Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Outre les routes du Gabon, la 15e édition de la Tropicale Amissa Bongo, qui aura lieu du 20 au 26 janvier 2020, se déroulera également dans les établissements scolaires du pays. Après l’année dernière, les organisateurs ont décidé de retourner auprès des jeunes Gabonais, les plus fervents spectateurs de la course, dans les provinces que traverseront les coureurs, avec comme offre, des livrets prélogiques appelés « Schoolbook ».

Ces outils pédagogiques seront distribués du 9 au 20 décembre 2019, auprès des écoles des cinq provinces traversées par la course. Leur objectif est de sensibiliser les élèves des classes de CM1 et CM2 sur les valeurs humaines et sportives du cyclisme.

Ces « Schoolbook » devraient leur permettre, comme lors de l’opération précédente, de mieux connaître la Tropicale Amissa Bongo, de comprendre tous ses enjeux. Ce qui pourra leur donner envie de pratiquer le cyclisme et de participer un jour à cette course internationale qui fait référence au calendrier mondial du cyclisme.

Avec la Tropicale Amissa Bongo et le cyclisme comme fil rouge, de nombreuses disciplines y sont ainsi abordées d’une manière ludique, permettant aux enfants de mieux comprendre la petite reine et de supporter au mieux les coureurs à leur passage.

La distribution officielle des 15 000 exemplaires des « Schoolbook » commencera par la province du Woleu Ntem.

Stéphane Billé

Les opérateurs économiques de la filière bois éprouvent d’énormes soucis en cette période pluvieuse. En cause, le mauvais état de la route qui entrave fortement leurs activités.

« À cause de la décrépitude du réseau routier, les stations-service éprouvent d’énormes difficultés pour approvisionner les sociétés forestières installées à l’intérieur du pays en carburant », explique Frédéric Ober, le porte-parole de l’Union des forestiers industriels du Gabon et aménagistes (Ufiga). Un phénomène qui, selon lui, conduit le plus souvent à l’arrêt les activités de certaines entreprises.  

Pour essayer de remédier à cette situation, l’Ufiga a sollicité l’appui du Premier ministre Julien Nkoghe Bekale. Elle a proposé deux options au chef du gouvernement. La première consiste à faire acheminer le carburant par voie ferroviaire et la seconde porte sur un approvisionnement en carburant depuis le Congo.

Toujours en vue d’améliorer le trafic, Frédéric Ober a annoncé l’aménagement, au courant de la prochaine saison sèche, des axes routiers Lastourville-Lopé et Makokou-Okondja par les sociétés forestières affiliées à l’Ufiga. Et pour ce faire, « Nous avons mis en place une équipe pour faire de la prospection sur ces tronçons, malheureusement la période est très difficile avec les pluies. La petite saison sèche qui arrive nous permettra de résoudre des points noirs de certains axes routiers », a affirmé le porte-parole de l’Ufiga. 

Enfin, l’Ufiga a sollicité, du Premier ministre, une autorisation de réalisation d’une déviation au niveau du PK 80, en attendant le lancement des travaux sur cette partie de la Nationale 1.

Stéphane Billé

La position du Gabon dans le combat contre les changements climatiques est, une fois de plus, mise en exergue à l’occasion de la Conférence des parties (Cop 25) qui se déroule du 2 au 13 décembre 2019 à Madrid en Espagne.
À la faveur de cette rencontre, la délégation gabonaise, conduite par le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat et du Plan d’affectation des terres, Lee White (photo), a été particulièrement active sur les questions liées au financement de la Convention-cadre des Nations unies et du marché carbone.

Au cours des travaux, Lee White et son équipe ont édifié les participants sur la politique implémentée par le Gabon dans le cadre de cette lutte contre les dérèglements climatiques. Grâce à celle-ci, le pays récolte aujourd’hui les fruits de son engagement dans la préservation de son environnement.

