Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le premier vol de la compagnie aérienne Air Sénégal pour le Gabon s’est posé le 29 mars 2021 en fin de matinée à l’aéroport international Léon Mba de Libreville, en provenance de Douala au Cameroun.

« Nous sommes particulièrement heureux d’accueillir la compagnie Air Sénégal à l’aéroport international Léon Mba. Au nom de toute la plateforme aéroportuaire nous vous disons bonne chance et nous sommes à votre disposition pour faire de cette nouvelle ligne commerciale un succès », a déclaré Igord Simard, directeur général de l’Aéroport de Libreville.

Pour le directeur général de cette compagnie, Ibrahima Kane, aujourd’hui c’est le premier vol d’Air Sénégal vers Libreville. Très longtemps demandé et attendu, « il commence aujourd’hui et, pour marquer le coup, nous sommes accompagnés par les diplomates qui ont toujours établi un lien fort entre le Sénégal et le Gabon. Aujourd’hui ce sera un lien physique par les avions qui vont pour l’instant, deux fois par semaine faire la liaison entre Dakar et Libreville ».

La compagnie sénégalaise opérera en Airbus A319 et A321 dans un espace aérien déjà très concurrentiel. Le transporteur aura comme concurrents, les compagnies Afrijet, Asky Airlines et Rwandair...  Ce, dans un contexte marqué par la baisse du trafic, du fait de la Covid 19. Au cours des trois premiers trimestres de l’année 2020, le trafic aérien gabonais a enregistré une perte de  55,7%, selon les statistiques de l’Aéroport de Libreville (ADL).

Créé en 2016, Air Sénégal dessert à ce jour 17 destinations. Ce projet d’avoir une ligne régulière entre le Gabon et le Sénégal vient renforcer les liens de coopération entre ces deux pays. En effet, plus de 80 000 Sénégalais vivent en terre gabonaise et près de 10 000 jeunes Gabonais vivent au Sénégal.

Brice Gotoa

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Les entreprises créancières de l’Etat pourraient de nouveau passer à la caisse. Elles ont été invitées par la présidence de la République à présenter les justificatifs en vue de la signature d'une convention pour l'apurement de leurs dettes, informe un communiqué de la task force présidentielle pour le règlement de la dette intérieure signée le 26 mars 2021.

« Dans le cadre de la gestion active et efficiente du portefeuille de la dette, la taskforce de la présidence de la République pour le règlement de la dette intérieure porte à l’attention de tous les créanciers ayant un procès-verbal de leurs créances vérifiées par ses équipes notifiant leurs créances réelles hors impôts, Cnamgs (Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale) et CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale), de se présenter avec mandat (pour les représentants) et le tampon de la société, pour la signature des conventions d’apurement de la dette. La date butoir des signatures est prévue le 5 avril 2021  à l’immeuble Prémium 1er étage ».

Et « passé ce délai, toute absence sera considérée comme un refus », précise le communiqué qui ne donne pas plus de précisions sur les entreprises concernées.

Rappelons que ces derniers mois, l’Etat a remboursé sa dette envers plusieurs entreprises au titre de la dette intérieure. Soit un montant de 4 milliards de FCFA déjà versé à la date du 12 novembre 2020. « Toutes les dettes de moins de 70 millions ont déjà été soldées pour un montant de 4 milliards de FCFA… l’objectif de l’État est de payer, en totalité et dans les meilleurs délais, ce qu’il doit effectivement payer », affirmait récemment Jessye Ella Ekogha, le porte-parole de la présidence de la République.

La task force pour le règlement de la dette intérieure du Gabon a été mise en place en 2020 dans l’optique de « conduire un audit sur l’ensemble de la dette intérieure du pays. Son résultat est sans appel. Sur les 1030 milliards de FCFA de dette intérieure audités, 623 milliards se sont révélés fictifs, soit un ratio de 62 %. Autant d’argent qui n’aurait pas servi à financer nos dépenses d’investissement ou nos dépenses sociales », a indiqué le coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin dans une interview récemment accordée à l’Agence écofin.

