Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Abbas Mahamat Tolli (Photo), le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) vient de publier une instruction portant conditions et modalités d’admission au compartiment des interventions de la Beac sur le marché monétaire de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).

Il en ressort que les banques, les établissements financiers, la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), les caisses nationales d’épargne postale, les établissements de microfinance (EMF) de 2e catégorie existant depuis 12 mois et disposant d’un compte courant à la Beac ; les caisses de dépôts et consignations ou tout autre organisme en tenant lieu et les Trésors publics des États membres de la Cemac sont éligibles au compartiment des interventions de la Banque centrale.

Dans cette liste, seuls les banques, les établissements financiers et la BDEAC ont à la fois la qualité d’offreur et de demandeur de ressources. Les autres sont éligibles à la seule qualité d’offreur. Mais pour être admises au compartiment des interventions de la Banque centrale, toutes ces institutions doivent encore remplir des conditions prudentielles, techniques et spécifiques.

Les conditions prudentielles ne concernent que les banques, les établissements financiers et EMF. Il s’agit d’être en conformité avec les normes prudentielles relatives à la couverture des risques et des immobilisations. Et cela sur une période de trois mois précédant la demande d’admission pour les deux premiers et au cours des deux arrêtés trimestriels successifs précédant la demande d’admission pour les EMF.

En plus, offreurs et demandeurs doivent justifier d’une organisation permettant de réaliser des opérations sur le marché monétaire. À cet effet, elles doivent disposer notamment d’une salle de marché formelle suivant une configuration « Front, Middle et Back-office » ; de ressources humaines suffisantes et qualifiées dans les domaines de la gestion de trésorerie ; de moyens budgétaires compatibles avec le bon fonctionnement des entités impliquées dans les activités liées au marché et d’un système informatique et de communication, dédié aux activités liées au marché.

Par ailleurs, à l’exception de la BDEAC, les demandeurs doivent, aussi, remplir les conditions spécifiques suivantes : justifier de l’exercice de l’activité d’établissement de crédit depuis au moins six mois au moment du dépôt de la demande d’admission sur le compartiment des interventions de la Beac ; être assujettie à la constitution des réserves obligatoires ; signer la charte de bonne conduite des acteurs du marché monétaire de la Cemac ; être participant direct aux systèmes de paiement de la Beac, justifier d’une organisation qui permet de s’assurer des exigences en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ; déclarer ses engagements à la Centrale des risques bancaires suivant la périodicité fixée par la réglementation en vigueur et effectuer de manière régulière les reportings sur la théorie et les transactions réalisées sur les autres compartiments du marché monétaire.

À réception du dossier de demande d’admission et de l’avis de la direction nationale de la Beac concernée, les services centraux de la Banque centrale procèdent à son analyse, en tenant compte des éléments fournis par le secrétariat général de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac). La décision est notifiée au requérant, par la direction nationale de la Beac dans un délai de 30 jours à compter de la date de réception de la demande d’admission.

Sylvain Andzongo

La 49e réunion du Comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale tenue du 25 au 29 novembre 2019, à Luanda en Angola, aura permis de passer en revue la situation sécuritaire de la sous-région.

Dans le cas spécifique du Cameroun, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca), François Lounceny Fall a déploré la poursuite des actes d’insécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Et ce, malgré la tenue, du 30 septembre au 4 octobre 2019, du « Grand dialogue national » censé trouver une solution à cette crise.

Malgré cette tentative d’apaisement, François Lounceny Fall s’est dit préoccupé de constater que des enlèvements et des crimes odieux continuent d’être enregistrés dans cette partie du pays de même que des mouvements de populations fuyant l’insécurité.

Au-delà de la dégradation du climat sécuritaire, le chef de bureau de l’Onuca a néanmoins rendu un hommage aux acteurs humanitaires, ainsi qu’aux Nations Unies pour le travail mené sur le terrain en vue de sauver des vies et réconforter les populations en détresse.

Il en veut pour preuve, le soutien apporté au système des Nations unies au Cameroun, il y a quelques semaines dans l’organisation d’un atelier de formation et d’une visite dans le Sud-Ouest en faveur d’une vingtaine de journalistes camerounais.

Occasion pour le diplomate onusien d’appeler les partenaires internationaux à renforcer leur assistance aux ONG et aux institutions chargées de l’accueil et de la protection des victimes de cette crise. Avant de réitérer la ferme condamnation des Nations unies du recours à la violence et à la force comme moyens de revendication politique.

Selon le patron de l’Unoca, « seul le dialogue inclusif apportera une réponse aux griefs et aspirations des populations dans le respect de l’État de droit, et ce, dans tous les pays de l’Afrique centrale en proie à des tensions socio-politiques et socio-économiques ».

