Le Nouveau Gabon

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Le paiement des allocations familiales pour le compte du troisième trimestre 2020 va débuter ce 12 octobre. Il s’étalera jusqu’au 29 du même mois. Les allocations familiales sont attribuées à l’assuré pour chacun des enfants à sa charge depuis la naissance jusqu’à l’âge de 16 ans révolus. Le montant des allocations est de 7 000 FCFA par mois et par enfant indépendamment de leur nombre.

Cette opération démarre quelques jours après la prise des fonctions du nouveau directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) en la personne de Charles Mendome. Ce dernier a été porté à ce poste le 2 octobre en conseil des ministres en remplacement de Romaric Ghislain Youmou Mbodot.

Le nouveau patron de la Caisse a plusieurs défis à relever. Parmi lesquels, le traitement des dossiers actuellement en instance pour le règlement des créances de l’entreprise et le recouvrement de la totalité des cotisations.

La CNSS est un organisme privé qui gère, sous la tutelle conjointe du gouvernement, le régime de sécurité sociale. Elle couvre les accidents du travail et maladies professionnelles, les pensions, les prestations de santé en cas d’évacuation sanitaire à l’étranger ainsi que les prestations familiales.

SG

Au terme de l’exercice 2018, la mairie de Libreville a enregistré un solde de gestion positif de 25,8 milliards de FCFA. C’est ce que révèle le rapport du conseil municipal de cette commune urbaine réuni le 9 octobre et qui avait pour but l’examen et adoption de ces comptes.

« Au terme des assises, au titre de la session ordinaire, les titres des recettes émis s’élèvent à la somme de 19,7 milliards de FCFA, les dépenses mandatées à la somme de 20,9 milliards de FCFA. Soit un solde négatif au titre de la session ordinaire de 1,1 milliards en 2018. Au titre de la session extraordinaire, les titres des recettes émis s’élèvent à la somme de 3,7 milliards de FCFA. Les dépenses mandatées à la somme de 1,3 milliard de FCFA. Soit un résultat positif au titre de la session extraordinaire de 1,7 milliards de FCFA… De l’exercice 2018, il ressort un solde positif de 25,8 milliards de FCFA », a expliqué Serges Williams Akassaga Okinda, maire par intérim de cette commune urbaine qui présidait les travaux dans son discours de clôture. Ce résultat d’après les autorités municipales a reçu le satisfecit du bureau du conseil.

Ces assises se tenues dans un contexte tout particulier, et même inédit dans l'histoire de la commune de Libreville, avec non seulement les contingences de la crise sanitaire de la Covid-19, mais également l'indisponibilité du président statutaire Léandre Nzue. Ce dernier est incarcéré depuis le mois de septembre 2020 à la prison centrale de Libreville, pour détournements de fonds.

SG

Le service internet pourra connaitre des perturbations dans les prochains jours au Gabon en raison des travaux de réparation du câble de télécommunications sous-marin en fibre optique « Africa Coast To Europe » (ACE) au large d’Abidjan (Côte d’Ivoire), informe la direction générale de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF).

Ces travaux vont durer du 10 au 15 octobre 2020 à raison de 10 à 12 heures par jour, poursuit la même source.

A la suite de l’Aninf qui est acteur majeur dans la mise en place de la stratégie nationale pour le développement du numérique, le groupe Vivendi Africa (VGA) a également prévenu les clients de la Canalbox sur les risques de perturbations sur son service dans la nuit du 11 octobre à partir de 00h00.

D’après l’Aninf, les travaux de maintenance sur le câble sous-marin « ACE» sont programmés depuis plusieurs mois par le consortium international propriétaire dudit câble pour pallier à sa dégradation progressive. « Pendant ces travaux qui se dérouleront principalement la nuit, des dispositions techniques ont été prises pour une restauration du trafic », souligne la direction générale de l’Aninf.

SG

Un incident est survenu à la gare de Ndjolé ce 10 octobre 2020, annonce la direction générale de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag).

Comme l’expliquent les responsables de l’entreprise ferroviaire, une draisine de chantier en provenance de la gare d’Abanga a heurté un wagon vide d’un train minéralier en stationnement dans cette gare de Ndjolé.

