Après près de 11 ans de travail dans le secteur pétrolier gabonais, Hans Landry Ivala rejoint l’office national de l’emploi (ONE) où il est nommé directeur général en 2016.
A la tête de cette structure publique, ce fils de la Ngounié, au Gabon, multiplie avec le gouvernement les actions pour baisser le chômage des jeunes dans le pays. C’est dans ce cadre qu’a été lancé en 2017, avec l’appui de la Banque mondiale, le projet de développement des compétences et de l’employabilité (PRODECE), qui va permettre de former près de 6500 jeunes en cinq ans.
Ce jeune Gabonais s’est également donné pour défis, de former les jeunes car, pour lui, des offres d’emplois requièrent généralement une expérience professionnelle. Or « l’expérience professionnelle ne se décrète pas mais s’acquiert», explique-t-il.
« Je m'évertue quotidiennement à incarner le tripartisme prôné par le BIT (Bureau international du travail) dans les négociations sociales et dans les organes de gouvernance des organismes sociaux tels que les services publics d'emploi et les organismes de protection sociale. En effet, mon cursus professionnel m'a permis d'être un représentant des travailleurs, de l'employeur et, depuis 2016, de l'État. Ce qui fait toute la différence dans mes approches lorsqu'il s'agit de trouver des points d'équilibres qui satisfassent les partenaires sociaux », soutient-il.
Avant d’être porté à la tête de l’ONE, Hans Landry Ivala a occupé le poste de chef de service relations sociales chez le pétrolier français Total Gabon de 2014 à 2016, et d’ingénieur automaticien au sein de la même structure de 2003 à 2006. Il a par ailleurs été membre du bureau national de l'Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) de 2005 à 2013.
Dans un contexte dominé par la crise économique doublée de la crise sanitaire de la Covid-19, beaucoup d’espoirs sont placés sur Ghislain Moandza Mboma, le nouveau directeur général de l’Agence nationale de promotion des investissements (Anpi).
Il devra mettre en œuvre des actions pour améliorer le climat des affaires dans le pays et booster la création d’entreprises. Et son expérience au sein de cette structure sera un atout. Depuis 2016, Ghislain Moandza Mboma était le directeur de la promotion des investissements à l’Anpi. Et à ce poste, il a contribué à la conception et à l’opérationnalisation de l’Agence.
Avant d’intégrer l’Anpi, il a été directeur régional en charge des pays francophones pour le groupe turc Yildirim Holding, spécialisé dans les mines et l’énergie. Son rôle consistait à conseiller le groupe dans sa stratégie de développement en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest, rechercher des partenaires et construire des relations entre les autorités publiques et le secteur privé pour le groupe.
Il a également été le country manager de la filiale de IELS Global (une structure de service aux sociétés pétrolières) ; DG de l’établissement de microfinance Loxia en 2010 et directeur Western Union BGFI Bank de 2001 à 2010. Une expérience qu’il devra mettre au profit de l’Anpi et de l’économie gabonaise.
Nouvellement installé dans ses fonctions de directeur général des Impôts, Gabin Otha-Ndoumba sait qu’il devra relever de nombreux défis à la tête de cette administration publique. Notamment, mobiliser les recettes fiscales dans un contexte où les entreprises peinent à se relancer à cause de la pandémie de la Covid-19.
Il devra également poursuivre la modernisation l’administration fiscale. Et son expérience au sein de la DGI devra l’aider dans l’atteinte de cet objectif. Cet inspecteur central des Impôts cumule plus de 14 ans comme chef service à la DGI.
Détenteur d’un master’s degree en économétrie et économie quantitative obtenu à l’université de Sherbrooke au Canada (1997-2004), Gabin Otha-Ndoumba a placé son mandat à la tête de la DGI sous le signe du respect de l’éthique et de la déontologie.
« L’atteinte de nos objectifs ne peut se faire que si, tous ensemble, nous donnons chaque jour le meilleur de nous-mêmes. Cela suppose que chacun, à son niveau d’implication, observe rigoureusement les principes que sont l’assiduité, la ponctualité, la courtoisie envers les collègues et les contribuables, l’honnêteté, le devoir de réserve ; en un mot, l’éthique et l’esthétique du métier de fiscaliste », rappelle-t-il à ses collaborateurs.
Le Conseil municipal de la commune de Libreville a effectué un rehaussement de son plafond budgétaire pour le compte de l’année 2020. Le budget initial qui était de 24,8 milliards de FCFA a été réévalué à 26,3 milliards de FCFA en recettes et en dépenses. Soit une rallonge de 1,5 milliard de FCFA.
D’après le Conseil municipal, cette enveloppe supplémentaire est dédiée pour l’essentiel à l’entretien et à la réparation du patrimoine. Il s’agit précisément de la collecte et du ramassage des ordures ménagères, du nettoyage des plages, du désherbage des cimetières, du balayage et de l’entretien des voiries.
