Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dans le cadre du projet eGabon, plusieurs structures sanitaires de Libreville vont être interconnectées avec le réseau de l’administration gabonais via la fibre optique et un faisceau hertzien. Un appel d’offres a pour cela été lancé le 30 novembre par le ministère de l’Économie et de la Relance dans le but de recruter des structures devant réaliser ces travaux.

Les structures sanitaires concernées par ce projet sont entre autres le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Libreville, le CHU militaire, le CHU d’Owendo, l’hôpital égypto-gabonais, le Centre santé London, le CHU d’Angondje, l’hôpital Jeanne Ebori, l’hospitalier régional de Lambaréné, les centres de santé de Louis, Okala, Nzeng-Ayong, Akebe, Glass, Lalala, Peyrie, Awendje, le centre hospitalier régional de Melen, l’hôpital de Nkembo, l’hôpital de la coopération Sino-gabonaise.

eGabon est un projet qui vise à développer l’économie numérique au Gabon avec le support de la Banque mondiale. Le volet eSanté de ce projet devra permettre d’exploiter les TIC pour répondre aux besoins du personnel des cliniques et des gestionnaires du système de santé, améliorer la comptabilité et la productivité des professionnels de la santé en termes de réduction des charges administrative et d’erreurs médicales.

Il permettra aussi aux populations de se servir d’internet pour se faire consulter, obtenir l’interprétation de ses symptômes, se voir prescrire des examens à faire et obtenir un protocole de traitement adapté à leur mal. La Banque mondiale a octroyé au Gabon un prêt de 56 millions de dollars US en 2016 pour le développement dudit projet.

SG

Lire aussi:

Le Gabon décroche un prêt de 56 millions $ de la Banque Mondiale pour développer l’e-santé

Au terme du 2e trimestre 2020, le Gabon enregistre un parc total déclaré par les opérateurs de télécommunications de plus de 1,91 million d’abonnements contre 1,96 million trois mois plus tôt. Soit une diminution de 8% représentant une perte de 162 725 abonnements comparativement au trimestre précédent, selon les données de l’Agence de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep).

Cette baisse est générée uniquement par les abonnements mobiles. Car, les abonnements fixes enregistrent une hausse de 23%. Ainsi, d’après les données des principaux fournisseurs d’accès internet fixe, qui représentent plus de 90% du secteur au Gabon, le taux de pénétration subit également une baisse de 9% au cours de cette période comparativement au trimestre précédent.

Le marché de l’internet est dominé par Gabon télécom. L’opérateur historique, née de la scission en 2001 de l’Office des postes et Télécommunications, grâce à son nombre d’abonnements mobile, arrive en tête au cours de la période sous revue avec plus d’un million d’abonnés (57,4% du marché), contre un peu plus de 808 000 abonnées pour Airtel Gabon (42,1%) et 0,43% pour GVA.

Cependant, malgré un taux de pénétration en baisse, le chiffre d’affaires du segment internet du marché des télécommunications enregistre une embellie au cours de cette période. Selon les chiffres de l’Arcep, il s’est établi à 28,93 milliards de FCFA, en hausse de 5% par rapport à celui réalisé au trimestre précédent pour un cumul s’établissant à 56,48 milliards de FCFA depuis janvier 2020.

37486 internet

37486 internet1

Sandrine Gaingne

Le Trésor public gabonais a annoncé ce 2 décembre 2020 avoir bouclé le paiement des droits sociaux des ex-employés de sociétés publiques. Ce processus est arrivé à son terme avec le paiement des droits des anciens agents du Fonds national d’aide sociale (FNAS), supprimé en 2019 et de l’Agrogabon (actuel Siat-Gabon).

« Les plus hautes autorités avaient pris l’engagement de régulariser la situation des compatriotes dans le cadre de la liquidation de leurs droits sociaux. Un engagement qui est récemment allé à son terme avec la liquidation des deux derniers plans sociaux enregistrés sur le registre des comptes du Trésor public », précise le Trésor public qui ne donne pas des précisions sur les montants qui ont été reversés aux ex agents du FNAS et d’Agrogabon.

« C’est au total, un peu plus de 750 familles gabonaises dont la situation vient d’être régularisée par l’Etat. Tout est bien qui finit bien », se réjouit l’institution.

