Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Huit chefs d’accusations ont été retenus contre Léandre Nzue, maire de Libreville, écroué ce 15 septembre 2020 à la prison centrale de cette ville qu’il dirigeait depuis 2019.

D’après le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Libreville, André Patrick Roponnat (photo), il a été inculpé pour association des malfaiteurs, détournement des deniers publics, blanchiment des capitaux, extorsion des fonds, concussion, corruption passive, chantage, faux usage de faux et complicité de faux.

Léandre Nzue a été incarcéré avec deux de ses collaborateurs. « Les intéressés, après leur inculpation par le juge d’instruction ont été placés sous mandat de dépôt à l’exception du chargé d’études, qui, bien qu’étant inculpé a été laissé en liberté provisoire. Signalons que des six personnes déférées, trois ont été mises hors de cause pour défaut de charges », a précisé le procureur de la République.

André Patrick Roponnat rassure que les droits des mis en cause ont été respectés. « Il n’y a pas eu d’actes de violence sur quiconque et l’Etat de santé du maire continuera de faire l’objet d’une attention particulière », assure-t-il.

Né à Libreville il y a 62 ans, Léandre Nzue a été interpellé le 11 septembre dernier et placé en détention. Aucune information officielle n’avait jusqu’ici été donnée sur les raisons de son inculpation. Avec sa déclaration sur cette affaire, le procureur de la République brise le silence et apporte des éclairages sur les raisons de la mise aux arrêts de l’édile de Libreville.

Sandrine Gaingne

BgfiBank Gabon a publié ce 15 septembre, un appel à la vigilance face à la recrudescence des activités frauduleuses en ligne depuis le début de la pandémie du coronavirus. « Plusieurs malfaiteurs n’hésitent pas utiliser tous les subterfuges possibles pour avoir accès aux données personnelles de leurs victimes. Ces derniers profitent de la brèche offerte par la crainte du coronavirus pour se faire passer pour des organismes caritatifs dans le but de demander aux internautes de cliquer sur des liens abritant très souvent des logiciels malveillants ou dirigeant vers de faux sites web qui collecteront leurs données confidentielles afin de les utiliser pour des activités frauduleuses », révèle la banque.

Pour faire face à cette situation, BgfiBank Gabon conseille, dès réception d’un courrier électronique d’un expéditeur connu ou inconnu, d’avoir systématiquement les réflexes suivants : éviter de cliquer sur les liens des e-mails non sollicités et ne pas ouvrir les pièces jointes ; utiliser des sources faibles, telles que des sites web légitimes du gouvernement, pour obtenir des informations actualisée et factuelles sur le Covid-19 ; ne pas divulguer d’informations personnelles ou financières par e-mail.

Par ailleurs, la banque invite à vérifier l’authenticité des organismes de bienfaisance avant de faire des dons. Sans oublier de se méfier des appels et messages liés à la crise pandémique en cours.

S.A.

Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, ministre de la Santé publique a reçu ce 15 septembre 2020 en audience Philipe Autié, Ambassadeur de France. Les deux personnalités ont au cours de leurs échanges, convenu de la nécessité d’intensifier la coopération entre les deux pays dans le secteur sanitaire.

Cette volonté de renforcer la coopération est consécutive à la réussite des programmes sanitaires d’urgence mis en place par les autorités gabonaises depuis le mois de mars 2020.

Le diplomate français s’est félicité du succès de ce projet qui a permis la fourniture d’équipements médicaux, la formation du personnel médical. Avec notamment une soixantaine d’unités de réanimation enregistrées et installées dans les structures sanitaires du pays. 55 médecins assistant de réanimation et 100 paramédicaux de blocs opératoires ou de réanimation ont été formés à ce jour dans le cadre de ce projet.

Par ailleurs, Philipe Autié a souligné le leadership du président de la République et du gouvernement dans le cadre la gestion de la crise sanitaire liée à la Covid-19 qui est appréciée au-delà des frontières gabonaises et même africaines.

Dans la bataille contre le coronavirus, le projet d’appui au secteur de la santé phase 2 (PASS 2), programme public piloté par le ministère de la santé gabonais et accompagné par l’Agence française de Développement (AFD), n’a pas été en reste. Il a permis de renforcer l’information sur les gestes barrières et les bonnes pratiques à adopter pour ralentir l’épidémie.

Le Gabon et la France entretiennent une relation marquée par des échanges étroits dans divers secteurs. Le pays européen est le premier fournisseur du Gabon devant la Belgique et la Chine. Selon les données de la Banque de France, les stocks d’investissements français dans le pays s'élèvaient à 889 M€ en 2019.

Sandrine Gaingne

Les directeurs généraux des Douanes, des Impôts, du Trésor public et des hydrocarbures ont échangé ce 15 septembre 2020 sur la formalisation des paiements des primes au Gabon. C’était au cours d’une rencontre à laquelle ont pris part leurs administrations respectives ainsi que les leaders syndicaux des régies financières.

