La semaine dernière, le ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats public-privé, chargé de l’Amélioration de l’environnement des affaires, Jean-Fidèle Otandault, a successivement reçu en audience, Aline Younes, Dmitry Kourakov et Nur Sagman, respectivement ambassadeur du Liban, de la Russie et de la Turquie au Gabon.
Les échanges avec ses hôtes ont essentiellement tourné autour des questions économiques. Avec Aline Younes, il a été question de la préparation d’une rencontre avec les investisseurs libanais installés au Gabon. Cette rencontre vise la mise en place d’une stratégie pour booster et capter les capitaux libanais. Ce d’autant plus que la communauté libanaise est la troisième en termes de nombre d’hommes d’affaires au Gabon.
Avec Dmitry Kourakov, il s’agissait d’examiner les enseignements et les suites à donner à la participation du Gabon en octobre dernier au forum Russie-Afrique. L’arrivée imminente au Gabon, d’une délégation d’investisseurs russes opérant dans les secteurs tels que le transport, l’agriculture, les BTP, le pétrole et l’énergie figurait aussi au centre des entretiens tout comme les possibilités d’organisation d’un forum Gabon-Russie à Libreville au cours de l’année 2020.
Les échanges entre Jean-Fidèle Otandault et le diplomate turc ont, pour leurs parts, porté sur la participation du Gabon à la 35e réunion des ministres du Comité permanent pour la coopération économique et commerciale (Comcec) de l’Organisation de la coopération islamique (Oci) et la Conférence des investisseurs de haut niveau des secteurs public et privé de l’Oci qui auront lieu respectivement du 26 au 29 novembre 2019 et du 8 au 9 décembre 2019 à Istanbul en Turquie.
Stéphane Billé
Face à l’anarchie qui règne dans le secteur immobilier, le gouvernement vient d’initier une campagne d’attribution d’autorisations d’exercer dans ce secteur. Conduite par le ministère des Aménagements fonciers, de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Logement, cette campagne a pour objectif d’organiser et de réguler ledit secteur aux fins de protéger les consommateurs.
Dans les nouvelles dispositions en cours dans ce secteur, le gouvernement redéfinit également la profession d’agent immobilier. Désormais, elle porte sur un ensemble des prestations bien précises.
Le gouvernement invite à cet effet les sociétés civiles immobilières (SCI), les agences immobilières et les indépendants à se rapprocher des services du ministère de l’Habitat pour remplir toutes les formalités nécessaires au plus tard le 31 décembre 2019.
Passé ces délais, il se réserve le droit de prendre les sanctions administratives et pénales prévues par l’article 77 de la loi n° 006 du 9 août 2017, portant réglementation de la profession d’agent immobilier en République gabonaise, prévient-il.
Stéphane Billé
BGFIBank Gabon SA, a présenté, ce 15 novembre 2019, sa solution numérique « BGFI Cash management ». Dédié aux particuliers et aux entreprises, il s’agit d’un service de banque à distance optimisée regroupant des applications telles que BGFIOnline, BGFIClearing, Trade Finance, l’E-document.
En clair, il permet de gérer et de suivre en temps réel, toutes les transactions à distance. À partir d’un code d’accès, les clients accèdent en toute autonomie, simplicité et sécurité à un portail web unique, couvrant une large gamme de services de base et fonctionnalités innovantes. Il s’agit notamment de la consultation des comptes, l’intégration des fichiers salaires, la présaisie d’opérations de Trade finance, la demande de financement, le suivi de l’avancement des dossiers, la numérisation des chèques, le relevé de compte électronique ainsi que d’autres services.
Selon le directeur général de BGFIbank Gabon, l’implémentation de « BGFI Cash management » découle du vaste processus de transformation digitale initiée depuis 2015. « Cette politique réaffirme la volonté de l’entreprise de consolider la proximité avec la clientèle, son actif le plus précieux. Cela, à travers une offre de produits et services adaptés aussi bien aux grandes entreprises, aux PME qu’aux particuliers », a indiqué Loukoumanou Waidi (photo). 2019 constitue l’année de l’accélération de cette digitalisation.
Avec 45% de part de marché et 42% en ressources, BGFIBank Gabon SA revendique le statut de meilleur partenaire d’avenir pour ses clients et affirme sa capacité à les accompagner dans leurs projets. La filiale locale du groupe BGFIBank « se positionne comme l’interlocuteur privilégié d’une clientèle diversifiée, composée de particuliers, de PME/PMI à fort potentiel ainsi que de grandes entreprises ».
Stéphane Billé
Libreville, la capitale du Gabon, abrite un Conseil d’administration extraordinaire de l’Institut africain d’informatique (IAI), ce 15 novembre 2019.
