Le Nouveau Gabon

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La campagne  de collecte des certificats de scolarité en vue du paiement des allocations de rentrée scolaire (ARS) aux agents publics et leurs ayants droit, pour l’année académique 2021-2022 débutera le 5 avril prochain. A cet effet, « les agents de l’Etat et les retraités sont priés de fournir les certificats de scolarité au plus tard le 30 juillet 2021 », renseigne un communiqué signé du directeur général de la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF), le 31 mars 2021.

Le certificat de scolarité peut être retiré, auprès des directeurs centraux des ressources humaines (DCRH), des directeurs provinciaux des ressources humaines (DPRH) ou téléchargé à partir du site internet pour être dûment renseigné et validé par le responsable de l’établissement d’accueil de l’enfant scolarisé.

Ce document devra être retourné auprès des DCRH pour les agents de l’Etat résidant dans la province de l’Estuaire ; des DPRH pour les agents de l’Etat et les retraités résidant à l’intérieur du pays ; de la délégation provinciale de l’Estuaire (DPE) de la CPPF ; par courrier électronique pour les agents de l’Etat et les retraités résidant à l’étranger. « Aucun certificat de scolarité ne sera accepté au-delà de la date limite de dépôt fixé au 30 juillet 2021 », souligne le communiqué.

Créée en 2014, la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité morale et jouissant d’une autonomie de gestion administrative et financière. 

L’allocation scolaire est versée chaque année aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 3 à 16 ans, enrôlé à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Versée du 25 septembre au 25 décembre de chaque rentrée scolaire, cette allocation est fixée à 62 500 FCFA par enfant et par an.

Brice Gotoa

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Christel Bories, Présidente directrice générale du groupe français Eramet, devrait rester à la tête de l’entreprise minière pour un nouveau mandat de 4 ans. Le Conseil d’administration du groupe qui était réuni le 30 mars a décidé de proposer le renouvellement du mandat de la PDG lors de l'Assemblée générale qui se tiendra le 28 mai prochain.

« Le Conseil d’administration a évalué positivement l’exercice par Christel Bories de sa mission de Présidente directrice générale dans le cadre de son premier mandat, considérant qu’elle a su conduire le développement du Groupe dans un environnement souvent difficile et mener une profonde transformation, y compris à travers une nouvelle démarche ambitieuse pour faire d’Eramet un acteur de référence en matière de responsabilité sociétale et environnementale », indique un communiqué du groupe.

Le renouvellement du mandat de la PDG intervient après un bras de fer qui a opposé depuis le début de ce mois de mars, l’Etat français à la famille Duval, premier actionnaire du groupe métallurgique et minier (37 % du capital et 44 % des droits de vote). Cette dernière réclamait le départ de Christel Bories à la tête du groupe. Selon des médias français, la famille Duval lui reprochait notamment sa gestion de la Société Le Nickel (SLN).

Avec ce renouvellement de mandat, d’après la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la filiale gabonaise d’Eramet, le Groupe vise un rôle de premier plan dans la course à la transformation des matières premières dans les pays où il opère.

Le groupe français est présent au Gabon à travers ses filiales Comilog et la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag). Le minier français projette de porter sa production de minerai de manganèse au Gabon à 7 millions de tonnes dès 2021.

SG

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Entre janvier et mars 2021, la situation administrative de 2313 agents a été régularisée dans la fonction publique gabonaise, a-t-on appris à l’issue d’une rencontre du comité de pilotage du forum de la fonction publique le 30 mars. Un nombre que Joël Ella Ondo, vice-président du Comité de pilotage dudit forum, juge insuffisant.

« Il y a une notion d’insatisfaction globale au regard des attentes et des effectifs. On note également, une tendance baissière dans l’évolution du plan de régularisation. Nous avons commencé en janvier avec 1044 situations régularisées, pour finir à 878 au mois de mars. Pour le mois de février, ce sont seulement 361 situations qui ont été régularisées », a-t-il expliqué.

En plus des lenteurs, il déplore l’insuffisance du budget dont dispose le gouvernement pour les recrutements et les reclassements. Il espère qu’en avril, il y aura plus de recrutements. « Nous pensons aujourd’hui, qu’il n’y a pas de raison que les jeunes des recrutements directs ou sur titre, soient lésés. Le plan que nous avons mis en place, doit tenir compte de tous ceux-là qui avaient déjà postulé à la fonction publique, mais, dans un système progressif ».

Ces régularisations sont effectuées dans le cadre du plan de régularisation progressif mis en place pour le compte de l’année 2020-2021. Elles concernent les agents en présalaires de tous les secteurs et les diplômés de toutes les écoles nationales. Ce plan prévoit également les reclassements, après les stages dans tous les secteurs de l’administration, après les concours professionnels et ceux des enseignants admis au Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames).

