Le président de la République Ali Bongo Ondimba s’est fait vacciner ce 23 mars contre la Covid-19. Plusieurs autres personnalités gabonaises ont également bénéficié du vaccin chinois à l’occasion du lancement de la campagne qui a débuté ce 23 mars.
Le chef de l’Etat gabonais et ces personnalités prêchent ainsi par l’exemple pour encourager les Gabonais à se faire vacciner. Etant donné que de nombreuses personnes restent sceptiques quant à la pertinence de ce vaccin. « Se vacciner, c’est se protéger et protéger ceux qu’on aime. Faites comme moi », a affirmé le chef de l’Etat sur sa page Facebook.
« Vaccinez-vous » car, « le vaccin, je le répète, est en effet efficace. Très efficace. Je tiens à nouveau à rappeler à tous que le vaccin n’est nullement obligatoire. Toutefois, il est en revanche très fortement recommandé par les autorités sanitaires nationales et internationales», a déclaré le président de la République dans son adresse à la nation le 22 mars.
La première dose de vaccin au Gabon a été reçue par Jean François Meye, professeur de gynécologie obstétrique. D’autres personnalités suivront. Les Gabonais ciblés par cette première campagne de vaccination sont également attendus dans les différents centres équipés à cet effet pour en bénéficier. Il s’agit des personnels de santé, des forces de défense et de sécurité, des personnes âgées et des personnes à risque.
Les vaccins administrés sont ceux du chinois Sinopharm, réceptionnés par le Premier ministre gabonais la semaine dernière. D’autres vaccins, notamment russes, seront également bientôt livrés au Gabon. Les autorités souhaitent dans les prochains mois, protéger la population contre cette pandémie afin de « retrouver enfin le cours normal de nos vies », conclu le chef de l’Etat.
SG
Le directeur de cabinet du ministre en charge du l’artisanat, Levy Martial Midepani, a présidé ce 23 mars à Libreville, la rencontre entre le bureau directeur de la Coopérative des produits artisanaux de Mbigou (Coopam) et les responsables des marchés artisanaux de Libreville.
« Il s'agissait pour le représentant du ministre en charge de l'Artisanat, les responsables de la Coopam et ceux des marchés artisanaux, de trouver des pistes de solutions pour une meilleure harmonisation dans la vente et l’achat des œuvres artisanales issues de la pierre de Mbigou. Pour ce faire, les différentes parties ont envisagé la mise en place d'un cadre réglementé, qui permettra à chacune d'elles de gagner équitablement dans les diverses opérations », apprend-on du ministère.
Il indique qu’il a été convenu que la Coopam servira désormais de centrale de vente et d'achat des objets artisanaux. Ceci afin de lutter contre le phénomène de braderie des œuvres artisanales. Une nouvelle table de négociation est prévue dans les jours à venir. Elle fixera définitivement sur les différents mécanismes retenus.
La désignation de la Coopam comme centrale de vente et d’achats intervient dans un contexte où, à cause de la crise économique liée à la Covid-19, les artisans bradaient en rangs éparses les œuvres issues de la pierre de Mbigou. « Avant la Covid, on avait des recettes qui allaient de 300 000 FCFA à 400 000 FCFA la journée. Maintenant, c’est très compliqué, à peine on atteint 100 000FCFA la journée », apprend-on de la Coopam. Cette structure revient donc au centre des affaires pour réguler les prix.
La pierre de Mbigou est exploitée depuis des générations par de nombreux artistes sculpteurs au Gabon. Elle a rendu célèbre le village de Mbigou d'où elle est extraite. Ce village est à situé à 800 kilomètres de Libreville, dans le département de Boumi-Louetsi, dans le sud de la province de la Ngounié.
S.A.
La Cité Alhambra, située dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville, vera sa gestion bientôt modernisée. La Société nationale immobilière (SNI) a fait cette annonce sur sa page Facebook ce 21 mars, au terme d’une visite de terrain conduite au sein de cette cité par le directeur général la SNI, Hermann Kamonomono.
« Ce dimanche 21 mars 2021, une délégation de la SNI s’est rendue au sein de la cité d’Alhambra. Cette mission avait pour objectif de faire un état des lieux, de recueillir et identifier les grandes problématiques auxquelles les locataires sont confrontés et envisager des pistes de solutions. L’objectif étant la modernisation de la gestion de la cité qui compte près de 1095 logements », déclare l’entreprise.