La réunion est présidée par le ministre gabonais de la Communication et de l’Économie numérique, Rigobert Ikambouayat Ndeka. L’ordre du jour prévoit entre autres : l’examen du rapport d’audit de la gouvernance transitoire, la mise en place d’une nouvelle gouvernance transitoire, d’un nouveau président du Conseil d’administration, d’une direction générale transitoire, d’un projet de budget 2020 et le recouvrement des arriérés des cotisations.
Cette session extraordinaire intervient après un autre Conseil d’administration tenu en janvier 2019. Il avait pour but de trouver des antidotes efficaces pour remettre le grand malade sur pied. Il s’agissait en effet de mettre un terme au climat délétère qui régnait au sein de cette institution, alimentée par une crise d’autorité et de nombreux mois d’arriérés de salaires.
Enregistrant des arriérés de cotisation de la part des États membres de près de 3,5 milliards de FCFA, cette école n’est plus que l’ombre d’elle-même. La structure peine aujourd’hui à remplir la moindre de ses missions.
L’Institut africain d’informatique a été créé en janvier 1971 à Ndjamena au Tchad. Ses états membres sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, la RDC, le Gabon, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo, le Congo.
Stéphane Billé
Une mission de la Banque africaine de développement (BAD) a récemment été reçue par le l’Emploi et de la Formation professionnelle, Madeleine E. Berre. Les échanges entre les deux parties ont essentiellement porté sur la mise en œuvre du Projet de renforcement des capacités pour l’employabilité des jeunes et l’amélioration de la protection sociale.
Ce projet financé par plusieurs bailleurs de fonds, dont la BAD, vise notamment la réhabilitation des établissements d’enseignement technique et des centres de formation et de perfectionnement professionnels.
À l’occasion, le membre du gouvernement a réitéré à ses hôtes l’intérêt de placer l’Office national de l’emploi (ONE) au centre du processus de pilotage de ce projet. Les deux parties ont ainsi évoqué le projet de développement de l’ONE. Il a pour objectif de déployer l’office sur tout le territoire, en vue de répondre plus efficacement aux besoins nationaux, conformément à la politique de l’égalité des chances prônée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Stéphan Billé
Au terme des travaux de la 26e Commission africaine des statistiques agricoles (Casa) tenue du 4 au 8 novembre 2019 à Libreville, le Gabon a lancé la première phase du projet de recensement général de l’agriculture (RGA). Cette initiative s’inscrit dans la cadre du programme mondial du recensement de l’agriculture 2020.
Selon les autorités, le RGA vise à identifier la structure des exploitations agricoles de types traditionnel et moderne au niveau national. In fine, il s’agit de trouver des solutions pour atténuer la dépendance alimentaire et agricole du pays et de diversifier l’économie à travers la mise en valeur du potentiel agricole.
La première phase concerne l’administration. Elle sera matérialisée par des opérations de collecte de données. Des questionnaires sont à cet effet conçus pour le dénombrement de quatre modules centraux : ménages ruraux et urbains, communautaires, exploitations modernes et ménages agricoles. Cette phase vise également à fournir une base de sondage indispensable à la mise en place du système permanent intégré des statistiques agricoles (Spisa),
La deuxième phase du RGA s’étale de 2020 à 2022. Elle prévoit la réalisation des différentes enquêtes du module complémentaire (enquête de production végétale et animale) et des modules thématiques. Au cours de cette phase, des données conjoncturelles sur des variables telles que les productions et les superficies des exploitations seront collectées.
Pour ce projet, le Gabon bénéficie d’un appui de la Banque mondiale. Les fonctionnaires et experts de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) accompagneront par ailleurs le pays à toutes les phases de cette opération. Ils viendront en appui à la coordination du projet en ce qui concerne la mise en œuvre de la stratégie de collecte, de traitement, d’analyse et de diffusion des données. Leur apport est aussi attendu dans la formulation et la mise en œuvre d’une stratégie de communication d’envergure nationale en soutien aux activités du RGA.
Le dernier recensement général de l’agriculture effectué au Gabon remonte aux années 1970.
Stéphane Billé
La prise en charge sociale de l’étudiant constitue l’un des axes fondamentaux de la nouvelle orientation de l’enseignement supérieur au Gabon. Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, cette initiative vise à replacer l’étudiant gabonais au cœur du dispositif de l’enseignement supérieur.
La feuille de route mise en œuvre par le gouvernement pour implémenter cette nouvelle donne, prend en compte la revalorisation de l’ensemble des formations éducatives postérieures au baccalauréat de l’enseignement du second degré, mais aussi la prise en charge sociale de l’étudiant.
Ce dispositif va s’accompagner de la mise en place des conditions d’études appropriées (un seuil décent de logement et de restauration, une assurance maladie, des facilités de transport et de documentation, etc.) dans les structures d’enseignement supérieur.
