Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

L’annonce de la promulgation du nouveau code des hydrocarbures par le président de la République a été faite le 23 juillet 2019 à Libreville par le ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, Noël Mboumba.

D’après ce ministre, « ce code jugé attractif, du point de vue fiscal, et par tous les acteurs du secteur pétrolier du Gabon, permettra d’intensifier le volume des investissements pétroliers dans notre pays ». Il est notamment attendu le développement du potentiel gazier gabonais, longtemps resté peu exploité. « L’objectif à très court terme est l’augmentation des réserves grâce à l’exploitation plus poussée du gaz et la hausse de la production des hydrocarbures. Toute chose qui aura pour corollaire l’accroissement des recettes du pays », ajoute Noël Mboumba.

Ceci passe par la prise des blocs dans le cadre de l’appel d’offres en cours, et aussi, par la mise en production des champs marginaux, assure le ministre. Avec la promulgation de ce code, le secteur aval connaitra également un véritable essor. Car, l’un des centres d’intérêts de cette loi réside dans la place qu’elle accorde au local content, c’est à dire le développement des entreprises locales.

PcA

Samuel Jackson (photo), le célèbre acteur et producteur américain est en visite au Gabon à partir de ce jour. L’information vient du ministère gabonais de la Culture.

L’acteur américain a décidé de se rendre au Gabon dans le cadre du tournage d’un épisode intitulé « Origines », de son film documentaire, « Enslaved: The Slave Trade as told from the Ocean Floor », sur le commerce des esclaves. Samuel Jackson se rend également au Gabon pour en apprendre davantage sur l’histoire des « Benga ». À la suite d’un test ADN, l’acteur a découvert que ses ancêtres venaient de cette ethnie.

Après ses différents tournages, l’acteur sera reçu en audience par les ministres de la Culture, de l’Environnement et du Commerce. Sa venue permettra de promouvoir, après le tournage, en 2016, du film « La légende de Tarzan », les paysages gabonais, de plus en plus attractifs pour les productions internationales.

Les autorités gabonaises comptent sur ce type de communication pour promouvoir le pays en tant que destination touristique.

Servan Ahougnon

Ce 23 juillet 2019, le ministre de l’Économie, des Finances et des Solidarités nationales, Roger Owono Mba (photo), a lancé les conférences budgétaires 2019. Cet exercice, qui court jusqu’au 5 août 2019, a pour objectif de décliner les orientations stratégiques sur les trois prochaines années ; d’identifier les priorités pour 2020, tout en tenant compte des dépenses obligatoires et des activités récurrentes. Il est donc indiqué que tous les départements ministériels vont participer à ces séances de travail.

Ce sera également l’occasion de consulter le Cadrage budgétaire à moyen terme (CBMT), 2020-2022, du pays. Cet instrument table sur des perspectives macroéconomiques reposant sur une activité économique nationale qui évoluerait dans un contexte de poursuite de la mise en œuvre du Plan de relance de l’économie (PRE). Les principales sources de croissance sur cette période sous-revue seront l’agriculture, le bois, les mines, l’agro-industrie, les travaux publics, l’énergie et les services.

Les politiques économiques mises en œuvre se traduiraient par une nette amélioration du produit intérieur brut. La croissance économique devrait se situer à 3,3% en moyenne sur la période 2020-2022. Elle serait portée par le secteur hors pétrole (+3,7%) en dépit de la baisse de l’activité du secteur pétrolier (-0,8%). Par secteur d’activité, le primaire progresserait de 3,2%, le secondaire de 3,5% et le tertiaire de 4,7%.   

Stéphane Billé

Le gouvernement gabonais, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) FAO et d’autres parties prenantes, engagées dans le développement de l’agriculture et l’amélioration de l’alimentation au Gabon, viennent de se retrouver pour un examen à mi-parcours de la mise en œuvre des actions prescrites dans le Cadre de programmation pays (CPP) de la FAO.

