La connexion internet sur le continent intéresse nombre d’institutions onusiennes et indépendantes. En fait, selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Gabon, pays d’Afrique subsaharienne, est le 2e pays le plus connecté derrière la Tunisie (64 % d’internautes) avec une moyenne de 62 % d’internautes en 2017.
L’agence des Nations unies dédiée aux technologies de l’information et de la communication, qui se présente comme l’unique source officielle des statistiques globales sur les TIC dans le monde, tire les éléments de son rapport des enquêtes nationales réalisées auprès des ménages par les agences de régulation. Selon l’UIT, l’on retrouve derrière le Gabon, des pays tels le Maroc, l’Afrique du Sud, l’Algérie, les Seychelles, l’Ile Maurice ou encore la Namibie.
Dans le classement que vient également de publier la Banque mondiale sur la connexion internet en Afrique, le Gabon reste dans le top 10. Dans ce classement, le pays arrive en 8e position avec 50 % d’internautes en 2017. Il pointe derrière le quatuor d’ex-aequo composé de l’Afrique du Sud, Maurice, Tunisie et Djibouti donc 56 % de la population sont des internautes. Ces pays, qui se partagent la 4e place en Afrique, pointent derrière le trio de tête composé respectivement du Maroc, des Seychelles et du Cap Vert.
PcA
Du 19 au 23 août dernier, une délégation de la Caisse des Dépôts et Consignations du Gabon a pris part, à la Conférence de Programmation mondiale, en Corée.
Ce déplacement avait pour objectif principal de mieux préparer son accréditation au Fonds vert pour le climat (GCF). En effet, cette Conférence de programmation mondiale constituait une plateforme d'échange devant permettre aux entités accréditées de montrer comment elles peuvent aider les pays en développement à répondre aux demandes de ressources de manière cohérente.
En outre, elle servait de cadre au GCF, d’envisager les moyens par lesquels, sa stratégie et sa programmation pourraient répondre à cette demande.
Pour rappel, la Caisse des dépôts et consignations du Gabon est une institution financière, créée sous la forme d’un Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Elle jouit d’une autonomie de gestion administrative et financière tout en étant placée sous la tutelle du ministère en charge de l’Économie.
Stéphane Billé
Depuis 2017, les conditions de circulation de de la Nationale 1, principal axe routier du Gabon, se sont nettement améliorées, grâce à un financement total de 260 millions d’euros, de la Banque africaine de développement, qui vise à moderniser au total 250 km de routes gabonaises.
Ces financements s’inscrivent dans la première phase du Programme d’aménagement du réseau routier (PARR) du Gabon. Ils ont ainsi permis la rénovation des tronçons Fougamou-Mouila (119 km), La Leyou-Lastoursville (97 km) et Ndendé-Lébamba (37 km).
Par ailleurs, ce tronçon vers la frontière du Congo, représente un maillon important du corridor d’intégration régionale Ndjaména-Yaoundé-Brazzaville. Il fait partie des projets prioritaires du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique).
En outre, la Nationale 1 est vitale pour l’économie gabonaise. Elle est la voie de transit d’une grande majorité des produits agricoles et alimentaires consommés au Gabon, et en provenance du Cameroun et de la Guinée équatoriale. Très sollicité, cet axe routier est souvent soumis à de grandes intempéries dans la partie Est du pays, nécessitant des travaux de remblayages.
Stéphane Billé
En vue d’une meilleure communication sur les Objectifs de développement durable (ODD) et l’Agenda 2063 des Nations unies, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vient d’organiser un atelier de sensibilisation et de consultation avec des professionnels des médias et de la communication des organisations internationales basées en Afrique.
L’objectif visé par l’organisation onusienne est d’améliorer les efforts de plaidoyer en faveur des actions conjointes par les principaux acteurs et les médias pour la réalisation de ces deux programmes. Dans ce cadre, la représentante régionale adjointe de la FAO pour l’Afrique, Jocelyn Brown Hall, a souligné la nécessité d’œuvrer pour une action concertée et d’adopter une approche multisectorielle visant la réalisation des ODD et l’Agenda 2063.
Car selon elle, « les tendances actuelles sur la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle exigent une action immédiate, commune et plus audacieuse pour atteindre les objectifs de développement durable ». Et d’ajouter : « Il est temps d’agir. La progression de la faim dans le monde à l’ère des objectifs de développement durable (ODD) sonne l’alarme la plus forte, mais le monde ne parvient pas à prendre des mesures de transformation pour réaliser le Programme d’ici 2030. La situation est alarmante. Nous sommes en retard et nous devons unir nos efforts pour atteindre ces engagements », a-t-elle déclaré.
De toute évidence, le rôle des médias dans la promotion d’actions communes menées par les parties prenantes n’est plus à démontrer. En effet, les récents dialogues régionaux sur le développement durable en Afrique ont recommandé que les objectifs de développement durable et l’Agenda 2063, qui sont complémentaires, requièrent des actions conjointes accélérées de plaidoyer, de partage et d’échange d’informations. C’est donc à cet égard que leur rôle s’avère primordial.
Stéphane Billé
Ce 23 août 2019, à Brazzaville (Congo), le ministre du Pétrole, Noël Mboumba a coprésidé avec son homologue congolais, Jean Marc Thystere Tchicaya, la première réunion extraordinaire du conseil exécutif de l’Organisation africaine des producteurs pétroliers (APPO), qui regroupe les principaux producteurs de pétrole.
