Les acteurs gabonais sont impliqués dans le projet de construction de la nouvelle ambassade de France au Gabon. A en croire une note de l'ambassade, sur les 13 entreprises de travaux travaillant sur le projet, 10 sont de droit gabonais. Notamment, CGPR, Faco Construction, Jardigab, MBA, Sobéa, SCPF, SNEF Gabon, Staff Gabon.
Par ailleurs, les travaux qui ont atteint un taux d’exécution global de 45% à ce jour, sont effectués avec du bois gabonais entre autres, apprend-on. « Les ailettes, comme une écorce au bâtiment, évoquent la forêt, qui forme l’âme du Gabon. Elles sont en padouk, une essence de bois exotique aux teintes brun rouge qui n’a pas besoin de traitement de préservation, ni contre les insectes, ni contre l’humidité. Elles proviennent d’exploitations forestières du Gabon labellisées FSC (Forest Stewardship Council), donc de haute qualité environnementale », explique l’ambassade de France.
Les travaux de réalisation de ce chantier avaient été lancés en février 2019. Ils consistent en la construction d’un bâtiment compact de trois niveaux sur 1179 m² de surface utile sur un terrain global de 13 000 m² sur le site de la résidence de France, à Batterie IV. Ce nouveau bâtiment va regrouper l’ensemble des services de la chancellerie et du consulat général.
La future ambassade qui ambitionne d’assurer une meilleure lisibilité pour la communauté française et gabonaise, montre que la France veut durablement s’installer dans le pays.
Sandrine Gaingne
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Lors d’une récente audience à Libreville, Ilias Iskandarov, l’ambassadeur de la Russie au Gabon, s’est entretenu avec Lucie Milebou Aubusson, présidente du Sénat de la République gabonaise.
Les interlocuteurs, apprend-on, ont mis l’accent sur la prochaine réunion internationale du 3e Forum féminin eurasien dont les travaux sont prévus pour cet automne [septembre] à Saint-Pétersbourg, la deuxième plus grande ville de Russie. « La partie russe est convaincue que la participation de la délégation gabonaise à ce forum servira l’augmentation du rôle des femmes dans le monde moderne, et contribuera à l'approfondissement de la compréhension et de confiance entre les deux pays et leurs peuples », apprend-on de la représentation diplomatique russe au Gabon.
Le choix du Gabon pour partager son expérience sur le leadership féminin à Saint-Pétersbourg n’est pas fortuit. En effet, le pays figure parmi les plus avancés dans la promotion de la femme sur le continent africain. A preuve, le Gabon est l’un des rares pays en Afrique dont le Premier ministre et chef du gouvernement est une femme. De même que la deuxième personnalité du pays, en la personne Lucie Milebou Aubusson, présidente du Sénat. Sur les 15 sénateurs nommés récemment par le président de la République, sept sont des femmes.
Last but not the least, le Gabon est actuellement en voie de créer un observatoire national et de réformer les lois discriminatives du code civil et pénal. La réforme porte, entre autres, sur l’égalité des droits du conjoint survivant et de nouvelles dispositions concernant le divorce. Pour le cas du divorce, les réformes suivantes sont apportées : l’inscription dans le code civil des critères identiques pour la femme et l’homme pour qualifier l’adultère qui demeure une cause du divorce. L’instauration du divorce par consentement mutuel, avec ou sans l’intervention du juge, est envisagée. Ce qui permettrait, selon Madeleine Berre, porte-parole du gouvernement du Gabon, de désencombrer les tribunaux et de simplifier les divorces non contentieux.
Sylvain Andzongo
Au terme de l’année 2020, les échanges commerciaux du Gabon ont reculé de 5,5% à 4330 milliards de FCFA, renseigne la note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale. Cette baisse a été favorisée par les exportations qui se sont contractées de 3,9% à 3014,7 milliards de FCFA entre 2019 et 2020, et des importations qui ont chuté de 9,1% à 1315 milliards de FCFA.
« Malgré ces tendances, la balance commerciale est restée excédentaire, en légère progression de 0,5%, suite à une baisse des importations plus importante que les exportations », explique la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale.
Les exportations gabonaises ont représenté 53,4% du PIB en 2020 (54,6% en 2019) et restent fortement dominées par le secteur pétrole, comme les années précédentes. Au cours de la période sous-revue, le secteur pétrole a représenté à lui seul 37,7% du PIB et 70,5% des exportations totales du pays. Ainsi, malgré la Covid-19 qui a fortement bouleversé ce marché, ce secteur demeure en 2020 le pilier de l’économie gabonaise.
