Le Nouveau Gabon

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L’Université Omar Bongo (UOB) procède depuis quelques jours à la réhabilitation de sa bibliothèque universitaire afin de passer d’une bibliothèque classique à une bibliothèque numérique.

 « Nous avons un bâtiment qui date d’un certain nombre d’années et si on veut le réhabiliter, la tendance aujourd’hui est de passer d’une bibliothèque classique à une bibliothèque numérique. On espère qu’avec la réhabilitation au-delà des aspects physiques du bâtiment, il y a  un certain nombre d’éléments en interne qu’il faudra revisiter pour que cette réhabilitation puisse trouver pleinement son sens », a déclaré Ferdinand Ngoungoulou, directeur général de la bibliothèque universitaire.

La vétusté de l’infrastructure, l’absence d’ouvrages académiques actualisés ne permettent plus à cet outil, selon les autorités, de répondre aux défis de l’heure s’agissant de la recherche de l’information scientifique et technique.

Financée par l’Etat gabonais dans le cadre du projet de réhabilitation des universités et grandes écoles, la restauration de cet espace de recherche va consister dans un premier temps à la réfection du bâtiment avec le remplacement des carreaux, de la climatisation. Sont également prévus la réfection des conduites d’eau dans le bâtiment et de l’électricité en renforçant les groupes électrogènes. En second lieu, il sera question de numériser la documentation.

Cette réfection du bâtiment permettra d’augmenter le nombre de places assises car la bibliothèque ne compte actuellement que 200 places pour 35 000 étudiants. 

Brice Gotoa

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Malgré les initiatives existantes, le système de collecte des déchets plastiques au Gabon reste très insuffisant et n’atteint pas les objectifs fixés dans le pays. De ce fait, la collecte de ces déchets demeure un véritable défi pour la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) et pour ses partenaires locaux qui ont ramassés seulement 42 tonnes (soit plus de 1,4 million) de bouteilles plastiques usagés au mois de février 2021, et 62,7 millions depuis  juin 2019.

Ce qui reste insignifiant comparé au nombre de bouteilles et de déchets plastiques produits au Gabon chaque jour. Seulement dans la capitale Libreville, 600 tonnes de déchets sont produites par jour, dont 50 à 70 % sont constitués de déchets plastiques, selon des chiffres officiels.

Même si plusieurs initiatives à l’instar du concours baptisé « le Défi des 2000 bouteilles » ont été mises en place dans le but d’inciter les populations à faire un tri sélectif de ces déchets, beaucoup d’efforts restent à faire. Ce d’autant plus que ces déchets encombrent de nombreux espaces ainsi que des drains, et ont un impact environnemental considérable.

Pourtant une fois collectés, les déchets plastiques sont traités, puis transformés en matière première devant servir à la production des emballages des boissons produites dans le pays. « Ces bouteilles usagées créent également de la valeur ajoutée pour l'économie nationale », soutient la Sobraga.  

A noter que la collecte des déchets plastiques est notamment assurée par l’entreprise brassicole en partenariat avec Namé Recycling, une entreprise belgo-camerounaise spécialisée dans la collecte et le recyclage des déchets plastiques.

SG

Dans le cadre du projet de construction de la Transgabonaise, le gouvernement gabonais a créé un compte de garantie, apprend-on dans la loi de finances 2021. Ce compte est « destiné à la prise en compte des remboursements qui incomberaient à l’Etat, en cas de mise en jeu de sa garantie telle qu’accordée à la Société autoroutière du Gabon (SAG) dans le cadre du contrat de partenariat relatif à l’aménagement, au financement, à l’exploitation et à la maintenance de la route économique dite Transgabonaise », explique le gouvernement.

Les raisons pour lesquelles l’Etat a mis en place ce compte de garantie n’ont pas été expliquées par le gouvernement. Mais, pour des spécialistes de la finance, il pourrait s’agir pour l’Etat gabonais de se préparer à suppléer une éventuelle défaillance de la SAG dans les domaines où il s’est porté garant.

L’on sait par ailleurs que le démarrage officiel des travaux de la transgabonaise dont le coût est estimé à plus 600 milliards de FCFA, a connu un retard de quelques mois en raison de la crise de la Covid-19. Prévus initialement pour juillet 2020, les travaux avaient finalement été repoussés en septembre 2020. Un imprévu qui a freiné la réalisation de ce projet dont la livraison est prévue pour 2023.

Le compte de garantie en question retrace les opérations du compte séquestre créé dans la loi de finances 2021. Le compte séquestre, selon le gouvernement, a été ouvert à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) dans le but de garantir le remboursement par l’État du coût des études, des travaux préliminaires, des travaux permanents anticipés et coûts associés de la Transgabonaise. Ce, dans le cadre du partenariat public-privé avec la SAG. Ce compte sera alimenté par une partie des taxes reversées ou collectées par les entreprises des groupes Arise et Olam au Gabon, selon le gouvernement.

