Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

En marge de la cérémonie d’ouverture de la première édition du Forum d’Assouan (Égypte) consacré à la paix et au développement durables, qui se tient jusqu’à ce 12 décembre 2019, le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale s’est entretenu avec plusieurs personnalités ayant honoré ce rendez-vous.

Tour à tour, il a échangé avec le secrétaire d’État français auprès du ministre des Armées, Geneviève Darrieusecq, le président-directeur général du groupe Elsewedy Electric, Ahmed El Sewedy et le directeur Afrique du groupe Arab Contractors, Amani Ali Khodeir.
De manière spécifique, avec le secrétaire d’État français auprès du ministre des Armées, la coopération multisectorielle entre le Gabon et la France a été évoquée. Au cours des échanges, Geneviève Darrieusecq n’a pas manqué de saluer l’implication du Gabon dans les opérations de maintien et de consolidation de la paix en République centrafricaine (RCA).

À leurs tours, le PDG du groupe Elsewedy Electric, société spécialisée dans la construction d’infrastructures, la production d’énergie et le bâtiment, et le directeur Afrique du groupe Arab Contractors, spécialisé dans les grands travaux, ont exprimé leur volonté d’investir au Gabon.

À ces derniers, le chef du gouvernement gabonais a exprimé le souhait du chef de l’État, Ali Bongo, de voir la coopération économique et commerciale entre le Gabon et l’Égypte passer à une étape supérieure. Occasion pour lui de présenter les domaines prioritaires de son gouvernement à savoir : le traitement des eaux usées, les routes, les barrages hydroélectriques et l’énergie solaire.

Pour terminer, Julien Nkoghe Bekale a adressé une invitation à Ahmed El Sewedy au Gabon, dans le cadre du prochain séjour d’une délégation d’hommes d’affaires égyptiens. Pour ce séjour, il a souhaité la présence de techniciens de la société Arab Contractors pour une rencontre avec leurs homologues gabonais.

Stéphane Billé

 

La société de capital-investissement, Okoume Capital SA, et l’Ordre national des experts comptables (Onec) se sont réunis, ce 11 décembre 2019, à Libreville. Au centre de la rencontre : le financement des petites et moyennes entreprises et industries (PME/PMI) du Gabon.

Concrètement, les deux structures ont planché sur les contours d’un possible rapprochement dans l’optique de créer des synergies afin de participer durablement à la dynamisation du tissu économique gabonais en facilitant l’accès des PME/PMI au financement. À l’issue de la rencontre, les deux entités annoncent la signature, dans les prochaines semaines, d’une convention d’entente et de partenariat.

« Cette rencontre avec l’Onec nous permet d’élargir notre base de prospection afin de toucher de nouveaux profils de PME, en l’occurrence ceux accompagnés en amont par les experts comptables, dont nous pensons qu’ils renferment le vivier des entrepreneurs prédisposés à accéder au capital investissement », a indiqué le directeur général d’Okoumé Capital, Edgard Mfouba.

« Il est pour nous indispensable de rencontrer l’ensemble des organismes d’accompagnement des entreprises, tels que l’Onec, au cœur des flux économiques, afin de proposer des solutions en adéquation directe avec leurs besoins dans un environnement où les PME et PMI représentent 99% des unités de production et 60% des emplois au Gabon. », a précisé Edgard Mfouba.

L’Union des experts comptables du Gabon, créé en juillet 2009, est une association qui regroupe les experts comptables et société d’expertise comptables agréés Cemac exerçant au Gabon. Créée en mars 2018 par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), Okoumé Capital est, pour sa part, une société de capital-investissement de 20 milliards FCFA dédiée au financement de l’entrepreneuriat au Gabon et au développement des PME et start-ups disposant d’un fort potentiel de croissance à l’échelle nationale et internationale.

Stéphane Billé

Les Organisations de la société civile (OSC) et les habitants de zones rurales de la province de la Ngounié (Sud du Gabon) viennent de bénéficier d’un accompagnement de l’Agence française de développement (AFD) visant à faire d’eux une force informée et active, pour le suivi du respect des engagements socio-environnementaux pris par les compagnies d’exploitation forestière et de palmier à huile.

Concrètement près de 25 OSC ont été formés aux engagements environnementaux et sociaux. Huit autres sont désormais capables d’accompagner les représentants des villages et des coopératives pour garantir le respect desdits engagements. Par ailleurs, deux études visant à améliorer le respect des engagements ont été réalisées et diffusées ; un modèle de contrat environnemental et social entre les exploitants et les communautés a également été développé pour les exploitations de palmier à huile.

L’on annonce aussi la structuration et la dotation des capacités de plaidoyer à un collège national d’OSC et une fédération provinciale. Dans le même temps, plus d’une centaine de personnes issues des comités villageois, représentant les villages riverains des exploitations forestières FSC et de palmier à huile RSPO de la Ngounié (Sud du pays), ont bénéficié d’un renforcement de capacités en la matière. Enfin, les résultats du suivi sont largement diffusés et nourrissent le plaidoyer de la fédération provinciale à l’échelle nationale.