Par ailleurs, les ventes du secteur hors pétrole ont représenté 15,6% du PIB en 2020 (13,6% en 2019). Elles ont augmenté de 13,8% à 888 milliards de FCFA. En outre, les importations d’énergie ont fléchi de 35,3% tandis que les achats des biens d’équipements, les commandes ont diminué de 13,4%.
SG
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Aimé-Popa N’Zoutsi Mouyama a été installé dans ses nouvelles fonctions de Président du conseil d’administration de l’ANPI (Agence nationale de la promotion des investissements), le 02 avril 2021 par le ministre de la Promotion des investissements Carmen Ndaot.
Il avait été nommé en conseil des ministres le 23 mars 2021en remplacement de Flore Mistoul Yame désormais sénatrice.
A la présidence du conseil d’administration de l’ANPI, Aimé-Popa N’Zoutsi Mouyama devra relever plusieurs défis pour la promotion des investissements au Gabon. Dans un contexte de relance économique, il devra, avec la direction générale de l’Agence, œuvrer pour la promotion de la création des entreprises, l’amélioration du climat des affaires, ainsi que l’accélération de la transformation de l’économie du pays. Et son parcours académique ainsi que son expérience professionnelle l’aideront certainement dans la réalisation de cette nouvelle mission.
Ingénieur en génie civil et diplômé en gestion des entreprises, Aimé-Popa N’Zoutsi Mouyama est un ancien sénateur gabonais. Il a achevé il y a quelques temps seulement, son mandat comme sénateur de la 4e législature pour le compte du 1er arrondissement de la commune de Tchibanga. Mais avant, il a occupé plusieurs fonctions au sein de l’administration gabonaise. Il a notamment travaillé à la Mairie de Libreville entre 1991 et 1998. Il a par la suite occupé plusieurs fonctions au sein de ministères entre 1998 et 2009, avant d’être nommé comme conseiller spécial, chargé des missions du président de la République, chef de département infrastructures, habitat et transports.
A en croire l’ANPI, il a également occupé la fonction de directeur général adjoint de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) avant son entrée au gouvernement en qualité de ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur chargé de la sécurité.
SG
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La Maison du Commerçant, une plateforme d’échanges entre le ministère du Commerce et les opérateurs économiques, sera bientôt opérationnelle dans sa première phase. L’annonce a été faite au cours d’une rencontre, le 2 avril dernier, au ministère du Commerce.
Aménagée au sein de la direction provinciale du commerce de l’Estuaire, cette plateforme a été « pensée pour être un espace administratif de proximité et d’assistance plurielle sur les obligations formelles de l’activité commerciale de la direction générale du commerce, et ses services affiliés. C’est la maison de tous les commerçants dont la vocation première est la facilitation et la promotion des activités commerciales », explique le ministère du Commerce.
Il sera question, à travers ce guichet, d’aider les commerçants en difficulté, les orienter, les accompagner. Ce centre, dédié uniquement à l’information ne sera donc pas un centre fiscal, ni de collecte d’impôts et encore moins un guichet unique de formalités. Il va être ouvert dans un contexte difficile pour les entreprises qui, déjà affectées par la Covid-19, ne cessent de se plaindre de la fiscalité qui constitue un frein à leur développement.
La Maison du Commerçant est mise en place à la suite d’une requête formulée par les commerçants, lors de la visite du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, au marché de Mont Bouet de Libreville en 2016. C’est un cadre d’échange qui va réunir les représentants des services publics qui interagissent quotidiennement avec les commerçants. Entre autres, la Direction générale de la concurrence et de la consommation, l’Agence nationale de promotion d’investissements (ANPI), les Impôts ou encore la Mairie.
SG
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Le secteur de l’hôtellerie, restauration et tourisme caractérisé par sa promiscuité et ses contacts interpersonnels, a été le secteur le plus durement impacté par la pandémie de Covid 19 en 2020, selon la note de conjoncture que vient de produire la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale.
En effet, indique l’administration, « l’activité de ce secteur s’est fortement contractée du fait de la mise en œuvre de mesures gouvernementales pour freiner la propagation de la maladie. Ainsi, on a enregistré un ralentissement du flux international (suite à la limitation des vols), la fermeture des hôtels, des restaurants et autres lieux de divertissements. En conséquence, le chiffre d’affaires consolidé a chuté de 52%, de même que les autres variables de suivi d’activité ».
Ainsi, le chiffre d’affaires du secteur est passé de 17,24 milliards de FCFCA en 2019 à 8,31 milliards de FCFA en 2020, soit une dégringolade de 52%. Dans le même temps, le recul de la masse salariale (29 %) et celui des effectifs (14%) s’explique par la généralisation de la mise en chômage technique des agents au sein de la quasi-totalité des structures. Le nombre de clients a chuté de 38% passant de 200 373 en 2019 à 124 200 en 2020. Le taux d’occupation des établissements hôteliers a baissé de 7 points, passant de 37% en 2019 à 33% à fin décembre 2020.