Longue de 780 km, la transgabonaise est une route réalisée par la SAG, filiale de Meridiam et d’Arise (la holding fondée par Olam international). Cette route est présentée comme l’un des plus grands chantiers du président Ali Bongo Ondimba après la route Port-Gentil/Omboué. Elle va permettre de développer les échanges entre les provinces et créer des emplois. Ce qui aura un impact direct considérable sur l’économie du pays qui peine à se relancer dans un contexte marqué par la crise sanitaire actuelle.

Cette voie permettra également de renforcer le tronçon routier gabonais dont seulement près 20% est en état sur un linéaire de 10 000 km, selon les données du ministère des Travaux publics.

Sandrine Gaingne

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Nommé Directeur Général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) le 23 mars dernier lors du Conseil des ministres, Patrick Ossi Okori a été officiellement installé ce 30 mars à Libreville dans ses nouvelles fonctions par le président du conseil d’administration, Jean Maurice Ayine.

En prenant la parole, le président du conseil a rappelé au patron de la CNSS une obligation de résultats. Aussi, a-t-il invité ce dernier « à combattre toutes les pratiques déviantes qui n’honorent pas l’Institution afin de ne pas décevoir les plus hautes autorités, les assurés et les différents partenaires de la CNSS ». «Votre plus haut défi est le paiement des prestations sociales à l’ensemble des assurés », a-t-il indiqué en guise d’orientation.

Prenant la parole à son tour, le nouveau Directeur Général a déclaré : « Je mesure également toutes les attentes de nos assurés sociaux ainsi que celles de l’ensemble des collaborateurs et des partenaires sociaux de notre organisme ».

Patrick Ossi Okori a insisté sur le rôle majeur de la CNSS aux côtés de l’Etat dans le cadre de la mise en œuvre des dispositifs de protection sociale des populations. A l’ensemble du personnel, il a assuré que toutes les compétences seront mises à contribution afin de piloter les réformes et les projets nécessaires au redressement de l’organisme.

M. Ossi Okori remplace Charles Mendoume décédé le 1er mars dernier. Il hérite d’une structure qui a traversé des crises financières liées au paiement trimestriel ou mensuel des pensions aux retraités. En 2019, par exemple, plus de 70 entreprises et institutions cumulaient quelques 260 milliards de FCFA d’impayés de cotisations, selon le rapport d’audit commandé par la CNSS auprès du cabinet Natay. Parmi elles, la présidence de la République gabonaise elle-même cumulait un peu plus de 3 milliards de FCFA d’arriérés.

Sylvain Andzongo

A travers le contrat d'apprentissage jeunesse mis en œuvre par l'Office national de l'emploi (ONE), l’agroindustriel Olam Palm Gabon a lancé le recrutement de plus de 1000 ouvriers agricoles qui travailleront sur son site d'exploitation de Mouila, dans la Ngounié.

« C'est dans cette optique, que vendredi dernier [26 mars], Olam, appuyé de l'antenne régionale de l'Estuaire, a lancé une première campagne de sélection des candidats dans les locaux du Complexe scolaire St Pierre », explique l’Office. C'est ainsi que 51 personnes se sont présentées sur les 117 attendus et que 43 ont confirmé leur intérêt pour le métier d'ouvrier agricole. Les sélections vont se poursuivre dans les prochaines semaines.

Ce recrutement d’ouvriers ressemble davantage à un rempacement du personnel. Car, il intervient deux ans après des échauffourées à Mouila. Environ un millier d’ouvriers agricoles gabonais étaient entrés en grève sur la principale plantation de palmiers à huile d’Olam Palm Gabon. Les représentants du personnel avaient égrené une longue liste de revendications : augmentation de leur prime de logement, régularisation auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale, etc. Certains grévistes avaient même été arrêtés par la police.

C’est depuis 2012 que la palmeraie de Mouila développe ses plantations. Ce sont plus de 300 milliards de FCFA qui y ont été déjà investis. Selon Olam Gabon, son complexe industriel produira en tout 250 000 tonnes d’huile de palme d’ici 2025. L’objectif étant de participer à la diversification de l’économie et à la transformation des ressources naturelles locales ; développer la plus grande palmeraie d’Afrique ; favoriser le développement rural ; apporter des bénéfices socio-économiques aux planteurs et aux populations directement impactées…

S.A.

Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, Francis Nkéa Ndzigue, a procédé au lancement de l’état des lieux de la bonne gouvernance au Gabon, le 26 mars dernier à Libreville, selon l’édition de l’Union parue ce mardi 30 mars 2021.