Stéphane Billé  

Le Transgabonais fait encore parler de lui. Un train de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), lourdement chargé de manganèse, a déraillé au petit matin ce jeudi 28 novembre entre les gares de Lastourville et Milolé (sud-est), rapporte gabonactu.com.

Le train à destination de la gare d’Owendo était tracté par 2 locomotives de type CC et comptait 105 wagons chargés à bloc.

Cet autre déraillement vient rallonger la liste des accidents ferroviaires au Gabon. Le précédent en date du 18 juin 2019, avait valu la démission du Belge Patrick Claes de la tête de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag). Il a été remplacé depuis lors par le Brésilien Luiz Renato Lombardo Torres.

Après une succession d’accidents ferroviaires, le gouvernement a lancé un vaste Programme de remise à niveau de la voie (PRN). Il comprend le remplacement des traverses en bois par des traverses bibloc sur 650 km de voies ferrées, le traitement complet des 83 zones identifiées comme instables ainsi qu’à la réhabilitation et à la construction de gares. Le coût des travaux évalué à 200 milliards FCFA est financé à près de 70 % par la Setrag.

Romuald Ngueyap

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Gabon : l’Etat va collecter 30 milliards FCFA de taxes pour la réhabilitation des chemins de fer

La Fédération de Russie vole au secours du Gabon dans son combat contre la criminalité faunique et le trafic des espèces sauvages protégées perpétré par les braconniers et les trafiquants de tout genre dans les parcs nationaux.

Moscou s’est engagée à renforcer le dispositif sécuritaire de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) en mettant à sa disposition un important don de matériel militaire. Ce matériel servira exclusivement aux éco-gardes et à la Compagnie des parcs nationaux (CPN) de l’ANPN. Le matériel permettra de faire face à des organisations criminelles suréquipées et surarmées.

Un acte qualifié de « hautement salutaire » par le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du plan climat et du plan d’affectation des terres. « Les parcs nationaux représentent un énorme potentiel économique et communautaire pour les populations rurales. C’est en renforçant la gouvernance de nos ressources naturelles que nous pourrons développer des activités économiques telles que l’écotourisme et qui permettront de générer des revenus et de créer des emplois durables », a-t-il déclaré.

À l’occasion, l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Gabon, Dmitry Kourakov, a réitéré la volonté de son pays de soutenir les efforts du Gabon dans la lutte contre la criminalité environnementale. « Au-delà des impacts sociaux, économiques et écologiques, le braconnage et le trafic d’espèces sauvages ont un impact considérable sur la sûreté et la sécurité nationale. À travers ce don, la Fédération de Russie entend renforcer la coopération avec le Gabon dans le domaine de l’environnement et contribuer à la survie du patrimoine naturel de notre planète », a-t-il souligné.

Pour rappel, l’ANPN est le bras séculier de l’État gabonais en charge de la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de parcs nationaux. Cette agence a pour missions d’assurer la protection des espèces sauvages et des ressources naturelles, d’œuvrer au développement efficient du réseau des parcs nationaux et de les valoriser.

L’ANPN est assistée par les forces de la gendarmerie nationale. Elle dispose d’une Compagnie des parcs nationaux (CPN) dont le rôle porte sur la surveillance, la prévention et la répression des infractions commises au sein des parcs.

Stéphane Billé

Le Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international (Afritac Centre) annonce une mission à la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) du 2 au 6 décembre 2019 à Yaoundé au Cameroun.
Cette mission s’inscrit dans le cadre de l’exécution de son programme d’activités conclut avec les services de la Beac. Elle se résume en une assistance technique dans le domaine du développement du marché des capitaux. Il s’agit d’une plateforme qui met en relation les agents économiques détenant un excédent de capitaux et ceux qui ont des besoins de financement.

Selon ses termes de référence, il est prévu d’identifier et de convenir des axes d’intervention sur lesquels Afritac Centre pourrait accompagner la Beac dans ses efforts de développement du marché régional des titres d’État de la Cemac. Ce marché est censé pallier l’arrêt des avances statutaires (20% de leurs recettes budgétaires) que la Beac octroyait aux États, décidé à la demande du FMI dans le cadre de la stratégie sous régionale de réponse à la crise.

Le FMI encourager les pays de la sous-région vers cette alternative de financement de leurs économies. Dans cette logique, l’institution de Bretton Woods a par exemple salué les efforts déployés par les autorités sous régionales en vue de créer un marché financier unifié.

Stéphane Billé

Le Gabon et le Cameroun ont signé, ce 28 novembre 2019 à Libreville, un mémorandum d’entente pour l’interconnexion de leurs réseaux de télécommunications haut débit à fibre optique (CAB 4 et CAB 1 respectivement).