Le CPP est un instrument de planification et de gestion qui permet à cette institution onusienne de mieux cibler et orienter son assistance technique dans le pays. Couvrant la période 2017-2022, il est destiné à accompagner le Gabon dans les actions prioritaires de développement de l’agriculture. Il couvre trois domains : le renforcement des capacités institutionnelles et nationales; la gestion durable des ressources naturelles et le développement des chaines de valeurs agrosylvopastorale et halieutique.

En termes de bilan, au niveau du bureau sous - régional de la FAO, l’on indique que la mise en œuvre du CPP a permis de réaliser des avancées significatives dans le renforcement des capacités institutionnelles et nationales dans plusieurs administrations ainsi qu’auprès de nombreuses coopératives et producteurs agricoles. Des actions de promotion de la bonne gouvernance et des bonnes pratiques en vue de garantir la gestion durable du potentiel agricole et naturel du Gabon ont aussi été réalisées.

Concernant le développement des chaines de valeurs agroalimentaires, sylvopastorale et halieutiques, le CPP a permis de promouvoir les activités de transformation des acteurs du secteur et particulièrement celles de nombreuses coopératives agricoles sur l’ensemble du territoire.

Au terme de leur rencontre, les parties prenantes ont ensuite sollicité une plus grande implication des partenaires pour une plus grande mobilisation des ressources en soutien aux activités du CPP Gabon.

Au terme du premier trimestre 2019, la fonction publique gabonaise a vu ses effectifs passer de 101701personnels à 97 110 agents publics ; soit 4 923 agents en moins pour un taux de réduction de 4,5%. La tendance baissière des effectifs de la fonction publique traduit la volonté des autorités à maitriser la masse salariale dans l’administration centrale.

Plusieurs mesures d’ajustements sur les effectifs ont été prises en 2018. Elles portent notamment sur le gel des recrutements pour une période de 36 mois jusqu’en août 2021, à l’exception des seuls ministères chargés de la Santé, de l’Éducation nationale, des Affaires sociales et de la Défense ; la mise à la retraite systématique des agents atteints par la limite d’âge ou encore la rupture des contrats concernant les agents civils contractuels âgés de plus de 60 ans.

En revanche, rapporte le ministère de l’Économie et des Finances, les effectifs de la main-d’œuvre non permanente ont augmenté de 332 agents, soit 2,4% à 1433 agents sur la période sous-revue. La hausse ainsi constatée, dominée par les agents en services à l’intérieur du pays (8 527 agents), résulte d’une meilleure prise en compte des agents de cette catégorie.

PcA

 

Depuis le 22 juillet 2019, les activités de pêche et de commercialisation du poisson à Lambarene, une localité située dans la province du Moyen-Ogooue au centre du Gabon, sont suspendues.

Cette décision du gouvernement a été prise à la suite de la découverte de poissons morts sur le fleuve Ogooué. En fait, indique le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, dans un communiqué, le périmètre concerné par le phénomène va de Ndjolé à Lambaréné, près des lacs N’Guéné et Nzoughé, à l’embouchure de l’Ykoye dans la province de la Ngounie, sud du Gabon.

« À ce stade, toutes les administrations, les entités scientifiques et techniques sont mises à contribution et des prélèvements de l’eau et du poisson en vue d’une analyse approfondie sont en cours », assure le ministre. De même, poursuit le ministre de l’Agriculture, « aucune évolution anormale de cas d’intoxication n’a été constatée par les services sanitaires dont le dispositif de surveillance est actuellement renforcé ». Pour l’instant, la carpe est la seule famille de poisson touchée par cette intoxication aux origines encore inconnues.

Sur la base de cette évolution et en attendant que la situation soit tirée au clair, « en application du principe de précaution, le gouvernement décide de la suspension des activités de pêche et de commercialisation du poisson provenant des zones identifiées durant quinze jours ». Aussi les populations sont-elles invitées à s’abstenir de consommer les poissons retrouvés morts sur le fleuve Ogooue.