Les agents régularisés sont des diplômés des écoles et des personnels reclassés après des stages, avec impact sur le solde. Ils portent à 7698 le nombre de d’agents régularisés au sein de la fonction publique gabonaise entre 2019 et mars 2021. Au cours de cette année, le Gabon envisage de recruter 5352 nouveaux agents dans la fonction publique. Cependant, il faut rappeler que le gouvernement a décidé depuis quelques années de geler les recrutements dans la Fonction publique, excepté les secteurs prioritaires tels que l’éducation, la santé, l’armée.

SG

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Entamée au début du mois de mars en cours, la tournée nationale de sensibilisation des forces de défense et de sécurité par les ministres sécuritaires, Lambert-Noël Matha et Michael Moussa Adamo, s'est poursuivie le 30 mars dans la province du Moyen Ogooué.

À Lambaréné, comme partout ailleurs, le ministre d'État, ministre de l'Intérieur et son collègue ministre de la Défense nationale ont exhorté les policiers et gendarmes en service dans cette province, à « plus de professionnalisme et à ne pas répondre aux provocations ». Michaël Moussa Adamo a déclaré à cet effet : « face à tous types de comportements rencontrés sur le terrain, il faut privilégier la pédagogie, la retenue et le sang-froid ».

46023 les forces de dfense et de scurit appeles montrer le bon exemple dans la lutte contre la covid 19 lambarn sya

Lambert-Noël Matha quant à lui, les a invité à se faire vacciner le moment venu. « Le chef suprême des Forces de défense et de sécurité, le Président Ali Bongo Ondimba ayant montré l'exemple en se faisant vacciner, il n'y a pas de raison que vous n'en fassiez pas de même, vous qui êtes au premier plan dans cette lutte à travers la mise en œuvre des mesures gouvernementales auprès des populations », a-t-il poursuivi.

Cette tournée de sensibilisation des forces de l’ordre dans le Moyen Ogooué intervient dans un contexte où, à cause d’une seconde vague plus meurtrière du coronavirus, le Gabon a renforcé ses mesures restrictives anti-Covid-19 : instauration du couvre-feu de 18h à 5h ; obligation de présenter les tests Covid négatifs pour accéder aux lieux de culte et aux restaurants…

Seulement, ces mesures ont créé des émeutes au point en février dernier, des échauffourées entre des émeutiers et la police ont fait deux morts parmi les civils. Le gouvernement a alors déploré cette situation. Une enquête a été ouverte.

Par ailleurs, le pays a lancé une campagne de vaccination contre la Covid-19. Mais au sein de l’opinion, certains ont véhiculé de fausses rumeurs tendant à décourager ceux qui auraient envie de se faire vacciner. Raison pour laquelle, les forces de sécurité sont invitées ici à montrer l’exemple aux populations.

Selon les autorités sanitaires, la courbe de la pandémie de la Covid-19 montre une évolution en plateau. En effet, tout au long du mois de mars 2021, le nombre moyen de nouvelles contaminations par semaine était de 1000 cas. Avec plus 30 décès enregistrés, le mois de mars 2021 a été le plus meurtrier depuis le début de la pandémie de la Covid-19.

S.A.

Neuf officiers et sous-officiers des Forces de police nationale (FPN), soupçonnés de racket et trafic de drogue, viennent d’être suspendus de leurs fonctions  par le commandant en chef des FPN, le général de division Serge Hervé Ngoma, a-t-on appris dans une décision qu’il a signé le 29 mars 2021. Ces « officiers et sous-officiers, en service dans les différentes unités des Forces de police nationale, sont suspendus de leurs fonctions, par mesure conservatoire, en attendant les décisions des conseils d’enquête et discipline », renseigne la décision.

Ces suspensions concernent, les commissaires du 6ème arrondissement de Libreville et de Bitam, les chefs d’antennes de l’Office central de lutte antidrogue (Oclad) de Bitam et de Ntoum, le chef de service Constats d’accidents et délits routiers, le chef de brigade de recherches et d’interventions (antenne Oclad de l’Aéroport de Libreville), l’enquêteur antenne Oclad de Ntoum, le responsable du bureau d’amendement forfaitaires au commissariat du 6ème arrondissement de Libreville et le chef de service GAS. Ces derniers sont mis toutes affaires cessantes, à la disposition de l’inspection générale des FPN pour les besoins d’enquête en cours, apprend-on.  

Selon le général de division Serge Hervé Ngoma, les dispositions consacrant la nomination des chefs de service intérimaires seront prises, en tant que besoin, par la direction générale de l’organisation et des personnels afin d’assurer la continuité du service public.

