Les travaux de réhabilitation du bassin versant de Nzeng Ayong, situé dans le 6e arrondissement de Libreville, sont presque terminés. Ils ont atteint, selon l’Union européenne, un taux de réalisation de 98% à cette date, malgré le retard accusé dans l’exécution des travaux lancés en 2016.
Cofinancée à hauteur de 21,6 milliards de FCFA par le gouvernement gabonais et l’Union européenne dans le cadre du 10e Fonds européen (FED), la réhabilitation du canal de Nzeng Ayong vise à améliorer le cadre de vie des populations souvent exposées aux risques de santé multiformes. « Surtout en termes de sécurité des personnes, protection contre les noyades ; de santé publique : protection contre les maladies d’origine hydrique ou transmises par les moustiques ; de diminution des dégâts matériels sur les habitations, les équipements collectifs et les biens privés », explique l’UE dans une note. Ce projet contribue à cet effet à la mise en œuvre de l’objectif de développement durable (ODD) N°6 (eau propre et assainissement), à l’ODD 9 (construire une infrastructure résiliente) et à l’ODD 11 (villes durables).
Le projet intègre la réhabilitation d’un canal d'une longueur de 2,4 km, ainsi que l’aménagement des abords du canal et des mesures d’accompagnement social.
Ce chantier et bien d’autres actuellement en cours de réalisation à Libreville entrent dans le cadre des travaux de construction, d’amélioration et d’assainissement des voiries de la capitale gabonaise.
SG
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Une délégation d’hommes d’affaires tchadiens a visité le 17 mars dernier le Zone économique spéciale (Zes) de Nkok à la recherche des opportunités d’investissements.
« En présence des chargés d’affaires de l’agence nationale de la promotion des investissements, cette visite avait pour objectif d’identifier des opportunités d’affaires dans le secteur du bois à la ZES de Nkok. La délégation s’est donc rendue successivement à la société Star Ply Gabon, spécialisée dans la fabrication du contreplaqué et au centre d’exposition des meubles de la ZES de Nkok », a expliqué l’Autorité administrative de la zone économique à régime privilégié de Nkok (AAN).
Conduite par Adoum Oumar, PDG d’une société spécialisée dans l’agroalimentaire, en cours d’installation au Gabon, la présence de cette délégation dans cette zone spéciale montre l’intérêt croissant des investisseurs pour la Zes. Lancée en 2012, cette zone a attiré en huit ans, de nombreux industriels à travers les différentes facilités offertes en termes d’incitations fiscales et de droits de douane favorables. Selon des chiffres communiqués par l’administration de cette zone, elle a permis d’attirer près de 150 investisseurs originaires de plus de 17 pays. Par ailleurs, le modèle de réussite de la ZES qui a déjà été distingué à plusieurs reprises au niveau international, inspire aujourd’hui plusieurs pays à l’instar du Togo.Rappelons que la relation de coopération entre le Tchad et le Gabon est vieille de 50 ans. Et les deux pays ont entrepris de la renforcer dans les domaines aériens, agroalimentaires, entre autres.
SG
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Le processus de réinstallation des populations dans le cadre de la construction de la transgabonaise, a connu quelques avancées. Les inventaires des parcelles et des biens affectés par le projet de réaménagement des tronçons PK 50-PK 75 et PK 95-PK 105 de cette voie ont déjà été finalisés, a annoncé dans un communiqué la Société autoroutière du Gabon (SAG), filiale de Meridiam et d’Arise.
Ainsi, les populations impactées par ce projet dans les zones délimitées sont désormais connues. « Les listes des personnes affectées par le projet ont été remises aux présidents des différents comités locaux de suivi lors des réunions de consultations publiques relatives à l’annonce des dates butoirs tenues les 12 et 13 mars 2021 », explique la SAG.
