Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Junior Achievement Gabon (JA Gabon), le réseau d’insertion et d'éducation professionnelle installé dans le pays depuis 2013, vient de publier le bilan de ses activités sur ces cinq dernières années.

« Ce sont 19 295 jeunes Gabonais qui ont bénéficié et ont été formés par nos soins. Nos programmes sur mesure visent les élèves des écoles primaires, des lycées, de l’université mais aussi des jeunes sans qualification », déclare l’Association.

Dans le détail, entre juillet 2015 et juin 2020, ce sont 8538 femmes qui ont suivi une formation, 1957 lycéens ont suivi le programme d’entreprenariat mini-entreprise, 981 élèves du primaire ont été formés sur un programme d’éducation financière et civique (Notre quartier), 11730 demandeurs d’emplois ont bénéficié du programme « Career success », 385 universitaires ont suivi un programme d’entreprenariat (Yep).

En outre, 36 jeunes ont été lauréats des deux éditions du Grand prix de l’excellence, 48 incubés, 198 jeunes déscolarisés ont été insérés en alternance dans les entreprises agricoles et station-essence à travers le projet « Afip », 440 porteurs de projet ont été accompagnés au cours d’un programme court intitulé un « week-end pour entreprendre ».

« L’impact attendu de chacun des programmes diffère car ils n’ont pas les mêmes objectifs. Chaque jeune repart avec des connaissances nouvelles, des perspectives professionnelles plus claires, des compétences entrepreneuriales et des aptitudes pour rechercher un emploi », affirme l’association.

JA Gabon fait partie d’un réseau de 121 pays représentant Junior Achievement Worldwide, la plus grande organisation non gouvernementale du monde dédiée à l’éducation des jeunes.

S.A.

Depuis le 22 août 2020, d’anciens collaborateurs du Samu social gabonais ont commencé à percevoir leurs arriérés de vacation pour le compte de l'année 2018, informe Dr Wenceslas Yaba, coordonnateur général de ce service dans une note d’information.

Selon le médecin et fondateur de ce service dans le pays, 137 agents sur 155 sont déjà passés à la caisse. Il ne reste que les 18 anciens collaborateurs qui avaient «décidé de saisir il y a 14 mois, les juridictions sociales pour être payés avant l'immense majorité. Il est donc légitime, naturel, recommandé administrativement et normal que les décisions soient attendues avant tous paiements », explique-t-il.

Toutefois, précise encore l’intéressé, ses services restent ouverts à toute démarche afin de permettre à ces requérants de percevoir leur dû. « Il serait judicieux nonobstant les démarches multiples recommandables ou non de nos anciens collaborateurs, certes ultra minoritaires, pour une dette d'il y a près de 3 ans, que ces derniers soient aussi soulagés comme les autres. Nous espérons, que leur conseil juridique se rapprochera éventuellement du nôtre, pour voir sereinement ce qu'il est possible de faire, en fonction de la disponibilité des ressources publiques et dans le respect scrupuleux des procédures », espère-t-il.

Le Samu social gabonais a été lancé en 2017 dans le but d’assister médicalement et gratuitement les personnes à faible revenu. Mais près d’un an seulement après sa mise en service, la structure a fait face à quelques difficultés. Ce qui n’a toutefois pas freiné son assistance envers les personnes défavorisées. Selon les statistiques communiquées par ses responsables, au 1er septembre 2020 ce sont 484 795 personnes qui ont bénéficié de ses services sur toute l'étendue du territoire. Soit 1 Gabonais sur 4. 

Il offre des consultations médicales nationales gratuites, en gastro- entérologie, gynécologie, ophtalmologie, cardiologie, pédiatrie ou encore en médecine d’urgence et générale. Il assure aussi l’hébergement et l’accompagnement psycho-social des couches sociales les plus pauvres. Malgré ses problèmes actuels de trésorerie, le Samu social ambitionne de prendre en charge dans les prochaines années environ 700 000 patients dans l'ensemble du pays. 

SG

L’Arabie saoudite envisage de construire à Port Gentil au Gabon une « grande usine de production de riz », a fait savoir Abdulrahman Salam S. Aldahas, ambassadeur saoudien au Gabon au cours d’une audience que lui a accordée le ministre du Commerce, des petites et moyennes entreprises et de l'industrie, Hugues Mbadinga Madiya, le 09 septembre 2020.

Mais ni le diplomate, ni le membre du gouvernement n'ont donné plus de détails sur ce projet.

