Le Nouveau Gabon

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A travers une vidéo de plus de 3 minutes, le ministre gabonais du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Industrie, Hugues Mbandinga Madiya, encourage les porteurs de projets gabonais à participer au programme d’entrepreneuriat lancé par la Fondation Tony Elumelu depuis le mois de janvier dernier.

Les jeunes Gabonais qui souhaitent bénéficier de l’accompagnement et du financement de leur projet dans le cadre de ce programme ont encore jusqu’à la fin de ce mois de mars pour présenter leur candidature. « Je vous invite donc à participer massivement à ce programme qui a commencé depuis un certain temps. Je vous rappelle que le délai pour la participation à ce programme est fixé au 31 mars 2021. Participez massivement, nous ne devons mettre de côté aucune opportunité pour faire en sorte que vous les porteurs d’idées ayez la possibilité de tirer parti de nombreux partenariats comme celui de la Fondation Tony Elumelu », a déclaré Hugues Mbandinga Madiya. 

Selon le membre du gouvernement gabonais, le pays est en pleine transformation et, dans cette optique, la mise en place d’un secteur privé dynamique composé de PME fortes est un axe prioritaire du gouvernement. Raison pour laquelle, le gouvernement a mis en place de nombreux outils pour appuyer les porteurs d’idées et les incubateurs. « Nous avons mis en place des systèmes de financement. Prochainement vous aurez un fonds de garantie qui va être mis en place en faveur des porteurs d’idées. Le gouvernement a adopté récemment une ordonnance en faveur de la sous-traitance », a précisé le ministre du Commerce.

Le Gouvernement veut ainsi booster l’entrepreneuriat jeune et donner un souffle nouveau à l’économie gabonaise qui essaie de se relancer malgré les effets de la Covid-19.

Les inscriptions au programme d’autonomisation des entrepreneurs africains de la fondation Tony Elumelu sont ouvertes depuis le 1er janvier 2021. Pour cette édition, ce programme mis en place depuis 2015 en faveur des entrepreneurs et des porteurs d’idées, vise à accompagner 3000 PME. Chaque année, ce sont des milliers d’Africains qui participent à ce programme obtenant ainsi des financements, des renforcements de capacités voire l’accès à des réseaux au niveau continental ou mondial.

Brice Gotoa

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Un deuxième centre de recherche médicale, capable de faire le séquençage de la Covid-19 vient d’être mis en place au Gabon, a annoncé, le 19 mars dernier, le ministre de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang, au cours d’une conférence de presse à Libreville.

Dénommé Centre de recherches médicales de Lambaréné (Cermel), cette structure, selon le ministre de la Santé, remplacera dans les prochains jours, le Centre interdisciplinaire de recherches médicales de Franceville (Cirmf). « Il s’agit d’un renforcement de notre réseau de laboratoires chargés du diagnostic de la Covid-19 à l’effet d’une meilleure surveillance de la situation épidémiologique de notre pays», a-t-il déclaré.

Cette nouvelle mesure du gouvernement contre la pandémie à coronavirus intervient après l’enregistrement en mi-février d’un cas de contamination au variant britannique de la Covid-19 dans le pays.

La mise en place de ce nouveau centre fait partie des différents moyens déployés par les autorités afin de neutraliser ce virus qui affecte la vie des populations, pénalisant l’activité économique.

Le 12 mars dernier, le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda a, par exemple, réceptionné, à l’aéroport de Libreville, 100 000 doses du vaccin chinois Sinopharm. Tout comme l’une des deux unités mobiles acquises en 2020, dans le cadre du projet PASS2 C-19 (Projet d’appui au secteur de la santé), a été déployée l’Hôpital d’instruction des armées d’Akanda. Autant de mesures qui visent à contrer la maladie.

Comptant, au samedi 20 mars 2021, un total de 589 479 tests réalisés depuis le début de la crise sanitaire, pour 17 711 cas positifs, dont 2110 cas actifs, 15 495 guérisons et 106 décès, le Gabon continue d’explorer toutes les voies susceptibles de l’aider à se débarrasser complètement de la pandémie.