C’est le coordinateur général des affaires présidentielles qui pilote cette task force dont l'objectif est de valider la dette intérieure réelle et assurer le paiement des créances tangibles des entreprises.

Sandrine Gaingne

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Lee White, ministre des Eaux et Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat, et du Plan d’Affectation des terres, accompagné de son ministre délégué, Charles Mve Ellah et des responsables de l’administration forestière et douanière, a procédé le 27 mars au lancement de la phase pilote du système informatique de traçabilité du bois baptisé « Minef ».    

« La première phase de test pilote, axée sur les modules d’empotage et de transport a été menée au sein de la brigade de contrôle des produits forestiers d’Owendo, notamment ceux des sites d’empotage de l’opérateur Gabon Best Natural Source (GBNS) et de la Société nationale du bois du Gabon (SNBG). Des formations seront dispensées à l’endroit du personnel de l’administration forestière et pour les opérateurs économiques pré-identifiés durant deux mois. Une fois les modules testés, améliorés et l’architecture de l’application finalisée, le système de traçabilité  sera lancé officiellement d’ici janvier 2022 », explique l'Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois (Aeaffb). 

Ce système de traçabilité des produits bois, souligne l’Aeaffb, permettra à l’administration forestière, douanière et fiscale de disposer de données fiables sur l’acheminement de ces derniers, en temps réel, depuis la forêt jusqu'à leur destination (port d'exportation ou usine de transformation). Cela permettra ainsi d’extraire des détails à toutes les étapes de l’exploitation du système avec des étiquettes et des codes-barres (inventaire d’exploitation; abattage; carnet de chantier, transport, transformation, empotage…) à l’aide de technologies mobiles performantes. 

Enfin, la mise en place d’un système de traçabilité des produits bois à l’échelle nationale permettra de lutter contre l’exploitation illégale des ressources forestières, et de veiller à ce que les produits à base de bois gabonais soient légaux, respectueux de l’environnement, et contribuent plus significativement à la croissance économique et à la création d’emplois.

Représentant 60 % du PIB (hors hydrocarbures), le secteur forestier est l’un des piliers de l’économie du Gabon, pays recouvert à près de 80 % par la forêt. Ledit secteur est le deuxième fournisseur d’emplois dans le pays avec 10 000 postes, derrière la seule fonction publique.

Sylvain Andzongo

 

L’Aganor et l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) organisent les 30 et 31 mars 2021 à Libreville un atelier de formation de deux jours sur les normes d’assainissement sans égout. « Le but de cet atelier de formation est de fournir aux opérateurs économiques des lignes directrices en matière de Systèmes d'Assainissement Autonomes-Unités de traitement intégrées préfabriquées (ISO 30500) et d’activités relatives aux services de l'eau potable et des eaux usées ( ISO 24521 ) », informe l’Aganor sur sa page Facebook.

A l’en croire, les normes ISO 30500 et ISO 24521, élaborées par l’Organisation internationale de normalisation (ISO), contribuent à améliorer l’efficacité et à sécuriser la gestion des services d’assainissement ; améliorer la santé des populations ; réduire l'impact environnemental du traitement des eaux usées ; et à améliorer la vie de plus de 2 milliards de personnes vivant sans installations sanitaires de base.

La formation relative aux normes d’assainissement sans égout coïncide avec les efforts que fournit le gouvernement gabonais depuis quelques années, pour assainir et aménager les quartiers de Libreville, où vit une bonne partie de la population du pays. Depuis janvier 2021, les autorités y ont lancé plus d’une dizaine de chantiers pour améliorer la physionomie de la capitale et surtout protéger les populations contre les inondations et autres.

Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du Projet d’assainissement de Libreville dont le coût global est de 112 milliards de FCFA, financé à la fois par la BAD et le Gabon.