Heureusement, « aucune perte en vie humaine n’est enregistrée, cependant nous déplorons 4 blessés légers et un blessé avec une plaie ouverte à la cuisse. Leur prise en charge a été organisée par le service médical de l’entreprise basé à Ndjolé », précise la direction de la Setrag.

Cet accident survient une semaine après le déraillement de deux trains dans la nuit du 3 au 4 octobre 2020 et qui avait entrainé la suspension du trafic sur l’ensemble du réseau férroviaire gabonais pendant deux jours.

Setrag, la filiale de la Compagnie minière de l'Ogooué (Comilog), gère les opérations de l’unique réseau ferré du pays, sur un linéaire de 648 kilomètres reliant Franceville à Libreville. L’entreprise est dirigée depuis le 7 octobre dernier par le Gabonais Christian Magni qui assure l’intérim suite à la démission de Luiz Renato Lombardo Torres.

Sous l’impulsion de Yannick Ebibie, la Société d'incubation numérique du Gabon (SING) entend contribuer à la compétitivité du continent africain grâce à la transformation digitale. Pour ce faire, elle développé une expertise en innovation adaptée, pragmatique et alignée aux standards internationaux.

La SING qui est une société privée de services en innovation numérique, entend également impacter toutes les entreprises gabonaises par le numérique. Il appelle à ce cet effet, tous les responsables d’administration et les entrepreneurs à prendre conscience de cet enjeu et s’assurer qu’il est en phase, avec ces changements.

Selon Yannick Ebibie, les porteurs de projet locaux ne peuvent plus se passer du numérique car, il s’est imposé comme un outil à la fois pratique et extrêmement utile. Il s’insère aussi bien dans les entreprises naissantes que celles déjà bien établies qui souhaitent innover et transformer leurs processus métiers et de fonctionnement.

Cet entrepreneur gabonais, qui a étudié aux Etats Unis porte la bonne parole de la culture managériale et philanthropique anglo-saxonne en Afrique.

Yannick Ebibie est aussi lauréat du Grand Prix de l’excellence coorganisé par la Banque mondiale et la présidence de la République gabonaise en 2014 avec son application mobile Sabitoo.

L’une des principales missions Vincent de Paul Massassa consiste à susciter un regain d’intérêt pour le secteur pétrolier gabonais. Cela par des road show à travers le monde afin de promouvoir le bassin sédimentaire gabonais et le nouveau code des Hydrocarbures.

Il s’agit pour Vincent de Paul Massassa de présenter les 35 blocs pétroliers mis aux enchères dans le cadre du « 12ème appel d’offres ». Sur les 35 blocs concernés, 12 sont en eau peu profonde et 23 en eau profonde.

L’activité pétrolière au Gabon a été marquée par l’entrée en application du nouveau code des hydrocarbures en 2019. Ainsi, la reprise des investissements à la suite de l’adoption de cette nouvelle loi a permis de dynamiser le secteur.

Après de nombreuses années consécutives de déclin, l’industrie pétrolière s’est caractérisée par un raffermissement de l’activité durant l’exercice 2019. Ainsi, la production nationale est passée de 9,647 millions de tonnes métriques en 2018 à 10,901 millions de tonnes en 2019, soit une progression de 13%. Cette performance a été atteinte grâce à la mise en exploitation du champ Simba, par Perenco, et la poursuite des travaux d’amélioration des rendements des champs matures et ce, malgré le contexte de limitation de l’offre sur le marché, décidée par l’OPEP et ses partenaires.

La chaîne d’approvisionnement en médicaments pourrait être perturbée au Gabon, avec l’entrée en grève vendredi du personnel de PharmaGabon, principal distributeur de ces produits dans le pays.

« Les salaires n’augmentent jamais, pas de plan de carrière, précarité de l’emploi, licenciements abusifs, autoritarisme », déplorent les grévistes qui pointent également la non prise en compte de leur cahier de charges, depuis plus d’un an.

