Une opération de réhabilitation et d’installation de l’éclairage public a été lancée par le Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE) à Lambaréné, la capitale provinciale du Moyen-Ogooué.
Cette opération a été initiée à la suite d’une visite du ministre de l'Énergie et des ressources hydrauliques dans cette localité le 29 aout dernier. Le membre du gouvernement avait exprimé sa préoccupation face à l'insuffisance de l'éclairage public et avait de ce fait instruit la Société d’Energie et d’eau du Gabon (SEEG) de réhabiliter les équipements existants et installer de nouveaux lampadaires. Car, pour le ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, « l'éclairage public n'est pas qu'une question de confort, c'est aussi une question de sécurité ».
Cette réaction du ministre de l’Energie à Lambéréné s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’améliorer la qualité de l’offre en énergie dans le pays. Dans cette optique, le Gabon, qui a déjà l’un des meilleurs taux d’accès à l’énergie électrique en Afrique, envisage d’accroitre sa production actuelle d'électricité d’environ 700 MW afin d'atteindre 1200 MW en 2022. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement développpe des projets hydroélectriques ainsi qu’un programme de renforcement de son réseau de lignes électriques.
SG
Dans son rapport sur l’impact socio-économique de la Covid-19 au Gabon, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) juge positives les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le coronavirus et limiter son impact sur l’économie.
D’après le PNUD, « ces mesures d’atténuation ont permis d’amoindrir les effets négatifs de la COVID-19 sur le bien-être des ménages et sur la croissance économique et sont venues compléter celles prises fin mars 2020 par le Comité de politique monétaire de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) ».
Précisons que, sur le court terme, pour atténuer les impacts socio-économiques négatifs de la Covid-19, plusieurs mesures ont été prises en faveur des ménages et des entreprises. Notamment, l’allègement des impôts ainsi que la mise en place d’un financement d’urgence de 225 milliards de FCFA pour les besoins de trésorerie des entreprises. Sur le plan social, les mesures ont consisté en la prise en charge des factures d’électricité et d’eau, ajoutée à une allocation de chômage (50 à 70% du salaire brut) pour les travailleurs.
A moyen terme, pour relancer la croissance, le PNUD recommande d’accorder les axes de la stratégie de relance au plan Gabon émergent dont les actions prioritaires sont les réformes, les investissements, la régulation, et surtout la poursuite des efforts de diversification. C’est bien dans cette perspective que le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a présenté, le 4 septembre dernier, le programme de politique générale du gouvernement selon lequel, le Gabon est engagé sur la diversification et plus spécialement sur la filière bois.
Ainsi, dans le domaine de l’exploitation forestière, la politique de transformation et de développement durable du secteur sera poursuivie. Et ce, dans le but de renforcer la contribution du secteur à la création de la richesse, en favorisant les deuxième et troisième transformations, et la création d’emplois.
Par ailleurs, Mme Ossouka Raponda a indiqué qu’au regard du succès enregistré ces dernières années, par la Zone économique de Nkok, notamment pour la transformation du bois au niveau local, deux nouvelles zones économiques spéciales seront mises en place à Lambaréné, pour le bois, et à Franceville, pour l’agriculture et les plantations d’arbres, dans le cadre de la politique de reboisement. Ces projets d’envergure qui bénéficieront de l’accompagnement de la Gabon Special Economic Zone (GSEZ), devraient permettre de créer près de 5000 emplois, sur les douze prochains mois.
SG
Une centaine de jeunes gabonais âgés entre 7 et 18 ans, encadrés par l’Association Arc en Ciel, vont bénéficier de la part Owendo Container Terminal (OCT), d’une couverture des soins de santé.
Depuis le 20 septembre 2019, dans le cadre de son programme de soutien à la jeunesse, Owendo Container Terminal et l’Association Arc en Ciel sont liés par une convention de partenariat. OCT met à la disposition de l’ONG, un médecin qui assure le suivi quotidien de la santé des pensionnaires du Centre. « Nous assurons des consultations deux fois par semaine et réalisons des campagnes de vaccination au bénéfice de nombreux jeunes qui bénéficient d’un encadrement sanitaire de qualité. » précise François André Diouf, médecin dédié au suivi médical des jeunes de l’Association Arc en Ciel, selon un communiqué de l’entreprise.
« Notre association Arc en Ciel assure la prise en charge d’une centaine de jeunes issus des milieux défavorisés. Nous sommes heureux d’avoir reçu le concours de Owendo Container Terminal dans la prise en charge médicale de plus de 100 enfants. Nous veillons à leur formation et à leur réinsertion familiale et professionnelle », a déclaré Sœur Julienne Eyeya, Responsable de l’Association Arc en Ciel.
« OCT soutient par ailleurs des initiatives dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’inclusion sociale. Nous allons poursuivre ces efforts. » a promis Laurent Goutard, Directeur général de Owendo Container Terminal.
L’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon) va organiser le 11 septembre 2020 une formation « gratuite » destinée à tous ceux qui désirent être entrepreneur, lancer leur entreprise.