Joseph Roland Djotié

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Une cellule genre et handicap (CGH) vient d’être mise en place dans les locaux de la Chambre de commerce à Libreville par les autorités gabonaises.

« Elle aura entre autres pour missions d’informer sur le dispositif législatif, réglementaire qui encadre l’entreprenariat au Gabon ; d’informer sur l’ensemble des mesures incitatives et autres existantes pour les PME gabonaises ; de faciliter, d’orienter les femmes dans leurs démarches administratives en vue de la création d’entreprises ; de dispenser des formations, de faciliter des rencontres et des partenariats », a expliqué le ministre du Commerce, des PME et de l'Industrie Hugues Mbadinga Madiya.

Cette Cellule devra permettre de booster la création d’entreprise au Gabon par la gent féminine. « Nous sommes huit femmes. Et à tour de rôle, les femmes viendront ici, elles auront des rencontres avec des femmes entrepreneures sur rendez-vous. Et cette salle va servir à rencontrer des femmes entrepreneurs qui ont des questions et auxquelles nous allons essayer d’apporter quelques réponses », a expliqué Virginie Mounanga, coordonnatrice de la cellule genre et handicap Gabon.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Décennie de la femme qui vise l’accroissement du pouvoir économique de la femme gabonaise, afin de la sortir de la dépendance et surtout de la précarité. Une étude réalisée en 2017 par l’Agence nationale de promotion d’investissements (ANPI) révèle que chaque année au Gabon 2000 entreprises, soit 28 %, sont créées par des femmes. Un nombre qui reste insuffisant et qui mérite d’être revu à la hausse.

L’objectif à terme à travers la multiplication d’initiatives en faveur de la femme entrepreneure est de mettre en place un «Women Business Center». Un centre de l’entreprenariat féminin dans lequel les femmes pourront avoir des programmes de formation.

SG

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Le ministre des Travaux publics et de l’assainissement du territoire, Léon Armel Bounda Balonzi, est préoccupé par l’état d’avancement de plusieurs chantiers routiers lancés depuis début janvier 2021 et dont la réalisation a été confiée à plusieurs entreprises opérant dans le pays. Il l’a fait savoir au cours de la visite de terrain qu’il a effectuée 27 mars 2021 dans les communes d’Owendo et de Libreville.

Après la Commune d’Owendo, où les autorités y aménagent une route de 2,82 kilomètres, le ministre des Travaux a tour à tour visité les chantiers du 5e arrondissement de Libreville (2,09 km), du 3e arrondissement de Ntoum (1,66 km), du 6e arrondissement de Libreville (aménagement des voies secondaires) ainsi que ceux en cours de réalisation dans le 1er arrondissement. Une visite des chantiers qui lui a permis de se rendre compte des retards enregistrés dans l’exécution des travaux confiés à plusieurs entreprises locales.

«Les travaux réalisés à ce jour montrent que les entreprises en charge de leur exécution n’ont pu avancer qu’à hauteur de 37%. La cadence n’est pas bonne, lorsqu’on sait que les chantiers doivent être livrés d’ici juin prochain. Nous ne sommes pas totalement satisfaits. Au regard des délais, les entreprises doivent accélérer la cadence », a-t-il déclaré, ajoutant que des mesures conséquentes seront prises face aux difficultés que rencontrent ces entreprises.

Les travaux en cours depuis début janvier dans plusieurs quartiers de Libreville et d’Owendo s’inscrivent dans le cadre du Projet d’assainissement de Libreville validé en 2014 par la Banque africaine de développement (BAD). Un projet dont le coût global est de 112 milliards de FCFA dont 30 milliards de FCFA mis à disposition par l’Etat gabonais. Le projet de loi voté au parlement en 2015 afin d’autoriser le gouvernement à contracter un emprunt de 45,13 millions d’euros (29,6 milliards de FCFA) avait pour but de servir la cause.

