Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

A Libreville, tout le monde connait désormais ‘’Les Petits pots de l’Ogooué’’, sans parfois n’avoir la moindre idée sur la personne qui se cache derrière ce label. Il s’agit bien-sûr de la belle, Jessica Medza Allogo, la fondatrice de cette entreprise qui évolue dans le secteur de l’agroalimentaire au Gabon. Pourtant, aucun des fruits exotiques n’a encore de secret pour elle : ananas, mangue, fruit de la passion, papaye, goyave…

Son pari était bien osé. Bien qu’étant ingénieure pétrolière, dans un pays où cette matière première domine et augure une vie en rose pour les diplômés en la matière, elle décide de quitter son travail pour se lancer dans l’industrie agroalimentaire locale. Aujourd’hui, Jessica Medza Allogo fait la fierté de son pays.

Fort de son succès, la princesse de la confiture a décidé de diversifier ses productions. A côté des confitures, elle s’est également lancée dans la fabrication d’autres gammes de produits tels que le savon bio, les lunchs-box et même le piment. Elle parcourt aujourd’hui le monde et bénéficie du soutien des plusieurs institutions pour promouvoir ses produits.

Autrement dit, Jessica Medza Allogo constitue désormais l’une des icônes des autorités gabonaises qui promeuvent l’entreprenariat local et l’auto-emploi, dans la lutte contre le chômage des jeunes.

Selon la note de conjoncture que vient de publier la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale, à fin juin 2020, la production nationale de pétrole brut au Gabon s’est appréciée de 3% par rapport à la même période en 2019, pour se situer à 5,6 millions de tonnes métriques (41,01 millions de barils).

« L’amélioration des rendements des champs matures et les bonnes performances du champ Simba expliquent cette embellie. A contrario, les exportations ont reculé de 6,4% à 5,15 millions de tonnes métriques, en raison de la baisse de la demande mondiale, en lien avec la pandémie du coronavirus et les mesures barrières prises par les gouvernements pour freiner sa propagation », explique la direction générale de l’Economie.

En termes de destination, l'Asie reste la principale destination du brut gabonais, avec 77% des exportations nationales. Les prix moyens du brut ont atteint 39,72 dollars le baril pour le Brent et 37,28 dollars le baril pour le panier de bruts gabonais. Ces niveaux représentent des baisses respectives de 39,8% et 43,1% en glissement annuel. Selon la direction générale de l'Economie, la chute des prix est liée au ralentissement de la demande mondiale, accentué par la paralysie des transports.

Sylvain Andzongo

Au cours d’une audience avec le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, ce 24 septembre à Libreville, Léod-Paul Batolo, l’administrateur directeur général (ADG) de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), a annoncé la construction d’une nouvelle mine dans le Sud-est du Gabon.

Selon le responsable de la filiale gabonaise d’Eramet, il s’agira d'un projet baptisé « Comilog 2020 », qui devra amener la compagnie à accroître sa capacité de production, grâce notamment à la découverte d’un nouveau filon, dit « Okouma ». Son exploitation permettra à la société de passer d’une production de 4,5 millions de tonnes de manganèse à 7 millions de tonnes à l’horizon 2023. L’objectif étant de figurer au premier rang des producteurs mondiaux de manganèse à haute teneur.

En prévision de la mise en exploitation du gisement de manganèse d’Okouma qui va impacter les populations riveraines, les autorités préfectorales de la région ont signé en juillet dernier un nouveau protocole d’accord visant à indemniser les personnes affectées. Le coût global de l’indemnisation en nature et espèce est de plus d’un milliard de FCFA.

La décision d’ouvrir un nouveau gisement sur le plateau d’Okouma, à treize kilomètres au nord de Moanda, a été prise par la Comilog pour palier l’épuisement prochaine de la mine de manganèse exploitée sur le plateau de Bangombé.

S.A.

Selon la note de conjoncture économique du premier semestre de l’année en cours publié par le ministère de l’Economie et de la relance, l’économie gabonaise a enregistré au premier semestre 2020 des performances en demi-teinte en raison de la pandémie de la Covid-19.

Au cours de cette période, de nombreuses branches ont été en baisse d’activité, notamment le secteur secondaire, malgré la bonne tenue du secteur primaire et de certaines branches du secteur tertiaire.

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Concernant le secteur secondaire, la majorité des branches est en retrait, excepté la production sucrière, de l’eau minérale, le raffinage, la production de l’électricité et de l’eau, apprend-on. L’activité manufacturière a enregistré une baisse. Ainsi, la production des industries du bois et celle des autres industries ont enregistré des reflux respectifs de (-0,5%) et (-19,0%) consécutifs au ralentissement du rythme de fonctionnement des unités de production.

Le secteur tertiaire n’est pas en reste avec une évolution  des  branches  assez mitigée.  Ainsi,  à  l’exception du commerce  général  structuré  (+0,2%),  du  transport  ferroviaire  qui  profite  de  la  bonne  tenue  du transport  de  manganèse  (+46,4%)  mais  également  des  bois  conteneurisés  (+51,2%),  les autres activités à savoir les télécommunications, la réparation mécanique, le commerce des produits pétrolier, ont tous reculé.