Joseph Roland Djotié

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Après un incident en début du mois en cours, le trafic ferroviaire est de nouveau perturbé  au Gabon depuis le 21 mars, suite à un énième déraillement d’un train grumier de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) dans la journée de dimanche aux environs de 13h.

Selon Ludovic Megne Ndong, le directeur du Trafic de la Setrag, il s’agit du train grumier N°5460 en provenance de Moanda au Sud-Est du Gabon. Le déraillement a eu lieu entre la gare d’Abanga et celle d’Oyan. Les dégâts sont surtout matériels. « La longueur de ce train faisait 1603 mètres. C’était un train en unité multiple. Il avait 71 wagons avec pour destination, la gare grumière d’Essassa. Il y a 15 wagons qui sont couchés dans une zone marécageuse », explique le responsable.

Les conséquences sur le trafic se sont déjà ressentir. « Le train de voyageurs N°791 de ce dimanche 21 mars 2021 est annulé. Des mesures commerciales sont mises en place pour les voyageurs de train N°791 de ce dimanche 21 mars 2021, qui souhaitent annuler ou reporter leurs voyages », a déclaré à son tour Christian Magni, le DG de la compagnie de transport. Aussi, suite à la suspension momentanée du trafic, les trains de ce lundi 22 mars sont également annulés.

Néanmoins, précise la Setrag, les reports de voyage sont gratuits et les remboursements possibles pour les clients qui les souhaitent. L’entreprise qui revendique un parc de 330 000 voyageurs par an, annonce qu’une enquête a été ouverte pour déterminer la cause du déraillement du train grumier.

Mais l’on sait déjà que le réseau ferroviaire est en mauvais état. Selon le diagnostic posé par l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF), la principale cause de ces accidents est liée à l’état défectueux de la ligne ferroviaire Owendo-Franceville (648 kilomètres). A en croire l’Artf, le Transgabonais compte 35 défauts dont 33 présentent des risques de déraillement et 2 des risques de dégradations.

Le chemin de fer gabonais, vieux de plus de 40 ans, est géré par la Setrag, filiale du minier français Eramet. Elle pourrait être impactée dans ses performances du fait de ces multiples incidents. Entre mai et octobre 2020, cinq déraillements ont été enregistrés sur la ligne de chemin de fer qui relie Owendo à Franceville. Ce qui a eu comme conséquences, à chaque fois, des suspensions du trafic.

Des travaux (d’un montant de 230 milliards de FCFA) de réhabilitation sont en cours, depuis 5 ans, sur le chemin de fer gabonais. La portée du chantier, livrable en 2024, comprend, entre autres, le remplacement des traverses en bois par des traverses biblocs (en béton), afin rendre la voie plus stable et éviter de nouveaux incidents. A 3 ans de l’échéance, le taux d’exécution a atteint 21% avec la pose de 138 km de traverses, selon la Setrag.

Sylvain Andzongo

Pour lutter contre le réchauffement climatique, le Gabon va poursuivre son engagement de protéger ses forêts, a annoncé le président de la République Ali Bongo Ondimba à l’occasion de la journée internationale des forêts célébrée le 20 mars dernier.

« Je veux redire la détermination du Gabon à faire de la forêt équatoriale, l'un des deux poumons verts de la planète qui recouvre 88% de notre territoire national, un allié dans la lutte contre le réchauffement climatique. Tout doit être fait pour la protéger. C'est pourquoi le Gabon est résolument engagé dans la refonte de son modèle afin de concilier développement économique et impératif écologique », a-t-il affirmé.

Il faut dire que depuis plusieurs années, le pays est engagé dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l'environnement. Ce qui s’est traduit entre autres par l'adoption de multiples réformes pour la protection de ses forêts. Notamment, l'interdiction d'exportation des grumes prise en 2009 par le président de la République et qui a permis de développer la transformation du bois dans le pays et d’accroitre les investissements dans le secteur.