Au terme de cette formation, les OSC plus structurées et compétentes peuvent désormais affirmer leur position vis-à-vis du gouvernement et du secteur privé. Cela, afin d’assurer que le développement de la filière agro-industrielle et l’exploitation forestière se font dans le respect de l’environnement et des droits des communautés.
Le Gabon s’est donné pour objectif de devenir, d’ici 2025, l’un des plus grands producteurs africains d’huile de palme. Il convient donc de s’assurer que de meilleures pratiques sont mises en œuvre afin de limiter la déforestation liée à cette activité.

Sur ce projet, l’ADF a pour partenaire le WWF Gabon (WWF GPCO). Présent depuis 1991 au Gabon, WWF GPCO a pour missions de renforcer la mise en œuvre des politiques de développement durable et les principes d’une économie verte. Il promeut également une meilleure gouvernance environnementale, en utilisant une approche intégrée de la gestion des paysages via le développement d’alternatives communautaires à l’exploitation forestière illégale.

Stéphane Billé  

Les 16 jours d’activisme décrétés par les Nations unies pour prévenir et éliminer les violences faites aux femmes ont pris fin au Gabon ce 10 décembre 2019. La Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, des membres du gouvernement, dont la ministre chargée de la lutte contre les violences faites aux femmes, Prisca Koho, des associations et ONG ont pris part à la cérémonie de clôture.

À l’occasion, le Premier ministre a présenté son plan de lutte contre ce fléau. Il tient en trois mesures : l’adoption d’une loi spécifique sur les violences basées sur le genre, la construction d’un centre de transit pour les femmes victimes de ces violences et le renforcement du système préventif de protection des élèves, particulièrement des jeunes filles, contre les abus et les pratiques néfastes en milieu scolaire.

Sylvia Bongo Ondimba, a quant à elle, réitéré son engagement à mobiliser toutes les forces vives, pour briser ce cercle vicieux, qui ne cesse de détruire des vies. Un engagement qu’elle a manifesté cette année, à travers des actions multiples. On peut notamment citer le plaidoyer contre les violences faites aux femmes remis au président de l’Assemblée nationale.

Pour la première Dame du Gabon, ces violences empêchent aux femmes de jouer pleinement leur rôle d’épouse et de mère et à la jeune fille se construire et de se projeter dans l’avenir.

Stéphane Billé

La grève du personnel des régies financières cause un énorme manque à gagner à l’État gabonais. Déclenchée le 11 novembre dernier, elle a de douloureuses conséquences sur le secteur d’activités import-export, l’un des piliers du tissu économique du pays.

De l’avis du président du syndicat des professionnels des impôts, Sylvain Ondindha Talheywa, « l’immobilisation de tous les services va coûter 2 milliards de francs par jour à l’État. Soit plus de 60 milliards de francs à l’heure actuelle. Nous sommes fermes. Autant de jours qu’ils laisseront passer, autant d’argent coulera sous les ponts », indique M. Ondindha Talheywa à la presse. 
Pour désamorcer cette crise, Sylvain Ondindha Talheywa invite le nouveau ministre de l’Économie et des Finances, Jean-Marie Ogandanga, à trouver rapidement une solution consensuelle avec les agents de son ministère, après l’échec des négociations entamées par son prédécesseur, Roger Owono Mba.

Les syndicalistes réclament notamment la régulation de la situation administrative de certains de leurs collègues, un cadre juridique des primes et l’harmonisation des grilles de paiement. Le ministre de l’Économie indique que certains des points de revendications, datant de 2017, ont connu des avancées significatives. Il en veut pour preuves, la régulation des situations administratives. À l’en croire, d’autres revendications sont en cours de résolutions. Un projet d’arrêté aurait été transmis au Premier ministre.

Stéphane Billé

Le ministère de l’Économie, des Finances et des Solidarités nationales a procédé, le 4 décembre dernier, à l’amortissement du capital à hauteur de 32, 85 millions de FCFA et à la mise en paiement des intérêts pour un montant de 8, 54 milliards de son emprunt obligataire de 2017.

Selon la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), dépositaire central de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Cemac), le coupon net perçu par obligation a été fixé à 3 150 FCFA, soit 2 500 FCFA au titre de l’amortissement du principal et 650 pour les intérêts.

Pour rappel, au mois de novembre 2017, l’État gabonais avait émis un emprunt obligataire de 100 milliards de FCFA, sur le marché des capitaux de la Cemac. Dénommé « EOG 6,5% Net 2017-2022 », l’opération avait été sursouscrite à hauteur de 131,39% soit au final 131,3 milliards de francs CFA.

Cette levée de fonds avait permis d’apurer partiellement l’encours des moratoires intérieurs, et d’assainir le bilan des banques locales. Elle devait également servir pour le financement des dépenses du Plan de relance de l’économie.

Elle devait aussi permettre l’achèvement des travaux de construction du palais des sports de Libreville, la construction de neuf centres de formation professionnelle, de nouvelles salles de classe et l’équipement de certains établissements scolaires en matériels didactiques.

