Le Nouveau Gabon

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La mesure de solidarité Covid initiée au mois de juin dernier par l’Agence nationale de promotion des investissements (Anpi) pour soutenir la création d’entreprises est arrivée à son terme, informe l’Anpi dans un communiqué. Ainsi, les taux de formalisation d’entreprises passent de 70 000 FCFA à 110 000 FCFA pour les entreprises individuelles et 150 000 FCFA à 270 000 FCFA pour les sociétés. Il faut cependant préciser que ces taux sont ceux appliqués aux Gabonais. Ceux appliqués aux non-Gabonais sont plus élevés, mais l’Anpi n’a pas donné des informations sur ce point.

Elle ne donne pas non plus les raisons de la fin de cette mesure d’allègement des frais administratifs de la formalisation des entreprises mise en place au mois de juin dans le but de soutenir l’initiative privée et lutter contre les effets néfastes de la Covid-19 sur l’économie nationale.

La pandémie de la Covid-19 a porté un rude coup aux entreprises et à l’emploi. Selon le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) les pertes d’emplois, liées à l’arrêt d’activités et la réduction du temps de travail, se chiffrent à 104 000 au Gabon à fin juin 2020. Et d’après le ministère de l’Emploi, la crise de la Covid-19 a causé la perte de 10 000 emplois dans le secteur privé formel du Gabon.

« Autant de personnes en chômage qui auraient pu créer leurs propres entreprises. Je pense que cette mesure de l’Anpi n’est pas favorable à l’entreprenariat et à l’investissement au Gabon dans le contexte actuel », soutient un chef d’entreprise.

Grâce à l’Anpi, 1500 entreprises ont été créées entre 2018 et début 2019 au Gabon. Et le guichet numérique de l’investissement (GNI) lancé en juin 2020 a facilité la création de plus de 1200 entreprises au Gabon en l’espace de deux mois (entre juin et aout 2020). Depuis le début de la crise sanitaire, cette structure a organisé plusieurs séances de formations « gratuites » destinées aux jeunes qui désirent entreprendre et lancer leur entreprise.

Sandrine Gaingne

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Le groupe BGFI vient de lancer sur le marché des services bancaires un nouvel outil d’ouverture de compte en ligne pour alléger les formalités administratives. En phase avec le contexte actuel où la distanciation sociale reste de mise, cette nouvelle plateforme a été imaginée principalement pour les particuliers et les professionnels.

Avec cette plateforme innovante, la majorité des étapes du processus physique d’ouverture de compte est digitalisée afin de limiter le déplacement des clients vers les agences BGFI et réduire considérablement les délais d’ouverture de compte.

« Nous avions vraiment à cœur de faciliter et simplifier le process d’ouverture d’un compte chez nous. Ainsi, ce service allie innovation digitale et amélioration de la qualité de service », a annoncé le directeur général de BGFIBank Gabon, Loukoumanou Waïdi.

Cet outil d’ouverture de compte en ligne est accessible depuis un Smartphone, une tablette ou un ordinateur connecté à Internet via l’adresse https://leclient.bgfi.com/ .

La création de cette nouvelle plateforme intervient quelques semaines après le lancement de la plateforme de transfert d’argent à l’international BGFI Express.

Ces innovations répondent à l’objectif de la banque d’opérer une transformation digitale approfondie pour capter, satisfaire et fidéliser une clientèle de plus en plus exigeante et très sensible aux outils digitaux.

Brice Gotoa

Nadine Nathalie Awanang épouse Anato a été nommée directrice générale de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) lors du Conseil des ministres du 20 novembre dernier. Celle qui occupait, depuis le 20 janvier 2020, le poste de directrice générale adjointe au sein de cette structure publique succède à Arthur Nkoumou Delauney, décédé le 13 octobre 2020 en France à l’âge de 47 ans.

Née le 28 décembre 1976 à Lambaréné au Gabon, Nadine Anato intègre l’Anac en septembre 2010 en qualité d’ingénieur de l’aviation civile. Elle va tour à tour occuper les fonctions de chef de services navigation aérienne ; d’inspecteur des services de la navigation aérienne, spécialité circulation aérienne et travailler au service de l’information aéronautique et PANS-OPS (Procédure pour les services de navigation aérienne-exploitation technique des aéronefs). Elle connait donc bien l’Anac et devra travailler à la régulation, à la supervision et au contrôle des activités du transport aérien national. Un secteur très impacté par la crise de la Covid-19.