L’inventaire terminé, ces personnes concernées seront réinstallées. « Pour ce faire, des Comités locaux de suivi (CLS) ont été formalisés et installés afin d’accompagner et de suivre le processus de réinstallation. Un mécanisme de gestion des requêtes et plaintes (MGRP) a été également mis en place, pour recueillir et traiter d’éventuelles réclamations », poursuit l’entreprise.
Cette étape est un préalable dans la construction du premier tronçon de 81 km (allant du PK 24 au PK 105) de la transgabonaise dont les travaux, réalisés par l’entreprise indienne Afcons, ont débuté officiellement le 25 septembre dernier.
Longue de 780 kilomètres, la transgabonaise est une infrastructure routière qui devra relier Libreville à Franceville grâce à un financement de la SAG, à hauteur de 600 milliards de FCFA. Cette route va permettre selon les autorités gabonaises de développer les échanges entre les provinces et créer des emplois. Ce qui aura un impact direct considérable sur l’économie du pays. La livraison de la transgabonaise est prévue pour 2023.
SG
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Le projet d’investissement dans le secteur éducatif (PISE) vient de lancer 5 nouveaux chantiers de construction d’établissements scolaires dans le Grand Libreville, sur les sites du Cap Estérias, Angondjé, Alibanding, Ondongo et Avorbam, apprend-on d’un communiqué de l’ambassade de France au Gabon.
« Les fondations sont terminées et les élévations ont déjà commencé, portant à 20% le taux de réalisation des travaux. Les marchés ont été confiés, à l’issue d’appels d’offres, à 3 entreprises de construction, dont 2 gabonaises : BBC et Atricom », précise le communiqué.
Les 5 nouveaux établissements vont abriter 89 nouvelles salles de classe, 47 salles de classes réhabilitées et des plateaux sportifs. Ces nouvelles salles de classe permettent de soutenir le gouvernement dans son souci de réduire les effectifs pléthoriques. L’objectif du gouvernement est d’avoir aujourd’hui plus de 70% des établissements du public ayant des effectifs ne dépassant pas 60 élèves par classe.
Avant ces chantiers, cinq autres avaient déjà été lancés en février 2020, sur les sites de Mindoubé, Akournam 2, Alenakiri, Igoumie-Carrière et PK13-Bizango, et sont en cours de finalisation. Les travaux permettront de mettre à la disposition des élèves gabonais 87 nouvelles salles de classe et 64 salles de classe réhabilitées. Il reste, dans les semaines à venir, à achever les aménagements extérieurs qui incluent des plateaux sportifs multiplex, des espaces verts et des parkings.
Tous ces travaux s’inscrivent dans le cadre de la première phase du Projet d’investissement dans le secteur éducatif (PISE) financé par l’Agence française de Développement et mis en œuvre par le ministère gabonais de l’Education nationale.
Au total, en phase 1 du PISE, 15 établissements vont voir le jour d’ici 2022, avec 230 nouvelles salles de classe et 180 salles de classe réhabilitées. Ces classes pourront accueillir plus de 10 000 élèves. Le PISE répond à un double objectif : créer de nouvelles capacités d’accueil dans les établissements scolaires du Gabon, afin de réduire le nombre d’élèves par classe et contribuer à une amélioration significative des conditions d’enseignement.
Brice Gotoa
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Nommé le 8 mars dernier, le tout nouveau juge constitutionnel, Emmanuel Nze Bekale a prêté serment, le 18 mars 2021, devant le président de la République, Ali Bongo Ondimba, garant des institutions de la République. C’était à l’occasion de la rentrée solennelle de la Cour constitutionnelle pour l’année 2021.
« Le collège prévu à l’article 90 de la Constitution prend acte de votre serment, vous adresse ses chaleureuses félicitations, vous renvoie à l’exercice de votre fonction », a déclaré Ali Bongo Ondimba.