« Cette baisse, indique la direction générale de l’Economie, a tout de même été contenue par la bonne tenue des hôtels ayant signé des contrats avec les sociétés pétrolières devant faire observer une quarantaine d’une semaine à leurs agents avant leur départ vers les sites d’exploitation, et au retour, conformément au protocole sanitaire dédié à leur secteur ». Les établissements hôteliers concernés ici sont les suivants : Radisson Blu, Park Inn, Etoile d'Or, Hôtel Boulevard, Nomad, Somotel, Le Cristal, 9 Provinces, Hôtel Masuku, Le Mvet Palace, Hôtel Le Minkébé, Apily, Hôtel Mandji, Hôtel Le Geadro et Hôtel Bambou.
S.A.
Selon les toutes dernières données fournies par le ministère de l’Economie, le transport aérien gabonais a enregistré, au cours de l’exercice 2020, une évolution négative de l’ensemble des indicateurs, en raison du contexte sanitaire mondial (Covid-19) qui a paralysé les transports.
« Dans ce contexte, les mouvements commerciaux des avions ont chuté de 52,4% à 7581 vols, le nombre de passagers s’est effondré de 62,4% à 298 629 personnes transportées et le volume du fret a baissé de 9,1% », déclare le ministère de l’Economie.
Dans le détail, l’on a enregistré 62 824 passagers sur le réseau domestique contre 159 005 en 2019, soit une baisse 60,5%. Le réseau international, lui, enregistre 206 920 passagers en 2020 contre 531 735 en 2019, soit une baisse de 61,1%. Les passagers en transits sont au nombre de 28 984 en 2020 contre 102 659 l’année précédente (-71,8%).
Pour ce qui est des mouvements d’avions commerciaux, l’on comptabilise 7281 mouvements en 2020, contre 15 312 en 2019, soit une chute de 52,4%. Le réseau domestique enregistre alors 2870 mouvements en 2020 contre 5 318 en 2019 (-46%). Sur le réseau international c’est 4411 mouvements d’avions commerciaux en 2020 contre 9994 en 2019, soit une baisse 55,9%.
Quant au fret, le volume a chuté de 12 247 tonnes en 2020 contre 13 467 tonnes l’année précédente, soit une baisse de 9,1%.
Toutefois, indique le ministère de l’Economie, une inversion de tendance a été amorcée depuis la fin du troisième trimestre 2020, suite à l’allègement des contraintes sanitaires qui s’est traduit par la décision gouvernementale d’augmenter la fréquence des vols de transport des passagers, tant sur le plan domestique qu’à l’international.
S.A.
En 2020, le secteur forestier gabonais a enregistré une contreperformance du fait des difficultés d’approvisionnements en grumes des usines installées dans la zone à régime privilégié de Nkok, selon note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale. « Cette évolution est la résultante du mauvais état des routes qui a gêné l’évacuation des grumes, d’une part, des effets des mesures gouvernementales visant à limiter la propagation du coronavirus, d’autre part », justifie la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale.
Ainsi, la production a diminué de 2,6% pour se situer à 1,9 millions de m3 de grumes. La production de bois débités a baissé de 2,1% à 1,1 million de m3. Les exportations ont suivi cette tendance baissière pour se situer à 835 299 m3 (-4,3%). Par contre, les ventes locales se sont appréciées de 2,3%, justifiées par le dynamisme de la demande locale en bois débités (industriels et entreprises du BTP pour l’essentiel). S’agissant des unités de sciage, la production a régressé de 5,2% pour se situer à 646 265 m3. Parallèlement, les ventes locales ont diminué de 13% à 65 415 m3, suite à la contraction de la demande locale. Cependant, les exportations se sont stabilisées à 478 846 m3 (+0,2%), en raison de la bonne tenue des commandes du marché asiatique.
En revanche, le segment de fabrication des placages a enregistré de bonnes performances à fin décembre 2020. La production s’est stabilisée à 447 448 m3 (0,1%). Dans le même temps, les ventes locales ont fortement progressé de 58,2% à 28 202 m3, en raison de la fermeté de la demande locale de placage. Cependant, les exportations ont baissé de 12,4% pour s’établir à 316 278 m3, suite à la faiblesse de la demande internationale des produits en placage.
Les performances, industrielle et commerciale, de l’activité de contreplaqué quant à elles ont été appréciables, avec une production qui est passée de 42 634 m3 en 2019 à 53 152 m3 en 2020. Soit une augmentation de 24,7%. Cette situation « s’explique par un bon rythme d’approvisionnement en grumes et une utilisation optimale des équipements industriels. Sur le plan commercial, les ventes locales et les exportations se sont appréciées de 24,9% et 21 18,4% respectivement, en raison de la fermeté du carnet de commandes », précise la note de conjoncture.