Le pays envisage d’ici 2023 de devenir le champion mondial du bois tropical transformé. Le Gabon revendique déjà la place de premier producteur de contreplaqués en Afrique.

Pour atteindre ces objectifs tout en respectant ses engagements s’agissant de la protection de la forêt équatoriale, le Gabon compte, selon le Premier ministre, renforcer la production de bois. Ce, en lançant un grand programme de plantations de forêts d’eucalyptus, ainsi que d’autres variétés de bois. C’est dans ce cadre qu’ont été organisées le 20 mars dernier, par le ministre des Forêts, des activités de plantation de plusieurs essences de bois telles que l’Okoume, l’Azobé et l’Andoung au sein l’arboretum de Sibang.

SG

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Dans une interview accordée au quotidien l’Union le 19 mars dernier, le directeur général des Impôts Gabin Otha-Ndoumba, a apporté des précisions sur le précompte de l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) désormais exigé pour la délivrance des titres de séjour au Gabon. Cet impôt, d’après le DGI, est appliqué aux expatriés travaillant dans tous les secteurs d’activité au Gabon.

 « Le critère d’assujettissement au prélèvement n’est pas la nature de l’activité, ni la taille de celle-ci. Ce prélèvement concerne toute personne physique qui veut obtenir ou renouveler son titre de séjour, quelle que soit son activité. Les dames de ménages, les gardiens de domiciles, les vendeurs à la sauvette, les travailleurs étrangers sur les chantiers, sont assujettis au prélèvement IRPP sur les titres de séjour. Cependant, il faut que le revenu annuel déclaré soit supérieur à 2 millions de FCFA. C’est le niveau de revenu qui prime et non l’activité », explique-t-il.

A en croire le DGI, le prélèvement (montant forfaitaire prévu dans chaque tranche de revenu annuel) se fera sur la base des revenus déclarés par les personnes concernées. Car, « le système fiscal gabonais étant déclaratif, le contrôle de l’exactitude et de la sincérité des revenus déclarés se fera à postériori ».

L’IRPP a été institué d’après les autorités, pour obliger les expatriés travaillant au Gabon à payer des impôts et à sortir de l’informel. Car, selon les résultats des enquêtes menées sur le terrain par les équipes de la DGI, sur les 1400 entreprises recensées au marché Mont-Bouët à Libreville par exemple, 487 exerçaient dans l’informel. Ils n’étaient donc pas connus de l’administration et ne payaient aucun impôt.

Et donc désormais, lors du renouvellement de leur carte de séjour, « les personnes jusque-là non immatriculées dans nos services le seront immédiatement avant la délivrance du document demandé. Quant à la date du début de la délivrance de ces documents, nous avons décidé, de concert avec la direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), que cette opération débute à compter de la fin de ce mois de mars 2021 », affirme Gabin Otha-Ndoumba dans l’Union.

Pour la gestion de ce prélèvement, les agents de la DGI  ont été formés et les applications métiers ont été mises à jour, apprend-on. Rappelons que l’institution de l’IRPP sur la délivrance des titres de séjour est prévue dans la loi de finances rectificative de 2020 et dans celle de 2021. Il va contribuer au financement du budget de l’Etat dans un contexte de crise et de relance économique.

SG

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Attirer plus de compagnies pétrolières au Gabon et prendre  toutes les mesures à son niveau pour assurer une plus grande visibilité au pays. Tel est l’objectif que s’est fixée Jacqueline Bognomba, présidente de l’Union pétrolière des entreprises du Gabon (UPEGA), syndicat patronal du secteur pétrolier national.

Ingénieur en pétrole et 2ème vice-président de Confédération patronale gabonaise (CPG) en charge de la formation et de l’emploi, Jacqueline Bignomba est une des femmes qui a fait de la défense des intérêts du secteur pétrolier son cheval de bataille.