Le document a été visé pour le Gabon par le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Rigobert Ikambouayat Ndeka et pour le Cameroun, par la ministre des Postes et Télécommunications Minette Libom Li Likeng. Tout ceci en présence des représentants des bailleurs de fonds de ce projet (Banque mondiale, la Banque africaine de développement-Bad- et l’Union internationale des télécommunications).

Ce mémorandum d’entente a pour objectif de fixer le cadre général et légal de la coopération en matière d’interconnexion des réseaux de communications électroniques entre les deux pays d’une part, et de mettre en place un comité chargé de la mise en œuvre et du suivi dudit mémorandum et des conventions subséquentes d’autre part.

L’on indique par ailleurs qu’elle constitue la matérialisation du renforcement de la coopération sous régionale et la mutualisation des infrastructures numériques des deux pays.
Avec cette interconnexion, les échanges de télécommunications entre les deux pays seront désormais directs et non plus via des câbles sous-marins internationaux. Cela va induire une baisse des coûts de connectivité.

Cette interconnexion est rendue possible grâce au déploiement au Gabon d’un réseau de fibre optique d’une longueur de 411 KM (Booue-Bitam-Eboro/Meyo-Kye) avec l’appui de la Banque mondiale. En plus de l’interconnexion avec le CAB1 (Cameroun, RCA et Tchad) par Eboro, cette dorsale permettra également une interconnexion avec la Guinée Équatoriale par Meyo-Kie à l’extrême nord du Gabon à la frontière avec le Cameroun.

Stéphane Billé

Le partenariat entre le Gabon et l’Union européenne (UE) repart sur les chapeaux de roue. Quelques jours après la relance du dialogue entre les deux parties, l’institution européenne vient d’ouvrir un de ses chantiers inscrits dans sa nouvelle feuille de route pour le Gabon.

Il s’agit du Projet d’appui à la formation et à l’insertion professionnelle des jeunes (AFIP). Ce projet met un accent particulier sur l’autonomisation des jeunes Gabonais. Son lancement a été acté ce 27 novembre 2019, avec la signature d’une convention de financement du programme « Cap sur l’autonomisation des jeunes au Gabon », entre le gouvernement gabonais et l’UE. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du 11e Fonds européen de développement (FED).

La convention a été signée par le ministre gabonais de l’Économie, Roger Owono Mba et l’ambassadeur de l’UE au Gabon, pour Sao Tomé et Principe et la CEEAC, Rosario Bento Pais, au cours d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale.

De l’avis des deux parties, cette convention constitue une étape importante en réponse à la problématique du chômage chez les jeunes et la création d’emplois. En effet, le programme « Cap sur l’autonomisation des jeunes au Gabon » consiste à former des jeunes âgés de 16 à 35 ans, et à fédérer un grand nombre de partenaires pour sa mise en œuvre autour de l’ONG JA Gabon.

Près de 17 000 jeunes gabonais économiquement faibles seront ainsi formés dans les secteurs clés de la diversification de l’économie par le biais du développement et d’équipement d’incubateurs sectoriels dans les neuf provinces du pays.

« Il est important de doter les jeunes gabonaises et gabonais de compétences complémentaires pour les aider à trouver un emploi et/ou créer leur propre emploi. Notre appui permettra aux bénéficiaires de mieux saisir les opportunités d’emploi dans leur communauté et leur ville, de devenir plus autonomes financièrement, de savoir mieux répondre à la demande des entreprises ou encore de développer des compétences et connaissances spécifiques dans le secteur qu’ils auront choisi », a indiqué Rosario Bento Pais. 

Stéphane Billé

Le ministère de l’Économie vient de publier le rapport d’exécution budgétaire pour le compte du troisième trimestre 2019. Selon ce document, sur les 255,6 milliards de FCFA, prévus pour les charges de la dette dans la loi de finances 2019, les règlements de l’État se sont globalement élevés à hauteur 139 milliards de FCFA pour le compte du 3e trimestre 2019, soit un taux de réalisation de seulement 54,4%.  

Le niveau de règlement pour la période sous-revue reste inférieur à celui exécuté à fin septembre 2018 qui avait atteint 154,6 milliards de francs CFA, fait d’ailleurs observer le rapport. 

Ces règlements comprennent 84,4 milliards de FCFA de charges d’intérêts sur la dette extérieure et 54,6 milliards de FCFA sur la dette intérieure.

Les intérêts sur la dette extérieure se répartissent en 15,8 milliards de FCFA sur la dette bilatérale ; 18 milliards de FCFA sur la dette multilatérale ; 42,1 milliards de FCFA sur la dette envers les marchés financiers et enfin 8,5 milliards de FCFA sur les intérêts banques commerciales.