Fort de cela, le Gabon est aujourd’hui parmi les pays du continent les moins affectés par les impacts directs des changements climatiques. Cela, à l’inverse d’autres régions du continent qui subissent de plein fouet ces effets. Ces effets ont pour conséquences directes, les fréquentes inondations, des pénuries d’eau, une diminution des rendements agricoles et bien d’autres calamités.

La Conférence des parties (Cop 25) a pour enjeux de soutenir les populations les plus affectées par le dérèglement climatique. Elle devrait également définir les règles plus strictes sur le marché du carbone, et fixer des objectifs réalisables, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020.

Stéphane Billé

L’une des résolutions prises lors du Conseil de ministres, tenu ce 5 décembre 2019 et présidé par le président Ali Bongo, est la nomination de Jessye Ella Ekogha (photo), au poste de conseiller spécial du président de la République, responsable du pôle communication et porte-parole de la présidence de la République.

Il succède ainsi à Ike Ngouoni Aila Oyouomi. De formation commerciale et managériale, le nouveau promu est un féru du digitale. Après des classes à l’école spéciale militaire de Saint–Cyr Coëtquidan pour parfaire ses capacités de management opérationnel, il intègre, de retour au Gabon, a Société industrielle gabonaise de laiterie et de Liquides (Sigalli). Il y officie en tant que chef de service grandes et moyennes surfaces et responsable de projet digital. Il aura notamment en charge la transformation digitale de l’entreprise avec notamment l’automatisation du système de vente.

Le nouveau promu est un habitué du Palais de bord de mer. Car, il interviendra dans la stratégie digitale de la communication présidentielle notamment du président de la République, du cabinet de la Première Dame, de la présidence et des agences présidentielles.

Dans son parcours, Jessye Ella Ekogha intègre également la Fondation Sylvia Bongo Ondimba en tant que consultant digital, avant de se voir offrir le poste de directeur de la communication et du développement. Il mettra alors son expertise au profit de la Première Dame du Gabon dans l’accomplissement de son œuvre à fort caractère social tout en travaillant étroitement avec l’équipe de communication présidentielle.

Son empreinte est aussi palpable dans la communication gouvernementale, des personnalités publiques et entreprises privées. Son travail s’articulera autour de la création et implémentation de stratégies digitales et de positionnement sur les réseaux sociaux, la veille digitale, la création et le développement des relations avec les influenceurs digitaux.

Stéphane Billé

Le groupe français GFI, leader des services informatiques à valeur ajoutée et des logiciels, a officiellement annoncé au cours d’une conférence de presse ce 5 décembre 2019 à Yaoundé, avoir acquis 100% des actifs de la société camerounaise Bridgeo, le leader de l’implémentation des solutions Sage en Afrique centrale.

« Avec l’acquisition de Bridgeo, nous confortons notre position de partenaire stratégique pour Sage. Nous renforçons également notre position de valeur unique pour les entreprises et les administrations africaines, allant du conseil métier jusqu’à l’implémentation des solutions. En plaçant le digital au cœur de la stratégie de ses clients, GFI leur permet d’accélérer leur transformation et de faire la différence dans leur expansion », a déclaré Vincent Rouaix, le PDG de GFI.

À la faveur de cette acquisition, dont le montant de la transaction n’a pas été révélé, la société camerounaise Bridgeo changera bientôt de dénomination pour devenir GFI Central Africa. Bien plus, cette entreprise élargira ses offres aux logiciels et autres services informatiques à valeur ajoutée développés par le groupe français GFI, en plus des solutions Sage dont elle assure l’implémentation sur l’ensemble de l’Afrique centrale.

Au Cameroun, a souligné Vincent Rouaix, GFI Central Africa entend prioriser les offres de services digitaux à l’administration publique, qui est encore trop en retard dans le domaine, a fait remarquer Jean-Bertin Taffou, le directeur général de Bridgeo.

De ce point de vue, a-t-on appris, au cours de leur séjour au Cameroun, les responsables du groupe GFI ont rencontré des autorités publiques, dont le Premier ministre et des membres du gouvernement.