Ces performances devraient être améliorées si le Gabon veut atteindre son objectif de devenir d’ici 2023 le champion du monde du bois tropical transformé. Les autorités restent optimistes et ne cessent de mettre en place des stratégies devant permettre au secteur forestier de jouer un rôle plus important dans la transformation économique du pays. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’a été mis en place il y a quelques jours, une task force sur l’amont forestier qui sera chargée de trouver des solutions afin de rendre le secteur plus dynamique.
SG
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L’activité économique dans les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) entre avril et juin 2021 sera plus vigoureuse en glissement annuel, témoignant d’une reprise économique, quoiqu’encore fragile. Mais, en comparaison avec le frémissement observé au cours du premier trimestre 2021, après la récession de 2020, l’activité économique dans les pays de la Cemac au cours du 2etrimestre 2021 sera plutôt stagnante.
C’est du moins ce que pensent les chefs d’entreprises de l’espace Cemac, interrogés par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) dans le cadre du « test prévisionnel de conjoncture de la Cemac au cours du 2e trimestre 2021 ».
Selon la banque centrale, qui n’évoque cependant aucune statistique, ce test prévisionnel est un « document trimestriel de nature prospective, basé sur les enquêtes réalisées auprès des chefs d’entreprises, responsables d’administrations et autres acteurs clés des différentes filières et secteurs d’activité de la Cemac ». Il présente les anticipations de ces acteurs sur l’évolution prévisible de l’activité économique sur le prochain trimestre, ainsi que les principaux facteurs explicatifs, ajoute la Beac.
Dans le cas d’espèce, le « test prévisionnel de conjoncture de la Cemac au cours du 2etrimestre 2021 », rendu public par la banque centrale le 31 mars 2021, explique la stagnation attendue des activités économiques par la dégradation de la situation sanitaire (Covid-19) au cours du premier trimestre. Une réalité qui, apprend-on, pourrait entraîner un renforcement des mesures de restrictions économiques, avec pour corollaire « la morosité de l’activité » au cours des trois prochains mois.
Au demeurant, en dépit de cette projection globale, le document de la Beac met en évidence des évolutions contrastées par secteurs d’activités. Dans le primaire, par exemple, entre avril et juin 2021, la stabilité dans les activités pétrolière, de pêche et d’élevage contrastera avec une progression du niveau des activités dans les domaines de l’agriculture, de la sylviculture et de l’exploitation gazière, apprend-on.
« Le secteur secondaire serait également stable, avec toutefois une amélioration sensible de l’activité des BTP (bâtiments et travaux publics). Enfin, dans le tertiaire, l’activité devrait demeurer atone, avec la branche du commerce manquant toujours de vigueur et celles du transport aérien, hôtellerie et restauration pâtissant des effets d’une deuxième vague de la Covid-19, plus virulente que la première », souligne le document susmentionné.
Brice R. Mbodiam
L’ambassadeur de la France au Gabon, Philippe Autié se dit prêt à accompagner le maire de Libreville dans la modernisation de la capitale gabonaise. C’est ce qui ressort de l’audience accordée, le 1er avril 2021 par l’édile de Libreville Eugène Mba au diplomate français. « Ça a été l’occasion de faire un tour d’horizon de ses ambitions, de ses préoccupations et de ses objectifs, depuis la collecte des ordures ménagères en passant par le culturel et, de prendre la mesure de ce que nous pouvons de façon échéante faire ensemble », a déclaré Philippe Autié.
Cette rencontre a permis de passer en revue les synergies possibles entre les deux parties mais aussi de faire le point sur l’existant. Le diplomate français a affirmé sa pleine collaboration dans les perspectives d'une coopération décentralisée. « Nous avons un outil qui s’appelle la coopération décentralisée et qui fonctionne à Libreville puisque Libreville est en relation avec la ville de Nice. Le maire nous a confirmé qu’il comptait bien relancer cette coopération avec la ville de Nice », a expliqué l’ambassadeur de France au Gabon.
Le Gabon et la France entretiennent une relation marquée par des échanges étroits. La France demeure le principal fournisseur du pays avec 24 % de parts de marchés, devant la Belgique et la Chine, selon les chiffres issus des Douanes gabonaises.
Elu le 29 décembre dernier au cours d’une session extraordinaire du conseil municipal, Eugène Mba a pour vison de faire de Libreville une ville écologique. Cependant plusieurs défis immédiats sont sur la table du premier citoyen de Libreville, notamment celui de la collecte des ordures, le déguerpissement des habitants de la décharge de Mindoubé, ainsi que l’aménagement des toilettes publiques dans la ville.
Brice Gotoa
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