« Lorsque vous déposez un cahier de charges, logiquement il y a les délais de réponses. Mais lui, quel que soit le courrier qu’il reçoit de ses employés, il ne fait pas cas. Comment comprendre que dans une entreprise, quelqu’un qui est rentré il y a 10 ans par exemple en catégorie 4, supposons avec un salaire de base de 150 000 FCFA, 10 ans plus tard, sa situation reste la même ? », a fulminé Marie Florent Mboko, Délégué titulaire de PharmaGabon.

Les grévistes demandent l’ouverture des négociations pour l’amélioration de leurs conditions de travail et l'augmentation de leurs salaires.

Séna Akoda

Agréée en juillet 2020 par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), le régulateur de la bourse unifiée de la Cemac (BVMAC), la société Afriland Bourse & Investissement est, depuis le 1er octobre 2020, admise aux opérations du dépositaire central de la BVMAC.

C’est ce que révèle un communiqué que vient de rendre public le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli. Afriland Bourse & Investissement est une filiale du groupe bancaire camerounais Afriland First Bank, qui est déjà leader des investissements sur le marché monétaire de la Cemac.

Cette société est focalisée sur la gestion d’actifs financiers, le placement collectif en valeurs mobilières, les opérations de bourse, l’ingénierie financière, l’intermédiation financière et activités connexes, les prestations de services d’investissements et toute autre activité financière.

L’évolution de la conjoncture économique et financière ainsi que les perspectives de l’économie gabonaise étaient au centre des échanges ce 9 octobre 2020 entre le ministre de l’Économie et de la Relance, Jean-Marie Ogandaga et le directeur de cabinet du ministre français de l’Économie, Emmanuel Moulin. Dans ce cadre, les autorités françaises se sont montrées favorables à accompagner le Gabon dans la mise en œuvre de sa stratégie de relance post-Covid-19.

« Nous nous réjouissons du soutien de la France à la stratégie de relance économique impulsée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. L’appui de ce partenaire historique du Gabon illustre l’excellence des relations entre les deux pays », a souligné le ministre Jean-Marie Ogandaga.

Cette réunion entre les deux personnalités s’est déroulée en marge des rencontres internationales « Paris Infraweek 2020 » qui ont réuni du 5 au 9 octobre à Paris des institutionnels, des investisseurs internationaux, acteurs de la finance internationale et des opérateurs économiques. C’est une plateforme d’échanges entre les acteurs mondiaux les plus influents dans le domaine des infrastructures sur les évolutions récentes et les tendances clés du financement des infrastructures.

Il s’agit en particulier de moyens de financement des projets intégrateurs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). La sous-région y était représentée par une délégation de ministres en charge de l’Économie.

SG

Le Franco-Britannique Perenco vient de signer avec le gouvernement un nouvel accord pour le développement des hydrocarbures au Gabon. Il s’agit de l’avenant 2 à la convention qui lie la multinationale avec l’État.

À travers ce nouveau contrat, l’opérateur pétrolier, qui se concentrait, jusqu’ici, sur la commercialisation du gaz naturel pour des centrales électriques, va proposer sur le marché un nouveau produit. Il s’agit du gaz du pétrole liquéfié (GPL), un mélange d’hydrocarbures légers, stocké à l’état liquide et issu du raffinage du pétrole pour 40% et de traitement du gaz naturel pour 60%. Selon des précisions fournies par le gouvernement, l’accord permettra la construction des installations, à Batanga dans l’Ogooué-Maritime, pour la production de ce produit destiné aux ménages.

Cet accord, paraphé par le ministre du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, pour compte de l’État gabonais, engage l’opérateur pétrolier à davantage « développer le secteur hydrocarbures au Gabon, entre autres, en accompagnant l’État gabonais dans le développement des champs matures », a indiqué Baptiste Breton, le directeur général pays de Perenco.

Pour le ministre Vincent de Paul Massassa, « cet avenant est la suite logique de l’implantation de Perenco dans l’expansion des activités pétrolières au Gabon. Nous voyons ici la volonté d’un opérateur bien connu dans notre giron et qui prend des engagements fermes, notamment, celui d’aller de l’avant et de se déployer davantage dans notre pays ».

L’entreprise franco-britannique opère au Gabon depuis 1992. Présenté comme l’un des plus importants producteurs d’hydrocarbures, il vient ainsi renforcer sa position de leader sur le marché gabonais du pétrole et du gaz.

SG

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