Si cette usine venait à voir le jour, elle permettra au Gabon, grand importateur de riz avec près de 70 000 tonnes par an, de réduire significativement ses commandes sur le marché international. Toutefois, il convient de rappeler qu'un projet similaire financé par la coopération coréenne à travers l’Initiative de coopération alimentaire et agricole Corée-Afrique (Kafaci) est en cours d’expérimentation dans le pays.

La rencontre entre ministre et le diplomate saoudien a été aussi l'occasion d'évoquer d'autres sujets bilatéraux en rapport avec l’investissement dans les secteurs du commerce et de l'industrie. « Nous avons discuté de certaines conventions qui sont en cours de négociations, et nous avons aussi discuté de beaucoup de sujets qui intéressent les deux pays. Nous sommes en train de tout faire afin que la convention qui vise à protéger les investissements entre les deux pays aboutisse, car, elle va encourager les investisseurs et les hommes d’affaires saoudiens à venir au Gabon. Parce que les hommes d’affaires aiment avoir un cadre juridique de protection qui les encourage à investir », a affirmé le diplomate saoudien.

A travers ce nouveau projet et d'autres à venir, Libreville et Riyad entendent renforcer un peu plus leur partenariat sur le plan politique, économique et social. 

Sandrine Gaingne

Lire aussi:

https://www.lenouveaugabon.com/fr/agro/3105-13586-les-achats-de-riz-en-afrique-representent-7-milliards-de-dollars-par-an

Selon le récent rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) sur l’impact socio-économique du coronavirus (Covid-19) au Gabon, il ressort que les pertes d’emplois, liées à l’arrêt d’activités et la réduction du temps de travail, se chiffrent à 104.000 au niveau national (46,1% de femmes et 53,8% des hommes).

« L’impact a été plus important en milieu urbain (Libreville et Port Gentil) et sur le commerce (30,4%), l’éducation (17,1%), les services personnels (10,5%) », relève le rapport.

Par ailleurs, 77,4% des ménages exploitant des entreprises familiales non agricoles ont enregistré une baisse de revenu. Concernant l’emploi salarié, 64,6% des ménages déclarent avoir enregistré une baisse de revenu (61,6% à Libreville, 77,3% à Port Gentil et 74,2% à Franceville). Par source de revenu, les baisses proviennent du salaire (16,7%), de l’activité agricole (15,9%), des entreprises familiales (9,7%) et des transferts internes (9,6%).

Concernant le bien-être des ménages, seulement 45% des ménages pensent que leur niveau de vie s’améliorera au cours des 12 prochains mois. Cette espérance est plus forte à Franceville (54%) et dans le milieu rural (53%).

Concernant les aides gouvernementales, les ménages ont plus bénéficié de la prise en charge des factures d’électricité (35,3%) et d’eau (11,8%), des denrées alimentaires (9%), des bons d’achat (4,9%), des transferts d’espèces (0,9%), de la gratuité du transport (0,7%) et du loyer (0,4%).

S.A.

Carmen Ndaot, le ministre de la Promotion et des investissements, a reçu en audience le 10 septembre à Libreville, des représentants du groupe Webb Fontaine, leader mondial des solutions douanières et commerciales destinées aux gouvernements.

« Au menu des échanges, la mise en place au Gabon d'une solution de dématérialisation des procédures relatives au commerce extérieur et de sécurisation des recettes », apprend-on du ministère. Qui précise que cette sollicitation de Webb Fontaine fait suite au récent discours de politique générale prononcé par le Premier ministre.

A cette occasion, Rose Christiane Ossouka Raponda avait alors défini la digitalisation des services publics comme levier pour améliorer l’environnement des affaires et stimuler la croissance au Gabon; tout en soulignant que l’accompagnement du gouvernement dans le déploiement du programme e-gouvernement via des PPP gagnant-gagnant est essentiel à la relance de l’économie.

Présente en Europe, en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique, Webb Fontaine se spécialise dans le développement et l’utilisation de technologies de pointe (telles que l’intelligence artificielle) en vue de fluidifier les échanges commerciaux et de moderniser les administrations. La multinationale dispose d’un des plus grands centres de recherche et développement au monde, spécialisés dans le domaine du commerce extérieur.

Webb Fontaine a déjà mis en place le Guichet unique du commerce extérieur dans des pays tels que le Bénin, la Côte d’Ivoire ou le Nigeria.