Le patron de la SNI a effectué cette descente dans la Cité Alhambra au moment où ses habitants rencontrent plusieurs difficultés. A l’instar de l’accès difficile à l’eau et à l’électricité. « Nous pensons que la cité étant située dans une zone où il y a des facilités d’adduction en eau et électricité, cette problématique pourra être réglée rapidement. Dans les semaines à venir, nous allons accélérer sur ce dossier pour que chaque locataire dispose d’un branchement individuel en eau et électricité », a-t-il souligné.
Des cas d’inondations, de branchements anarchiques, de dégradation progressive de certains bâtiments, ainsi que des conflits entre voisins, font également partie des problématiques rencontrées par les locataires de la cité. Des problèmes qu’Herman Kamonomono promet de résoudre dans le très court terme.
Joseph Roland Djotié
Les membres du personnel local de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), réclament le paiement intégral de l’indemnité différentielle de résidence (IDR) en vigueur depuis 2004. Réunis au sein du syndicat national des travailleurs de la BEAC (Synatbeac), ils ont décidé d’observer un mouvement d’humeur de 3 jours, dans plusieurs représentations provinciales du Gabon pour revendiquer le paiement de cette prime.
Ce mouvement intervient à la suite d’un préavis de grève déposé au directoire national de la BEAC par le Synatbeac le 4 mars 2021, menaçant de déclencher une grève d’avertissement du 22 au 24 mars. Face au mutisme du directoire, les syndicalistes ont décidé de mettre en exécution leur mouvement.
Cette grève est suivie dans les représentations de la BEAC sur tout le territoire national, notamment à Libreville, Franceville, Port-Gentil et Oyem. Les agences locales sont en arrêt de travail avec un service minimum, tout en restant ouvert au dialogue. Le Synatbeac menace de durcir la grève si rien n’est fait dans le délai de la grève d’avertissement.
L’indemnité différentielle de résidence est une prime octroyée par tout le personnel des 6 pays membres de la BEAC notamment le Gabon, la République centrafricaine, le Congo Brazzaville, le Tchad, le Cameroun et la Guinée Equatoriale. Cette prime depuis 2004 avait été décidée au Conseil d’administration de cette institution bancaire. 17 ans après, le personnel du Synatbeac du Gabon ne bénéficie toujours pas de cette indemnité. Selon les syndicalistes, seuls les cadres de la banque en bénéficient actuellement.
Brice Gotoa
Le Gabon a lancé ce 23 mars la première campagne de vaccination contre le coronavirus en commençant par la Fondation Jeanne Ebori à Libreville.
La première personnalité à avoir pris sa première dose devant les médias est Jean François Meye, professeur de gynécologie obstétrique, médecin à la Fondation Jeanne Ebori et doyen de la Faculté de médecine. Après l’inoculation du vaccin anti-Covid-19, il a déclaré : « Ça fait trente minutes que je me suis fait vacciner, je n’ai aucun effet (…) Il fallait bien que je montre l’exemple. Au niveau personnel de santé, je fais maintenant partie des plus anciens. Or, selon les critères définis par le Copil [Comité de pilotage] c’est d’abord le personnel de santé. Si moi à mon niveau je ne montre pas l’exemple, tous ceux qui sont derrière pourraient ne pas se faire vacciner ».
Après avoir reçu le 22 mars le plan de vaccination contre la Covid-19 des mains du Premier ministre, le président de la République Ali Bongo Ondimba a assuré qu’il se fera vacciner. « J’ai reçu ce lundi le plan national de vaccination. La campagne de vaccination va pouvoir démarrer au Gabon. Nous sommes prêts. Je me ferai moi-même vacciner », a affirmé le président de la République.
Cette campagne de vaccination intervient le lendemain de l’allocution du président de la République Ali Bongo Ondimba. Dans son message à la nation, le 22 mars dernier, il a indiqué que, non obligatoire, cette campagne permettra de réduire le taux de contaminations de la Covid-19 sur le territoire national qui est actuellement entre 300 à 400 cas par jours.
Ceux qui vont bénéficier prioritairement de ces vaccins sont les personnels soignants, les forces de sécurité, les personnes à risque et les personnes âgées. Le plan de vaccination a été élaboré sur instruction du chef de l’Etat, pour permettre aux Gabonais d’être parmi les premiers Africains à bénéficier du vaccin.
La Gabon a reçu depuis le 12 mars dernier, 100 000 doses du vaccin chinois Sinopharm.