Le secteur primaire quant à lui affiche contrairement aux autres de bonnes performances grâce à une évolution du volume de production de pétrole (3%), de manganèse (43%), de gaz et de caoutchouc naturel.

Toutefois, d’après le ministère de l’Economie, l’impact de la crise sanitaire a été moins important qu’anticipé. Les effets sur l’économie ont été moins virulents, notamment pour le secteur mine et pour les productions émergeantes. Les principales difficultés rencontrées sont liées à la baisse de la demande à l’international et à l’application de mesures barrières au niveau interne.

Sandrine Gaingne

Les productions agricoles et artisanales des différentes coopératives et autres associations gabonaises seront désormais exposées et commercialisées dans les supers et hypermarchés de Libreville et ses environs, a-t-on appris à l’issue de la réunion technique pan PME - économie sociale et artisanat tenue le 23 septembre au ministère du Commerce.

Il est question pour ce département ministériel, d’aider les producteurs et artisans locaux regroupés au sein d'une coopérative, à écouler leurs produits et à s’intégrer dans le marché mondial. Cette opération commencera dans la capitale gabonaise avant de s’étendre dans les autres villes du pays.

Donner la possibilité aux agriculteurs et artisans locaux de commercialiser leurs produits dans les grandes surfaces fait partie du plan d’actions à court et moyens terme mis en place par Hugues Mbadinga Madiya, ministre du Commerce, pour relancer les activités de ces entreprises qui agonisent actuellement à cause de la crise sanitaire de la Covid-19.

Ce plan d’actions prévoit globalement de renforcer l’encadrement des PME afin d'accélérer leur accès au marché, et les accompagner dans les questions liées aux financements. D’après le ministère des PME, cette décision consacre une avancée significative dans le domaine de l'économie sociale et de lutte contre la pauvreté.

SG

Gabon se rapproche de la barre des 9000 contaminés selon les données produites le 23 septembre par le Comité national de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus.

Au total, indique le Comité de pilotage, sur 157 828 prélèvements effectués depuis mars dernier, le Gabon enregistre à date, 8716 cas testés positifs (5,5%) dont 7906 guéris (90,7%) et 54 décès et deux personnes hospitalisées dont deux en réanimation.

En matière de surveillance épidémiologique, sur les 5727 prélèvements effectués au 23 septembre 2020, le Comité a enregistré 12 nouveaux cas positifs, soit un pourcentage de 0,2%. Ces cas sont répartis à Libreville dans la province de l’Estuaire. Soit un total de 6157 personnes contaminées et confirmées dans la capitale gabonaise.

Contrairement aux semaines passées, Franceville, 2è ville la plus touchée par la pandémie dans le pays, n’apparaît pas dans la surveillance épidémiologique, depuis quelques jours. C'est uniquement à Libreville que le Comité enregistre de nouveaux cas positifs: huit sur 4 423 prélèvements, le lundi 21 septembre 2020.

Les autorités sanitaires continuent de prescrire l’application des mesures barrières suivantes : porter un masque dans les lieux et espaces publics ; se laver fréquemment les mains avec de l’eau et du savon ou un gel hydro alcoolique ; respecter la distanciation sociale (au moins 1 mètre). En cas de toux et d’éternuement, il est conseillé de se couvrir la bouche et le nez avec le coude fléchi ou un mouchoir ; Jeter immédiatement le mouchoir et se laver les mains.

Par ailleurs, il faut éviter tout contact étroit avec une personne ayant de la fièvre et de la toux ;  saluer sans se serrer la main; éviter les embrassades et nettoyer les objets et les surfaces souillés.

S.A.

Le ministre en charge des Affaires sociales, Prisca Nlend Koho, s'est entretenu le 22 septembre à Libreville, avec le directeur du Bureau régional de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) pour l'Afrique centrale (BRAC), Boubacar Noumansanou.

Au cours de cette entrevue, M. Noumansanou a engagé le BRAC à appuyer le ministère dans l'affinement de sa stratégie nationale genre, avant de remettre au ministre Nlend Koho, la stratégie Égalité Homme/Femme de la Francophonie. Elle compte parmi ses axes majeurs, l'autonomisation des femmes, leur représentativité, la lutte contre les violences dont elles sont victimes, l’éducation des femmes et des filles.

En réaction, le ministre des Affaires sociales a indiqué que le Gabon poursuit sa politique volontariste en matière de promotion des droits de la femme; confortée au niveau multilatéral par l'implication personnelle du président de la République, porteur d'une résolution politique sur la question de l’égalité Homme/femme, devenue une priorité politique des instances internationales.