Dans ce projet d’assainissement de la capitale gabonaise, il est question, d’une part, d’aménager des drains dans trois bassins versants centraux de Libreville (30% de la population de la capitale). Et d’autre part, d’assainir la ville aux fins de résoudre les problèmes d’inondation de la zone industrielle d’Oloumi, via la construction de canaux secondaires, le curage de canaux et la reconstruction, suivi de la mise hors d’eau de voiries internes à la zone.

Joseph Roland Djotié

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L’Agence nationale des parcs nationaux du Gabon (ANPN) annonce la création prochaine d’un sanctuaire autour des grottes d’Abanda dans lesquelles vivent un petit groupe d’une vingtaine de crocodiles de couleur orange.

« Sur le terrain nous allons délimiter un carré de 2 km x 2 km afin de protéger ce réseau de cavités qui abrite une population rare et exceptionnelle de crocodiles oranges. Un arrêté ministériel classera ce site en sanctuaire comme nous le permet la loi », explique l’ANPN.

Cette décision a été prise à la suite des études menées sur cette race par des scientifiques. En effet, ces scientifiques ont capturé près d’une dizaine de crocodiles dans les cours d’eau bordant les grottes d’Abanda, et près d’une dizaine dans le réseau de grottes d’Abanda, permettant ainsi de disposer d’éléments de comparaison intra- et extra-site statistiquement significatifs. Les analyses génétiques démontrent que ce serait une espèce en voie de mutation.

1 CROCO

« Les observations ont montré que les crocodiles cavernicoles se nourrissent exclusivement des organismes présents dans les grottes (criquets, chauves-souris), confirmant ainsi leur inféodation complète au milieu souterrain. Après avoir été marqués, les spécimens étudiés ont été relâchés sur leur point de capture », explique l’Anpn.

Le crocodile est en effet déjà une espèce protégée au Gabon, mais, selon les scientifiques, ériger le site des grottes d’Abanda en sanctuaire intégralement protégé, permettrait de développer le tourisme scientifique.

Les crocodiles de couleur orange sont une espèce unique au monde et pourraient atteindre 1,70 mètre.

SG

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Dans une interview accordée au magazine français Jeune Afrique, le chef de l’Etat gabonais a évoqué des relations difficiles avec la France de François Hollande. « Sous François Hollande, les relations entre le Gabon et la France n’ont pas toujours été très fluides. Il y a eu des incompréhensions. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, elles se sont très nettement améliorées. Nous partageons la même volonté d’avoir des relations bilatérales nourries, apaisées et, je dirais, modernisées

Interrogé par le mensuel de la famille Ben Yahmed, sur les conséquences économiques de la crise sanitaire actuelle, le président a annoncé pour 2021 une prévision de croissance à 4% : « Notre PIB s’est contracté d’environ cinq points par rapport à 2019, pour se situer entre –1% et –2%. Dans le même temps, nos recettes budgétaires ont baissé d’environ 4 points du PIB par rapport à 2019, et nos dépenses de 1,5 point, malgré la hausse des dépenses de santé, nécessaires pour lutter contre l’épidémie. Toutefois, comparativement à certains pays du continent, le Gabon montre de meilleurs signes de résilience. Résultat, 2021 devrait être une année de forte reprise. Nous tablons sur une croissance de 4 %. »

Concernant son fils Noureddin Bongo, dont la présence à ses côtés suscite divers commentaires, le chef de l’Etat estime avoir fait appel aux services de son fils étant donné sa totale confiance en lui, ses grandes compétences et sa capacité à lui « dire ce qu’il pense et à tirer la sonnette d’alarme quand il estime que la voie empruntée n’est pas la bonne

Enfin, aux interrogations sur les résultats de sa politique, le président gabonais a objecté qu’au niveau de la démocratie, le pays vient de connaître trois élections (législatives, locales et sénatoriales) « sans le moindre heurt ».