Cette décision a été prise dans un contexte où des agents de la police nationale sont régulièrement visés par les plaintes d’usagers sur des cas de corruption et de racket. Une situation qui avait amené en janvier dernier, le directeur de la voie publique, le commandant Nestor Ngoyabi, à suspendre jusqu’à nouvel ordre les contrôles routiers dans la ville de Libreville. Et les récalcitrants d’après le commandant, s’exposaient à des sanctions pouvant aller jusqu’à la révocation.

Brice Gotoa

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L’Organisation africaine pour la propriété intellectuelle (OAPI) sera bientôt approchée par le Gabon en vue de l’attribution d’un brevet à l’utilisation de la « pierre de Mbigou », a annoncé, le 29 mars 2021, le ministre du Commerce, des Petites et moyennes entreprises et de l’Industrie.

Le ministre en charge de l’Artisanat s’exprimait ainsi au cours d’une séance de travail avec les acteurs des œuvres artisanales. Rencontre au cours de laquelle il s’est entretenu avec ces derniers sur la restitution des travaux de la commission récemment mise en place dans le cadre de l’utilisation de la « pierre de Mbigou », nous apprend ce département ministériel.

Dans les « prochains jours, le processus de protection de la pierre de Mbigou va être lancé auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) », a affirmé Hugues Mbadinga Madiya.

Cette décision du gouvernement gabonais de breveter l’utilisation de la « pierre de Mbigou » fait suite à la réunion du 23 mars dernier, pendant laquelle les différents acteurs avaient envisagé la mise en place d’un cadre réglementé, en vue d’une meilleure harmonisation dans la vente et l’achat des œuvres artisanales issues de cette matière première.

L’objectif visé étant de permettre à chacun de gagner des revenus décents dans les diverses opérations y relatives. Tout comme elle intervient au moment où le Gabon a décidé de faire de l’exploitation de ses produits miniers (à l’instar de l’or et autres) un levier important pour la relance de l’économie.

De même, l’adoption, le 19 février 2021, par le Conseil des ministres du projet d’ordonnance portant création d’une réserve stratégique d’or en République gabonaise, à l’effet d’assurer les avoirs extérieurs du pays dans la réalisation de certaines opérations courantes, fait partie des mesures prises ces dernières années.

Joseph Roland Djotié

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Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzigue, a reçu le 30 mars en audience l'ambassadrice de l'Union européenne (UE) au Gabon, Rosario Bento Pais.

« Cette rencontre, explique les services du ministère, s'inscrit à la suite du dialogue politique normalisé entre l'UE et le gouvernement pour intensifier les appuis techniques et opérationnelles des acteurs étatiques. C'est ainsi que l'Union Européenne devrait accompagner le ministère en matière de formations et de renforcement des capacités pour la promotion des mécanismes de bonne gouvernance dans les différents secteurs centralisés et décentralisés ».

Le soutien de l’UE entre en droite ligne avec le cap que s’est fixé Francis Nkea Ndzigue pour l'année en cours. En effet, lors de la présentation de ses activités prospectives le 31 janvier dernier, le membre du gouvernement avait indiqué que l’exercice 2021 serait marqué la sensibilisation, le contrôle et la sanction. Mais il avait précisé : « Nous allons privilégier le contrôle. Désormais la Navea [Autorité nationale de vérification et d’audit] fera le contrôle de ministère en ministère. La Navea ira de ministère ira de ministère pour vérifier les dotations budgétaires; vérifier les encaissements et vérifier ce qui a été fait avec ces encaissements. Nous allons privilégier la sanction disciplinaire sur les agents publics ».

Ainsi chaque fois qu’un agent public sera pris à défaut en matière de gouvernance, il sera traduit au conseil de discipline. Si la culpabilité est établie, la justice sera éventuellement saisie.  

S.A.

Au terme de leur assemblée générale qui s’est tenue le 30 mars dernier, les agents des régies financières réunies au sein de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) ont décidé relancer une grève illimitée dans le but de revendiquer le paiement de leur prime du mois de février 2021, entre autres.

Mais, selon des sources proches du gouvernement, ces primes n’ont pas été payées simplement parce qu’elles n’étaient pas dues.  Ce, conformément à la réforme instituant la prime à la performance budgétaire et de l’Intéressement spécifique (IS) adoptée en décembre 2020, et qui prévoit que les primes au Gabon soient désormais payées au mérite.

Or, selon les mêmes sources, ces agents n’ont pas atteints leurs objectifs s’agissant du recouvrement des recettes. En dehors du secteur des hydrocarbures qui a réalisé 116% de recouvrement, les douanes n’ont pu recouvrer que 79% des recettes attendues et les impôts seulement 46%.

Cependant, selon la même source, si les agents des régies financières ayant atteint leurs objectifs n’ont pas perçu leurs primes jusqu’ici, c’est parce que l’atteinte des objectifs du service est collective.

