Le Bureau régional de la Banque africaine de développement pour l’Afrique centrale procédera, ce jeudi 16 juillet, au lancement, en visioconférence, de l’édition 2020 du rapport « Perspectives économiques régionales en Afrique centrale ». Le document, qui figure parmi les publications phares de la Banque, offre une vue d’ensemble des économies d’Afrique centrale en proposant une approche régionale du développement. Sa troisième et nouvelle édition a pour thème : « Capital humain, emploi et développement des compétences en Afrique centrale ».
La visioconférence permettra de décliner les principales conclusions de l’édition 2020 du rapport, d’exposer les prévisions macroéconomiques de la Banque dans le contexte de la pandémie de Covid-19, et d’aborder la partie thématique consacrée au capital humain et développement des compétences en Afrique centrale.
Un panel de haut niveau réunira ensuite des ministres de la région et des autorités régionales, pour échanger sur le contenu du rapport, l’impact de la pandémie sur les économies, ainsi que sur les voies et moyens pour améliorer le capital humain et préparer les jeunes aux compétences requises par le monde à venir.
Cet atelier régional virtuel qui sera suivi, au cours de la semaine suivante, d’ateliers nationaux décentralisés, sera présidé par Solomane Koné, directeur général par intérim de la Banque pour l’Afrique centrale. La présentation du rapport sera assurée par Emmanuel Pinto Moreira, directeur des économies-pays, assisté de Hervé Lohoues, économiste en chef pour la région.
Des représentants des autorités nationales et régionales, ainsi que des médias sont conviés à ce volet régional du lancement virtuel de la publication. Des ateliers virtuels nationaux éclatés de lancement, qui accueilleront des acteurs non étatiques (secteur privé, société civile, universitaires, etc.), se tiendront dans les pays au cours de la semaine du 20 au 24 juillet 2020.
Lien d’accès des participants :
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Le marché de l’assurance a été marqué par un regain timide d’activité au premier trimestre 2020, selon la récente note de conjoncture de la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (Dgepf).
En effet, indique que la (Dgepf), le chiffre d’affaires a faiblement progressé (+1,1%) pour s’établir à 37,4 milliards de FCFA contre 37 milliards FCFA à la même période en 2019. Cette évolution est soutenue par l’activité de la branche Non Vie (ou assurance dommages) qui s’est appréciée de 1,9% pour se situer à 33 milliards de FCFA au premier trimestre 2020 contre 32,4 milliards FCFA au cours de la même période en 2019. « Ce résultat est corrélé au volume des primes sur les segments «Incendie» (+1,1% à 9 milliards) et «Responsabilité civile » (+4,5% à 2,3 milliards FCFA). Cette branche génère 88% de l’encours des primes du secteur. En termes de parts de marché, les groupes OGAR, Saham et la société Assinco se répartissent 78% du chiffre d’affaires du secteur sur la période sous revue », explique la note de conjoncture.
L’activité de la branche Vie, elle, est restée atone. Elle a généré un chiffre d’affaires de 4,4 milliards de FCFA, en recul de 4,3% par rapport à la même période en 2019. Ce repli est consécutif à la hausse du niveau des avances et rachats sur les contrats d’épargne. En conséquence, le produit Capitalisation, qui représente 52% de parts de la branche, a fléchi de 11,5% à 2,3 milliards FCFA. La branche représente 18% du total des primes émises du secteur.
Sylvain Andzongo
Air Côte d’Ivoire renoue avec ses opérations africaines. La compagnie nationale ivoirienne a publié le programme de réouverture progressive de ses routes régionales. « Ces dates de reprise des vols sous régionaux sont susceptibles de modification en fonction de l’évolution des décisions des pays desservis », précise le transporteur.
Ainsi à partir du 15 juillet, il reprendra ses vols à destination de Libreville au Gabon, Dakar au Sénégal, et Cotonou au Bénin.
Les dessertes de Lomé au Togo et Niamey au Niger seront rouvertes à compter du 21 juillet.
Dès le 1er août, le réseau régional sera complété avec Accra au Ghana, Lagos au Nigeria, Kinshasa en République démocratique du Congo, Ouagadougou au Burkina Faso, Monrovia au Liberia, Freetown en Sierra Leone, Brazzaville et Pointe-Noire au Congo, Yaoundé et Douala au Cameroun, Bamako au Mali et Conakry en Guinée.
Air Côte d’Ivoire a repris avec ses vols domestiques le 26 juin.