Emmanuel Nze Bekale avait été nommé juge constitutionnel en remplacement d’Hervé Moutsinga, décédé au début du mois de février dernier. Le nouveau juge constitutionnel, membre du parti au pouvoir (Parti démocratique gabonais), est une personnalité qui a occupé des hautes fonctions administratives et politiques. Il est né en février 1946 à Libreville.
Au début des travaux du 5ème collège des membres de la Cour constitutionnelle, il a été rappelé au promu, son devoir d’impartialité et de loyauté pour se conformer à la loi organique et au règlement de procédure. « Cher collègue Emmanuel Nze Bekale, en te souhaitant une totale intégration au 5ème collège des membres de la Cour constitutionnelle, nous pouvons t’assurer de notre entière disponibilité à t’accompagner dans tes premiers pas. Saches cependant cher collègue qu’au sein de la Cour Constitutionnelle, tu n’appartiens qu’à la République », a indiqué Marie Madeleine Mbourantsuo, président de la Cour Constitutionnelle.
A noter que selon la loi, « les juges constitutionnels doivent s’abstenir de tout ce qui pourrait compromettre l’indépendance et la dignité de leur fonction, d’occuper au sein des partis politiques tout poste de responsabilité ou de direction. Ils sont tenus à l’obligation de réserve ».
Brice Gotoa
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Plusieurs investisseurs luxembourgeois sont arrivés au Gabon à la recherche d’opportunités d’affaires. Composée de trois entreprises spécialisées dans la construction des infrastructures, dans l’environnement ou l’urbanisme, cette délégation été reçue le 17 mars dernier par le directeur général de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI), Ghislain Moandza Mboma, a-t-on appris à l’Agence.
« À l’issue de cette rencontre, l’ANPI-Gabon s’est engagée à l’encadrement du dialogue entre ces investisseurs et les administrations idoines pour identifier des opportunités de participation à la mise en œuvre des projets inscrits dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) », affirme-t-on à l’ANPI.
Le PAT qui est triennal vise à hâter la transition vers l’après-pétrole. Notamment, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance, et en permettant ainsi au pays, de réussir le challenge de la diversification de son économie.
Diversifier l’économie gabonaise passera, selon les autorités, par l’amélioration de la productivité et la diversification des débouchés de la filière bois, le développement des filières agro-industrielles exportatrices, le renforcement de la souveraineté alimentaire, le relèvement du secteur des BTP, entre autres.
Autant de secteurs dans lesquels les hommes d’affaires luxembourgeois pourraient investir. A noter que dans la délégation luxembourgeoise, l’on compte, le groupe John Cockerill, qui est spécialisé dans l'ingénierie et la maintenance. Il a contribué à la réalisation d’un projet de distribution d’eau et à la construction d’un échangeur en Côte d’Ivoire. Aussi dans la délégation, SC Afrique, entreprise spécialisée dans la direction des travaux, les études de structures (ouvrages d’art), les ressources en eau potable, l’environnement, l’urbanisme et la topographie ; et Augias Environnement spécialisée dans l’environnement et le traitement de déchet en proposant des solutions greentech.
SG
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Les cinéastes de l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS) se lancent dans la réalisation des films documentaires pour intensifier la sensibilisation de la population contre la Covid-19.
« On a initié une série télévisée de 5 ou 6 épisodes pour commencer et une mini-série documentaire également. Je suis actuellement en train de tourner le premier épisode de cette série fiction », a déclaré Fernand Lepoko, réalisateur-scénariste de l’IGIS.
Selon le metteur en scène, Marcel Sandja, cet ensemble de film a pour objectif d’amplifier l’information sur le problème de la menace du Covid-19. « Il est question de mieux informer le public sur la dangerosité du virus et sur les mesures barrières », a-t-il martelé.
Car, plusieurs Gabonais continuent à ne pas croire en l’existence de la Covid-19 malgré les différents messages de sensibilisation et les témoignages des personnes hospitalisées dans les structures hospitalières. Et l’interpellation de 50 personnes dans des bars de la commune d’Owendo il y a quelques temps démontrent qu’il faut intensifier la sensibilisation dans le pays.