« Devant l’état insalubre de notre ville, nous avons été obligés de nous retrouver pour adopter le projet de budget additionnel de la commune, pour l’exercice 2020 », a justifié le maire Serge William Akassaga Okinda. Par ailleurs, cette hausse permettra de régler la dette cumulée par l’institution municipale pour l’année en cours, de l’ensemble des prestataires œuvrant pour la salubrité et la propreté, apprend-on.
Rappelons que le budget initial pour l’année 2020 avait été adopté au mois de juin dernier à 24,8 milliards de FCFA, en baisse de 159,4 millions de FCFA par rapport l’exercice précédent. Une baisse adossée à la situation économique et financière du pays impacté par la crise sanitaire de la Covid-19.
SG
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L’État du Gabon en partenariat avec la Banque mondiale va mettre fin aux branchements anarchiques et aux baisses de tension à Mandji, une ville située dans la province de la Ngounié.
D’un coût total de 500 millions de FCFA, les travaux ont été officiellement lancés le 27 novembre 2020 par la Commission nationale des travaux d’intérêt public pour la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi (CN-TIPPEE) et le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques. Ils sont financés par la Banque mondiale.
Réparti en moyenne tension sur un linéaire de plus de 2 500 mètres et en basse tension sur 5 100 mètres, le chantier devrait s’achever en mai 2021 et va impacter plus de 6 000 foyers.
Le projet consiste entre autres à l’extension du réseau d’électricité, au renforcement de 5 transformateurs de 50 KV par ceux de 160 pour une distribution d’environ 550 KVA ou 440 KV produit par 2 groupes électrogènes de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) d’une capacité respective de 460 et 275 KVA.
Ces travaux font partie d’un vaste projet d’accès au service de base en milieu rural et de renforcement des capacités, débuté la semaine dernière à Bitam. Il a pour objectif premier le désenclavement des populations des quartiers sous-intégrés, en leur apportant des infrastructures de développement de base.
Brice Gotoa
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Le gouvernement gabonais vient d’interdire l’importation de toutes les espèces de volaille vivant, d’œufs à couver et d’œufs de table sur toute l’étendue du territoire national « jusqu’à nouvel ordre ». L’annonce a été faite le 26 novembre 2020 par le directeur général de l’élevage, Jean Mouyabi.
Cette décision est motivée par l’identification par l’Organisation de la santé animale (OIE) de foyers de grippe aviaire H5N8 dans les pays européens, asiatiques et africains, qui figurent parmi les fournisseurs du Gabon. Elle vise à préserver le pays d’une invasion de l’épidémie de la grippe aviaire.
« Le gouvernement réagit ainsi en application du principe de précaution, pour protéger les élevages nationaux en renforçant les contrôles aux frontières », a déclaré Jean Mouyabi.
Selon les autorités gabonaises, cette épidémie de grippe aviaire H5N8 est très pathogène. Une attention particulière sera apportée par le gouvernement sur l’évolution de la situation. Elles invitent les éleveurs à redoubler de vigilance, car le virus peut également être transmis par les oiseaux migrateurs.
Cette mesure pourrait avoir des répercussions dans le panier de la ménagère. En effet, bien que la production nationale en œuf de table couvre plus de 80% la demande, d’après les données du ministère en charge de l’élevage, l’élevage des volailles de chair connait des difficultés, notamment celle d’accès aux aliments pour les animaux.
Brice Gotoa
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Ali Bongo Ondimba a passé ce 27 novembre les charges de président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à son homologue du Congo Brazzaville. Denis Sassou Nguesso avait été élu le 30 juillet 2020 par visioconférence au cours de la 17e session ordinaire de la conférence des chefs d’État de la sous-région pour un mandat de deux ans.
« Au moment où je passe la charge de la présidence en exercice de notre communauté à mon frère, j’aimerais rappeler l’importance que nous accordons à la question de la rationalisation de nos Communautés économiques régionales. En effet, au cours du sommet extraordinaire sur la paix et la sécurité en République centrafricaine, tenu en 2016, ici même à Libreville, notre Conférence avait demandé l’accélération du processus d’intégration de la Cemac et de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL) au sein de la CEEAC », a indiqué le président Ali Bongo dans son discours.
Denis Sassou Nguesso a affirmé qu’il va axer son mandat sur une dynamique fondée sur la stratégie et les résultats. Pour lui, les initiatives concertées doivent être renforcées pour l’intégration et le développement de la sous-région notamment dans un contexte de crise de la Covid-19.
Au cours de ce sommet, outre la passation des charges, les chefs d’État se sont appesantis sur la situation politique en République centrafricaine. Ils ont pour cela décidé de nommer un médiateur pour accélérer la recherche de la solution à la crise centrafricaine.
Le président de la Commission CEEAC, Gilberto Da Piedade Verissimo, a pour sa part prié les États à payer leurs cotisations. À l’en croire, les arriérés de contributions plombent le fonctionnement de l’institution.
SG
Les dépenses d’investissement de l’État gabonais ont atteint un niveau d’ordonnancement de 147,3 milliards de FCFA à la fin du troisième trimestre 2020. D’après le rapport d’exécution budgétaire pour le troisième trimestre 2020, les dépenses financées sur ressources propres s’élèvent à 84 milliards de FCFA tandis que celles financées au titre des prêts projets se chiffrent à 63,3 milliards de FCFA.