Nadine Anato est diplômée de l’École africaine de la météorologie et de l’aviation civile (Eamac) de Niamey au Niger. Elle y a obtenu son diplôme d’Ingénieur des études de l’exploitation de l’aviation civile en 2004. Elle a également fait ses classes à la Faculté de management et de commerce international à Tunis (Tunisie), sanctionnées par une maitrise en gestion informatique et télécommunication en 2001.

La nouvelle femme forte de l’aviation civile gabonaise est mariée et mère de quatre enfants.

SG

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Les employés de la Pizolub ont finalement eu la tête de leur directeur général. Au cours du conseil des ministres du 20 novembre dernier, Guy Christian Mavioga a été débarqué de la direction générale de cette entreprise détenue majoritairement par l’État gabonais. Il a été remplacé par Jean Marie Kombe Wora. Son directeur administratif et financier a également subi le même sort que lui et a été remplacé par Michael Robert Aworet Azizet.

Un limogeage qui n’est pas une surprise. En effet, depuis quelque temps, Guy Christian Mavioga essuyait de vives critiques de la part de ses collaborateurs. Ces derniers exigeaient sans ambages son départ. Ceux-ci l’accusaient d’être un mauvais gestionnaire et d’être à l’origine de leurs arriérés de salaires.

Pour les proches du désormais ex-DG, celui-ci était tout simplement victime d’une « cabale », étant donné que la Pizolub, société spécialisée dans la fabrication de fûts métalliques et bidons en plastiques, le conditionnement d’huiles de graissage et des lubrifiants automobiles et industriels, est menacée par la faillite depuis près de 10 ans.

Des difficultés d’ordre structurel, organisationnel, opérationnel et financier, aggravées par des dettes auprès des banques et des fournisseurs stratégiques, que son remplaçant Jean Marie Kombe Wora devra résoudre. Il bénéficiera pour cela de l’appui du gouvernement qui a déjà entrepris de trouver dans les brefs délais des solutions pour sauver la Pizolub de la faillite.

SG

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Les violences aux enfants seront désormais plus suivies et prévenues au Gabon. Un centre d’appel gratuit a été ouvert le 20 novembre 2020, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de l’enfant, placée sous le thème : « Réinventer un monde où tous les enfants comptent ». Baptisé « 1412 Supermwana », cet instrument, de secours aux enfants victimes de violences multiformes, a été inauguré par les ministres de la Justice, Garde des Sceaux et chargé des droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet-Damas et sa collègue des Affaires sociales, Prisca Koho Nlend.

Le « 1412 Supermwana » a été créé à l’initiative de la direction générale des droits de l’Homme, sur financement du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). Sa mise en œuvre est une première au Gabon et dans la sous-région, indique-t-on. Elle s’inscrit dans le cadre de la volonté des autorités, « d’œuvrer en faveur du mieux-être des enfants, non sans s’inscrire dans le strict respect des engagements internationaux pris par le Gabon en matière de protection des droits des enfants ».

Selon la ministre Erlyne Antonela Ndembet-Damas, « Avec “1412 Supermwana”, les familles et les enfants pourront plus facilement et rapidement dénoncer les violations et les abus sur les enfants qu’ils auront constatés ou dont ils seront informés par un tiers ». Et d’ajouter : « “1412 Supermwana” est un nouveau bébé dans la protection de l’enfant qu’il va falloir élever par l’amélioration de ses compétences adaptées à l’évolution moderne de la société gabonaise. Cet acte non négligeable à haute portée sociale est la réalisation d’un des engagements pris par le chef de l’État, dans son pacte social pour les enfants vivant au Gabon ».

De manière technique, « le système est conçu de sorte qu’il fonctionne avec six opératrices et des lignes groupées qui permettent de gérer la file d’attente de façon à ce que les appels soient suivis en temps réel par les opératrices, avec la possibilité de monter en même temps les dossiers qui serviront aussitôt pour l’ouverture d’une enquête », indique Freddy Mouckaga, l’ingénieur informatique télécom ayant procédé à l’installation du centre d’appel.

Marcel Saint-clair Eyene

Bientôt le régime de prévention et de répression sera étendu aux agents du secteur privé qui exercent une charge publique, aux entreprises privées qui exécutent une commande publique et aux personnes morales de droit public.