Le paiement des droits sociaux des anciens agents du FNAS et d’Agrogabon s’ajoute à celui déjà effectué ces derniers mois par l’Etat. Notamment aux déflatés de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc), de l’Agence gabonaise de presse (AGP), de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), de l’Office gabonais de production de viande (Ogaprov), d’Africa N°1, et de la Commission nationale de l’organisation et de gestion des événements et manifestations à caractère national et international (Cnogemcni). Il faut dire que ce sont plus de 4 milliards de FCFA qui ont été décaissés par l’Etat gabonais en quelques mois seulement pour régler ces Gabonais qui avaient perdu leur emploi à la suite de la suppression de certaines agences ou à la fermeture de certaines de ces entités publiques.

Sandrine Gaingne

Lire aussi:

En quelques mois, plus de 4 milliards de FCFA versés aux ex-employés des structures publiques dont Africa N°1 et l’ANGT

Près de 2 milliards de FCFA décaissés pour régler les droits des ex-employés de l’Anageisc

Une quarantaine d’agents du ministère des Eaux et forêts participe, depuis le 30 novembre 2020, à un atelier de formation sur la certification forestière FSC (Forest Stewardship Council). Organisé par l’ONG FSC en partenariat avec le ministère des Eaux et forêts, cet atelier s’étend sur 3 jours et permettra de renforcer les capacités des participants aux outils FSC Gabon.

Ainsi, aux termes de ces journées, les participants pourront aborder des concepts particuliers du FSC. « La certification FSC garantit une exploitation durable et les droits des travailleurs, avec par exemple un accès obligatoire à l’éducation pour les familles et communautés autour de l’exploitation. Au-delà des aspects environnementaux et sociaux, le Gabon pourra tirer de cette norme des bénéfices économiques, car FSC est un gage de légalité qui permet d’ouvrir des marchés », a expliqué Nathalie Bouville, responsable communication chez FSC Afrique.

Au Gabon, la norme FSC est accréditée sur la base de 10 principes, 70 critères, 249 indicateurs et 801 vérificateurs. L’objectif est de permettre au massif forestier du Gabon d’être gérée durablement. Les entreprises ont jusqu’en 2022 pour se conformer.

Depuis 2018, la certification forestière suit son cours. Le pays compte à ce jour 3 entreprises de bois certifié FSC (CEB/Precious, Rougier et la Compagnie des bois du Gabon). Le label envisage d’accompagner les concessions vers la certification et s’étendre à d’autres secteurs ayant un lien avec la certification.

Brice Gotoa

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a réalisé un vaste programme d’adduction d’eau potable dans les quartiers du Grand Libreville (Libreville, Owendo et Akanda).

Financés à hauteur de 111 millions de FCFA, ces travaux ont déjà permis de mieux alimenter près de 10 000 personnes, mal desservies en eau potable depuis plusieurs années.

Une équipe technique de la SEEG a effectué, le 26 novembre dernier, une descente de terrain à Nyali, Plain-Niger, Mindoubé 3, Bizango Mahoulou au PK13 pour constater l’effectivité des travaux.

À Plaine-Niger, dans le 4e arrondissement de Libreville, l’entreprise a procédé au renouvellement des installations de distribution entre la clinique Mia, le cimetière et le carrefour Plaine-Niger pour un coût de 35 millions de FCFA. Ce qui a permis aux 2264 usagers établis dans la zone d’avoir une amélioration du débit.

À Nyali, dans le 3e arrondissement de Libreville, c’est une enveloppe de 29 millions de francs CFA qui a permis d’alimenter 1408 personnes avec un débit de 17,6 m3/h.

À Mindoubé 3, la SEEG a investi 25 millions de francs CFA afin de déplacer les compteurs d’eau, de sorte à mieux redistribuer le liquide aux 6029 consommateurs de la zone.

Enfin à Bizango-Mahoulou dans le PK13, la SEEG a effectué des travaux de reconfiguration du réseau pour un investissement de 22 millions de francs de CFA. Ils ont permis l’accès régulier à l’eau potable à plus de 200 personnes, avec un débit de 23,5 m3/h.

Cette opération qui entre dans le cadre de l’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable est un soulagement pour ces populations.