Une partie des fonds devait enfin être consacrée aux travaux de réhabilitation de la route PK5-PK12, l’aménagement des voiries de la capitale, la construction des structures sanitaires ou encore pour le développement de la production agricole.

Stéphan Billé

L’état de l’axe Ntoum-Kango, notamment au niveau du point kilométrique 80, est devenu plus que préoccupant. Les récents clichés de la Route nationale 1 montrent une rupture de ce principal axe routier du pays.

Pour tenter de remédier à la situation, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a convoqué une séance de travail d’urgence. Elle a réuni le ministre des Transports, de l’Équipement et des Infrastructures, Léon Bonda Balonzi et les représentants du groupe Olam, ce 9 décembre 2019. Objectif : discuter des mesures urgentes à prendre en vue de rendre cette voie à nouveau praticable.

Après des échanges, Julien Nkoghe Bekale a ainsi donné ordre aux principaux concernés de mener des actions urgentes et pérennes en vue de rendre la RN1 praticable en toute saison, en attendant le lancement des travaux de construction de cet axe, prévus au mois de juin 2020.

Le calendrier desdits travaux d’urgence préparé par le ministre, Léon Bonda Balonzi, s’articule en deux temps. « La première étape consistera à faire des travaux de confortement qui consisteront à enlever au niveau des points noirs les matériaux impropres, à placer des blocs, les remonter avec des matériaux plus fins, notamment du concassé et compacté, avant de procéder à l’assainissement de cette voie », a-t-il indiqué.

La seconde étape, quant à elle, « concernera en l’évacuation des eaux. Au cours de celle-ci, les équipes du ministère des Infrastructures et celles d’Olam évacueront les eaux pour pouvoir disposer de la chaussée. Ces travaux d’urgence permettront d’assurer une circulation fiable », a précisé le membre du gouvernement.

Stéphane Billé

C’est avec intérêt particulier que la délégation gabonaise prend part au segment ministériel de la 25e Conférence des Parties (Cop 25) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui s’achève le 11 décembre 2019, à Madrid (Espagne), sous la présidence chilienne.

Conduisant la délégation gabonaise, le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du plan climat, des objectifs de développement durable, Lee White (photo), participera à l’adoption des derniers textes nécessaires à la mise en œuvre de l’Accord de Paris notamment, la définition des règles de fonctionnement des mécanismes des marchés du carbone.

L’intérêt nourri par le pays pour ce segment n’est plus à démontrer. En effet, le Gabon, qui dispose d’un potentiel forestier important, veut pleinement tirer le meilleur profit des mécanismes de financement, de transfert de technologies et de renforcement des capacités qui seront mis en place. Ce qui devrait lui permettre d’effectuer un pas significatif vers l’atteinte des objectifs annoncés dans l’Accord de Paris, à savoir : limiter le réchauffement climatique entre 1,5° et 2°C.

Outre sa participation aux plénières ministérielles, Lee White devrait aussi prendre part à plusieurs évènements d’envergure. Il s’agit notamment de ceux portant sur la préservation des forêts tropicales, les mécanismes de lutte contre la déforestation dans les pays en développement et l’accès au financement pour rehausser l’action climatique.

Stéphane Billé  

La couverture médicale des personnes vivant avec le VIH est désormais estimée à plus de 70 %. Cette performance a été saluée par Caty Fall, la cheffe d’équipe régionale du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

C’était lors d’une audience accordée, ce 9 décembre 2019, à une délégation du Fonds mondial par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale. Cette rencontre avec le chef du gouvernement gabonais avait pour principal objectif de préparer un nouveau cycle de partenariat entre le Gabon et cette institution.

Concrètement, deux points ont dominé les échanges : le bilan de l’accompagnement du Gabon dans le cadre du cycle actuel, qui arrive à échéance en 2020, et la préparation de la revue du prochain portefeuille pour la période 2021 – 2023.

Pour rappel, le partenariat entre le Gabon et le Fonds s’articule autour du renforcement du système de santé et de la réponse contre la tuberculose et le VIH.

Stéphan Billé  

Selon la Confédération patronale gabonaise (CPG), le mouvement d’humeur observé par le personnel des régies financières impacte négativement l’activité économie du pays. À la faveur d’une séance de travail, en fin de semaine dernière, avec le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, le bureau exécutif de la CPG, conduit par son président, Alain Bâ Oumar (photo), lui a fait part de cette réalité. Il a également exhorté le Premier ministre à trouver une solution rapide à cette situation.

En effet, cette grève « causerait de nombreuses difficultés au niveau des importations et exportations », indique-t-on. Malgré l’absence des données chiffrées, des sources gouvernementales indiquent que la grève des régies financières cause de ce fait un énorme manque à gagner à l’État.

La pomme de discorde entre le ministère de l’Économie et les syndicats des régies financières porte sur le non-respect par le gouvernement, des engagements pris en 2017, en vue de ramener la sérénité dans ce secteur. Ces engagements concernent principalement la gestion et le paiement de la prime de rendement. À cela s’ajoute la régularisation immédiate des situations administratives de certains agents de ces administrations.

Stéphan Billé  

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