Sur le plan de la diversification économique, il avance les bons résultats obtenus dans le secteur du bois, et la part du pétrole dans le PIB, « qui est passée de 42,2 % en 2010 à 32,7 % en 2019 ». Il cite également l’ouverture à de nouveaux partenaires d’Asie, du Moyen-Orient, d’Afrique, ou encore à la Russie ou à la Turquie…

Enfin, sur le plan diplomatique le chef de l’Etat fait valoir le choix du Gabon pour présider le groupe des négociateurs africains en vue de la COP26, son élection, en octobre 2020, au Conseil des droits de l’homme de l’ONU ansi que la validation, par l’Union africaine, en février dernier, de sa candidature à un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.

 

20 projets seront réalisés prioritairement dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie du Gabon lancé en janvier dernier par le Premier ministre. Parmi ces projets, énumérés par GabonActu qui cite le service ce communication du PAT, figurent l’accélération des investissements dans les secteurs énergie et eau, la structuration des investissements en infrastructures numériques, la relance les chantiers immobiliers, la maitrise de la masse salariale, le suivi du programme routier prioritaire, la digitalisation de l’administration gabonaise.

Aussi, plusieurs réformes seront adoptées pour accélérer la transformation du pays. « Nous allons donc lancer des réformes radicales de consolidation de notre amont forestier, pour avoir moins d’opérateurs, mais des opérateurs mieux capitalisés, qui respectent les règles nationales et les certifications internationales, et augmentent significativement le volume annuel de bois exploitable par notre tissu industriel de deuxième et troisième transformations », avait indiqué le coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin dans une récente interview accordée à l’Agence Ecofin.

Il poursuivait : « nous comptons également démarrer des plantations de forêts sur des essences de bois à croissance rapide, dans des zones peu ou pas boisées naturellement, toujours dans cette optique d’augmenter significativement notre production annuelle de bois, sans nuire à l’équilibre de la biodiversité de notre forêt naturelle».

Il est aussi prévu dans les trois prochaines années, la mise en place de la stratégie gazière dont l’ambition est de trouver des solutions pour le développement du secteur gazier et de réduire de 25% les importations de gaz butane. Egalement, l’optimisation de la gouvernance dans le secteur pétrole, la réforme foncière, du climat des affaires, la promotion des investissements privés, le règlement de la dette intérieure, font partie des priorités du Gabon dans les années à venir.

Sur le plan social, le PAT prévoit la refonte des programmes pédagogiques et des curricula de formation, l’ouverture des centres de formation professionnelle, le programme de facilitation d’accès à l’emploi, et la mise à niveau des soins de santé primaire.

La réussite dans la mise en place de ces projets devra permettre, selon les autorités, d’accélérer la transition vers l’« après-pétrole » de l’économie gabonaise, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant notre modèle social. Ce qui va contribuer à l’accélération de la diversification de l’économie afin d’atteindre les objectifs fixés dans le cadre de la vision stratégique Gabon émergent 2025.

SG

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La Maison Blanche a annoncé que le président Joe Biden réunira ces 22 et 23 avril, 40 leaders mondiaux pour un sommet exceptionnel consacré au climat.

L’objectif est de préparer une réponse coordonnée à l’urgence d'une action climatique plus forte, dans la perspective de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) qui aura lieu en novembre prochain à Glasgow.

Parmi les 40 leaders invités, figurent Ali Bongo Ondimba ainsi que 4 autres chefs d’Etat africains : Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Muhammadu Buhari (Nigéria), Félix Tshisekedi (RDC et UA) et Uhuru Kenyatta (Kenya).

Le chef de l’Etat américain, qui dès le premier jour de son mandat a pris des mesures pour le retour des USA dans l’Accord de Paris, a exhorté les dirigeants invités à profiter de ce Sommet pour expliquer comment leurs pays contribueront à renforcer l'ambition climatique collective afin de garantir un réchauffement en dessous de 1,5 degré Celsius. 

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