Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Les 16 jours d’activisme décrétés par les Nations unies pour prévenir et éliminer les violences faites aux femmes ont pris fin au Gabon ce 10 décembre 2019. La Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, des membres du gouvernement, dont la ministre chargée de la lutte contre les violences faites aux femmes, Prisca Koho, des associations et ONG ont pris part à la cérémonie de clôture.

À l’occasion, le Premier ministre a présenté son plan de lutte contre ce fléau. Il tient en trois mesures : l’adoption d’une loi spécifique sur les violences basées sur le genre, la construction d’un centre de transit pour les femmes victimes de ces violences et le renforcement du système préventif de protection des élèves, particulièrement des jeunes filles, contre les abus et les pratiques néfastes en milieu scolaire.

Sylvia Bongo Ondimba, a quant à elle, réitéré son engagement à mobiliser toutes les forces vives, pour briser ce cercle vicieux, qui ne cesse de détruire des vies. Un engagement qu’elle a manifesté cette année, à travers des actions multiples. On peut notamment citer le plaidoyer contre les violences faites aux femmes remis au président de l’Assemblée nationale.

Pour la première Dame du Gabon, ces violences empêchent aux femmes de jouer pleinement leur rôle d’épouse et de mère et à la jeune fille se construire et de se projeter dans l’avenir.

Stéphane Billé

La grève du personnel des régies financières cause un énorme manque à gagner à l’État gabonais. Déclenchée le 11 novembre dernier, elle a de douloureuses conséquences sur le secteur d’activités import-export, l’un des piliers du tissu économique du pays.

De l’avis du président du syndicat des professionnels des impôts, Sylvain Ondindha Talheywa, « l’immobilisation de tous les services va coûter 2 milliards de francs par jour à l’État. Soit plus de 60 milliards de francs à l’heure actuelle. Nous sommes fermes. Autant de jours qu’ils laisseront passer, autant d’argent coulera sous les ponts », indique M. Ondindha Talheywa à la presse. 
Pour désamorcer cette crise, Sylvain Ondindha Talheywa invite le nouveau ministre de l’Économie et des Finances, Jean-Marie Ogandanga, à trouver rapidement une solution consensuelle avec les agents de son ministère, après l’échec des négociations entamées par son prédécesseur, Roger Owono Mba.

Les syndicalistes réclament notamment la régulation de la situation administrative de certains de leurs collègues, un cadre juridique des primes et l’harmonisation des grilles de paiement. Le ministre de l’Économie indique que certains des points de revendications, datant de 2017, ont connu des avancées significatives. Il en veut pour preuves, la régulation des situations administratives. À l’en croire, d’autres revendications sont en cours de résolutions. Un projet d’arrêté aurait été transmis au Premier ministre.

Stéphane Billé

Le ministère de l’Économie, des Finances et des Solidarités nationales a procédé, le 4 décembre dernier, à l’amortissement du capital à hauteur de 32, 85 millions de FCFA et à la mise en paiement des intérêts pour un montant de 8, 54 milliards de son emprunt obligataire de 2017.

Selon la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), dépositaire central de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Cemac), le coupon net perçu par obligation a été fixé à 3 150 FCFA, soit 2 500 FCFA au titre de l’amortissement du principal et 650 pour les intérêts.

Pour rappel, au mois de novembre 2017, l’État gabonais avait émis un emprunt obligataire de 100 milliards de FCFA, sur le marché des capitaux de la Cemac. Dénommé « EOG 6,5% Net 2017-2022 », l’opération avait été sursouscrite à hauteur de 131,39% soit au final 131,3 milliards de francs CFA.

Cette levée de fonds avait permis d’apurer partiellement l’encours des moratoires intérieurs, et d’assainir le bilan des banques locales. Elle devait également servir pour le financement des dépenses du Plan de relance de l’économie.

Elle devait aussi permettre l’achèvement des travaux de construction du palais des sports de Libreville, la construction de neuf centres de formation professionnelle, de nouvelles salles de classe et l’équipement de certains établissements scolaires en matériels didactiques.

Une partie des fonds devait enfin être consacrée aux travaux de réhabilitation de la route PK5-PK12, l’aménagement des voiries de la capitale, la construction des structures sanitaires ou encore pour le développement de la production agricole.

Stéphan Billé

L’état de l’axe Ntoum-Kango, notamment au niveau du point kilométrique 80, est devenu plus que préoccupant. Les récents clichés de la Route nationale 1 montrent une rupture de ce principal axe routier du pays.