L’ordre du jour de ladite rencontre portait essentiellement sur : « l’examen du thème et du projet de communiqué final du 1er sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’APPO ». Les experts de haut niveau de cette organisation régionale ont convenu de la tenue en février 2020 du prochain de ce sommet à Brazzaville au Congo. Le thème retenu pour cette rencontre est « Énergie, facteur de développement durable et d’intégration en Afrique. »
En marge de cette rencontre de Brazzaville, les ministres des pays membres ont été reçus en audience par le Premier ministre congolais Clément Mouamba.
Stéphane Billé
La décision du chef de l’État gabonais de doter la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) d’un nouveau siège dans la capitale gabonaise a été concrétisée le 22 août. Ce jour-là, les clés de ce nouvel édifice, situé au boulevard triomphal, ont été remises au secrétaire général de l’institution Ahmad Allam Mi.
Cette dotation rentre dans le cadre des réformes institutionnelles de la CEEAC engagées depuis quelques mois. Elles ont conduit le pays qui abrite le siège à lui trouver un environnement décent en phase avec les nouvelles ambitions visant à assurer la mise en œuvre efficace des grands chantiers d’intégration.
« Ce moment traduit l’encrage du Gabon aux idéaux portés par les pères fondateurs de notre communauté à travers le traité du 18 avril 1983, de même que sa disponibilité à honorer les engagements découlant de la décision de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC, tenue à Brazzaville le 18 décembre 1984 et qui a choisi d’établir son siège à Libreville », rappelle Alain Claude Bilie-By-Nze, ministre des Affaires étrangères à la presse locale.
Selon le secrétaire général de la CEEAC, l’entrée dans les nouveaux locaux, situés à proximité de l’Assemblée nationale, du Sénat, du ministère des Affaires étrangères et d’autres prestigieuses institutions du pays, se fera dans deux mois. Il constituera, selon le diplomate tchadien, « un acte de portée historique qui restera gravé dans la mémoire de la communauté ».
PcA
L’immatriculation des trains déployés par la Setrag, la Comilog et d’autres opérateurs économiques a donné l’occasion au ministre des Transports Justin Ndoundangoye de revenir sur le programme de remise à niveau de la voie ferrée.
D’après lui, cet évènement intervient au moment où ce Programme de remise à niveau du Transgabonais est engagé et a déjà permis la réalisation d’importants travaux pour lesquels « l’État a investi plus de 250 millions de FCFA à ce jour ».
Pour le ministre, « ce processus participe aux actions devant permettre à l’État gabonais de s’approprier à nouveau le contrôle d’un secteur ferroviaire jugé vital pour l’économie nationale ».
PcA
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a reçu le 22 août dernier Madeleine Edmée Berre, ministre de l’Emploi, de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle, Roger Owono Mba, ministre de l’Économie et des Finances et Arnaud Calixte Engandji Alandji, ministre des Travaux publics et des Infrastructures.
Au cours de cette audience, le ministre de la Fonction publique a fait un point de la situation au chef de l’État sur les réformes en cours à la fonction publique notamment celles relatives à l’élaboration du nouveau Code du travail, au recensement des agents de l’État et à la question de la masse salariale.
Avec le ministre de l’Économie et des Finances, il a davantage été question de l’évolution du Plan de relance économique et surtout de l’équilibre des finances publiques à l’heure où le pays fait face à de nombreux défis.
S’agissant des travaux publics, Ali Bongo a pris le pouls du projet d’amélioration de la circulation routière dans le pays et de la poursuite de la campagne d’assainissement des bassins versants de Libreville.
PcA
La première réunion extraordinaire du conseil exécutif de l'Organisation africaine des producteurs pétroliers (Appo) qui s’est achevée à Brazzaville le 22 août dernier a jeté les bases des perspectives de la filière sur le continent pour les années à venir.
Pour le prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation devant se tenir en février 2020 dans la même capitale sous le thème « Énergie: facteur de développement durable et d’intégration en Afrique », les experts proposent que les dirigeants des pays pétroliers du continent planchent entre autres sur la modernisation des infrastructures pétrolières.
Toutes choses qui passent par la formation des cadres locaux, le transfert de technologies, la coopération entre sociétés de sous-traitance et surtout la question de la répartition des ressources issues des exploitations.
Selon Mahaman Laouan Gaya, secrétaire général de l’Appo, le défi de la modernisation du secteur pétrolier en Afrique implique la volonté politique des dirigeants et la nécessité de tirer les leçons de l’échec de la précédente plateforme.
« La nouvelle Appo que nous sommes en train de mettre en place a besoin et doit avoir un positionnement stratégique dans les secteurs énergétique, pétrolier et gazier du continent. Elle doit aussi promouvoir ses activités, à l’instar des autres institutions pétrolières et énergétiques internationales », explique-t-il à la presse locale.
Pour faire face à ces défis, insiste le ministre congolais des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya, l’organisation doit aussi s’adapter aux nouvelles donnes l’environnement pétrolier, et se mettre à l’heure des nouvelles sources d’énergie renouvelables et non polluantes ainsi qu’à la protection de l’environnement.
PcA
Selon le ministère des Forêts, la zone économique à régime privilégié de Nkok attend, d’ici la fin de cette année, l’entrée en exploitation de 80 usines de transformation de bois. Ce qui permettra d’augmenter le volume de bois transformé sur place.
Ce volume a presque triplé entre 2010 et 2017. Selon les récentes statistiques publiées par le ministère des Forêts, il est ainsi passé de 280 000 m3 cette année-là à 738 000 en 2017, soit une progression de 458 000 m3 en sept ans.
La filière bois est devenue le deuxième pourvoyeur d’emplois au Gabon avec 10 000 postes de travail permanents, derrière la fonction publique. Cette performance est le résultat de la multiplication du nombre d’unités de transformation de bois au sein de la zone économique à régime privilégié de Nkok qui a vu ces usines passer de 80 en 2009 à 155 en 2018.
PcA