Sylvain Andzongo

Très peu de Gabonais connaissent le PDG de la Compagnie du Komo. Mais c’est pourtant l’un des hommes d’affaires les plus influents au Gabon. Son nom renvoie à une véritable puissance financière. En effet, le franco-gabonais Christian Kerangall représente la 1ère fortune du Gabon et la 8e d’Afrique subsaharienne francophone.

Au niveau de la zone Cemac, il arrive derrière les camerounais Baba Danpullo (552 milliards de francs) et Paul Fokam Kammogne (540 milliards de francs), d’après le classement 2019 du magazine Forbes Afrique.

Christian Kerangall est à la tête de la tentaculaire holding industrielle la plus rentable du Gabon. Son empire connu sous le nom de la Compagnie du Komo, jouit d’un matelas financier estimé à 312 milliards de francs (520 millions de dollars). Il est à noter que ses sociétés emploient près de 1000 personnes et interviennent principalement dans les secteurs commerciaux et industriels : importation et distribution de véhicules, équipements de travaux publics et forestiers, gestion de parcs de véhicules, équipement de maison et de bureau, métiers du froid, du bâtiment, équipement de collectivités, plomberie, sécurité, réseaux HT/BT et gestion.

La compagnie du Komo possède également des participations dans plusieurs entreprises à l’instar de BGFI Holding Corporation, la société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG), la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), la Société d’exploitation du transgabonais (SETRAG) pour ce citer que celles-là.

Dans une interview accordée au magazine Investir au Cameroun, Abakal Mahamat, directeur général de BGFIBank Cameroun, évoque l’impact de la pandémie de Covid 19 sur les activités du groupe bancaire.

« Pour un groupe bancaire comme le nôtre, qui est présent dans 11 pays, avec une présence marquée à Paris, en France, où les effets de la pandémie ont été parmi les plus prononcés, il a fallu qu’on se réinvente » explique le DG.

Selon Abakal Mahamat, chez BGFIBank, la visioconférence a largement remplacé les réunions en présentiel. C’est également à travers les nouveaux outils de la technologie que la banque a entretenu l’essentiel de ses relations avec la clientèle.

Pour le DG, cette pandémie a également permis de tester le système de gouvernance du groupe et sa capacité à gérer les crises : « Nous remarquons avec beaucoup de satisfaction que notre organisation résiste bien au choc, tant au niveau du groupe que de la filiale (camerounaise, ndlr).».

Autre aspect positif de la crise, une gestion du personnel plus personnalisée, plus attentionnée : « Au-delà des mesures de protection et de distanciation, nous avons mis en place un dispositif de prise en charge matérielle et psychologique des collaborateurs dont les membres de famille étaient atteints, afin de leur permettre de continuer à travailler dans de bonnes conditions.» précise le banquier, ajoutant : « Dans ce sens-là, je dirais que nous avons réinventé notre manière de gérer notre capital humain

Le magazine Investir au Cameroun No 101, avec cet entretien intégral, est téléchargeable à cette adresse.

La Banque gabonaise de développement (BGD) se présente comme étant le premier actionnaire de la Bourse des valeurs mobilières d'Afrique centrale (BVMAC), la nouvelle société de marché financier née du rapprochement des bourses de Douala et de Libreville en zone CEMAC, a appris l'Agence Ecofin en consultant la géographie du capital. Cette position de l'institution suscite des interrogations sur les arbitrages qui ont encadré ce processus de fusion.

Selon le document qui a été consulté, mais qui n'est pas rendu public, la BGD détient 32,15% du capital de la BVMAC. Cela en fait, et de loin, le premier actionnaire avec, selon les textes qui régissent le droit des sociétés en zone CEMAC (OHADA), une minorité de blocage. 

« En fait, tel que nous avons analysé le traité de fusion, c’est comme si on a assisté à une absorption de la Douala Stock Exchange par la BVMAC. Dans ce cas, c'est assez logique que la BGD qui était déjà l'actionnaire de référence de la Bourse de Libreville ait ce niveau de participation », a expliqué un des actionnaires qui a requis l’anonymat.

Le contrôle des entités et investisseurs gabonais est évident lorsqu'on regarde l'identité des actionnaires de l'institution. Son deuxième actionnaire (4,47%) est BGFI Capital, la filiale du groupe bancaire panafricain BGFI. On retrouve aussi d'autres filiales de ce groupe comme l'assureur Assinco, ou encore BGFI Bourse. Même si le siège a été transféré à Douala, tout porte à croire que le processus a consisté à insérer la Douala Stock Exchange (DSX) dans la BVMAC.