Cette disposition est contenue dans le projet de modification de la loi instituant le régime de prévention et de répression de l’enrichissement illicite en République Gabonaise, adoptée par le conseil des ministres du 20 novembre dernier. Mais le texte doit encore obtenir l’approbation du Parlement. Au regard des expériences passées, cela ne devrait pas être difficile. « Le projet de texte indiqué vise à étendre le champ d’application à la corruption et à toutes les infractions liées à cette notion ainsi qu’aux infractions assimilées ou connexes », explique le gouvernement.

En plus de ce texte, la loi portant création de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite va également été revue. Le gouvernement a validé un projet de texte dans ce sens dans le but d’élargir le champ des missions qui sont assignées à cette commission du fait de l’adoption de nouvelles infractions relatives à la corruption. Ainsi, cet organe change de dénomination et prend dorénavant l’appellation de « Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite ». D’après le gouvernement, il est question d’adapter les dispositions du nouveau texte à la convention de Merida (Convention des Nations unies contre la corruption), au Code pénal et aux recommandations des institutions de Breton Woods. 

Le cadre réglementaire de lutte contre la corruption au Gabon va être renforcé dans un contexte où les autorités sont engagées dans un vaste programme de lutte contre ce fléau. Une task force présidentielle pour le règlement de la dette intérieure a été mise en place. Elle a permis en quelques mois seulement, d’annuler environ 440 milliards FCFA de la dette intérieure, jugée fictive, sur un montant de 650 milliards de FCFA audités.

Plusieurs autres opérations de lutte contre l’enrichissement illicite, comme l’opération « Scorpion » et l’opération « Mamba », ont permis d’interpeller plusieurs hauts cadres gabonais ces dernières années.

SG

En prévision à une nouvelle vague de la pandémie du Covid-19 dans le pays, les autorités gabonaises viennent d’initier de nouvelles mesures dans le cadre la lutte contre cette pandémie. Selon un communiqué du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (Copil Coronavirus), à partir de ce 23 novembre 2020, une campagne de dépistage volontaire et gratuite de la Covid-19 est lancée dans l’espace géographique que constitue le « Grand Libreville ».

Le dispositif mis en œuvre par le Copil à cet effet prévoit des unités mobiles de dépistage de 10 à 14 heures sur quatre grands axes de la capitale : Rond-point de Nzeng Ayong Carrefour Rio, Carrefour Petro (Owendo) et le Carrefour Sherko (Delta).

Le Copil indique en outre que : « cette campagne gratuite rentre dans le cadre du dépistage de masse des populations et ne concerne aucunement les voyageurs, pour lesquels le test de dépistage de la Covid-19 reste payant ».

Toujours dans ce cadre, les brigades mixtes Covid-19, dont la mission est de veiller au respect des mesures barrières et des protocoles sanitaires dans les secteurs d’activité à risque, débuteront également leurs activités ce lundi 23 novembre 2020. Elles seront composées d’agents du Copil, des ministères de la Santé, de la Défense nationale, de l’Intérieur, du Commerce et des Transports. Leur action visera précisément les restaurants, les commerces, les transports (gares, ports, aéroports, agences de voyages), les salles de sport, les salles de jeux et les lieux de culte du Grand Libreville.

Pour la bonne marche de ces opérations, le Copil Coronavirus invite les populations à demeurer vigilantes et à redoubler d’efforts en respectant les mesures barrières et les protocoles sanitaires en vigueur dans les espaces publics afin de stopper la propagation de la Covid-19 dans le pays.

En date du 20 novembre 2020, sur un total sur 280 595 prélèvements réalisés, la surveillance épidémiologique a recensé 9 131 cas testés positifs (3,2%) dont 8 976 guéris (98,3%), 59 décès et quatre personnes hospitalisées, dont trois en réanimation.

Marcel Saint-clair Eyene

Depuis le 20 novembre 2020, Alex Bernard Bongo Ondimba n’est plus le directeur général de l’Agence gabonaise des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf). Ce dernier cède son fauteuil à Daniel Christian Rogombe, après près de 10 ans passés à la tête de l’Aninf.

Alex Bernard Bongo a été nommé secrétaire général au ministère de la Communication et de l’Économie numérique au cours du Conseil des ministres tenu ce jour-là. Il remplace Liliane Massala. Cette dernière est depuis le 3 septembre dernier l’ambassadeur du Gabon en France. Le frère cadet du président de la République s’est dit honoré par cette nomination.