Le tournage de ces films se fait dans le Grand Libreville avec les transporteurs en commun et les petits commerces pour constater l’impact de la pandémie sur l’économie et la société. Ces dernières 48 heures, le pays a enregistré 352 nouveaux cas positifs sur 9154 tests réalisés, soit un taux de positivité de 3,8%, avec 95 personnes hospitalisées dont 19 en réanimation pour détresse respiratoire, 322 guérisons et 4 nouveaux décès notifiés à Libreville.
L'Institut gabonais de l'image et du son a pour mission de développer la production cinématographique et audiovisuelle gabonaise, afin de relever l'un des défis majeurs d'aujourd'hui qui est la protection et la promotion de son identité culturelle. La sortie de cette production devrait soutenir le gouvernement dans la sensibilisation sur le respect des gestes barrières afin d’inverser la courbe de contamination de la Covid-19.
Brice Gotoa
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Le processus de déguerpissement des habitants de la décharge publique de Mindoubé est enclenché. Une trentaine de familles résidant dans cette zone ont désormais un délai d’un mois pour quitter les lieux, informe la Mairie de Libreville.
« Nous avons convenu avec les populations environnantes, de faire en sorte qu’elles libèrent les lieux pour qu’on puisse continuer à y déverser les ordures ménagères. Après négociation nous sommes tombés d’accord sur un consensus, qui a donc permis d’évaluer leurs maisons et de leur donner une indemnité », a déclaré Eugène Mba.
Ce déguerpissement est l’aboutissement d’une longue négociation entre la mairie de Libreville, la société CleanAfrica, et les résidents de la décharge sous condition d’un dédommagement financier. Les chèques, dont les montants n’ont pas été communiqués, leurs seront remis et les habitants pourront se reloger dans un endroit sain selon les autorités.
Située dans le 5ème arrondissement de Libreville, la décharge municipale de Mindoubé était déjà arrivée à saturation et, comme solution, les autorités gabonaises ont opté pour le déguerpissement des populations. Cette opération de relogement de la population permettra d’élargir l’espace de la décharge de Mindoubé pour une meilleure gestion des ordures ménagères. Notamment, les ordures ménagères provenant de Libreville, Akanda et Owendo, bien qu’à ce jour, la gestion des déchets qui demeure un réel problème au Gabon.
Brice Gotoa
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42 administrations recevront dans les prochains jours les missionnaires de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (Cnlccei) au Gabon, dans le cadre des efforts que fournit le gouvernement depuis plusieurs années contre ce phénomène qui coûte cher à l’économie. C’est ce qu’indique le président la Commission, Nestor Mbou, qui a procédé, le 17 mars dernier à Libreville, au lancement du second cycle du processus d’examen du pays, conformément à l’agenda proposé par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime. Ces différentes administrations seront soumises en deux phases au processus d’analyse et de collecte de leurs données sous la coordination de l’organisation onisienne, apprend-on.
« Dans les prochains jours, les administrations sectorielles que nous avons convoquées ici recevront les missionnaires de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, qui auront avec eux un guide d’entretien. Ils savent ce qu’ils recherchent comme informations, ils savent les informations qu’il faut pour répondre à la liste de contrôle, etc… C’est un travail fastidieux et nous avons besoin de la contribution de toutes les administrations sectorielles», explique Séraphin Ondoumba, commissaire et membre de la Cnlccei.
En effet, c’est depuis l’année 2003 que le Gabon s’est engagé dans un processus d’amélioration de la gouvernance à travers des actions visant une saine gestion des affaires publiques et la consolidation de l’Etat de droit. Les actions prises, ces dernières années, ont débouché sur la création de plusieurs institutions en charge de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite dans le pays.