Ceux de la dette intérieure se répartissent quant à eux, en intérêts intérieurs conventionnés pour 41,6 milliards de FCFA et ceux liés à la gestion de la trésorerie de l’État à hauteur de 13 milliards de francs CFA.

Au titre des intérêts sur la dette intérieure conventionnée, le gouvernement annonce 20,9 milliards de FCFA pour les banques ; 5,1 milliards de FCFA sur les moratoires et 15,6 milliards de FCFA sur les marchés financiers.

Au titre des charges de trésorerie de l’État, le ministère annonce 3,9 milliards de FCFA de facilités de caisse ; 8 milliards de FCFA sur les intérêts bons du trésor assimilables (BTA) et enfin 1,1 milliard de FCFA sur les autres frais bancaires.

Stéphane Billé

Shell se désengage totalement du Gabon. L’entreprise anglo-néerlandaise a cédé ses actifs (75%) dans deux blocs (BC 9 et BCD 10), situés au large de Port-Gentil, à son partenaire Chinois Cnooc International. Il s’agit de ses seuls intérêts au Gabon après la cession, en novembre 2017, de ses actifs pétroliers en exploitation au Britannique Assala energy pour 354,24 milliards de FCFA. On ignore pour l’instant le montant de la transaction.

À travers sa filiale africaine, Cnooc Africa Holding, le groupe chinois contrôle désormais à 100% les deux blocs dont l’un a notamment fait l’objet d’une importante découverte de gaz en eau profonde.

De ce fait, Cnooc Africa Holding et l’État du Gabon ont paraphé, le 26 novembre 2019, deux avenants aux contrats d’exploration et de partage de production (CEPP) qui liait précédemment Shell et son partenaire Cnooc International à la partie gabonaise.

Selon le ministre gabonais des Mines, du Pétrole, des Hydrocarbures et du Gaz, cet heureux dénouement est à inscrire à l’actif du nouveau code pétrolier. Le qualifiant de gagnant-gagnant à la fois, pour opérateurs et pour le gouvernement gabonais, Noël Mboumba a également précisé ce dispositif consacre le potentiel du bassin sédimentaire gabonais. Lequel a d’ailleurs été reconnu par les administrateurs de Cnooc Africa Holding.

Stéphane Billé

Selon les chiffres de l’Agence Ecofin compilés sur la base des données publiées par la Banque des règlements internationaux (BRI), les avoirs extérieurs non rapatriés des ménages et des entreprises non financières de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) ont atteint 3,5 milliards $ (2043 milliards FCFA) à la fin du mois de juin 2019.

Dans le détail, les devises détenues par les ménages sont de 910,9 milliards FCFA (soit 44,6%) et celles des sociétés non financières se chiffrent à 1144,4 milliards (soit 56,4%).

La République du Congo est le pays dont les ménages disposent de la plus importante valeur des avoirs extérieurs à cette période (329,9 milliards FCFA). Il est suivi du Gabon (213,1 milliards FCFA), du Cameroun (204,4 milliards FCFA), de la Guinée Équatoriale (61,3 milliards de FCFA) et du Tchad (22,2 milliards de FCFA).

Les entreprises non financières installées au Cameroun détiennent la valeur la plus importante des avoirs financiers extérieurs non rapatriés (492,8 milliards FCFA). Elles sont suivies par celles du Gabon (367,8 milliards FCFA) et de Guinée Équatoriale (137,8 milliards FCFA).

Au total, les avoirs des individus et organisations résidant en zone Cemac dans le système bancaire international représentent la somme de 5,2 milliards $ (3036,3 milliards FCFA) à fin juin 2019.

Les données de la BRI ne permettent pas d’avoir des détails sur le type d’avoirs (prêts ou dépôts) avec précision. Mais elles mettent en exergue la difficulté qu’il y a à mettre en œuvre le renforcement de la politique de rapatriement de devises détenues par les résidents de la Cemac, en dehors du système de consolidation de sa Banque centrale.

La sous-région est parvenue à stabiliser l’équilibre extérieur de sa monnaie, mais devra poursuivre ses efforts dans ce sens, selon le communiqué final qui a sanctionné la rencontre extraordinaire des chefs d’État des pays membres.

À la période de référence, le Cameroun est le pays qui compte le plus d’avoirs financiers dans le système bancaire international (992,3 milliards FCFA). Il est suivi de la République congolaise (840,8 milliards FCFA) et du Gabon (770,7 milliards FCFA).

Pour expliquer cette situation, des experts proches de l’administration citent le besoin d’une plus grande flexibilité ou encore l’obtention de meilleurs rendements sur les placements. Mais l’absence de communication des gouvernements est de nature à semer la confusion au sein de l’opinion publique.

Idriss Linge

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