C’est dans ce cadre que le programme intitulé « vie de l’étudiant 2020 » a été mis en place. Il a pour finalité de fournir aux étudiants, des conditions de vie et d’études propices à la réussite universitaire. Ce programme a également pour objectif de mettre en place une stratégie des œuvres universitaires satisfaisante pour les étudiants. Cela, dans le but d’améliorer d’ici à 2021 la performance et la qualité du processus de gestion des bourses.
Stéphane Billé
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Transfert des technologies, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, procède depuis le début de la semaine, à l’installation des nouveaux responsables du ministère de l’Enseignement supérieur et des établissements supérieurs du pays.
Le processus a débuté avec l’installation de Christel-Donald Abessolo à la tête de la direction générale de l’enseignement supérieur. Par la suite, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou a remis les rênes des directions des grandes écoles et instituts et de l’orientation et des bourses respectivement à Emma Nadège Mawili et à Justin Pendi.
Le ministre de l’Enseignement supérieur a installé Viviane Annick Boule au poste de directeur général (DG) de l’Institut supérieur de technologie (IST) et Marcelle Ibinga à celui de DG de l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (IUSO). À l’université des sciences et santé (USS), Adrien Sima Zue a pris ses fonctions de vice-recteur chargé de la pédagogie.
Cette vague d’installations s’est poursuivie ce jour, au commissariat général du Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest), avec les prises de fonctions Alfred Ngomanda et Jean-Émery Etoughe Efe respectivement en tant que commissaire général et coordonnateur scientifique et technique.
Selon le ministre Moukagni-Iwangou, la promotion de ces différents responsables, nommés lors du Conseil des ministres du 7 novembre 2019, cadre avec le processus de la réforme de l’enseignement supérieur en cours. Il s’agit en effet, a précisé le ministre, d’insuffler une nouvelle dynamique à ce secteur et de donner une nouvelle image aux antipodes des sombres clichés relayés ces derniers temps sur la place publique.
Stéphane Billé
Nommé au mois de février 2019, le nouvel ambassadeur du Gabon près le Royaume du Maroc, Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nseme, a présenté ses lettres de créance, au ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ce 13 novembre 2019.
À l’occasion de cette cérémonie, Nasser Bourita et Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nseme ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer les relations maroco-gabonaises dans tous les secteurs. Pour matérialiser cette vision, les deux personnalités ont aussitôt évoqué l’organisation, dans de meilleurs délais, d’un forum économique pour davantage booster les échanges commerciaux et raffermir les relations bilatérales entre leurs deux pays.
À cet égard, le nouvel ambassadeur a manifesté sa détermination à œuvrer pour que le Gabon puisse continuer de travailler de concert avec le Royaume du Maroc, afin d’atteindre un développement optimal dans plusieurs secteurs.
Ces dernières années, le Royaume chérifien se positionne comme un important pourvoyeur d’investissements directs étrangers (IDE) au Gabon. 14e fournisseur du pays, il compte des investissements dans de nombreux secteurs, pour un montant total estimé à 600 millions de dollars.
En effet, les entreprises marocaines ont investi dans de nombreux secteurs de l’économie gabonaise (la banque, les télécoms, les assurances, les mines, les infrastructures, le transport et le BTP). Ces investissements sont protégés par un accord de protection et de promotion réciproque des investissements (signé en 1979, renouvelé en 2004) et d’une convention de non double-imposition conclue en 1999.
Dans le cadre de l’exercice de ses nouvelles fonctions, le plénipotentiaire gabonais a aussi reçu le soutien de l’ambassadeur directeur du protocole au ministère marocain des Affaires étrangères, Rida El Fassi, qui lui assuré de sa disponibilité ainsi que de son appui dans l’accomplissement heureux de ses missions.
Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nseme succède Abdu Razzaq Guy Kambogo. Il arrive de Lomé, où il résidait en qualité d’ambassadeur du Gabon avec juridiction sur le Bénin et le Ghana.
Stéphane Billé
Libreville, la capitale du Gabon, abrite, du 14 au 15 novembre 2019, deux rencontres des chefs de police d’Afrique centrale, axées sur des questions sécuritaires dans la sous-région.
Il s’agit notamment de la 20e session ordinaire du Comité des chefs de police de l’Afrique centrale (CCPAC) et du 20e forum des ministres en charge des questions de sécurité en Afrique centrale.
Au cours de ces travaux, les experts plancheront sur la lutte contre la drogue ; la sécurité au niveau des frontières ; les bureaux centraux nationaux d’Interpol, la police judiciaire et les sous-comités techniques.
Ces deux rencontres sont placées sous l’égide de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et le secrétariat général de l’Organisation internationale de la police criminelle (OIPC-Interpol).
Stéphane Billé