Le rachat de Bridgeo par GFI confirme la volonté de ce groupe IT de se développer sur le marché africain, avec des implantations sous forme de hubs régionaux au Maroc et en Tunisie, au Sénégal et en Côte d’Ivoire, puis désormais au Cameroun.

Présent dans 22 pays, GFI compte 22 000 collaborateurs dans le monde, dont 1000 sur le continent africain. En 2018, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 1,395 milliard d’euros (environ 915 milliards de FCFA), dont 50 millions d’euros (32,7 milliards de FCFA) en Afrique, continent sur lequel GFI revendique 400 clients.

Brice R. Mbodiam      

Le directeur associé en charge de l’Afrique centrale de FinAfrique, cabinet spécialisé dans le conseil et l’accompagnement des réformes dans le secteur bancaire, a occupé le poste de superviseur à la Banque de France, partenaire monétaire de la Cemac. Dans une interview accordée à l’Agence Ecofin, le Camerounais commente la décision des chefs d’État de la sous-région d’ouvrir une réflexion sur l’évolution de la coopération monétaire avec la France.

Agence Ecofin : Les chefs d’État de la Cemac veulent faire évoluer les accords de coopération monétaire avec la France. Quel commentaire vous inspire cette décision, dans la perspective du secteur bancaire en zone Cemac ?

Benjamin Ngongang : Cette décision des chefs d’État de la Cemac, au sortir du sommet extraordinaire des 21 et 22 novembre dernier, va dans le même sens que celle de leurs confrères de la Cedeao en juin dernier, c’est-à-dire engager une réforme de la gestion de la monnaie commune des pays de la zone CFA. Si cette décision était suivie d’effets, ce n’est pas seulement le système bancaire qui serait impacté, mais bien toute l’économie des 6 pays de la zone Cemac. C’est une décision qui va dans le bon sens, mais nous sommes encore au début du processus. Attendons de voir les actions qui suivront et notamment les propositions de la Commission et de la Beac.

En ce qui concerne particulièrement le secteur bancaire, c’est une décision importante qui sera suivie de près dans toutes les directions générales des établissements de crédit et établissements financiers de la place. Car qui dit réforme de la monnaie dit potentiellement modification des règles de change et pourquoi pas adoption d’un nouveau cadre de politique monétaire avec des objectifs autre que la protection contre l’inflation. Des évolutions qui obligeraient les banques commerciales à revoir leur stratégie de crédit, leurs offres d’accompagnement à l’import/export, mais aussi de manière très opérationnelle, leurs systèmes d’information pour intégrer les nouveaux paramètres de changes fixés par la banque centrale.  

AE : Ce problème est posé en critique à l’obligation de déposer 50% de nos réserves de change dans un compte des opérations, logé dans les livres du trésor public français. Des analystes estiment cependant qu’une rupture à moyen terme avec la garantie française risque de déstabiliser les secteurs financiers et les économies de la Cemac. Partagez-vous cet avis ?

BN: Mettre fin à la garantie de convertibilité du franc CFA accordée par la France à la zone Cemac depuis près de 60 ans serait bien évidemment un changement conséquent pour la zone. Face à une réforme aussi importante, certains peuvent avoir une lecture pessimiste de l’avenir et craindre une déstabilisation de l’économie et du secteur financier en particulier. Pourtant on peut aussi voir cette rupture comme une extraordinaire opportunité pour la zone qui aurait alors l’occasion de choisir un nouveau régime de convertibilité plus adapté à sa situation contemporaine.

