Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le ministre des Affaires étrangères, Alain Claude Bilie-Bi-Nze, et l’ambassadeur du Nigeria au Gabon, Joseph Monyang Udo Inyang, ont eu un entretien sur les opportunités d’investissement entre les deux pays.

Outre le renforcement de la coopération entre le Nigeria et le Gabon, l’ambassadeur a exprimé la volonté des hommes d’affaires de son pays à investir dans nombre de secteurs économiques porteurs de croissance, notamment les transports et les technologies.

Le Nigeria fait partie du portefeuille des partenaires économiques dans nombre de domaines. Dans le transport, les deux pays sont liés par un accord aérien qui permet aux compagnies aériennes nigérianes d’opérer sur les lignes gabonaises.

PcA

 

A la faveur de la commémoration des festivités de la fête nationale de la France, le 14 juillet dernier, l’ambassadeur de France au Gabon a exalté « l’orientation régionale » de sa coopération militaire avec le Gabon, l’un de ses premiers partenariats en Afrique subsaharienne. Philippe Autie a présenté cette coopération comme un accompagnement de Libreville « dans son engagement dans la sécurité collective de l’Afrique centrale ».

Concrètement, indique le diplomate, la France accompagne le Gabon dans sa participation à la Minusca la mission des Nations unies pour la stabilisation de la Centrafrique et à la lutte contre l’insécurité maritime dans le golfe de Guinée dans le cadre du processus de Yaoundé. L’hexagone appuie aussi l’implication de Libreville dans la CEEAC, dont la capitale du pays abrite le siège et l’état-major régional. La France soutient par ailleurs la localisation à Libreville de deux écoles nationales à vocation régionale. Pour l’ambassadeur de France au Gabon, les éléments français au Gabon sont « tournés vers les dix pays membres de la CEEAC ».

Philippe Autie a par la suite souligné que c’est dans cette perspective régionale que s’inscrit la riche relation de défense entre la France et le Gabon. Une relation qui, selon lui, s’est vue renforcée sur l’année écoulée, avec notamment, la visite à Libreville du chef d’état-major général des armées françaises en mars ; la visite à Paris de la ministre de la Défense en juin ; le renouvellement du traité bilatéral de défense en mai ; la montée en gamme de notre coopération structurelle et de notre coopération en matière de lutte contre le terrorisme et enfin, avec la mise à jour de l’accord franco-gabonais de gestion des flux migratoires.

Pour Philippe Autie « Cette orientation régionale de la coopération de défense entre le Gabon et la France est aussi une perspective multilatérale ». Car, a-t-il ajouté, « La France souhaite qu’entre les Nations unies et les organisations sous régionales, l’Union africaine soit toujours plus présente et crédible en matière de maintien de la paix ».

Stéphane Billé  

Selon la Direction générale de l’Économie, l’activité ferroviaire a enregistré une hausse de ses performances au terme des trois premiers mois de 2019. En effet, le volume global des marchandises transportées a augmenté de 20,1 % et se chiffre à 1,5 million de tonnes au cours de la période sous-revue.

Cette embellie est attribuable au transport du manganèse, des bois débités conteneurisés, des produits du Complexe métallurgique de Moanda (C2M) et des produits pétroliers. De même, le nombre de passagers transportés a connu une légère hausse de 1,4 % et se situe à 59 617 personnes.

Dans ce contexte, le chiffre d’affaires induit par les différentes prestations a augmenté de 11,4 % à 15,4 milliards de FCFA sur la période sous revue.

Stéphane Billé

 

Au terme des trois premiers mois de 2019, la nouvelle industrie de fabrication des batteries automobile au Gabon affiche une production de 238 unités, soit un recul de 3,3 % par rapport à la même période de l’année précédente.

Cette contreperformance, indique-t-on, est imputable à la contraction des commandes, le marché étant saturé par les batteries importées. En conséquence, le chiffre d’affaires a reculé de 5,2 % à 8,1 millions de FCFA sur la période d’analyse.

Stéphane Billé

 

La Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF) gabonaise fait des prévisions optimistes de l’économie de la zone Cemac.

Selon la note de conjoncture publiée par cette administration, la croissance économique de la sous-région se hisserait à 3,2 % en 2019, contre 1,7 % en 2018. Cela, sous l’effet d’une progression sensible des activités du secteur pétrolier, conjuguée avec un doublement de la contribution du secteur non pétrolier.

En conséquence, la croissance du secteur pétrolier devrait gagner en vigueur et s’établir à 3,4 % en 2019, contre 2,3 % en 2018. Le secteur non pétrolier quant à lui devrait progresser de 3,2 % en 2019 contre 1,6 % en 2018.

En termes de contributions, le secteur non pétrolier serait le principal moteur de la croissance dans la Cemac en 2019. Sa participation est projetée à +2,5 points (contre +1,2 point un an plus tôt). Le secteur pétrolier, quant à lui, continuerait de progresser à +0,7 point (contre +0,5 point en 2018), grâce notamment à l’accroissement de la production attendue au Congo et au Tchad. En somme, tous les pays de la Cemac enregistreraient une croissance économique positive, soutient la DGPF.

Stéphane Billé

L’ambassadeur du Gabon au Brésil, Jacques Michel Moudoute-Bell, et le vice-président brésilien, Hamilton Mourâo, ont récemment eu un entretien à Brasilia, la capitale du Brésil. Les échanges entre les deux hommes ont porté sur les questions bilatérales et le développement des échanges commerciaux entre les deux pays.