«Conduite par des experts internationaux, à travers un processus appuyé sur les termes de référence des Nations Unies pour le développement (PNUD), cette étude, organisée de concert avec les ministères de l’Economie et du Budget, entend relever les difficultés auxquelles fait face le Gabon en matière de lutte contre la corruption », informe le journal, ajoutant par ailleurs qu’elle vise à évaluer l’état de bonne gouvernance au Gabon.

Selon l’expert international, Luc Damiba, interrogé à ce sujet par l’Union, il s’agira de faire le bilan de l’activité menée par le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance. «Le plus important étant, souligne-t-il, d’aider les autorités gabonaises à éloigner cette gangrène de l’administration ».

Sur la période 2012-2016, le Gabon a perdu la somme de 600 milliards de FCFA à cause de paiements frauduleux à des fournisseurs, selon une récente enquête de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF). Ce qui a amené le gouvernement à durcir le ton en matière de lutte contre ce fléau.

Le second cycle du processus d’examen du pays, lancé le 17 mars dernier à Libreville, par la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, vise à auditer 42 administrations.

En dépit de la persistance de ce phénomène, le pays reste leader en matière de bonne gouvernance en zone Cemac et occupe le 29ème rang en Afrique, d’après le classement 2020 de la Fondation Mo Ibrahim.

Joseph Roland Djotié

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Lambert-Noël Matha, le ministre gabonais de l’Intérieur a été auditionné ce 30 mars 2021 par la chambre haute du parlement gabonais, a-t-on appris auprès de l’institution. Il était question pour le membre du gouvernement de défendre deux récents « projets de textes en rapport avec le fonctionnement du Palais Omar Bongo Ondimba, siège du sénat, et l’élection de ses sénateurs ».

Il s’agit premièrement du projet de loi autorisant la ratification de l'ordonnance du 26 janvier 2021 portant Loi organique sur le Sénat. Celle-ci fixe le nombre de sénateurs élus à 52 et celui des sénateurs nommés par le président de la République à 15, soit un total de 67 sénateurs rééligibles et reconductibles, avec un mandat d’une durée de six ans.

Le second projet de texte autorisant la ratification de l'Ordonnance portant dispositions spéciales à l'élection des sénateurs dispose que le collège électoral, pour l’élection des sénateurs, est composé d’élus locaux de chaque circonscription, à savoir les conseillers municipaux et départementaux. Les députés qui, en vertu de l’ancienne législation, faisaient partie de ce collège électoral, en sont désormais exclus.

Les deux projets de textes adoptés en conseil des ministres le 22 janvier dernier abrogent la loi de 1996 relative à l’élection des sénateurs.

Rappelons que les élections sénatoriales se sont déroulées au Gabon les 30 janvier et 6 février 2021, et quelques jours plus tard, le président de la République a nommé 15 sénateurs et leurs suppléants dans les neuf provinces du Gabon.

SG

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Le ministre gabonais de la Communication et de l’Economie numérique, Anicet Mboumbou Miyakou a procédé, le week-end dernier à Lambaréné, au lancement du réseau fibre optique appelé Central Africa Backbone (CAB4), long de 528 kilomètres. Cette fibre optique se déploie sur l’axe nord partant de Lambaréné en passant par Booué jusqu’à Meyo Kié, frontière avec la Guinée Equatoriale, puis Eboro frontière avec le Cameroun.

« Le lancement de son exploitation permettra notamment aux opérateurs télécom de déployer la 4G dans les localités traversées. C’est l’accomplissement d’un engagement du président de la République, Ali Bongo Ondimba, de doter notre pays d’une infrastructure numérique de rang mondial », a déclaré Anicet Mboumbou Miyakou.

Financés avec le concours de la Banque mondiale pour un peu plus de 14 milliards de FCFA, les travaux de cette infrastructure ont duré deux ans. Cette connexion permettra une meilleure couverture géographique et une meilleure qualité de services avec 7 centrales techniques permettant aux opérateurs économiques et aux populations de se connecter.  

Le CAB4 fait partie des projets retenus dans le plan d’accélération de la transformation 2021-2023 en cours de déploiement par le gouvernement. Cette importante infrastructure est la base nécessaire pour la réalisation du projet de digitalisation, si chère au chef de l’Etat gabonais. Le projet CAB4 prévoit en effet la pose de la fibre optique, la construction des centres techniques et enfin, l’interconnexion avec le Congo, le Cameroun et la Guinée Equatoriale. La première phase inaugurée en 2018 avait permis de déployer 1100 km de fibre optique et l’interconnexion de 26 villes du Gabon.

Ce projet devrait faciliter l’usage des TIC à toute la population gabonaise et permettre d’accroître en capacité, en qualité, et à des tarifs compétitifs, l’offre de services de télécommunications dans la sous-région.