Les dépenses les plus significatives sur ressources propres se composent des fonds de contreparties des prêts projets pour 50,8 milliards de FCFA ; de la réfection de l’ancien hôpital pédiatrique d’Owendo pour 4 milliards FCFA ; de la réhabilitation du Centre hospitalier régional (CHR) Amissa Bongo de Franceville à hauteur de 2,5 milliards de FCFA et enfin de la réhabilitation des écoles primaires et secondaires pour un montant de 6 milliards de FCFA.
Les tirages relatifs aux prêts projets (63,3 milliards de FCFA) ont été effectués auprès de plusieurs créanciers. En premier lieu, on mentionne l’Agence française de développement (AFD), pour 8,010 milliards de FCFA. Cet argent a été injecté dans le financement de la réhabilitation du Transgabonais, la construction de salles de classe et le renforcement des structures sanitaires.
Ensuite arrive la Banque africaine de développement (BAD) qui a été sollicitée pour un montant de 1,214 milliard de FCFA en vue du financement de trois programmes : l’appui au programme Graine, la diversification de l’économie et l’alimentation en eau. La Banque mondiale a également contribué à ces financements à hauteur de 20,283 milliards de FCFA pour des projets dans les télécommunications comme la dorsale de télécommunication, le projet e-Gabon. Une partie des fonds a également servi pour le développement de la statistique et aux projets sanitaires liés à la Covid-19.
L’appui financier d’Exim-Bank Chine s’est élevé à 15,185 milliards de FCFA, destinés au financement de la construction de trois centres de formation. La Banco Santander a, à son tour, débloqué 5,305 milliards de FCFA pour des projets routiers.
Les deux derniers financiers de ces investissements sont : la Banque islamique de développement qui a déboursé 12,228 milliards de FCFA pour le projet « Assainissement de la ville de Libreville » et la China Construction Bank Corporation qui débloqué 1,109 milliards de FCFA pour le projet du Palais des sports.
Marcel Saint-clair Eyene
Le Gabon vient d’arbitrer un atelier consacré à l’élaboration d’un plan d’action intégré pour le contrôle de la rage canine. Au terme de dix jours travaux en atelier, les experts du gouvernement avec l’appui des partenaires techniques -Commission économique pour le bétail, la viande et les ressources halieutiques (CEBEVIRHA), Organisation mondiale de la santé (OMS), Alliance mondiale pour le contrôle de la rage et Organisation mondiale de la santé animale (OIE)- ont élaboré un plan directeur de prévention et de contrôle de la rage canine.
L’accompagnement des partenaires techniques dans l’élaboration du plan s’est traduit par un partage d’expérience. Cet atelier a également permis de procéder à une évaluation méthodique de l’état des lieux de la lutte contre la pathologie dans le pays. Cela en répertoriant les activités déjà menées, les atouts, les contraintes et les faiblesses du système actuel. En clair, le plan directeur adopté est le résultat d’une approche nouvelle plus dynamique et mieux adaptée au contexte actuel.
Ce plan prévoit, entre autres, la mise en place des outils et des structures opérationnelles, la formation des professionnels de santé à l’utilisation des outils pour l’évaluation conjointe de risque. Il vise également le renforcement des capacités des laboratoires et des services en charge des prélèvements et de l’expédition des échantillons. L’acquisition d’un stock de sécurité de vaccin antirabique au niveau national et l’utilisation des nouvelles technologies de l’information pour la gestion intégrée des morsures sont également prévues. Il en est de même des contributions financières de l’État et d’autres partenaires au développement. Ces financements sont indispensables pour la réussite de ce plan qui devrait aboutir à l’élimination de la rage dans le pays à l’horizon 2030.
Marcel Saint-clair Eyene
À l’invitation du président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, cinq chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ont répondu présent au sommet ordinaire de l’institution sous-régionale qui se tient ce 27 novembre à Libreville.
Les dirigeants de la sous-région présents sont João Lourenço de l’Angola, Évariste Ndayishimiye du Burundi, Idriss Deby du Tchad, Faustin Archange Touadera de la République centrafricaine et Denis Sassou Nguesso du Congo.
En revanche, quatre chefs d’État se sont fait représenter. Il s’agit de Paul Biya du Cameroun, Teodoro Obiang Nguéma de la Guinée équatoriale, Felix Tshisekedi de la République démocratique du Congo et Manuel Pinto da Costa de Sao Tomé-et-Principe. Paul Kagame du Rwanda pour sa part n’a envoyé aucun représentant.
L’un des moments forts de cette rencontre sera le passage de témoin à la présidence en exercice de la conférence des chefs d’État de la CEEAC entre le Gabonais Ali Bongo Ondimba et le Congolais Denis Sassou Nguesso. Le point sur les cotisations des États membres ainsi que la situation politique en RCA seront également à l’ordre du jour.
SG