Cette formation qui se déroule sous le thème «profiter de la crise sanitaire Covid-19 pour trouver une idée d’entreprise » entre dans le cadre « de nos activités de soutien aux promoteurs d’entreprises et porteurs d’idées de projets », indique l’ANPI-Gabon. Car, cette pandémie a eu un impact négatif considérable sur les entreprises et particulièrement sur les PME.
Selon un rapport de la direction générale de la statistique, datant du mois de juin 2020, 61% des unités de production informelle (UPI) au Gabon ont été contraintes de suspendre leurs activités à cause de cette situation. Ce qui a entrainé une baisse des revenus qui se situent entre 100 000 FCFA et 10 millions de FCFA ainsi que des pertes d’emplois avec à la clé des milliers de personnes au chômage au Gabon. Seulement dans le secteur touristique, l’on compte plus de 20 000 pertes d'emplois selon des statistiques du ministère du Tourisme.
Dans ce contexte, une telle initiative qui ambitionne d’encourager et développer l’entreprenariat dans un pays où les jeunes préfèrent travailler dans la fonction publique, ne peut être que salutaire. Cette formation vise aussi à accroitre le taux d’employabilité au Gabon.
Il faut noter que grâce à l’ANPI, 1500 entreprises ont été créées entre 2018 et début 2019 au Gabon. Et le guichet numérique de l’investissement (GNI) lancé par le Directeur général de cette Agence en juin 2020 a facilité la création de plus de 1200 entreprises au Gabon en l'espace de deux mois (entre juin et aout 2020).
SG
Parmi les priorités du gouvernement inscrites dans le programme d’investissements du secteur de la santé pour la période 2020-2022 figure en bonne place le renforcement des plateaux techniques des structures hospitalières, de deuxième et troisième niveaux.
Les structures concernées sont les Centres hospitaliers régionaux, les hôpitaux départementaux, centres médicaux, les centres de santé et dispensaires, a indiqué le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, dans son discours de politique générale, le 4 septembre à l’Assemblée nationale.
Il est question pour le gouvernement de mieux équiper ces structures sanitaires afin de désengorger les Centres hospitaliers universitaires. La « difficulté de l’offre de soins dans ces structures dites périphériques participe de l’engorgement des Centres hospitaliers universitaires (CHU). Il faut en conséquence rendre plus opérationnelles ces structures afin de concentrer l’action des CHU sur la prise en charge des cas plus complexes », explique le chef du gouvernement.
Le Gabon compte environ 740 hôpitaux, centres hospitaliers régionaux, hôpitaux départementaux, centres de santé, dispensaires dont l’équipement en plateaux technique permettra de renforcer considérablement la performance de l’accès et de l’offre de soins dans le pays.
A travers le programme d’investissements du secteur de la santé pour la période 2020-2022, les autorités gabonaises veulent également mettre en place plusieurs actions dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 et d’autres maladies émergentes et infectieuses. A savoir, la réhabilitation de l’ancien Hôpital pédiatrique d’Owendo et sa transformation en Institut des maladies infectieuses. Ainsi que le déploiement de neuf centres de diagnostics dans toutes les provinces, d’ici le premier semestre 2021.
Sandrine Gaingne
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La réhabilitation en cours de la « Transgabonaise » profite significativement à la main d’œuvre locale. Selon le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, le chantier a favorisé la création de près de 2000 emplois directs. Elle l’a fait savoir, le 4 septembre, au cours de son discours de politique générale devant les députés.
A l’en croire, cette route qui reliera Libreville à Franceville sur 780 km, met également à contribution les PME locales, qu’elle considère à juste titre comme « des acteurs incontournables de le transformation économique.»
Considéré comme l’un des plus grands chantiers routiers d’Ali Bongo Ondimba après la route Port-Gentil/Omboué, la réhabilitation de la « Transgabonaise », le plus long axe routier du pays, est exécutée par la Société autoroutière du Gabon (SAG), filiale de Meridiam et d’Arise dans le cadre d’un partenariat public-privee (PPP). Elle y assurera l’exploitation sur une durée de 30 ans.
Financée à hauteur de 600 milliards de FCFA (1,1 milliard $), cette route, destinée à traverser le pays d’est en ouest, permettra de relier les grands bassins agricoles. Le projet concerne deux principaux axes : les Nationales n°1 et 3 sur le tronçon Owendo-Ndjolé-Carrefour Leroy-Lastourville-Moanda-Franceville.
Romuald Ngueyap
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Désormais, les exploitants miniers, forestiers et d’hydrocarbures ont l’obligation de présenter un visa de régularité avant la signature de tout contrat au Gabon. Ce visa est tout aussi exigible pour toute concession, convention de toute nature et en toute matière ainsi que tout contrat de type partenariat public-privé, y compris tous les avenants y relatifs, engageant l’Etat. La décision a été prise par le gouvernement lors du conseil des ministres du 3 septembre 2020.