Dans allocution à l’ouverture de la 75eme session de l’Assemblée générale des Nations unies, le 21 septembre 2020, Ali Bongo Ondimba a déclaré qu’il impulse une politique en faveur d’un développement plus juste et équitable, revalorisant les femmes, les jeunes, les personnes les plus vulnérables, afin que personne ne soit laissé en marge du développement du pays. C’est dans cet élan, qu’il a nommé récemment une femme aux fonctions de Premier ministre, chef du gouvernement. « Ainsi, trois dames de grande valeur, parmi de nombreuses femmes de qualité, occupent désormais de très hautes responsabilités au Sommet de l’État. C’est le cas notamment à la Cour Constitutionnelle, au Sénat ainsi qu’à la Primature. Elles sont d’un apport inestimable à la consolidation de nos acquis démocratiques et de notre marche vers le progrès », a déclaré le chef de l’Etat gabonais.

S.A.

Issus de divers secteurs d’activités, les juges consulaires appelés à siéger près les tribunaux de commerce de Libreville seront élus ce 25 septembre 2020 par les commerçants et des mandataires des sociétés.

Ces juges sont des professionnels du milieu des affaires qui auront pour rôle d’apporter leur connaissance et leur expérience à la résolution des litiges portés devant les tribunaux commerciaux. Ils devront de ce fait assister les magistrats.

«C’est pour rendre une meilleure justice en matière commerciale. Les représentants des opérateurs économiques vont faire partie du tribunal de commerce, pour aider les magistrats professionnels à rendre les décisions de justice», a affirmé directrice générale des Affaires civiles au département de la Justice, Sophie Rose Olga Ndinga, au cours d’une réunion de mise au point avec la commission électorale présidée le 23 septembre par le ministre du Commerce.

A travers cette élection, la toute première au Gabon, il est aussi question de faciliter les procédures judiciaires dans le but de désengorger les tribunaux de première instance, d’améliorer la justice commerciale et le climat des affaires, afin de créer un climat de sécurité juridique et judiciaire nécessaire pour rassurer les investisseurs.

A terme, chaque juridiction, dans chaque chef-lieu de province du Gabon aura un tribunal de commerce au sein duquel, il y aura 10 juges consulaires. Un titulaire et un suppléant.

SG

Face aux difficultés que traverse actuellement le secteur touristique gabonais du fait de la Covid-19, les autorités ont mis en place un plan pour la relance de l’activité. Lors du conseil de cabinet tenu ce 23 septembre 2020, Pascal Houangni Ambouroue, le ministre du Tourisme, a présenté au Premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, les quatre axes prioritaires devant permettre le redécollage du secteur touristique.

Parmi ceux-ci, la formation et la promotion de la destination Gabon. Car, le marketing dans ce secteur est stratégique pour accroitre le nombre de touristes, tant au niveau local, régional qu’international.

Aussi, il faudrait que les acteurs du secteur innovent étant donné que l’innovation facilite la gestion de la relation avec le client. Sans oublier le respect des mesures barrières dans un contexte où le gouvernement mène des discussions sur l’ouverture des espaces clos depuis plusieurs mois à titre préventif contre la pandémie.

Dans l’optique de la relance de ce secteur, les partenariats public-privé seront prioritaires car, comme l’affirmait le Premier ministre dans son discours de politique générale présenté le 4 septembre dernier au Parlement, « la stratégie du gouvernement repose sur l’identification d’opérateurs en vue de nouer des partenariats pour développer l’écotourisme et proposer ainsi une nouvelle offre touristique. La mise en œuvre de cette stratégie va générer des emplois ».

Plusieurs défis attendent donc le Premier ministre et son gouvernement afin que le tourisme contribue de manière efficiente au développement économique du Gabon et accompagne la croissance du pays.

SG

Dans le but de donner aux produits de la sous-région une identité propre et originale, la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) en collaboration avec la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté économique et monétaire pour l'Afrique centrale (CEMAC) va  créer un label « Made in Central Africa »

Un appel à propositions à été lancé afin de recruter un cabinet ou une entreprise qui concevra ce brevet « unique » dans la sous-région.

Ce label selon ses initiateurs permettra d’identifier les produits de qualité en provenance d’Afrique centrale, inciter les entrepreneurs et les industriels à faire davantage d’efforts en matière de valeur ajoutée et d'assurance qualité, rassurer les consommateurs et notamment ceux de la sous-région, sur l'originalité des produits qu'ils consomment et les inciter à «acheter sous-régional».

Aussi, il est question à travers ce label, de démontrer la détermination de l'Afrique centrale à poursuivre la diversification verticale et horizontale induite par le commerce et renforcer à terme le commerce intra-sous-régional et intra-africa dans le contexte de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Pour porter le label "Made in Central Africa" le produit doit être entièrement originaire de la sous-région et être fabriqué en incorporant au minimum 40% des matières premières provenant des États membres de la région. Bien plus, les produits doivent être fabriqués avec des matières premières et consommables d'origine étrangère en totalité ou en partie mais avec au moins 30% de valeur ajoutée sur place avant imposition.

SG

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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