Autre raison qui justifie le non-paiement des primes pour le compte du mois de février 2021, c’est la nécessité de respecter l’équité vis-à-vis des autres fonctionnaires, explique notre source.

Par ailleurs, la contreperformance dans les recouvrements des recettes, ajoutée aux conséquences de la grève, dans le contexte difficile de la crise sanitaire, pourrait mettre en danger les finances du pays et la capacité à verser les salaires, apprend-on.

A noter qu’en 2020, selon le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, au cours d’une rencontre avec la presse le 17 novembre, les grèves à répétition des agents des régies financières ont coûté près de 200 milliards de FCFA à l’État en cinq mois. Une situation qui affecte les ressources de l’État surtout dans un contexte où l’économie gabonaise est considérablement affectée par la crise sanitaire de la Covid-19.

SG

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Le Gabon met en place une task force sur l’amont forestier afin que l’industrie du bois profite davantage à l’économie du pays, apprend-on du ministère des Eaux et Forêts.  

« Il s’agit pour nous de permettre à l’ensemble des entreprises consommatrices de cette ressource qu’est le bois d’en disposer réellement. Nous n’avons pas jusqu’à ce jour tiré réellement le juste profit qui se devrait en terme de retour d’entrées dans notre économie dans le secteur bois. Nous sommes en train de regarder les questions de traçabilité parce que nous devons savoir lorsqu’une essence sort de la forêt, jusqu’où elle va, parce que c’est aussi un enjeu international. Toutes ces questions-là sont en train d’être traitée par la task force », a déclaré Charles Mve Ellah, ministre délégué gabonais aux Eaux et Forêts.

Au Gabon, l’exploitation illégale du bois et la corruption dans le secteur forestier inquiètent les autorités qui veulent avoir un contrôle accru du secteur. La semaine dernière, le pays a procédé à la mise en place d’un système de traçabilité des produits bois à l’échelle nationale, qui permettra de lutter contre l’exploitation illégale des ressources forestières.

L’objectif de la task force de l’amont forestier, c’est de mettre en place la réglementation nécessaire pour que le secteur soit beaucoup plus dynamique.  Ensuite, qu’il y ait un maximum d’emplois créés pour les Gabonais et enfin que l’Etat récolte les bénéfices des ressources forestières.

Représentant 60 % du PIB (hors hydrocarbures), le secteur forestier est l'un des piliers historiques de l'économie gabonaise et représente environ 17 000 emplois directs et indirects du secteur privé. La task force vise à établir un plan d’accélération de la transformation dans le secteur.

Brice Gotoa   

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Le ministre gabonais de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, a appelé, le 30 mars 2021, à la mise en place de politiques agricoles susceptibles d’éradiquer la faim en Afrique centrale et notamment en zone Cemac. Il s’exprimait ainsi au cours de la réunion multidisciplinaire de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) sur le renforcement de la résilience et la transformation des systèmes alimentaires de la Cemac, face à la Covid-19 et ses impacts sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

La rencontre organisée ces 30 et 31 mars 2021 par l’institution onusienne vise surtout à évaluer les progrès accomplis à ce jour et à échanger sur les défis et les solutions potentielles pour une meilleure exécution du programme et du mandat de la FAO au niveau sous-régional et national, notamment dans le cadre de l’initiative « main dans la main ». Une initiative pilotée par les Etats afin d’accélérer la transformation agricole et rurale pour éliminer la pauvreté. « La Covid-19 n’a eu aucun répit pour les systèmes alimentaires des pays de la sous-région. L’heure est à l’action. Il est important que désormais nous marquions de manière définitive le tournant dans la mise en œuvre de nos politiques agricoles», a-t-il déclaré.

Cet appel du ministre gabonais de l’Agriculture à l’endroit des autres pays de la sous-région intervient au moment où près de 60 millions de personnes souffrent de la faim en Afrique centrale à cause de la pandémie de Covid-19, selon les données de la FAO. Pour l’institution onusienne, les pays en développement, dont l’Afrique, sont particulièrement menacés, d’une part parce que la maladie peut entraîner une réduction de la force du travail, portant préjudice à des réformes de production nécessitant beaucoup de main-d’œuvre (comme l’agriculture). Et d’autre part, parce que la plupart des pays qui traversent une crise alimentaire se trouvent en Afrique subsaharienne.

Face à la menace que représente la Covid-19 pour la sécurité alimentaire et la nutrition des pays de la sous-région, la FAO a formulé trois principales recommandations. D’abord, que les pays répondent aux besoins alimentaires immédiats de leurs populations vulnérables. Ensuite, qu’ils renforcent leurs programmes de protection sociale. Et enfin, qu’ils ajustent leurs prix en fonction du commerce et des politiques fiscales.

Joseph Roland Djotié

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