« L’objectif affiché par la tutelle est celui d’harmoniser le système de prime des agents. Les textes réglementaires en discussion permettront d’établir une clé de répartition claire mais surtout de consigner et d’intégrer les notions de performance, d’assiduité et de récompense au mérite lors de l’attribution de ces primes », indique la direction générale du Trésor.

Ces textes réglementaires d’après la direction du Trésor devront faire l’unanimité. Raison pour laquelle les discussions en commission intègrent les avis des principaux syndicats qui défendent les droits des agents des douanes, des impôts, du trésor public et des hydrocarbures. Parmi ces organisations syndicales figurent la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi), le Syndicat nationale des travailleurs de la douane (Synatrad), le Syndicat national des agents du trésor (SYNAT), et le Syndicat national des agents des hydrocarbures (Synahydro).

En modernisant ses services, l’Etat veut doter son administration financière d’un cadre légal permettant d’encourager la performance et de réduire les conflits sociaux liés au paiement des primes, sources de certaines grèves au sein de l’administration financière.

A noter que le ministre de l’Economie Jean-Marie Ogandaga avait annoncé le paiement des primes à la performance budgétaire (PPB) pour le 5 juin dernier. Soit quelques jours après le paiement de la Prime spéciale d’incitation à la performance (PSIP). Les régies financières espèrent pour bientôt le paiement des PPB.

Sandrine Gaingne

Avec l’ouverture dès la rentrée scolaire 2020-2021, des centres de formation professionnelle de Nkok et Akanda, le gouvernement veut réduire l'inadéquation entre l’offre de formation et les besoins constatés sur le marché du travail.

C’est ce qui ressort du conseil de cabinet tenu ce 15 septembre 2020 et au cours duquel le ministre de l’Emploi, Madeleine Berre, a fait le point de la situation des centres professionnels au Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.

D’après le ministre Madeleine Berre, ces nouveaux centres seront structurés sous la forme de campus professionnels et vont intégrer à la fois les niveaux CFPP (centres publics de formation et de perfectionnement professionnels), un lycée professionnel (BAC professionnel) et l’enseignement supérieur professionnel. Ce qui va contribuer à valoriser la chaîne de la formation.

A travers l’ouverture de ces deux centres spécialisés dans les métiers du transport et de la logistique, le gouvernement entend mettre sur le marché de l’emploi d’ici 2023, plus de 10 000 jeunes qualifiés dans les métiers techniques et professionnels.

« Notre ambition c’est d’accélérer ce processus de construction d’établissements professionnels pour permettre d’atteindre un niveau de formation d’une haute valeur ajoutée. L’ambition du Gabon c’est d’avoir une corrélation entre l’offre de formation et les besoins du marché », soutient Madeleine Berre.

SG

Le Maroc et l’Egypte ont décidé d’octroyer aux étudiants et nouveaux bacheliers gabonais 143 bourses d’études au total pour le compte de l’année académique 2020-2021, informe le directeur général de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), Sandra Flore Mambari Pinze.

Les bourses marocaines sont au nombre de 130 et concernent les bacheliers 2020 dont l’âge est compris entre 19 et 23 ans. Les postulants doivent avoir obtenu leur baccalauréat 2020 avec une mention « assez-bien, bien ou très bien ». Et pour les étudiants qui veulent en bénéficier, il faut être titulaire du diplôme de licence ou master avec la mention « bien » pour des études de deuxième ou de troisième cycle.

L’Egypte pour sa part propose 13 bourses d’études à l’université Al Azhar Al Sharif parmi lesquelles une destinée à l’apprentissage de la langue arabe.

La date limite de dépôts des dossiers est fixée au 29 septembre pour l’Egypte et au 30 septembre pour le Maroc.

Ces bourses octroyées aux étudiants gabonais permettront, selon l’ANBG, de répondre aux aspirations profondes de l’économie nationale et de lutter contre le chômage des jeunes en nette progression au Gabon.

Le Gabon vient d’annoncer la mise en paiement d’un montant de pratiquement de huit milliards de FCFA au titre du remboursement partiel de son emprunt obligataire de 2019, d’un montant global de 100 milliards de FCFA.

A cet effet, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), dépositaire central unique des valeurs mobilières de la Cemac, informe que le ministère de l’Economie et de la relance du Gabon, émetteur de la valeur #Eog 6,25% Net 2019-2024# procèdera le 5 octobre 2020, à la mise en paiement des intérêts pour un montant de 7,8 milliard de FCFA.

Le coupon net à percevoir par l’obligation est de 625 FCFA et la date d’ouverture des opérations d’encaissement est fixée au 6 octobre 2020.

Dans le cadre de cet emprunt, le Gabon avait mobilisé par appel public à l’épargne, la somme de 100 milliards de FCFA sur le marché financier de la zone Cemac, destinée au financement partiel des investissements en ressources internes du budget 2019. Ces investissements concernent notamment des projets dans les secteurs route, éducation, santé, formation professionnelle, agriculture, développement rural, etc. Cet emprunt obligataire est rémunéré au taux annuel de 6,25% sur une maturité de cinq ans, dont un différé d’amortissement d’un an.