Elle est à la tête de l’Upega depuis 2013 et œuvre au quotidien pour le développement du secteur pétrolier dans un contexte où la production ainsi que les ventes sont en baisse. Elle espère qu’avec la relance de l’économie, le secteur pétrolier contribuera à la réduction du chômage dans le pays. « Ceci est d'une importance capitale pour l'économie du pays. 30% de tous les emplois ont été perdus entre 2015 et 2019 en raison de la crise. Avec la relance du secteur pétrolier, nous contribuerons à réduire le chômage », affirmait-elle dans une interview accordée au site gbreports en 2020.

A la tête de l’Upega depuis 2013, elle est l’une des personnalités gabonaises sur lesquelles les autorités peuvent s’appuyer pour l’accélération de la transformation de l’économie du secteur pétrolier.

Le Conseil de ministres du 19 février 2021 a nommé le Gabonais Dénis Meporewa aux fonctions de Président du conseil d’administration (PCA) de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) du Gabon. Il est porté à ces fonctions, après 11 ans de service au sein de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) où il a été directeur national pour le Gabon.

Il connait donc bien le secteur financier local et devra mettre son expérience à la BEAC au service de la CDC. Il devra avec le directeur général de la Caisse mener des opérations de levée des fonds sur les marchés financiers nationaux et internationaux pour le compte de l’État du Gabon, en vue du financement des projets de développement.

Dénis Meporewa devrait également aider le gouvernement dans le Plan de l’accélération de la transformation 2021-2023. Ce, en contribuant à la gestion de l’épargne réglementée qui est confiée à la Caisse par les États pour la transformer en investissements dans des secteurs d'intérêt public comme les infrastructures, les entreprises ou le logement.

Créée en 2011, la Caisse des dépôts et consignations du Gabon est un établissement public à caractère industriel et commercial. Placée sous la tutelle du ministère de l’Économie, elle a pour missions de mobiliser l’épargne réglementée et les fonds affectés et assure la sécurité de ces fonds. L’établissement accompagne aussi le gouvernement sur plusieurs projets, notamment dans la mise en œuvre du Plan national d’adaptation côtière ou dans des projets de construction de logements.

A l’occasion de la célébration de la Journée internationale des Forêts, Lee White, le ministre des Eaux et Forêts, chargé du Plan climat et du plan d’affectation des terres, a organisé, le  20 mars, des activités de plantation de plusieurs essences de bois telles que l’Okoume, l’Azobé et l’Andoung au sein l’arboretum de Sibang (16 ha). Il s’agit d’une forêt plantée en plein Libreville à l’époque coloniale en vue de connaître le processus de développement des forêts tropicales.

Cette activité, a expliqué, Lee White, cadre avec le thème de cette année qui est relatif à la restauration des forêts, bien que le pays soit recouvert à 88% de forêt. « Nous avons une des forêts les plus intactes au monde et elle permet de contrôler la pluviométrie jusqu’aux confins de l’Ethiopie et de l’Egypte. Elle joue un rôle très important au niveau international en termes de stock de carbone. La journée internationale présente donc l’occasion de réfléchir sur l’importance des forêts car perdre ces forêts, c’est perdre ces écosystèmes qui sont d’une valeur inestimable », a déclaré le ministre.

Pour sa part, Hélder Muteia, Représentant de la FAO au Gabon a saisi l’occasion pour saluer les efforts « remarquables » fournis par le gouvernement gabonais à travers plusieurs initiatives qui sont menées et qui concourent « à une gestion forestière et faunique, une transition vers une industrialisation adaptée de la filière bois, et la mise en place d’une stratégie holistique de valorisation des produits forestiers non ligneux ».

Selon le ministère en charge du secteur, les forêts comme celle de Sibang, jouent un rôle primordial dans la lutte contre le réchauffement climatique grâce à leur capacité d'absorption du carbone.