Pour tenter de remédier à la situation, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a convoqué une séance de travail d’urgence. Elle a réuni le ministre des Transports, de l’Équipement et des Infrastructures, Léon Bonda Balonzi et les représentants du groupe Olam, ce 9 décembre 2019. Objectif : discuter des mesures urgentes à prendre en vue de rendre cette voie à nouveau praticable.

Après des échanges, Julien Nkoghe Bekale a ainsi donné ordre aux principaux concernés de mener des actions urgentes et pérennes en vue de rendre la RN1 praticable en toute saison, en attendant le lancement des travaux de construction de cet axe, prévus au mois de juin 2020.

Le calendrier desdits travaux d’urgence préparé par le ministre, Léon Bonda Balonzi, s’articule en deux temps. « La première étape consistera à faire des travaux de confortement qui consisteront à enlever au niveau des points noirs les matériaux impropres, à placer des blocs, les remonter avec des matériaux plus fins, notamment du concassé et compacté, avant de procéder à l’assainissement de cette voie », a-t-il indiqué.

La seconde étape, quant à elle, « concernera en l’évacuation des eaux. Au cours de celle-ci, les équipes du ministère des Infrastructures et celles d’Olam évacueront les eaux pour pouvoir disposer de la chaussée. Ces travaux d’urgence permettront d’assurer une circulation fiable », a précisé le membre du gouvernement.

Stéphane Billé

C’est avec intérêt particulier que la délégation gabonaise prend part au segment ministériel de la 25e Conférence des Parties (Cop 25) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui s’achève le 11 décembre 2019, à Madrid (Espagne), sous la présidence chilienne.

Conduisant la délégation gabonaise, le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du plan climat, des objectifs de développement durable, Lee White (photo), participera à l’adoption des derniers textes nécessaires à la mise en œuvre de l’Accord de Paris notamment, la définition des règles de fonctionnement des mécanismes des marchés du carbone.

L’intérêt nourri par le pays pour ce segment n’est plus à démontrer. En effet, le Gabon, qui dispose d’un potentiel forestier important, veut pleinement tirer le meilleur profit des mécanismes de financement, de transfert de technologies et de renforcement des capacités qui seront mis en place. Ce qui devrait lui permettre d’effectuer un pas significatif vers l’atteinte des objectifs annoncés dans l’Accord de Paris, à savoir : limiter le réchauffement climatique entre 1,5° et 2°C.

Outre sa participation aux plénières ministérielles, Lee White devrait aussi prendre part à plusieurs évènements d’envergure. Il s’agit notamment de ceux portant sur la préservation des forêts tropicales, les mécanismes de lutte contre la déforestation dans les pays en développement et l’accès au financement pour rehausser l’action climatique.

Stéphane Billé  

La couverture médicale des personnes vivant avec le VIH est désormais estimée à plus de 70 %. Cette performance a été saluée par Caty Fall, la cheffe d’équipe régionale du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

C’était lors d’une audience accordée, ce 9 décembre 2019, à une délégation du Fonds mondial par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale. Cette rencontre avec le chef du gouvernement gabonais avait pour principal objectif de préparer un nouveau cycle de partenariat entre le Gabon et cette institution.

Concrètement, deux points ont dominé les échanges : le bilan de l’accompagnement du Gabon dans le cadre du cycle actuel, qui arrive à échéance en 2020, et la préparation de la revue du prochain portefeuille pour la période 2021 – 2023.

Pour rappel, le partenariat entre le Gabon et le Fonds s’articule autour du renforcement du système de santé et de la réponse contre la tuberculose et le VIH.

Stéphan Billé  

Selon la Confédération patronale gabonaise (CPG), le mouvement d’humeur observé par le personnel des régies financières impacte négativement l’activité économie du pays. À la faveur d’une séance de travail, en fin de semaine dernière, avec le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, le bureau exécutif de la CPG, conduit par son président, Alain Bâ Oumar (photo), lui a fait part de cette réalité. Il a également exhorté le Premier ministre à trouver une solution rapide à cette situation.

En effet, cette grève « causerait de nombreuses difficultés au niveau des importations et exportations », indique-t-on. Malgré l’absence des données chiffrées, des sources gouvernementales indiquent que la grève des régies financières cause de ce fait un énorme manque à gagner à l’État.

La pomme de discorde entre le ministère de l’Économie et les syndicats des régies financières porte sur le non-respect par le gouvernement, des engagements pris en 2017, en vue de ramener la sérénité dans ce secteur. Ces engagements concernent principalement la gestion et le paiement de la prime de rendement. À cela s’ajoute la régularisation immédiate des situations administratives de certains agents de ces administrations.

