de 10% ». Ce qui est également largement au-dessus de la production initiale (2250 litres) lors du lancement en 2017. Autre information : l’entreprise chinoise qui opère la marque «Origen pure» dans la zone de Nkok, écoule désormais son produit sur le territoire national.

Installée dans le pays depuis septembre 2016, ce n’est qu’au mois de septembre 2017 que la société a lancé la production expérimentale sur le site de Nkok. Captée grâce à un forage, l’eau minérale produite par la société chinoise est venue marquer la fin du monopole de la société brassicole Sobraga mais cette dernière reste leader en contrôlant plus de la moitié du marché.

Selon le ministère de l'Economie, la branche de l’eau minérale a été marquée par des résultats contrastés à fin septembre 2020. En effet, la production a progressé de 4,3% à 879 632 hectolitres (87 963 200 litres), soutenue par la fermeté de la demande et le dynamisme des gammes proposées par Sobraga.

A l’inverse, indique le ministère, les ventes ont généré un chiffre d’affaires en repli de 2,6% en glissement annuel, à 15,8 milliards de FCFA. Cette évolution est imputable aux problèmes d’évacuation des produits vers les grands centres de consommation.

S.A.

A travers une publication sur sa page Facebook arborant la mention « Fake News », ce 26 mars 2021, le ministère gabonais du Budget et des comptes publics dément formellement la disponibilité de «subventions gouvernementales » au profit des hommes et femmes d’affaires du pays. Et à l’observation, l’on constate que le communiqué attribué au ministère du Budget comporte notamment des fautes et ne respecte pas les principes rédactionnels d’un tel document.

«Subventions gouvernementales à tous les hommes et femmes d’affaires. Le département s’est associé à JEC et GEN pour lancer un programme de développement des affaires dans le pays, en offrant une opportunité sous forme de subventions à toutes les entreprises qualifiées, propriétaires, producteurs et agriculteurs à travers le pays pour stimuler les dépenses locales et le capitalisme. Tous sont invités à profiter de cette opportunité en visitant notre site internet à travers le lien (…) pour plus d’informations sur la façon dont vous participerez à ce programme », indique cette annonce, dénoncée par le ministère du Budget.

Même si ce département ministériel dirigé par Sosthène Ossoungou Ndibangoye ne donne pas de détails sur les raisons de ce démenti, il s’agit clairement d’une mise en garde à l’endroit du public qui pourrait être victime de cette tentative d’escroquerie ou de manipulation.

Car, de plus en plus, les noms des personnalités et administrations publiques sont régulièrement associés à des campagnes d’arnaque sur les réseaux sociaux. Un phénomène qui a pris de l’ampleur ces dernières années, en raison d’importants investissements déployés par le Gabon dans le développement des Technologies de l’information et de la communication (TIC).

En dehors du gouvernement et de leurs responsables dont l’image est souvent utilisée à cette fin, les entreprises du secteur privé et leurs responsables voient eux aussi leur image régulièrement associée à de telles campagnes.

Joseph Roland Djotié

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Le ministre en charge de l'Industrie, Hugues Mbadinga Madiya, a sur invitation de son collègue des Eaux, des Forêts, de la Mer,  Lee White, et du maire de la commune d'Owendo, Jeanne Mbagou, procédé le 25 mars à l'inauguration de l'usine « Exploitation forestière et exportation » (EFEX).

« Les produits issus de l'usine EFEX, sont destinés à une consommation locale et extérieure », apprend-on du ministère en charge de l’Industrie. Investissement d’une société chinoise, cette usine à Owendo, une banlieue de la capitale Libreville, produit, entre autres, des contreplaqués. Ce qui pour le ministère en charge de l’Industrie, « est (…) le symbole de la confiance que les plus hautes autorités nationales accordent aux investisseurs et opérateurs économiques de notre pays ».

La cérémonie inaugurale de l’EFEX a été l’occasion pour les  membres du gouvernement et les autorités présentes de rappeler le chapelet des mesures prises par les plus hautes autorités du pays: notamment concernant l'interdiction de l'exportation des grumes au profit de la 2è et 3è transformation. Ainsi, la revalorisation de l’industrialisation des différents secteurs dont celui forêt-bois, s’inscrit dorénavant comme un des leviers de la croissance économique et de la création d'emplois.

Cette inauguration intervient dans un contexte où le Gabon envisage de devenir d’ici 2023 le leader mondial du bois tropical transformé. Cet objectif sera atteint selon les autorités, grâce au plan d’accélération de la transformation de l’économie du pays, lancé au mois de janvier 2021 et qui vise à accélérer la transition vers l’après-pétrole.

Selon les chiffres officiels, le Gabon compte déjà 88 entreprises spécialisées dans la transformation de bois présentes dans la seule zone de Nkok. Une soixantaine est désormais opérationnelle.

S.A.

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