En effet, au début des années 60, lorsque ce système de garantie a été mis en place, les pays de la zone Cemac entraient à peine officiellement dans le concert des nations après leurs indépendances, la solution d’une garantie de la France pour la jeune monnaie commune de l’époque a sans doute rassuré les pays de la région et leurs partenaires commerciaux, en tête desquels la France elle-même. Aujourd’hui, le contexte est très différent : les pays de la Cemac ont acquis une expérience de la gestion commune de leur monnaie et de leurs réserves de change ; les partenariats commerciaux ont évolué avec l’arrivée, au début des années 2000, d’acteurs chinois, indiens ou turcs qui pèsent de plus en plus lourd dans la balance commerciale de la zone Cemac. La garantie française ne semble plus vraiment indispensable dans un pareil contexte. Il faut d’ailleurs préciser que cette garantie n’a quasiment jamais été utilisée, car en 60 ans d’existence les comptes d’opérations ont rarement été débiteurs. Même lors de la brutale dévaluation de 1994, le niveau des réserves avait fortement baissé sans toutefois devenir débiteur.

La Beac a donc globalement bien géré du point de vue comptable ses réserves sur cette longue période et devrait pouvoir continuer à le faire avec l’autonomie supplémentaire que lui accorderait cette réforme. Tant que la réforme est menée de manière organisée en associant tous les acteurs de l’écosystème dès le début, il n’y a aucune raison de craindre un effondrement en sortie.

AE : Une des propositions avancées est celle d’une couverture de change par pays et sur la base des mois d’importations (5 mois). Est-ce une approche cohérente selon vous ?

BN: Il n’existe pas de régime de change idéal, mais il nous semble important de conserver une approche solidaire dans les propositions qui émergeront à la suite de ce sommet. La solidarité entre les 6 pays de la zone serait une excellente alternative à la garantie française, à condition que chaque pays respecte les règles de convergence en termes de déficit budgétaire et d’inflation. Les chefs d’État ont d’ailleurs rappelé au sortir de leur sommet qu’ils maintenaient leur engagement pour une approche solidaire, cohérente et concertée dans la coopération au sein de la zone. Ce qui veut dire que les propositions attendues de la Beac et de la Commission devraient suivre le même esprit. Concernant le niveau de réserve à constituer pour remplacer le mécanisme des comptes d’opération, cela dépendra de la marge de manœuvre que la Cemac souhaite se donner dans l’utilisation de ces réserves pour le pilotage de sa politique monétaire. Mais dans tous les cas et au vu de l’histoire de la région, la création de réserves de changes couvrant entre 3 et 5 mois au moins d’importation nous semble cohérente.

AE : Quel serait selon vous un bon scénario d’évolution de cette coopération monétaire ?

BN: La nouvelle coopération monétaire doit se construire sur la base de la solidarité entre les 6 pays de la zone, en renforçant bien évidemment les principes de convergence économique et de discipline budgétaire partagée, sans perdre de vue les différences structurelles qui existent entre les économies. D’autre part, la France n’étant plus le principal partenaire commercial de la zone, l’ancrage de la nouvelle monnaie devrait évoluer vers un panier de devises reflétant davantage les échanges internationaux de la région, avec une autonomie d’objectif pour la Beac sur le taux de change et le maintien de l’objectif de stabilité de prix.

Enfin, cette transformation devrait se faire selon nous en renforçant la gouvernance et la transparence au sein des institutions. Il faut y aller progressivement, en fixant des jalons clairs et en associant les acteurs économiques et financiers de la région pour qu’ils soient prêts à implémenter le moment venu les nouvelles règles.  

AE : La Beac joue sur deux fronts pour la stabilité du CFA. Une réduction des liquidités sur le marché interne et une régulation stricte sur le change au niveau international. Est-ce que ce double objectif ne pénalise finalement pas la capacité du secteur bancaire à financer les segments productifs de l’économie ?

BN: Ce n’est absolument pas ce double objectif qui pénalise la capacité du secteur bancaire à financer les segments productifs de l’économie. Le problème réside plutôt dans l’organisation même du système monétaire de la zone. La banque centrale n’a pas de véritable politique monétaire et ne peut pas décider seule d’ajuster le taux de change. Elle n’a donc pas le rôle pro-actif qu’elle devrait avoir pour participer au financement et au développement des économies de la zone. Dans l’arrangement monétaire actuel, la Beac surveille essentiellement le maintien de son niveau de réserves sur le compte d’opération, elle n’a aucun moyen ou objectif d’ailleurs pour encourager le secteur financier à financer les segments productifs de l’économie, notamment ceux qui permettraient une plus grande industrialisation de l’économie, source d’une plus grande valeur ajoutée.