Brice Gotoa

Au cours du Conseil de cabinet de ce 1er décembre 2020, le ministre chargé de la Promotion de la bonne gouvernance, Francis Nkéa Ndzigue, a présenté au chef du gouvernement son programme de lutte contre la corruption dans l’administration publique au Gabon. Ce programme prévoit la sensibilisation des agents publics, la mise en place d’un comité d’évaluation de politique publique et des actions en droite ligne avec les textes en vigueur sur la finance illicite.

Pour Francis Nkéa Ndzigue, « la corruption au sein de l’administration publique, même passive, sape les efforts de l’État en matière de développement et ralentit l’économie du pays ».

Une vaste campagne de sensibilisation sur les mécanismes de lutte contre la corruption dans toutes les administrations publiques, lancée le 23 novembre dernier, est en cours dans le pays. Elle s’achève le 18 décembre prochain.

Ces actions sont menées suite à la décision du gouvernement de renforcer son cadre réglementaire de lutte contre la corruption. Ainsi, la loi instituant le régime de prévention et de répression de l’enrichissement illicite et la loi portant création de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement ont été modifiées par le gouvernement au cours du conseil des ministres du 20 novembre dernier.

Des efforts et bien d’autres qui font du Gabon le meilleur élève de la sous-région Cemac en matière de gouvernance selon le dernier rapport Mo Ibrahim.

SG

Lire aussi:

Le Gabon va renforcer et étendre son cadre de lutte contre la corruption au secteur privé

Gouvernance : le Gabon premier pays de la zone Cemac grâce à un cadre amélioré des affaires

Pour faciliter l’insertion professionnelle future des 19 559 Gabonais ayant obtenu leur baccalauréat au cours de cette année, le ministère de l’Enseignement supérieur organise du 7 au 19 décembre à Libreville une campagne d’orientation destinée à ces nouveaux bacheliers.

Cette campagne, la première du genre dans le pays, sera conduite sur le terrain par les conseillers d’orientation psychologues, « repositionnés au cœur du processus d’orientation scolaire des élèves, après s’être vus doter de nouveaux outils scientifiques de travail ».

« Cette opération poursuit un objectif majeur, à savoir : permettre à l’élève d’identifier un métier en adéquation avec son potentiel et sa personnalité, afin de choisir en toute responsabilité une filière d’études post-baccalauréat, censé faciliter son entrée dans le marché de l’emploi », explique le ministre de l’Enseignement supérieur. Une adresse a été créée pour faciliter l’enregistrement des élèves.

Il est donc question d’orienter la formation de ces jeunes vers des filières pourvoyeuses d’emplois et répondre ainsi à la problématique du chômage au Gabon. Car, le gouvernement entend mettre sur le marché de l’emploi d’ici 2023, plus de 10 000 jeunes qualifiés dans les métiers techniques et professionnels.

C’est dans ce cadre que plusieurs centres de formation et d’enseignement professionnels ont été créés dans les domaines du transport, de la logistique, des technologies de l’information et de la communication, des métiers du bois, du bâtiment et des travaux publics. Ces centres ouvriront leurs portes pour cette rentrée 2020-2021.

SG

Lire aussi:

Le Gabon crée 4 écoles de formation professionnelle spécialisées dans le bois, le transport, la logistique et les TIC

Le Gabon sollicite l’appui du Maroc dans la formation aux métiers du transport et de la logistique

Les recettes du budget de l’État au 30 septembre 2020 ont été recouvrées à hauteur de 1 202,2 milliards de FCFA selon le rapport d’exécution budgétaire pour le troisième trimestre 2020 publié par la direction générale du budget et des finances publiques (DGBFP). Ce montant brut des recettes est en baisse de 296 milliards de FCFA comparé à la même période en 2019, soit un recul de 20% en valeur relative. En effet, le Gabon avait encaissé au 30 septembre 2019, la somme de 1 455,1 de FCFA.

Cette baisse est le fait du contexte sanitaire actuel qui, d’après le ministre du Budget, « a fortement impacté le Gabon tant au niveau économique que social » et par ricochet la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales au cours de cette période.