Cette campagne est lancée dans un contexte où les cas de contamination à la Covid-19 ne cessent de croître dans le pays. Aujourd’hui, le vaccin, d’après les autorités gabonaises, se présente comme la principale porte de sortie de cette crise sanitaire.
Sylvain Andzongo
Après 7 mois de suspension, les travaux de construction des villas et logements de la cité Magnolia ont repris depuis le 15 mars 2021, indique un communiqué d’Avorbam investissements, filiale immobilière de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) du Gabon, qui dirige les travaux.
Cette structure annonce de ce fait, « aux réservataires de la Cité Magnolia que la fin de leur longue attente approche à grands pas », indique le communiqué.
Les travaux de ce chantier avaient été arrêtés depuis sept mois du fait de la demande d’une expertise contradictoire des logements, introduite par les entreprises adjudicatrices « pour faire constater le niveau d’avancement des travaux, ainsi que leur conformité aux règles de l’art en matière de BTP ». Une procédure qui interdisait à Avorbam Investissements de poursuivre les travaux de construction de la Cité. L’interdiction a finalement été levée il y a quelques temps par Tribunal de Commerce de Libreville, informe la CDC.
Lancé le 16 juillet 2018, le chantier de construction de la cité « ultra-moderne » Magnolia a déjà atteint un taux d’exécution de 85%. La livraison des travaux est prévue avant la fin de cette année, apprend-on à la CDC.
La cité de Magnolia est un complexe immobilier s’étendant sur une zone de 10 hectares dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville. Elle compte 200 résidences dont 3 immeubles en R+2.
Brice Gotoa
Pour inciter les populations à se faire vacciner, un numéro vert a été créé par le gouvernement gabonais, a indiqué le président de la République dans son adresse à la nation ce 22 mars 2021. Ce numéro vert ainsi qu’ «une plateforme internet ont été mis en place afin de faciliter les inscriptions des volontaires », a annoncé le chef de l’Etat.
Car, le Gabon va lancer dans quelques jours sa campagne de vaccination et le gouvernement espère vacciner une bonne partie de sa population. Le chef de l’Etat invite à cet effet les populations à « écouter la voix de la raison, de la science, de la médecine. Vaccinez-vous! », Car, le vaccin est « très efficace » et toutes les études internationales le démontrent. « A titre d’illustration rien qu’au mois de janvier 2021, grâce à la vaccination, le taux de contamination aux Etats-Unis a chuté de 80 %. Comme vous le savez en Israël, pays étant considéré comme le modèle en termes de stratégie de vaccination, la vie a progressivement repris son cours normal », soutient le président de la République.
Ces assurances sont données dans un contexte où les populations émettent des doutes quant à la qualité des vaccins et refusent pour certains d’en recevoir.
Pourtant, le pays qui a récemment reçu 100 000 doses de vaccin chinois, fait face à une seconde vague particulièrement violente de la Covid 19, avec des cas de contamination en hausse et 106 décès déjà enregistrés. Raison pour laquelle la vaccination est fortement recommandée par les autorités gabonaises. Les personnes devant en bénéficier en priorité sont les personnels de santé, les forces de défense et de sécurité, les personnes âgées et les personnes à risque.
SG
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Le maire de Libreville, Eugène M'Ba, s'est rendu le 20 mars dans différents quartiers de la capitale, submergés par les eaux après la forte pluie qui s'est abattue la veille sur la ville.
Le premier magistrat a pu constater les dégâts causés par les pluies diluviennes de ces derniers temps. La délégation a commencé par le front de mer, où une moto pompe a dû être utilisée pour dégager les eaux qui ont englouti une bonne partie de la chaussée. L'équipe conduite par l'édile de la capitale, s'est ensuite rendue vers la Cité Kalikak où plusieurs habitations n'ont pas été épargnées par les flots. « A l'origine de ces inondations récurrentes; l'incivisme des populations qui, pour la plupart, ont érigé leurs habitations sur des sites inappropriés, dans des zones non aedificandi. Un phénomène, qui, malheureusement s'observe partout à Libreville. Après constat, il ressort qu'à l'entrée principale du ministère de la Défense, la canalisation qui part du quartier Montagne Sainte, a été obstruée. Le trop plein d'eau se répand ainsi sur la voie principale », apprend-on de la mairie.