La mise en place du Conseil national de la bonne gouvernance, la création au sein du gouvernement d’un ministère du Contrôle de l’Etat et des inspections, la création de la Cnlccei en font partie. Tout comme la mise sur pied de l’ANIF (Agence Nationale d’Investigation Financière) dans le cadre de la mise en œuvre du règlement commun (n°01/03-CEMAC-UMAC), portant prévention et répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme en Afrique centrale. Lequel a été révisé par le règlement (n°2/10) du 02 Octobre 2010.
Dans un pays où près de la moitié du budget de l’Etat s’est évaporé entre 2012 et 2016, selon les résultats des premiers dossiers d’enquêtes économiques et financières rendus publics par la Cnlccei en mars 2017, les défis à relever par la Commission afin de bouter la corruption hors du Gabon, demeurent immenses. Malgré les efforts déployés, certains agents publics parviennent toujours à mettre la main dans les caisses de l’Etat. Sur la période 2012-2016, la somme de 600 milliards de FCFA a par exemple été frauduleusement payée aux fournisseurs par l’Etat, selon un audit de la direction général du Budget et des finances publiques.
Le second cycle du processus de l’examen du pays, conformément à l’agenda proposé par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, lancé mercredi dernier, devrait déboucher sur des résultats qui permettront d’avoir une idée plus exacte de l’impact des mesures menées ces dernières années contre ce fléau.
Joseph Roland Djotié
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Dans ses perspectives économiques en Afrique pour le compte de l'année 2021, la Banque africaine de développement (BAD) est plutôt optimiste pour le Gabon. L’institution financière projette pour l’année en cours, une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel du Gabon de 2,1 % en 2021et de 3,8 % en 2022. Le taux d’inflation devrait diminuer à 3 % en 2021 et 2,5 % en 2022.
Cependant, « ce scénario optimiste risque d’être compromis si la pandémie se poursuit au-delà du troisième trimestre de 2021. En effet, la reprise économique mondiale serait retardée, ce qui exercerait une pression significative à la baisse sur les prix des matières premières et affecterait la croissance, les comptes publics et la balance des opérations courantes », indique la BAD dans son rapport.
Il faut dire que l’économie du Gabon, à l’instar de celle des autres du pays de la sous-région, a été durement touchée par la pandémie de la Covid19. Conséquence, le PIB réel du pays s’est contracté de 2,7 % en 2020, après une croissance de 3,9 % en 2019 reflétant d’après la BAD, une baisse de 21 % de la production nationale de pétrole, une chute des prix du pétrole et un ralentissement de l’activité du secteur non pétrolier résultant des mesures visant à contenir la propagation de la Covid-19.
Une situation ayant favorisé l’inflation qui est passée de 2 % en 2019 à 3 % en 2020, principalement en raison de perturbations de l’approvisionnement, justifie la BAD. Bien plus, « la détérioration de la situation économique a entraîné une baisse des recettes publiques tandis que la pandémie a entraîné des dépenses de santé et de protection sociale. Le pays a enregistré un déficit budgétaire de 5,2 % du PIB en 2020, contre un excédent de 1,4 % en 2019. Le déficit des comptes courants s’est creusé, passant de 0,3 % du PIB en 2020 à 9,5 % en raison de la chute des prix du pétrole et des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement », explique l’institution.
Pour changer la donne, la BAD espère pour cette année, une meilleure mobilisation des recettes non pétrolières et la maîtrise des dépenses courantes qui permettront de réduire le déficit budgétaire à 3,4 % du PIB en 2021 et à 1,7 % en 2022.
Par ailleurs, les autorités gabonaises ont mis en place plusieurs stratégies devant permettre de relancer l’économie du pays en dépit de la crise sanitaire actuelle. C’est dans ce cadre qu’un plan d’accélération de la transformation de l’économie du pays (2021-2023) a été mis en place. Il vise à accélérer la transition vers l’après-pétrole, en activant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du pays.
SG
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