Selon les données de la DGBFP, les recettes fiscales régressent de 51,5 milliards de FCFA, comparativement à la même période en 2019, principalement due aux contreperformances observées dans le rendement de l’impôt sur les sociétés minières et les autres sociétés. Le montant recouvré s’élevant à la fin du troisième trimestre 2020 à 847,2 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 73% par rapport aux prévisions de la loi de finances rectificative (1 158,6 milliards de FCFA). Les recettes non fiscales sont quant à elles en baisse de 162,4 milliards de FCFA par rapport au résultat obtenu un an plus tôt.

Cependant, les recettes douanières ont accru. Elles ont été mobilisées à hauteur de 231,6 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 88% par rapport à la prévision et enregistrent une hausse de 9,8 milliards de FCFA par rapport à septembre 2019. « Ce résultat montre que malgré la baisse des importations consécutive à la pandémie, les objectifs de recouvrements des droits et taxes à fin septembre 2020 sont atteints, grâce à l’implication effective de la direction générale des douanes et droits indirects dans l’action en recouvrement des impayés des années antérieures », explique la direction du budget.

Sandrine Gaingne

Le Gabon a décidé de mieux valoriser le bois coupé « sauvagement et illégalement » et abandonné dans ses forêts au bénéfice des communautés locales. Dans un communiqué daté du 30 novembre 2020, le ministère des Forêts informe qu’une opération d’identification, de récupération et de valorisation de ces grumes est en cours dans le pays.

Lancée en juillet 2020, cette opération a débuté dans les provinces du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Ivindo et se poursuit. Elle vise, selon le ministre des Eaux et forêts, Lee White, à mettre fin à la corruption et « aux pratiques de coupes et d’exploitation illégales du bois, source de dégâts sociaux, économiques et environnementaux ». « Les bois abandonnés ou exploités sans autorisation sont la propriété de l’État qui peut légitimement procéder à leur valorisation », explique-t-il.

Ceux-ci vont être commercialisés et une partie des revenus sera reversée aux populations locales sous forme de financement direct de projets de développement communautaires « tels que l’hydraulique villageoise, l’électrification des villages, la construction ou l’appui au fonctionnement d’écoles, le renforcement des infrastructures sanitaires et routières, et ceux liés à la gestion du conflit homme-faune », soutient le ministère des Eaux et forêts. Les projets à financer seront arrêtés après concertation avec les communautés forestières. Ce qui permettra d’améliorer leurs moyens de subsistance.

Selon des statistiques officielles, les forêts gabonaises représentent plus de 80% de la superficie du pays.

SG

Lire aussi:

Le Gabon dans le top 8 mondial des pays offrant le meilleur modèle de destination écotouristique

Transformation du bois : 62 entreprises opèrent désormais dans la Zone économique de Nkok

L’ex-ministre des Transports, Flavienne Nfoumou Ondo, a été incarcérée le 27 novembre à la prison centrale de Libreville. D’après les premiers éléments de l’enquête, elle est impliquée dans une affaire de « trafics d’enfants » dont les faits remontent en 2016 à Bitam dans le Woleu-Ntem, sa province d’origine.

L’ancien membre du gouvernement avait à cette époque, selon certaines sources, facilité « illégalement » l’adoption d’un nourrisson par une dame stérile âgée d’une cinquantaine d’années, moyennant une enveloppe financière. Flavienne Nfoumou Ondo avait en effet confié le nourrisson né 48 heures plus tôt à la dame, avec le consentement de la grand-mère du bébé, « sans aucun respect des procédures gabonaises en matière d’adoption qui nécessite l’accord des géniteurs de l’enfant à adopter », selon un magistrat. C’est la plainte d’un membre de la famille du nouveau-né qui va finalement porter cette affaire devant la justice gabonaise.

Face à ces accusations, Me Moubembe, le conseil de l’ancien ministre soutient qu’« un seul enfant pris dans sa famille et confié à une connaissance ne constitue point un trafic d’enfants et surtout eu égard au taux de stérilité élevé qui sévit chez nos femmes, mères et filles ».

Selon le Code civil gabonais, l’adoption n’est permise qu’en l’absence des descendants légitimes. Et dans certains cas, elle doit être autorisée par le tribunal, après enquête sur la situation des parents, sur leurs possibilités et sur les motifs de leur désintéressement à l’égard de l’enfant.

SG

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.