La réforme monétaire, si elle était vraiment mise en œuvre, devrait redonner toute l’autonomie à la Beac dont elle a besoin pour piloter la politique monétaire et inciter, lorsque nécessaire, les banques commerciales à prêter plus à l’économie productive comme l’a fait la banque centrale du Nigéria par exemple, il y’a quelques mois.  

AE : Il est observé en zone Cemac que des banques d’importance systémique font face à des défis de liquidités, et ne peuvent solliciter le marché interbancaire, qui reste assez cher, en l’absence d’un taux de référence, comme assurer la transition de ces banques en ces périodes difficiles ?

BN: Les banques systémiques ne sont que la partie la plus visible de l’iceberg du fait de leur importance dans le système, mais c’est bien l’ensemble du système qu’il faut réformer. En attendant que la réforme soit engagée et implémentée, il faut que le canal du dialogue reste en permanence ouvert entre la Beac et les banques pour gérer au mieux les besoins de liquidité des uns et des autres. L’implémentation des règles bâloises doit se poursuivre notamment sur la partie liquidité, en allant au-delà du ratio de transformation et du rapport de liquidité à un mois, actuellement suivi par la Cobac. De leurs côtés les banques systémiques doivent renforcer leur dispositif de gestion du risque de liquidité en s’inspirant de ce qui se fait à l’international et en l’adaptant à la réalité régionale. Il faut des indicateurs de mesure, un système d’alertes et de seuils pour gérer au mieux les périodes de baisse de liquidité.

En parallèle la zone Cemac devrait poursuivre l’intégration de son marché financier et dynamiser notamment la nouvelle bourse régionale de valeurs qui pourraient demain être une source alternative de liquidité pour les établissements de crédit, lorsque le marché de titres sera devenu aussi fluide et dense que ce qui se fait ailleurs.

Propos recueillis par Idriss Linge

Les projets de renforcement des capacités pour l’employabilité des jeunes et l’amélioration de la protection sociale (PRCEJPS) et de développement des compétences et de l’employabilité (PRODECE) viennent de faire l’objet d’une évaluation par le gouvernement gabonais.

Dans l’optique de mieux apprécier leur état d’avancement, la ministre en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Madeleine E. Berre a récemment présidé deux réunions des comités de pilotage desdits projets. Il s’agissait pour les responsables des unités de coordination de faire le point d’étape sur les réalisations, la gestion des fonds dédiés à leur mise en œuvre et les prochaines étapes prévues pour le compte de l’année 2020.

Le PRCEJPS est financé par la BAD. Il vise, entre autres, la réhabilitation de sept centres de formation et de perfectionnement professionnels et de neuf lycées techniques, la révision des programmes de formation en collaboration avec les entreprises, la formation d’agents des ministères et des établissements de formation, la mise à disposition d’outils de gestion et d’amélioration du système et l’élaboration d’un dispositif institutionnel formel d’implication du secteur privé dans la formation professionnelle et l’enseignement technique.

Le PRODECE, quant à lui, est financé par la Banque mondiale. Il s’articule autour de trois composantes à savoir : l’élargissement de la couverture de l’offre de formation et l’amélioration de la qualité des établissements techniques de formation professionnelle dans les secteurs clés de la croissance, le développement de l’employabilité, l’insertion des jeunes et la promotion de l’entrepreneuriat et l’appui aux capacités institutionnelles.

Stéphane Billé

Du 9 au 13 décembre 2019, une mission d’assistance technique sur le contrôle interne, budgétaire et comptable du Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international (Afritac Centre) va séjourner à Libreville, la capitale du Gabon. Elle sera conduite par deux experts du FMI (Roger Picard et Mimoun Lmimouni).