Brice Gotoa

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Près de cinq mois après que le Fonds mondial pour la nature (WWF) a lancé le recrutement d’un directeur pays au Gabon, la polémique entretenue par la société civile enfle car cette dernière estime les cadres nationaux seraient écartés du processus.

Une situation qui a provoqué la sortie d’Alice Ruhweza, directrice régionale Afrique de WWF. Dans un communiqué paru dans la presse ce 30 mars, elle écrit : « Le WWF tient à informer l’ensemble du public que la recherche d’un directeur pays permanent pour son bureau au Gabon se poursuit. Le WWF s’est engagé dans un processus rigoureux et transparent qui mènera à l’identification des talents les plus qualifiés et les plus appropriés, pour la sélection finale d’un candidat qui s’appuiera sur les bases solides que nous avons établies dans le pays et dans la région au sens large ».

Cette responsable poursuit : « En tant qu’organisation non gouvernementale (ONG) internationale, le WWWF est un lieu de travail diversifié et inclusif, qui ne laisse aucune place à la discrimination ou au harcèlement de quelque nature que ce soit. Nous condamnons fermement toute pratique de ce type conformément à notre charte éthique, signée par l’ensemble de nos collaborateurs. Nous tenons à rappeler que personne même au sein du personnel du WWF Gabon, n’est en mesure d’influencer ou de décider du résultat du recrutement d’autant plus qu’il est géré depuis le siège international [Gland en Suisse] de WWF et non au niveau du Gabon. Il en est de même pour tous les recrutements de ce niveau de responsabilités de leadership ».

Pour comprendre cette sortie d’Alice Ruhweza, il faut se rappeler de la récente réaction du Réseau des organisations de la société civile pour l'économie verte en Afrique centrale (Roscevac). Le 22 mars dernier, Nicaise Moulombi, le président dudit Réseau, a demandé ministre des Eaux, des forets, de la mer, de l’environnement, charge du plan climat et du plan d’affectation des terres, de se saisir de ce dossier afin de protéger les intérêts nationaux et de réclamer des comptes au WWF dans le cadre de l'appel à candidature querellé. « Nous sollicitons aussi du Ministère des affaires étrangères que soient convoqués les administrateurs provisoires du WWF pour qu’ils s’expliquent sur la gestion de leur accord de siège et le traitement qu’ils réservent aux cadres gabonais », avait écrit M. Moulombi.

Sylvain Andzongo

La Gabon va continuer d’apporter son soutien à la République centrafricaine (RCA), victime d’instabilité depuis 2013. Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda s’est entretenue, ce 29 mars 2021 à Bangui, avec le président Faustin-Archange Touadéra. Rencontre pendant laquelle elle a apporté des assurances dans ce sens au président de la RCA, qui sera investi ce 30 mars 2021.

«J’ai eu l’honneur de m’entretenir ce lundi à Bangui avec le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, à la veille de l’investiture consécutive à sa récente élection. Je lui ai remis un message personnel de la part du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba », a-t-elle twitté. Avant d’ajouter que « le Gabon continuera de fournir ses meilleurs efforts afin de parvenir à une paix durable en Centrafrique » et qu’il « en va de la stabilité de l’Afrique centrale ».

Instable depuis 2013, en raison d’un coup d’Etat militaire perpétré par une rébellion armée (Seleka) dirigée par Michel Djotodia contre le pouvoir de François Bozizé, la RCA n’a plus depuis lors connu une véritable paix. A cause des combats à Bangui et dans plusieurs villes et campagnes du pays, des milliers de Centrafricains ont traversé la frontière pour se réfugier dans les pays voisins. Le soutien des Nations Unies, de la France et des pays de l’Afrique centrale, comme le Cameroun, le Congo, la Guinée Equatoriale, le Tchad et le Gabon ont été déterminants, à travers la mise en place de la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unions pour la stabilisation de la Centrafrique), pour restaurer la paix dans ce pays de 4,7 millions d’habitants.

Hormis ses 450 soldats déployés en RCA, en 2014, dans le cadre de la mise en place de la Minusca (12 500 hommes), le Gabon a souvent apporté des aides techniques, humanitaires et financières à ce pays de 622 984 km2.  Avec le Cameroun, le Congo et la Guinée équatoriale, le Gabon a apporté un soutien supplémentaire de 04 milliards de FCFA pour financer le Programme « Désarmement, démobilisation, rapatriement et réinsertion » du pays en 2016, selon un communiqué publié par la Commission de la Cemac.

Tout comme, après l’annonce du retrait de ses troupes début 2018, le Gabon a finalement consenti de les y maintenir, annonçant, via un communiqué de la Présidence, sa participation à la réorganisation de l’armée centrafricaine en matière de formation, et l’accueil d’officiers centrafricains dans les écoles militaires gabonaises. La présence du Gabon au chevet de la RCA remonte à plusieurs décennies.

Joseph Roland Djotié

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