Romuald Ngueyap
Initialement prévus pour juillet 2020, les travaux de la transgabonaise, d'une longueur de 780 km, ont fait l'objet d'un examen, le 13 juillet, par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, et les responsables de la Société autoroutière du Gabon (SAG), filiale de Meridiam et d’Arise – le holding panafricain d’infrastructures et de solutions logistiques fondé par Olam International.
Il en ressort qu’à cause de la pandémie du coronavirus, les travaux vont finalement démarrer en septembre prochain. Par ailleurs, a expliqué Amandine Ogouebandja, la directrice générale adjointe de la SAG, il y a eu des travaux additionnels dans le cadre des études d'impact et les phasages, entendu que ce tronçon comporte trois phases.
De façon technique, ce chantier se présentera sous la forme de 2 x 2 voies, à partir du PK 12 jusqu’à Ntoum, puis d'1 x 2 voies avec une emprise élargie jusqu’à Franceville. La Transgabonaise, dont le coût est estimé à plus 600 milliards de FCFA, permettra l’interconnexion de cinq provinces sur les neuf que compte le pays. Elle partira de l’Estuaire, jusqu'au nord du Haut-Ogooué, dans le sud-est.
Considéré comme l’un des plus grands chantiers d’Ali Bongo Ondimba après la route Port-Gentil/Omboué, il devra générer plus de 3000 emplois directs et indirects. En pratique, le linéaire a été découpé en plusieurs tronçons. Le premier concernera la route nationale 1 (RN1) située dans l’Estuaire et qui s’étendra de Libreville jusqu’à la limite du Moyen-Ogooué. Il s’agit de l’un des tronçons les plus utilisés et, donc, les plus détérioré.
S.A.
155,05 milliards de FCFA. C’est le montant global des financements que la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) vient d’octroyer au Cameroun, au Congo, au Gabon et au Tchad, apprend-on dans un communiqué officiel.
Les financements validés au cours d’un Conseil d’administration de la BDEAC, qui s’est tenu le 10 juillet 2020 par visioconférence, permettront de réaliser 13 projets dans les pays susmentionnés, apprend-on.
À en croire cette banque sous-régionale, ces financements sont accordés « particulièrement en soutien aux États dans la lutte contre le Covid-19, mais également en faveur des projets de développement qui seront mis en œuvre » dans les pays suscités.
Ces projets seront réalisés dans les secteurs de la santé, de l’eau et l’assainissement, l’agro-industrie, les transports et la finance, souligne la BDEAC.
BRM
La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a réalisé un chiffre d’affaires de $35 millions au premier trimestre 2020, en hausse de 22,7 % en glissement annuel. Le transport du manganèse (+ 44%), des produits pétroliers (+6,8 %) et des bois débités conteneurisés (+78,6 %) explique ces résultats.
La crise sanitaire de Covid-19 n’a pas entaché les performances opérationnelles de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag). Un aperçu des indicateurs de performance au premier trimestre fait ressortir une embellie des résultats.
Selon les données publiées par la direction générale de l’économie et de la politique fiscale, il en ressort que la Setrag a réalisé un chiffre d’affaires de 20,4 milliards FCFA ($35 millions) pour la période allant de janvier à mars 2020, en augmentation de 22,7 % en glissement annuel.
Le volume global de marchandises transportées par rail au Gabon s’est apprécié de 33,6 % au premier trimestre, atteignant 2 millions de tonnes. Cette embellie est une nouvelle fois attribuable au transport du manganèse (+44 %), mais également aux bois débités conteneurisés (78,6%) et aux produits pétroliers (6,8%).
Le trafic passagers a cependant connu une légère contraction (-0,5 %) à 59 303 personnes. Ceci s’explique principalement par les restrictions de voyage imposées par le gouvernement, en riposte à la propagation de la Covid-19.
Rappelons que la Setrag, dans le cadre du Programme de remise à niveau (PRN) de la voie, poursuit les travaux de réhabilitation du chemin de fer. Lancé en mars 2018 et évalué à plus de 200 milliards FCFA ($336 millions), il consiste entre autres au remplacement des traverses en bois par des traverses bibloc sur 650 km de voies ferrées, au traitement complet des 83 zones identifiées comme instables ainsi qu’à la réhabilitation et la construction de nouvelles gares.
Romuald Ngueyap
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Le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé est attendu à Libreville ce lundi 13 juillet où il devrait effectuer une visite de travail et d’amitié, auprès de son homologue Ali Bongo Ondimba.