Sur un autre plan, en conservant ainsi sa forêt, le Gabon respecte ses engagements pris dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Ce dernier prévoit des mécanismes des marchés du carbone, un transfert de technologies et le renforcement des capacités des pays signataires de cet Accord. Ce qui devrait permettre au Gabon de contribuer de manière significative à l’atteinte des objectifs annoncés dans l’Accord de Paris, à savoir : limiter le réchauffement climatique entre 1,5° et 2°C.

S.A.

 

A travers sa page Facebook, le Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba a rendu hommage le 18 mars au président  tanzanien, John Magufuli décédé la veille.

« Celui que l’on surnommait le ‘’bulldozer’’ était un fervent partisan de l’indépendance réelle du continent africain. J’exprime mes condoléances à sa famille et mon entière solidarité au peuple de Tanzanie », a déclaré Ali Bongo Ondimba.

Je rends hommage au Président John Magufuli qui nous a quittés prématurément. Celui que l'on surnommait le "bulldozer"...

Publiée par Ali Bongo Ondimba sur Jeudi 18 mars 2021

John Pombe Magufuli est décédé le 17 mars dernier à l’âge de 61 ans des suites de problèmes cardiaques, d’après une annonce de la présidence tanzanienne. Il est devenu président de la Tanzanie en 2015. Réélu fin octobre 2020 pour un second mandat, John Magufuli était l’un des sceptiques du coronavirus en Afrique. Il appelait sa population à des prières et à une thérapie à vapeur infusée de plantes pour contrer le coronavirus.

On le surnommait le « bulldozer » pour avoir mené de grands travaux routiers quand il occupait le poste de ministre des Travaux publics, ainsi que pour ses méthodes jugées « radicales », dans la lutte contre la corruption.

Sa vice-présidente, Samia Suluhu Hassan lui succède à la tête de la Tanzanie. Elle devra achever le mandat qu’il a entamé en 2020.

Brice Gotoa

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La Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a appelé à l’arrêt des activités des régies financières sur toute l’étendue du territoire, ce 19 mars 2021, au cours d’une conférence de presse à Libreville. Ce, pour exiger le paiement des primes à la performance budgétaire (PPB) pour le compte du mois de février 2021.

«Nous nous insurgeons contre (…) le non-paiement de la prime du mois de février 2021. Nous ne comprenons pas que la tutelle ne soit pas en mesure de justifier le non-paiement de ladite prime. Pour toutes ces raisons et bien d’autres, nous demandons à nos membre de se confiner chez-eux et de respecter les mesures barrières », a déclaré le président de la Fecorefi, Carlos Roberto Otounga.

Ces agents s’insurgent également contre la réforme instituant la prime à la performance budgétaire et de l’Intéressement spécifique (IS) adoptée en décembre 2020. Ces primes désormais s’obtiennent sur la base du mérite. Or, d’après certaines sources au sein de l’administration gabonaise, les agents des régies  financières n’ont pas atteints les objectifs qui leurs étaient fixés pour le mois de février. Raison pour laquelle, ils ne méritent pas de percevoir ces primes comme le prévoit le décret fixant les modalités d’évaluation et d’attribution de l’intéressement spécifique servi aux agents des administrations des douanes, des impôts, du trésor et des hydrocarbures.

La sortie de la Fecorefi s’apparente donc à un nouveau bras de fer avec le gouvernement, qui intervient dans un contexte difficile pour le Gabon. Un pays qui, en plus de faire face aux conséquences coûteuses de la pandémie de la Covid, doit également suivre de près les réformes économiques imposées aux six pays de la Cemac par le Fonds monétaire international. Des réformes dont la finalité est le redressement des économies des pays de la sous-région afin de les remettre durablement sur le chemin de la croissance.

Rappelons qu’en 2020, les grèves à répétition  des agents des régies financières ont coûté près de 200 milliards de FCFA à l’État selon le porte-parole de la présidence de la République Jessye Ella Ekogha.

Joseph Roland Djotié

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