Ce texte qui modifie le décret du 20 août 2015 instituant un visa de régularité du gouvernement, s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance. Il vient ainsi renforcer le champ d’application de la formalité du visa, souligne le gouvernement dans un communiqué officiel.
Ce dispositif illustre la volonté des autorités à avoir un contrôle plus efficient dans le fonctionnement de ces différents secteurs d’activité, dans la perspective de réduire au maximum les dérives managériales liées à la mauvaise gestion de ces richesses.
SG
Dans son rapport d’activités comptant pour le premier semestre 2020, l’entreprise pétrolière Total Gabon révèle qu’elle a fait une provision globale d’à peu près 18,3 milliards de FCFA en prévision d’un redressement fiscal.
Dans le détail, la compagnie pétrolière écrit : « Les discussions se poursuivent avec l’administration fiscale sur les chefs de redressement notifiés pour les exercices 2014 à 2017 dans le cadre du contrôle fiscal dont la Société a fait l’objet en 2019. Toutefois une provision de 15 M$ (8,34 milliards de FCFA) a été comptabilisée au deuxième trimestre, correspondant au montant en droit des chefs de redressement que la Société reconnaît ».
Total Gabon ajoute qu’elle a également comptabilisé une provision de 18 M$ (environ 10 milliards de FCFA) en application de l’interprétation IFRIC 23 « Incertitude relative au traitement des impôts sur le résultat » dans le cadre de son arrêté semestriel 2020.
Dans rapport 2019, la filiale gabonaise du géant français révélait déjà qu’elle fait l’objet d’un nouveau redressement fiscal de la part des autorités gabonaises. A cet effet, l’entreprise pétrolière avait alors écrit : « Le 27 décembre 2019 Total Gabon a reçu une notification de redressement du ministère de l’Économie et de Finances à la suite du contrôle fiscal dont la Société a fait l’objet en 2019 et qui couvre les exercices 2014 à 2017. Des discussions sont en cours avec l’administration fiscale sur les chefs de redressement notifiés ».
Sylvain Andzongo
Le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, s’est entretenu le 7 septembre 2020, à Libreville, avec deux diplomates étrangers. Au cours de la rencontre avec l’ambassadeur du Liban au Gabon, Aline Younes, les deux personnalités ont passé en revue les différentes composantes de la politique nationale de santé. Dans ce sens, la diplomate libanaise a saisi cette occasion pour présenter au ministre les grands axes du projet de réalisation d’une polyclinique avec technologie avancée au Gabon.
Cette structure qui s’inscrirait dans le cadre de partenariat public-privé viendrait renforcer l’offre de soins par l’amélioration de la qualité des services en médecine générale, pédiatrie, gynécologie et diagnostic médical (imagerie médicale et laboratoire). A cet effet, dans la perspective de la mise en œuvre de cet ambitieux projet, l’ambassadeur a sollicité de la partie gabonaise, la facilitation des documents administratifs y relatifs.
Le ministre a rassuré son hôte de la disponibilité des services compétents du département ministériel dont il a la charge pour la délivrance des agréments techniques et homologation des diplômes.
Coopération turque
Dans la même journée, Guy Patrick Obiang Ndong a reçu en audience l'ambassadeur de la Turquie au Gabon, Nifüfer Edem Kaygisiz. Les deux personnalités ont exploré la possibilité d’amélioration d’un accord de sciences de la santé et de la médecine signé en 2013. Cet accord concerne l’évacuation sanitaire, le transfert de compétences et le tourisme médical.
Dans ce sens, attend-on appris du ministre gabonais, les documents y relatifs seront transmis à la partie turque afin de s’imprégner davantage du fonctionnement du système de santé du Gabon.
L’opérationnalisation des départements sanitaires au Gabon a également été évoquée. Par ailleurs, l’ambassadeur Nifüfer Edem Kaygisiz a félicité le leadership des autorités gabonaises dans le cadre de la crise sanitaire liée au coronavirus.
S.A.
Dans une note publiée le 7 septembre, le ministère gabonais en charge des Forêts déclare avoir trouvé un accord mettant un terme à trois mois de grève menée par le Syndicat national des professionnels des eaux et forêts (Synapef) et celui des gestionnaires des ressources naturelles (Synagren).
« La signature de ce protocole d’accord est intervenu au terme des négociations entre la tutelle et les partenaires sociaux. Cet accord permet de préserver le climat social, de promouvoir le dialogue, et de garantir une meilleure exécution du service public », a déclaré le ministre du secteur, Lee White.
Le membre du gouvernement s’est engagé à poursuivre un dialogue continu avec les syndicats pour examiner l’ensemble de leurs revendications, dont la principale est : l’amélioration de leurs conditions de travail. Il précise que ces négociations ont abouti en toute transparence et sans aucune transaction financière entre les parties.
Les syndicalistes pour leur part, se sont engagés à suspendre tout mouvement de grève, à respecter les règles de droit et de déontologie dans l’exercice de leurs activités syndicales, tout en privilégiant le dialogue, dans le cadre de la commission permanente du dialogue social mise en place au ministère.
S.A.