Stéphan Billé  

Outre les routes du Gabon, la 15e édition de la Tropicale Amissa Bongo, qui aura lieu du 20 au 26 janvier 2020, se déroulera également dans les établissements scolaires du pays. Après l’année dernière, les organisateurs ont décidé de retourner auprès des jeunes Gabonais, les plus fervents spectateurs de la course, dans les provinces que traverseront les coureurs, avec comme offre, des livrets prélogiques appelés « Schoolbook ».

Ces outils pédagogiques seront distribués du 9 au 20 décembre 2019, auprès des écoles des cinq provinces traversées par la course. Leur objectif est de sensibiliser les élèves des classes de CM1 et CM2 sur les valeurs humaines et sportives du cyclisme.

Ces « Schoolbook » devraient leur permettre, comme lors de l’opération précédente, de mieux connaître la Tropicale Amissa Bongo, de comprendre tous ses enjeux. Ce qui pourra leur donner envie de pratiquer le cyclisme et de participer un jour à cette course internationale qui fait référence au calendrier mondial du cyclisme.

Avec la Tropicale Amissa Bongo et le cyclisme comme fil rouge, de nombreuses disciplines y sont ainsi abordées d’une manière ludique, permettant aux enfants de mieux comprendre la petite reine et de supporter au mieux les coureurs à leur passage.

La distribution officielle des 15 000 exemplaires des « Schoolbook » commencera par la province du Woleu Ntem.

Stéphane Billé

Les opérateurs économiques de la filière bois éprouvent d’énormes soucis en cette période pluvieuse. En cause, le mauvais état de la route qui entrave fortement leurs activités.

« À cause de la décrépitude du réseau routier, les stations-service éprouvent d’énormes difficultés pour approvisionner les sociétés forestières installées à l’intérieur du pays en carburant », explique Frédéric Ober, le porte-parole de l’Union des forestiers industriels du Gabon et aménagistes (Ufiga). Un phénomène qui, selon lui, conduit le plus souvent à l’arrêt les activités de certaines entreprises.  

Pour essayer de remédier à cette situation, l’Ufiga a sollicité l’appui du Premier ministre Julien Nkoghe Bekale. Elle a proposé deux options au chef du gouvernement. La première consiste à faire acheminer le carburant par voie ferroviaire et la seconde porte sur un approvisionnement en carburant depuis le Congo.

Toujours en vue d’améliorer le trafic, Frédéric Ober a annoncé l’aménagement, au courant de la prochaine saison sèche, des axes routiers Lastourville-Lopé et Makokou-Okondja par les sociétés forestières affiliées à l’Ufiga. Et pour ce faire, « Nous avons mis en place une équipe pour faire de la prospection sur ces tronçons, malheureusement la période est très difficile avec les pluies. La petite saison sèche qui arrive nous permettra de résoudre des points noirs de certains axes routiers », a affirmé le porte-parole de l’Ufiga. 

Enfin, l’Ufiga a sollicité, du Premier ministre, une autorisation de réalisation d’une déviation au niveau du PK 80, en attendant le lancement des travaux sur cette partie de la Nationale 1.

Stéphane Billé

La position du Gabon dans le combat contre les changements climatiques est, une fois de plus, mise en exergue à l’occasion de la Conférence des parties (Cop 25) qui se déroule du 2 au 13 décembre 2019 à Madrid en Espagne.
À la faveur de cette rencontre, la délégation gabonaise, conduite par le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat et du Plan d’affectation des terres, Lee White (photo), a été particulièrement active sur les questions liées au financement de la Convention-cadre des Nations unies et du marché carbone.

Au cours des travaux, Lee White et son équipe ont édifié les participants sur la politique implémentée par le Gabon dans le cadre de cette lutte contre les dérèglements climatiques. Grâce à celle-ci, le pays récolte aujourd’hui les fruits de son engagement dans la préservation de son environnement.

Fort de cela, le Gabon est aujourd’hui parmi les pays du continent les moins affectés par les impacts directs des changements climatiques. Cela, à l’inverse d’autres régions du continent qui subissent de plein fouet ces effets. Ces effets ont pour conséquences directes, les fréquentes inondations, des pénuries d’eau, une diminution des rendements agricoles et bien d’autres calamités.

La Conférence des parties (Cop 25) a pour enjeux de soutenir les populations les plus affectées par le dérèglement climatique. Elle devrait également définir les règles plus strictes sur le marché du carbone, et fixer des objectifs réalisables, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020.

Stéphane Billé

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