Au cours de ce séjour en terre gabonaise, « les deux Chefs d’Etat auront l’occasion d’échanger sur le renforcement de la coopération bilatérale et multisectorielle entre leurs deux pays », indique un communiqué de presse de la présidence de la république gabonaise.
En rappel, la dernière visite du N°1 togolais à son vis-à-vis gabonais remonte au 23 janvier dernier. Au cours de cette rencontre, les deux chefs d’Etat avaient abordé les questions relatives à la sécurité sous régionale et la lutte contre le terrorisme.
Séna Akoda
NB : Au final, cette visite a été reportée à une date ultérieure.
La société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a reporté au 5 octobre 2020 l’appel d’offres international de 130 millions FCFA pour la réalisation des travaux de réparation des ouvrages d’art du Transgabonais. Divisé en deux lots, le marché est financé par l’Agence française de développement.
La société d’exploitation du Transgabonais a annoncé le report des dates de l’appel d’offres international relatif aux travaux de réparation des ouvrages d’art du Transgabonais. Dans un communiqué publié le 9 juillet, la société a fixé au 5 octobre 2020 à 10h, la date limite pour la soumission des offres. Celle-ci était initialement programmée pour le 10 août 2020.
Financés par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre de la contribution au Programme de remise à niveau du chemin de fer Transgabonais (PRN), ces travaux se répartissent en deux lots distincts d’un montant respectif de 30 et 100 millions FCFA.
Le cahier des charges de ce marché prévoit, entre autres, le colmatage des fissures des ouvrages pour lesquels on considère que le processus d’alcali-réaction (AAR) est stable ; ainsi que des travaux de réparation et traitement des charpentes métalliques constituant 22 ouvrages d’art.
De façon plus globale, la réhabilitation du Transgabonais, démarrée en 2018, va aboutir au remplacement des traverses en bois par des traverses bibloc sur 650 km de voies ferrées, ainsi qu’à la modernisation et à la construction de nouvelles gares. Le coût global des travaux est évalué à 200 milliards FCFA ($344 millions) dont 70 % sont financés par la Setrag. Notons qu'elle a réalisé un chiffre d’affaires de 20,4 milliards FCFA ($35 millions) au premier trimestre 2020, en augmentation de 22,7 % en glissement annuel.
Romuald Ngueyap
Le prochain sommet des chefs d’État de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), qui compte le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Tchad, la RCA et la Guinée équatoriale, devra consacrer la nomination d’un nouveau secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), le régulateur du secteur bancaire dans l’espace Cemac.
Dans le communiqué ayant sanctionné la dernière réunion de son comité ministériel, tenue le 3 juillet 2020, l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) révèle en effet qu’elle s’apprête à proposer aux chefs d’État de la Cemac, « les dossiers de nomination d’un secrétaire général et du secrétaire général adjoint » de la Cobac.
Le nouveau SG attendu viendra ainsi remplacer le Camerounais Halilou Yerima Boubakary, nommé à ce poste depuis 2015. Durant son mandat, cet ancien membre du gouvernement camerounais a conduit ou initié d’importantes réformes au sein de l’organe de régulation du secteur bancaire.
Parmi ces réformes, l’on peut citer la définition en cours des normes prudentielles applicables aux établissements de paiement en matière d’émission de monnaie électronique. Ce texte vise à s’ajuster au regard de la montée fulgurante du mobile money dans les pays de la Cemac. On peut également mentionner le nouveau cadre juridique régissant l’activité de microfinance dans la zone Cemac, qui était jusque-là caractérisée par une gestion pour le moins chaotique, au regard du nombre d’établissements ayant fermé ces dernières années, pour cause d’écarts managériaux.
BRM
Le Document d’orientation budgétaire (DOB) 2020 renseigne que le Cameroun a importé 100 000 tonnes d’huile de palme du Gabon l’année dernière pour une valeur de près de 2,5 milliards FCFA.
Ceci en exonération du droit de douane du fait de l’appartenance à la même Communauté économique et douanière.
Dans le cadre de l’élaboration de la loi de finances 2021 dont le DOB est un document précurseur, le Cameroun entend diminuer ses importations à travers, entre autres, la poursuite de l’industrialisation. Ce qui pourrait avoir pour conséquence l’arrêt ou la suspension des importations de certains biens qui constituent d’importantes sources de recettes notamment le ciment, le fer à béton, le sucre, l’huile de palme, etc.
SA