S.A.

Lorsqu’il lance son affaire en 1992, nul ne présageait qu’il allait devenir, en quelques années seulement, l’un des patrons de la grande distribution au Gabon avec Prix Import. Mais c’était sans compter avec ses ambitions.

A preuve, cette société à responsabilité limitée S.A.R.L. au capital de 20 millions de FCFA pour un effectif d’une trentaine d’employés, lors de sa création, a battu des records.

Désormais l’entreprise revendique un capital de 3,1 milliards de FCFA, pour des effectifs de plus de 1000 employés. Autrement dit, Prix Import reste une entreprise forte d’une identité et de valeurs familiales. Ses objectifs demeurent clairs : devenir le moteur de la distribution agro-alimentaire au Gabon. Parallèlement, Prix Import apporte un soutien accru aux artisans et PME gabonais, en référençant des produits «Made in Gabon» dans ses magasins. Au curseur, la société affiche 12 000 clients par jour, 10 points de ventes, 500 clients grossistes implantés dans les neuf provinces du Gabon.

Deux personnalités gabonaises ont été récemment arrêtées à Libreville pour détournements des fonds. Il s’agit notamment de Léandre Nzue (photo), maire de la commune de Libreville qui a été interpellé le 11 septembre dernier et placé en détention dans les geôles de la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire.

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Même si aucune information officielle n’a été donnée sur les mobiles de son arrestation par les services de renseignements, certaines sources font savoir qu’il est soupçonné d’avoir détourné des fonds publics et blanchi des capitaux au sein de la commune qu’il dirige depuis mars 2019. Pour l’instant, les yeux sont tournés vers la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (B2) afin de savoir si le maire sera libéré ou placé sous mandat de dépôt. Aux dernières nouvelles, selon le site Gabon Review, il aurait été transporté à l'hôpital suite à un malaise cardiaque.

Président de l’Association des cités et gouvernement locaux unis d’Afrique depuis 2019 et ce, jusqu’en 2021, Léandre Nzue a été arrêté après la convocation de plusieurs cadres de la mairie. Parmi lesquels, l'inspecteur général municipal, Christian Enghot, et le conseiller politique de l'édile de Libreville, Ramsès Ekomi.

Né à Libreville il y a 62 ans, Léandre Nzue est un homme de terrain qui a fait ses preuves en tant que politicien au sein du parti au pouvoir le Parti démocratique gabonais (PDG). Il s’est également illustré au sein de la haute l’administration. Notamment au cabinet du ministre de la Fonction publique (1992-1997). Il a également été conseillé du directeur général de Gabon Telecom, puis du président-directeur général de La Poste SA de 2002 à 2007.

DG de la Marine marchande

La deuxième personnalité concernée par les arrestations n’est autre que le Directeur général de la Marine marchande, Martin Ndong Ntoutoume.

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Ce dernier a déjà été déféré le 11 septembre à la prison centrale de Libreville après son interpellation par la Direction générale des recherches (DGR). Il est soupçonné d’avoir détourné  la somme de 2 milliards de FCFA ainsi que des primes de ses collaborateurs. Il n’est pas la première personnalité de cette structure poursuivie dans le cadre d'une affaire judiciaire. L’on se souvient qu’en 2017, toujours pour détournements, Léon Ndong Nteme, l’ancien directeur général de la Marine marchande, et son conseiller juridique Didier Armand Kimbirima avaient été placés en détention préventive.

Opération Mamba

Ces interpellations interviennent dans le cadre des opérations anti-corruption, Mamba lancée début 2017 par Ali Bongo Ondimba, et Scorpion. Ces deux opérations ont déjà permis l'incarcération d'anciens ministres et de hauts fonctionnaires. Mamba et Scorpion ont été lancés dans le but de lutter contre les détournements de deniers publics et blanchiment de capitaux.

SG

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui est par ailleurs président de l’Initiative d’adaptation pour l’Afrique (IAA), devrait prendre part au lancement du Bureau Afrique du Centre mondial pour l’adaptation (GCA) prévu le 16 septembre prochain à Abidjan en Côte-d'Ivoire. 

Hébergé au siège de la Banque africaine de développement (BAD), le GCA entend jouer le rôle de « fournisseur de solutions visant à accélérer, innover et étendre à grande échelle les mesures d’adaptation, dans la perspective d’un monde résilient face au changement climatique ». 

Pour une meilleure planification de son action, l’antenne africaine de cet organisme travaillera avec différents partenaires hors du continent afin d'accélérer la conduite des initiatives en faveur des communautés touchées par le changement climatique en l’Afrique. 

Après le lancement du centre, le président Ali Bongo devra participer au forum de partenariat qui suivra, en vue de faire avancer les actions prioritaires dont l’objectif consiste à assurer l’adaptation de l’Afrique au changement climatique, et de discuter de la manière dont le GCA Afrique pourra soutenir et améliorer la coordination pour un plus grand impact.

Seront également présent à cet événement, le président du GCA et 8e Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, ainsi que d’autres dirigeants africains.

SG

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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