PcA

 

Marcos Poplawski-Ribeiro, le représentant du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon, a conduit, le 22 juillet dernier, une mission dans la zone économique à régime privilégié de Nkok. Accompagné d’un expert du Centre d’études et de recherches sur le développement international (Cerdi), le représentant du FMI avait pour objectif de connaître des politiques fiscales mises en œuvre au sein de la zone économique spéciale de Nkok et de faire un diagnostic des dépenses fiscales accordées aux entreprises présentes dans cet espace sous-douane.   

Les dépenses fiscales sont générées par la renonciation délibérée par l’État de certaines recettes fiscales en vue d’encourager l’investissement dans des secteurs. Il s’agit, selon la direction générale des douanes et droits indirects, d’exonérations ou des réductions de taux de TVA applicables à certains produits ; des abattements et des exonérations administratives à formalité préalable.

Selon les données de la Comptabilité nationale, sur la période 2016-2017, les dépenses fiscales accordées aux entreprises dans le pays se sont élevées à 156,59 milliards de FCFA. Mais, à l’épreuve des faits, les investissements escomptés du fait des gains fiscaux concédés aux entreprises tardent à être réalisés. Ce qui amène plusieurs observateurs notamment les partenaires techniques et financiers à douter de l’efficacité de cette démarche.

D’où la descente du représentant-résident du FMI au Gabon à Nkok. Une descente qui intervient au moment où le pays est plus que jamais engagé dans une stratégie d’élargissement de l’assiette fiscale et de rationalisation des dépenses.

PcA

De 439 196 m3 au terme du premier trimestre 2018, la production de grumes a atteint un volume de 466 941 m3 au 31 mars 2019, soit une progression de 6,3 % en un an.

Cette augmentation est la conséquence, assure le ministère de l’Économie et des Finances, de la consolidation des performances enregistrées par l’activité d’exploitation forestière ces dernières années, suite à la fermeté de la demande des industries installées dans la zone économique à régime privilégié de Nkok.

En fait, les majors de la filière que sont Somivab, Hua Jia, Ceb, BSG, Gwi, SBL, Bso, Rougier Gabon, Cora Wood Gabon, CBG, Groupe Tbni, MPB, Cfa et FDG, Seef, Geb ou encore Tali Bois, ont enregistré une hausse des ventes de grumes de plus de 32 % à 186 920 m3 au 31 mars 2019, contre 141 094 m3, il y a un an à la même période.

PcA

Le centre de formation professionnelle dédié aux métiers industriels, construit par la société chinoise Avic International à la zone économique à régime privilégié de Nkok, ouvrira ses portes en septembre 2020. Les assurances ont été données par le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle, Madeleine Berre, lors d’une visite sur le site vendredi dernier.

En compagnie de l’administrateur général de l’Autorité administrative de la zone économique à régime privilégié de Nkok, Igor Simard, Madeleine Berre venait s’assurer de l’état d’avancement des travaux du centre.

Le centre qui devra assurer la formation des machinistes, des conducteurs d’engins, etc. est doté d’une capacité de 1000 étudiants par an. Des dortoirs ainsi que des logements pour enseignants sont également prévus.

PcA

Les services de sécurité intérieure de l’ambassade de France au Gabon poursuivent leurs actions de formation de proximité à l’intérieur du pays. Après les villes de Lambaréné, Mouila, Port-Gentil et Franceville, c’est la ville d’Oyem, le chef-lieu de la province du Woleu Ntem (nord du pays) qui vient, à son tour, de bénéficier d’une session.

Une trentaine de policiers en fonctions au commissariat local ont pu bénéficier de ces enseignements dirigés par un commandant de police français, expert technique international, avec le soutien de la police gabonaise. Les modules ont porté sur les procédures pénales, la lutte contre les stupéfiants et les principaux réflexes en matière de constatation d’infractions criminelles.

Selon l’ambassade de France, « cette action de formation en province s’inscrit dans un programme plus large, débuté à la fin de l’année 2018. Elle a pour but de faire profiter aux policiers gabonais affectés dans les commissariats à l’extérieur de Libreville de l’expertise française en matière de sécurité intérieure ». L’on indique enfin que ces sessions de formation de proximité ont permis de former plus d’une centaine de policiers gabonais à travers le pays.

Stéphane Billé

 

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