Dans le détail, rapporte le quotidien progouvernemental L’Union, il a été question de la nécessité de redynamiser la coopération entre le Brésil et le Gabon, de la réactualisation des différents accords de coopération entre les deux pays et de la multiplication des visites des opérateurs économiques des deux pays en vue d’une meilleure prospection des domaines porteurs de croissance.

Pour l’ambassadeur du Gabon au Brésil, ces voyages d’affaires, organisés pour les hommes d’affaires gabonais et brésiliens, permettront d’accompagner de manière efficace le processus de diversification des économies et des échanges et de redynamiser la coopération dans les domaines de l’agriculture, la formation, l’éducation, la construction des logements sociaux…

PcA

 

La situation déclinante des avoirs extérieurs nets du Gabon s’est nettement améliorée au premier trimestre 2019. Ceux-ci affichent une progression de 47 % et se situent à 543,2 milliards de FCFA.

Une performance qui a contribué à la forte hausse des avoirs extérieurs nets de la Banque centrale, passés de 231,8 milliards de FCFA à 463,3 milliards de FCFA en mars 2019.

D’après la Beac, la situation du pays dans le compte d’opérations logé au Trésor public français s’est également améliorée de manière significative. Elle est passée de 321,7 milliards de FCFA en mars 2018 à 653,8 milliards de FCFA en mars 2019.

« Au vu de ce qui précède, le taux de couverture des engagements à vue par les avoirs extérieurs a gagné 16,07 points pour s’établir à 71,26 % au premier trimestre 2019 », assure la Beac.

PcA

 

Les exportations de caoutchouc se chiffrent à 3145,7 tonnes au premier trimestre 2019 contre 2288,4 tonnes un an plus tôt, soit une hausse de 37,5 %. Cette bonne tenue des exportations de caoutchouc a induit une hausse du chiffre d’affaires de la filière de 28,8 % pour se situer à 2,3 milliards de FCFA.

Les performances commerciales de la filière sont cependant rattrapées par les contrecoups de la production. Ainsi, la production du caoutchouc naturel en fonds de tasse a chuté de 30,3 % pour se situer à 3 141,5 tonnes sur les trois premiers mois de l’année. Elle était de 4 509,9 tonnes à la même période l’année dernière. Le caoutchouc usiné, pour sa part, a subi une décote de 36 % à 1801 tonnes contre 2816 tonnes.

En dépit de l’entrée en production des plantations d’Olam Rubber, explique le ministère de l’Économie, « l’activité est restée morose au plan national, en raison du vieillissement des plantations de Siat et de l’enclavement de la plantation de Kango ».

PcA

Le comité restreint, chargé de faire le plaidoyer auprès des parlements des pays de la CEEAC afin de susciter leur adhésion au réseau de défense des droits des populations à une alimentation et nutrition adéquate, vient de séjourner à Kinshasa (République Démocratique du Congo).

Composé du député Yves Fernand Manfoumbi du Gabon, du sénateur Alphonse Mboundo Nesa, secrétaire général de l’Alliance parlementaire du Congo pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (APCSAN) et de la chargée de nutrition de la FAO pour l’Afrique centrale, ce comité a devisé avec le bureau de l’Assemblée nationale de la RDC.

Les membres de ce bureau ont été sensibilisés sur la problématique de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et ses conséquences en RDC ; le rôle du parlementaire dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle ; la nécessité de créer des alliances parlementaires de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Ces derniers ont par ailleurs été invités à prendre part au forum sous régional des parlementaires d’Afrique Centrale qui se tiendra à Brazzaville, du 22 au 24 octobre 2019.

Au terme des échanges, la présidente de l’Assemblée nationale de RDC, Jeanine Mabunda Lioko, a salué cette initiative. Elle a affirmé, au nom de l’Assemblée nationale de la RDC, qu’elle ne ménagerait aucun effort dans la collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur la sensibilisation des parlementaires dans le cadre de la création d’une alliance parlementaire en RDC. Elle a enfin confirmé la participation de la délégation de la RDC au forum des parlementaires de Brazzaville d’octobre 2019.

Stéphane Billé

Depuis le 15 juillet, la Banque africaine de développement (BAD) réunit, à Douala au Cameroun, les acteurs financiers pour promouvoir le démarrage du marché financier unifié d’Afrique centrale.

Jusqu’au 17 juillet, les spécialistes en valeurs du trésor, les Trésors, la Banque centrale et les organes de supervision finaliseront les textes portant approfondissement et développement du marché des valeurs du trésor et examineront son impact économique et financier dans la sous-région.

Au-delà de cet aspect, ils planchent également sur les questions liées à l’harmonisation du calendrier des émissions, la construction de la courbe des taux et le rôle des acteurs de marchés (spécialistes en valeurs du trésor, investisseurs institutionnels et les régulateurs). L’Agence UMOA Titres va aussi expliquer son rôle dans l’organisation du marché des titres publics au sein de l’Union monétaire économique ouest-africaine (Uemoa) et celui des agences de rating et des métiers de la gestion d’actifs. 

L’atelier discutera aussi du démarrage effectif de la bourse unifiée d’Afrique centrale et des contraintes liées à la mobilisation de l’épargne domestique. L’opportunité sera enfin saisie pour proposer des stratégies visant à augmenter le volume et la qualité des transactions sur les compartiments obligataires et actions. À cette rencontre, la BAD est représentée par Ousmane Dore, le directeur de la région Afrique centrale.

Stéphane Billé

 

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