Une nomination qui parait d’ailleurs logique. En effet, pendant les 10 années passées à la tête de l’Aninf, il a réussi à porter haut l’image de cette structure. Sous sa direction, les travaux d’extension de 528 km de fibre optique ont été réalisés dans le but d’interconnecter le Gabon au Cameroun et à la Guinée équatoriale afin d’améliorer la qualité du réseau internet dans le pays.

SG

Le gouvernement gabonais a rappelé que les primes pour les travailleurs du secteur public ne seront plus automatiques. Elles s'obtiendront désormais sur la base du mérite et des efforts fournis, selon une communication faite par le gouvernement au cours d'une rencontre samedi 21 novembre avec la presse dans la capitale Libreville.

Pour formaliser cette décision, le conseil des ministres a adopté le 20 novembre dernier, deux projets de décrets fixant les modalités d’évaluation et d’attribution de la prime d’intéressement spécifique et la prime à la performance budgétaire. Ces textes, une fois entrés en vigueur, devraient permettre une rétribution plus juste des avantages liés à la performance des agents des secteurs de la finance publique.

Ce changement de philosophie dans l’attribution des primes au sein de la fonction publique s’inscrit dans la vaste réforme de modernisation de l’Etat. « Il consiste à ne récompenser que les agents qui accomplissent parfaitement leurs tâches et rendent le meilleur service à nos concitoyens ; ce principe vise à inciter et motiver les agents publics à remplir au mieux leurs missions. Une prime est un accessoire de la rémunération, et récompense le mérite» a expliqué Madeleine Berre, la ministre de la fonction publique et porte-parole du Gouvernement.

Au sein de l'administration publique, certains craignent que cette nouvelle mesure soit utilisée comme moyen de pression, pour limiter des grèves, comme c'est le cas depuis 5 mois pour les régis financières. « Les régies financières seront directement impactés par ces mesures. Ce qui n’arrange pas leurs affaires car, leurs primes vont baisser », soutient un cadre de l’administration publique. Aussi, pour éviter que des baisses de revenus ne se traduisent par une hausse des comportements favorables à la corruption, le dernier conseil des ministres a institué un régime de prévention et de répression de l’enrichissement illicite en République gabonaise.

La conférence de presse du 21 novembre était conjointement animée par les ministres Madeleine E. Berre, de la Fonction publique, Sosthène Ossoungou Dibangoye, du Budget et Nicole Roboty, Déléguée à l’Economie.

Elle a été initiée suite à la demande faite au Premier ministre par le chef de l’Etat, de trouver une solution  à la grève qui est vécue au sein des régies financières depuis 5 mois. L'impact estimé de la situation atteint les 200 milliards de FCFA en termes de recettes non collectées par le Trésor public gabonais.

Les revendications des grévistes surviennent alors que le gouvernement fait face à une conjoncture, marquée par le repli des activités économiques et des sources de recettes pour l'Etat.

Sandrine Gaingne

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La Commission nationale des travaux d’intérêt public pour la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi (CN-TIPPEE) a procédé le 20 novembre 2020 au lancement des travaux d’électrification de la ville de Bitam et de ses environs dans la province du Woleu-Ntem. 

Fruit d’un partenariat entre l’État gabonais et la Banque mondiale, ces travaux, d’un coût estimé à 5,7 milliards de FCFA, vont durer 9 à 11 mois et sont exécutés par 4 entreprises adjudicataires, sur un linéaire de 73 kilomètres traversant 33 villages.

Le premier porte sur l’électrification des villages de l’axe carrefour Biyi-Eboro à frontière avec le Cameroun. Le deuxième lot est l’axe carrefour Biyi-Meyokie, à la frontière avec la Guinée équatoriale. Le troisième lot concerne le raccordement du projet à la Centrale électrique avec  la construction d’une ligne électrique de type Feeder à partir de cette centrale, jusqu’à un poste de répartition 20 KV qui sera installé au carrefour Biyi, ainsi que la construction de la ligne aérienne 20 KV entre Biyi et Mebo'o à la frontière avec la Guinée équatoriale. Et enfin, le quatrième lot porte sur la construction de la ligne aérienne 20 KV reliant Ebebiyin à Eboro, à la frontière avec Cameroun et la construction de la ligne aérienne 20 KV du carrefour Eboro au carrefour Meyokie.

Ce projet a pour objectif le désenclavement des populations des quartiers sous-intégrés, en leur apportant des infrastructures de développement de base. Ces travaux sont réalisés dans le cadre du projet accès au service de base en milieu rural et renforcement des capacités.

BG

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