L’objectif de cette mission est de mettre à la disposition des services en charge du budget et des finances un guide sur l’élaboration des instruments de pilotage de l’exécution du budget. Il s’agit notamment de la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP) et la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) et des ministères sectoriels.

Selon Afritac Centre, ce guide renferme des plans d’engagement et de trésorerie. Des instruments indispensables aux contrôles interne, budgétaire et comptable, non seulement au ministère de l’Économie, mais également aux ministères sectoriels. Son objectif est de permettre l’exécution des opérations budgétaires et de trésorerie dans les meilleures conditions d’efficacité.

Pour un meilleur suivi des contrôles interne, budgétaire et comptable, le Gabon a sollicité l’appui du Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international (Afritac centre), lors de son comité d’orientation tenu à Libreville, le 26 mars 2019.

Stéphane Billé

L’Organisation des Nations unies (Onu) vient de dresser des lauriers au 5e bataillon de réserve du contingent gabonais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

Placé sous les ordres du lieutenant-colonel Guy Landry Eke, le 5e bataillon de réserve composé de 450 casques bleus, dont 247 en fin de mission, a été déployé en fin novembre 2018, avec pour mission de contribuer au processus de paix et à la stabilisation de la République centrafricaine (RCA).

À son actif : 1565 patrouilles pédestres et motorisées à Bangui et dans les régions, 351 escortes de convois spéciaux à caractère sécuritaire et humanitaire, 148 missions de sécurité et 52 missions sécurisées. Le bataillon revendique aussi avoir mené une activité d’intérêt communautaire au bénéfice des civils, renforçant leur proximité avec ces derniers.

En guise de reconnaissance de cette contribution à la mise en œuvre du mandat de la Minusca, ses 247 éléments en fin de mission ont reçu, ce 29 novembre 2019 à Bangui, la médaille des Nations unies des mains de Mankeur Ndiaye, représentant spécial du secrétaire général et chef de la Minusca.

À l’occasion, Mankeur Ndiaye a souligné la difficulté de la mission des heureux récipiendaires. « Contrairement aux autres contingents qui sont déployés dans des aires géographiques bien précises et s’y installent pour la durée de leur mission, vous êtes déployés d’une zone à une autre, selon les crises et les besoins opérationnels, avec des préavis courts, parfois très courts », a-t-il indiqué.

Pour rappel, le Gabon est présent en RCA depuis 2004. Une présence qui fait partie d’une longue expérience des opérations de paix, commencée en 1997. C’est sans doute cet acquis qui a permis à ces soldats de mener à bien leur mission en RCA, sans enregistrer de victime ni faire l’objet d’accusation. Et Mankeur Ndiaye de déclarer : « ils peuvent donc partir la tête haute, avec le sentiment du devoir accompli ».

Stéphane Billé

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg) a validé, lors de son assemblée générale annuelle, les résultats de l’année financière 2018. Après un exercice déficitaire en 2017, la compagnie renoue avec les bénéfices qui s’élèvent à 219 millions de francs CFA.

Cependant, malgré ce résultat positif, les actionnaires ne percevront pas de dividendes. Ils ont en effet, décidé après vote d’affecter cette ressource supplémentaire aux réserves libres. Ces dernières atteignent désormais la somme de 18,7 milliards de francs CFA.

« Tous les actionnaires ont décidé de nous accompagner pour faire en sorte que la société continue de travailler dans des conditions acceptables, parce que le challenge de fournir de l’eau et de l’électricité à toute la population gabonaise est extrêmement important », a affirmé Pierre Sockat, le président du conseil d’administration de la Seeg.

De manière globale, le chiffre d’affaires de l’organisation a augmenté de 5,2 % par rapport à 2017 tandis que son excédent brut d’exploitation a baissé de 64 %, passant à 11,3 milliards de francs.

Gwladys Johnson Akinocho

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