La visite s'est poursuivie au marché Mont-Bouët, qui se transforme généralement en lac, à chaque pluie torrentielle. A l'origine du déferlement des eaux sur le site, la mauvaise gestion des déchets et autres ordures produits par les commerçants installés à proximité de la canalisation. Le premier magistrat de la ville a constaté que ce sont les déchets qui s'amoncellent dans la canalisation qui bloquent le passage des eaux. « Suite à cette tournée, Eugène M'Ba s'est engagé à sensibiliser une nouvelle fois les riverains, avant de prendre des mesures conservatoires à leur endroit », renseigne la mairie.
S.A.
La Commune d’Akanda, située dans le département du Komo-Mondah dans la province de l’Estuaire au nord de Libreville, vient de lancer une grande opération de recensement digital par géolocalisation des opérateurs économiques, peut-on lire dans l’édition de l’Union de ce 22 mars 2021. L’opération qui est pilotée par le maire de cette Commune Yvon-Patrick Rombogouera, a pour objectif la mise en place d’une base de données actualisée et mieux renseignée des contribuables opérant dans cette partie de la capitale. « Lundi dernier, l’édile de la Commune d’Akanda, au nord de la capitale, Yvon-Patrick Rombogouera, a officiellement lancé une vaste opération de recensement digitale par géolocalisation des opérateurs économiques de sa localité. Une opération qui consiste à disposer d’un fichier des acteurs économiques exerçant dans la commune. L’objectif étant de posséder une base de données numérique de ces contribuables actualisée et mieux renseignées », indique le quotidien.
La base de données dont il est question sera, apprend-on, exploitée en temps opportun par des administrations comme la direction générale des Impôts, le Trésor et bien d’autres. « Partenaire technique de la mairie, c’est la société I-Link Work Corporation, spécialisée dans la recherche et le développement de solutions mobiles qui mènera à bien ces recensements », ajoute l’Union, qui précise que ce recensement est considéré par le maire et ses équipes comme le fruit d’un travail de longs mois.
Cette opération de recensement digitale des contribuables de la Commune d’Akanda intervient dans un contexte où nombre d’entreprises opérant dans les villes et campagnes du Gabon préfèrent le secteur informel, où elles ne paie aucun impôt. Ce qui fait perdre à l’Etat gabonais de précieuses recettes dont il a besoin pour supporter ses charges et financer le développement.
Selon le directeur général des Impôts, Gabin Otha-Ndoumba, « sur les 1400 entreprises recensées au marché de Mont-Bouet, 487 exerçaient dans l’informel le plus total », citant les résultats des enquêtes de terrain menées par la DGI.
Classé au 33ème rang sur 37 pays étudiés, le Gabon est, selon le Fonds monétaire international (2017), le pays d’Afrique centrale où le secteur informel est le plus important. Et il représenterait entre 40% et 50% du Produit intérieur brut (PIB). Une situation que les autorités cherchent actuellement à inverser à travers plusieurs actions dont le Plan national stratégique Gabon Digital 2025 (Pnsgd-2025).
Joseph Roland Djotié
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Après avoir reçu ce 22 mars le plan de vaccination contre la Covid-19 des mains du Premier ministre, le président de la République Ali Bongo Ondimba a assuré qu’il se fera vacciner.
« J’ai reçu ce lundi le plan national de vaccination. La campagne de vaccination va pouvoir démarrer au Gabon. Nous sommes prêts. Je me ferai moi-même vacciner », a affirmé le président de la République.
La date du début de la campagne de vaccination n’a cependant pas été dévoilée à l’issue de la séance de travail entre le chef de l’Etat et Rose Christiane Ossouka Raponda. Toutefois, cette dernière a assuré qu’une communication sera faite incessamment pour faire un point détaillé du plan de vaccination afin que tous les Gabonais qui le désirent, puissent y avoir accès. On en saura peut-être un peu plus ce soir au cours de la communication que fera le président de la République.
Le plan de vaccination a été élaboré sur instruction du chef de l’Etat, pour permettre aux Gabonais d’être parmi les premiers Africains à bénéficier du vaccin. La Gabon a reçu depuis le 12 mars dernier, 100 000 doses du vaccin chinois Sinopharm.
La campagne devrait commencer dans les prochains jours. Elle va être lancée dans un contexte où les cas de contamination à la Covid-19 ne cessent de croitre dans le pays.
Aujourd’hui, le vaccin, d’après les autorités gabonaises, se présente comme la principale porte de sortie de cette crise sanitaire.
Sandrine Gaingne
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