Les plus gros actionnaires camerounais que sont le groupe Société Générale, la Société nationale des investissements, la Caisse autonome d'amortissement, la Caisse nationale de prévoyance sociale, la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures et le Crédit foncier ne détiennent ensemble que 18,1% du capital de cette société de marché. 

La deuxième chose qui intrigue avec cette position de la BGD, c'est que l'institution est en liquidation. « Techniquement rien ne s'oppose à ce qu'une entité en liquidation soit actionnaire d'une société. Cela fait partie de son actif justement. Après, il est clair que c'est un gros défi si le premier actionnaire d'une société de Bourse qui se veut crédible présente ce type de faiblesse », nous a confié notre source.

Ce qu'on apprend, c'est que le regroupement des places boursières en zone CEMAC s’est accéléré parce qu'il fallait donner un signal fort aux investisseurs, et que de nombreux détails sont en train d'être réglés. Lorsqu’a été lancée la BVMAC au plus fort de la rivalité avec la Bourse de Douala, la BGD était une banque solide et portait l'essentiel (environ 72%) des parts de l'Etat du Gabon au capital de la structure. 

Dans le cadre du programme de réforme économique, la dynamisation du marché boursier figure en bonne place des objectifs. La Banque centrale (BEAC) qui suit le dossier a invité les Etats à donner l'exemple en introduisant des entreprises publiques de grande importance. 

Mais la société de bourse doit encore améliorer sa propre image afin de donner confiance aux investisseurs, dont elle sollicitera l'épargne dans le cadre des levées de fonds via l'émission de titres de dette ou de participation.

Idriss Linge

Le Concours plan d’affaires «eStartup Challenge» vient d’être lancé par le ministère de la Communication et de l’Economie numérique, en partenariat avec la Banque mondiale. Ce concours compte récompenser à hauteur de 300 millions de FCFA, les 10 jeunes Gabonais qui se seront démarqués dans la création des meilleurs business. Les lauréats vont également bénéficier d’un accompagnement de 12 mois au sein d’un incubateur. Pour cette édition, les provinces de l’Estuaire, de l’Ogooué-Maritime et du Haut-Ogooué sont à l’honneur.

A travers le eStartup Challenge, le gouvernement veut promouvoir l’entrepreneuriat, œuvrer à la création de richesses et d’emplois, et lutter contre la pauvreté. L’objectif global étant de développer la culture entrepreneuriale et réduire le chômage chez les jeunes.

Selon la Banque mondiale, le chômage au Gabon frappe principalement les jeunes et n’épargne pas les diplômés. Le taux de chômage atteint 35,7% chez les jeunes de 15 à 24 ans quel que soit le milieu de résidence (ville ou campagne) et 26% chez les actifs de 25 à 34 ans.

Pour participer à ce concours, il faut être « jeune gabonais n’ayant pas encore une entreprise, mais, qui dispose d’un prototype d’entreprise fonctionnel et testable. Les participants doivent être regroupés en équipe de trois personnes avec deux profils obligatoires. Un profil technique et un profil managérial », explique Christian Nzengue Pegnet, chef de projet concours plan d’Affaires Gabon.

Les porteurs de projets numériques vont concourir selon 2 catégories. Notamment, les projets en phase de démarrage et des projets en phase de croissance.

SG

La Zone économique spéciale (ZES) de Nkok va accueillir dans un futur proche une nouvelle entreprise. Il s’agit de la libanaise Machinery Mega Tissue Converting qui est spécialisée dans la fabrication de machines pour la production de papier hygiénique, essuie-tout, etc.

Pour la matérialisation de ce projet, une délégation d’hommes d’affaires libanais conduite par Ali Zaidan, Directeur général de la société Machinery Mega Tissue Converting a été reçue le 8 septembre 2020 par l’administration de la Zes de Nkok. La délégation avait à sa tête le Directeur général de l'Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI), Gabriel Ntougou.

Le choix porté sur cette zone par cette société libanaise n’est pas anodin. En effet, il s’agit d’un véritable pôle économique qui a enregistré de bons points dans la transformation du bois. Matière première pour la fabrication de la pâte à papier. En 2019, la fabrication de placages, de contreplaqué, de meubles en bois, de charbon de bois et autres a connu un essor important dans la Zes de Nkok.

Sandrine Gaingne

 

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.